Que ce soit le temps d’un week-end ou de plusieurs semaines (voir mois, soyons fous !), les vacances sont là !

Il est parfois difficile de réussir à tenir ses objectifs écologiques pendant cette période, voici donc une liste non exhaustive de livres qui peuvent vous aider dans l’organisation de vos vacances. Que cela concerne le zéro déchet, les trajets ou encore (et surtout) le budget, j’espère que vous trouverez votre bonheur.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter de belles vacances et un bel été !

« Imaginez une agriculture qui régénérerait l'environnement, qui rendrait les sols plus fertiles, les aliments plus sains et nutritifs, qui protégerait la biodiversité... Ce modèle agricole existe bel et bien, il regroupe un certain nombre de pratiques sous le terme d'agroécologie. »[1]

A l’heure où la culture industrielle intensive est encore majoritaire, l’agroécologie propose des solutions pour un retour à la terre plus sain et responsable. Le système agricole actuel permet de nourrir le marché mondial, mais il produit des impacts écologiques négatifs sur le long terme. Parmi ces conséquences nous retrouvons la destruction d’habitat naturel, l’usage de produits chimiques et toxiques, ou encore l’appauvrissement des sols et la production excessive de gaz à effet de serre. Evidemment les retombées psychologiques sur les agriculteurs sont violentes, sommés de produire toujours plus, les taux de suicide sont très élevés. Les répercussions négatives sont donc nombreuses, mais que propose l’agroécologie en contrepartie, et peut-elle vraiment nourrir à l’échelle mondiale ?

L’agroécologie est un concept agricole mais également un mouvement social et politique, ainsi qu’une discipline scientifique. C’est un concept qui mêle « savoirs ancestraux et technologies modernes dans le respect des écosystèmes. »[2] Le principe même de ce fonctionnement agricole est de recréer une biodiversité et ainsi ne pas casser le cercle de production de la terre. Cela permet de redonner du sens au métier même d’agriculteur, et de produire des aliments beaucoup plus nutritifs. Évidemment, se tourner vers une agriculture plus juste et responsable n’incombe pas seulement aux agriculteurs, mais aussi aux gouvernements politiques, ainsi qu’à chaque individu. Cette démarche s’inscrit sur le long terme, il s’agit de repenser son mode de consommation, que ce soit par un travail de la terre ou par travail des mentalités.

Voici une liste de livre qui traitent de l’agroécologie ainsi que de la place de l’agriculture et des agriculteurs dans le combat écologique, et quelles en sont les retombées :

Décroissance et sobriété, voilà deux termes qui sont indubitablement liés et qui sont d’une importance cruciale pour notre futur écologique. Ils viennent se mettre en opposition directe avec la société de consommation dans laquelle nous évoluons.

Pourtant, aux vues des conséquences écologiques désastreuses qui nous attendent, un mode de vie plus simple est inévitable et essentiel. Il faut consommer moins dans un monde qui nous pousse sans cesse à consommer plus.

La sobriété s’étend à plusieurs domaines, qu’ils soient économiques, énergétiques, ou encore numériques. Il s’agit, à travers cette nouvelle manière de consommer, d’entrainer une décroissance. La terre a une réserve naturelle limitée et nous sommes donc obligés d’inverser la courbe de croissance ou bien les dégâts seront irréversibles.

Tous ces nouveaux changements passent par la manière dont nous nous alimentons, nous nous habillons, nous voyageons, mais aussi par la réduction de nos déchets plastiques, de nos dépenses énergétiques… Notre quotidien même doit être repensé.

Voici une liste de livre qui abordent ces deux concepts, ou donnent des pistes pour se tourner vers une sobriété de consommation :

D’après l’INJEP (Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire), « Une majorité (67 %) de jeunes de 18-30 ans indiquent pouvoir personnellement jouer un rôle dans la protection de l’environnement [et] plus de neuf jeunes sur dix (93 %) agissent déjà au quotidien, le plus souvent en réduisant leurs déchets ou en les triant pour le recyclage (63 %). »*.

De manière générale les jeunes semblent plus engagés dans la lutte écologique que ce soit sur les réseaux sociaux où à travers leurs actions quotidiennes. On peut expliquer cela par les récentes catastrophes écologiques, un éveil collectif des consciences et un futur incertain.

Il est intéressant d’observer la manière dont les jeunes générations s’investissent dans le combat écologique, par quels moyens le font-ils, et par quels discours. Voici une liste de quelques ouvrages pour aller plus loin.

* Source citation : https://injep.fr/publication/agir-pour-lenvironnement-comportements-et-aspirations-des-18-30 ans/#:~:text=Une%20majorit%C3%A9%20(67%20%25)%20de,pour%20le%20recyclage%20(63%20%25)

Le combat écologique est aujourd’hui au cœur de nos préoccupation, et cela partout dans le monde. Ce n’est pourtant pas nouveau puisque nombreux et nombreuses sont celles et ceux qui ont lutté pour l’environnement depuis des siècles. Les questions autour de la nature et de sa relation avec l’homme datent même de l’antiquité. Si aujourd’hui les problématiques ne sont plus les mêmes, elles abordent surtout un caractère plus urgent. Avec le réchauffement climatique et l’apparition récurrente de catastrophes naturelles, l’enjeu devient inévitable : il faut sauver la planète !

Voici une sélection de livres tournant autour du sujet du combat écologique, que ce soit un appel au combat ou que ce dernier ait déjà commencé.

Notre rubrique consacrée à l’écologie « Objectif terre » est de retour, et dorénavant, c’est Clara que vous retrouverez chaque mois aux commandes de ce rendez-vous mensuel.

 

Pour ce nouveau numéro d’Objectif Terre je vais vous parler de la notion d’éco-anxiété.

 

L’éco-anxiété, qui combine les termes écologie et anxiété, reflète un véritable mal être de notre siècle. C’est la médecin-chercheur Véronique Lepaige qui a théorisé le concept en 1996. Ce terme est de plus en plus employé au vu de l’importance que tendent à prendre les questions écologiques dans notre société, et plus précisément auprès des jeunes générations. Il n’y a pourtant pas, aujourd’hui, de définition précise de l’éco-anxiété, encore moins d’un point de vue médical. D’une manière générale les différents spécialistes s’accordent pour parler d’un sentiment de préoccupation, d’inquiétude, d’anxiété, lié aux questions écologiques actuelles de notre monde. Ces ressentis peuvent avoir plusieurs déclencheurs et ils interagissent différemment avec chaque personne. Un sentiment d’inquiétude peut être provoqué par l’annonce d’une nouvelle catastrophe climatique, ou bien par une omniprésence d’informations négatives émanant de son entourage, des réseaux sociaux… Les sources sont multiples, en résulte une peur flagrante de l’avenir du monde et de notre société. On est donc sur une anxiété d’anticipation. Ce sentiment n’est en aucun cas une maladie mais un mal être lié à l’avenir écologique, un sentiment d’échec, d’impuissance face à des enjeux environnementaux importants.

 

On entend aussi parler de « dépression verte » ou de solastalgie. Ce terme a été inventé pour qualifier ce phénomène par le philosophe australien Glenn Albrecht. Il désigne un sentiment d’anxiété et de mal être face à l’avenir du monde et aux transformations négatives. Si elle est souvent rapprochée à l’éco-anxiété, la solastalgie va plus loin car les changements négatifs pris en compte ne sont pas forcément d’ordre uniquement environnementales mais touchent aussi les domaines de la santé, de la technologie, de l’économie…

 

POUR ALLER ENCORE PLUS LOIN : ÉCOUTEZ UN PODCAST :

 

Le podcast de Le Monde « L’heure du monde » a consacré l’un se ses épisodes à l’écoanxiété vous pouvez l’écouter en cliquant sur ce lien :

👉🏻 L’écoanxiété

Nous voici de retour pour le dernier numéro d’Objectif Terre de l’année 2021. Pas de thématique particulière pour ce numéro mais une sélection pour Noël.

 

Cette sélection a pour but d’apaiser votre éco-anxiété après une année difficile, en vous proposant des livres qui traitent des questions environnementales de manière claire et documentée sans être catastrophiste. En plus d’être captivant, ses ouvrages sont, pour la plupart, joliment illustrés.

 

Et même si ces ouvrages sont très différents les uns des autres, ils peuvent convenir à toute personne, connaisseuse ou non, s’intéressant de près ou de loin à l’écologie et aux questions de développement durable.

 

Plus d’excuse pour ne pas offrir un livre à votre nièce écoféministe ou votre oncle végan. Et même vos grands-parents mécontents des nouvelles technologies trouveront leur bonheur !

 

Clémentine

« UNE INNOVATION LOW-TECH ? QUEL EST CET ÉTRANGE OXYMORE ? FAUT-IL RETOURNER À LA BOUGIE OU À L’ÂGE DES CAVERNES AU LIEU DE MISER SUR LE PROGRÈS TECHNOLOGIQUE ? »

 

Pour cet Objectif Terre d’octobre, on se pose la question de ce qu’est la low-tech.

 

Elle est souvent définie comme étant une technologie locale, durable avec un faible impact sur l’environnement.

 

L’objectif n’est pas d’aller à l’encontre du progrès, mais de trouver des manières plus écologiques et moins coûteuses pour répondre aux besoins essentiels d’alimentation, d’habitat, d’énergie ou encore de santé. Le zéro-déchet, par exemple, combine plusieurs initiatives low-tech comme le vrac, le compostage ou le do-it yourself.

 

La low-tech peut aussi être considérée comme une philosophie de vie. En se rendant au travail à vélo ou en réparant soi-même ses appareils électroménagers, on participe à une philosophie low-tech.

 

Attention ! À ne pas confondre avec la cleantech ! Au contraire de la low-tech, la cleantech continue de produire de nouvelles technologies améliorant l’efficacité et la productivité en utilisant des ressources naturelles.

 

Voici la sélection de livres élaborée par Clémentine pour approfondir le sujet :

Lieu d’histoires et de légendes, la forêt a une place à part entière dans notre patrimoine. Elle a une dimension à la fois spirituelle, culturelle, économique et écologique.

 

C’est un espace protecteur : sa gestion et sa protection créent des emplois, c’est un lieu de détente et de tourisme, mais aussi un réservoir de biodiversité. Elle protège contre certaines catastrophes naturelles (inondations, avalanches, sécheresses …), produit une grande partie de notre oxygène, améliore la qualité de l’air et abrite une large part de notre biodiversité.

 

Malheureusement, c’est aussi un espace à protéger, car tous ces atouts sont exploités et surexploités par l’homme. La déforestation, la pollution, les feux de forêt endommagent grandement la forêt et sa biodiversité.

 

Pour réconcilier notre relation avec le poumon de la Terre et comprendre l’impact de nos actions, voici la sélection du mois :

 

Clémentine

Plongeons, pour ce rendez-vous de juillet, dans les profondeurs marines afin de découvrir ce qui s’y cache !

Cachalots, tortues de mer, requins, la Grande Barrière de corail … La faune et la flore marine sont des ressources indispensables pour notre planète.

La Terre ne peut exister sans l’océan et pourtant, il est, lui aussi, en danger. En effet, la pollution plastique, la surpêche ou encore les émissions de gaz à effet de serre impactent grandement l’écosystème des océans.

Pourtant, il semble difficile d’agir pour l’océan lorsqu’il nous paraît si loin et si inconnu ! Mais la protection de l’environnement passe aussi par le savoir, ainsi, argumenter en faveur de la protection des océans est une manière d’agir à son échelle.

Je vous propose donc ce mois-ci des références pour vous y aider :

Après la théorie, place à la pratique !

Depuis trois numéros, je vous parle de notions, d’évènements, de mouvements liés de près ou de loin à l’écologie et à la préservation de l’environnement. Ce mois-ci, il est temps de mettre la main à la pâte et d’essayer, à notre échelle, de changer les choses avec le zéro déchet !

Amateurs ou activistes convaincus, il est parfois difficile de faire le tri dans tous ces ouvrages qui paraissent sur le sujet. Certains présentent des idées parfois trop couteuses ou trop compliquées, demandent trop de moyens ou encore des ingrédients incongrus difficiles à trouver dans le commerce.

J’ai donc sélectionné pour vous des ouvrages en grande partie pratiques pour vous donner des pistes d’actions simples et (presque) immédiates !

Pour ce troisième numéro d’Objectif Terre j’aimerais vous présenter un concept qui s’invite de plus en plus sur nos tables de librairie : l’écoféminisme.

 

Mais qu'est-ce que ça veut dire ?

 

L’écoféminisme se présente comme un courant de pensée philosophique, éthique et politique qui voit des liens entre l’oppression des femmes et l’exploitation des ressources de la Terre par les Hommes.

 

C’est un mouvement relativement jeune dont les racines sont multiples. En d’autres termes, il n’y a pas un mais plusieurs écoféminismes. L’origine du terme viendrait de Françoise d’Eaubonne, militante féministe française, ou encore de Murray Bookchin, militant et essayiste écologiste.

 

Mais l’écoféminisme a, en réalité, de nombreuses branches, certaines tendent plus vers l’écologie, d’autres plus vers le féminisme. Ainsi, chaque personne à sa manière d’être écoféministe.

 

Et pour vous faire votre propre idée, voici la sélection du mois :

 

Clémentine

Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9,1 frappe la région du Tohoku, dans le nord du Japon, créant un tsunami dévastateur à l’origine de la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.

 

10 ans plus tard, les séquelles sont toujours présentes et impossibles à oublier.

 

Pour rendre hommage aux victimes et connaître le véritable impact de cette catastrophe sur l’environnement et la biodiversité, je vous propose ce mois-ci une sélection d’ouvrages sur Fukushima, mais aussi sur la question du nucléaire qui fait débat encore aujourd’hui.

Quoi de mieux que de commencer en mars, début du printemps, un nouveau rendez-vous mensuel sur l’écologie !


Chaque mois, j’aurai le plaisir de vous présenter, à travers des ouvrages du rayon écologie (mais pas que !) des figures majeures de l’écologie, des concepts clés et des thématiques importantes sur le climat, l’environnement ou encore la biodiversité.

 

Commençons donc par le commencement et essayons, avant tout, de savoir ce qu’il se passe autour de nous. Aujourd’hui, plus que jamais, avec la pandémie mondiale, les questions sur l’écologie, le climat et l’avenir de la planète sont des sujets fortement discutés. Mais il est parfois difficile de comprendre de nouvelles problématiques lorsque les bases ne sont pas claires.


C’est pourquoi je vous propose une sélection de livres qui vous aideront à comprendre le monde qui nous entoure :

Après cette magnifique année 2020, on se demande s’il est encore important ou même utile d’avoir de bonnes résolutions et de les tenir. 2020 nous a montré que la Terre en avait un petit peu marre que l’on joue avec elle et faire des projets pour qu’ils tombent à l’eau deux mois plus tard n’est pas très encourageant. C’est pourquoi j’ai concocté pour vous une petite sélection d’ouvrages qui vous donnera sans aucun doute des idées de résolutions, originales, faciles à tenir et en bonus : bonnes pour la planète !

L’homme est-il supérieur à l’animal ?

 

C’est en tombant sur cette question dans un livre pour les prépas commerciales que l’idée m’est venue de faire une vitrine sur le sujet. Bien sûr, la notion de véganisme est revenue aussitôt dans mes recherches, mais j’ai voulu pousser la question encore plus loin et je me suis intéressée à la relation homme/animal. L’homme est-il un animal ? Si oui, est-il comme les autres animaux ?  Qu’en est-il de l’animal en lui-même ? On dénonce la souffrance animale, mais savons-nous réellement ce que pensent les animaux ? Ressentent-ils les mêmes choses que nous ? C’est à partir de ces interrogations que je me suis penchée sur ma bibliographie.

 

J’ai alors choisi des ouvrages traitant du véganisme, de l’utilité (ou non) de manger de la viande, mais aussi de la notion d’animalité : ce qui fait de nous des animaux, ce qui fait de l’homme un être supérieur (ou non) aux autres animaux, en passant par l’intelligence animale et son statut juridique. Essais, albums, bandes dessinées, romans : les écrits sur la relation homme/animal se multiplient et s’adaptent à vos goûts. Plus aucune excuse pour ne pas se pencher sur la question ! Vous avez 4 heures !

 

Clémentine

C’est sans doute le plus grand défi que l’humanité ait jamais eu à surmonter. Loin de n’être qu’une problématique purement écologique, le changement climatique a un impact sur tous les aspects de notre vie. C’est évidemment une question étroitement liée à l’économie, mais aussi à la géopolitique.

 

Quelques degrés en plus ne semblent peut-être pas représenter une grande menace ; pourtant, c’est tout notre quotidien, c’est la façon même que nous avons d’envisager la civilisation qui sont remis en cause.

 

Comprendre le réchauffement climatique, ses dangereuses implications, et trouver des solutions pour le ralentir : voilà les différents enjeux dont ces livres sont porteurs.

 

Voici quelques ouvrages sélectionnés par Anna :

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