Peut-être particulièrement dans un pays dont la fête nationale célèbre la prise de la Bastille comme symbole de la Révolution, la prison est une institution qui interroge.

Qui enferme-t-on, et pourquoi ? Peut-on se passer de la prison ? Devrait-on le faire ?

Validisme : Système faisant des personnes valides la norme sociale. Par extension : discrimination envers les personnes en situation de handicap. (Le Robert)

Considérez-vous le fait de porter des lunettes comme un handicap ? Si la question peut sempler incongrue, elle illustre parfaitement le concept de validisme : le handicap est moins dans la particularité, physique, mentale, neurologique, elle-même, que dans un contexte d'accomodations ou non, d'accessibilité à ces accomodations, et dans le regard de la société. Vous l'aurez compris, Anna a choisi pour thème de sa rubrique " une notion par mois" le validisme. Elle vous propose de décourvri ce que recouvre ce concept en quelques livres. 

Validisme : Système faisant des personnes valides la norme sociale. Par extension : discrimination envers les personnes en situation de handicap. (Le Robert)

Considérez-vous le fait de porter des lunettes comme un handicap ? Si la question peut sempler incongrue, elle illustre parfaitement le concept de validisme : le handicap est moins dans la particularité, physique, mentale, neurologique, elle-même, que dans un contexte d'accomodations ou non, d'accessibilité à ces accomodations, et dans le regard de la société. Vous l'aurez compris, Anna a choisi pour thème de sa rubrique " une notion par mois" le validisme. Elle vous propose de décourvri ce que recouvre ce concept en quelques livres. 

Peut-on se passer du capitalisme ? Si ce modèle économique semble aujourd’hui incontournable, nombreuses sont les personnes à s’interroger sur sa pertinence. Il est également à noter que ce système ne s’est imposé que relativement récemment, pendant la révolution industrielle du XIXe siècle. De nombreuses critiques sont faites à l’encontre du capitalisme, tant sur les plans sociaux qu’écologiques, et on retrouve sous l’appellation anticapitalisme tous les mouvements qui s’opposent à lui.

 

Quelles alternatives ou adaptations possibles, alors ?

 

L’idée de décroissance se base sur celle que dans un monde fini, la croissance ne peut être infinie. Souvent associée à la simplicité volontaire, cette notion a des dimensions politique, écologique et sociale. L’un de ses aspects est la réduction de la consommation. De façon générale, il s’agit de repenser son rapport à l’argent, de consommer moins et différemment, et d’explorer d’autres modèles de vie.

 

Doctrine philosophique qui donne une place centrale à la vertu, source unique du bonheur, le stoïcisme est fondé au IIIe siècle avec J.-C par Zénon de Kition. Ses représentants les plus connus sont Sénèque, Epictète et Marc Aurèle.

La mort, un sujet central dans nos vies, qu’il s’agisse de se préparer pour la sienne, ou de vivre avec celle des autres. Tout le monde (ou presque) a peur de la mort, ou s’interroge sur le sujet ; pour y répondre, cette sélection vous propose des ouvrages pratiques sur le processus de deuil, d’autres sur les différents rites qui accompagnent la mort, des revues qui consacrent au sujet un numéro, des témoignages, des conseils pratiques pour organiser ses obsèques, des livres pour aborder le sujet avec des enfants… tout pour mieux appréhender ce sujet difficile.

Au départ terme utilisé pour caractériser des matériaux résistants aux chocs, si on entend aujourd’hui beaucoup parler de résilience, cette notion est souvent appliquée à des individus, des groupes humains, mais aussi des écosystèmes et des biotopes. L’idée reste la même : c’est la capacité à s’adapter, à résister, à vivre de façon satisfaisante malgré circonstances traumatiques et autres drames et catastrophes.

 

L’auteur phare sur le sujet, celui qui a médiatisé le concept, c’est Boris Cyrulnik.

 

Boris Cyrulnik est un neurologue, psychiatre, éthologue et psychanalyste français.

 

Il est né dans une famille d’immigrés juifs d’Europe orientale (son père était russo-ukrainien et sa mère polonaise) arrivés en France dans les années 1930. Ses parents meurent en déportation. Il est recueilli à Paris par une tante maternelle, qui l’élève. Il déclare plus tard que c’est cette expérience personnelle traumatisante qui l’a poussé à devenir psychiatre.

 

Il fait ses études supérieures à la faculté de médecine de Paris. Il se dirige ensuite vers l’éthologie et se diversifie dans plusieurs disciplines : éthologie, psychologie, neurologie, psychanalyse…

 

Ancien responsable d’un groupe de recherche en éthologie clinique à l’hôpital de Toulon et enseignant l’éthologie humaine à l’Université du Sud-Toulon-Var, Boris Cyrulnik est surtout connu pour avoir développé le concept de « résilience » (renaître de sa souffrance).

 

A partir des années 1980, il voue son existence à la vulgarisation de son savoir grâce à ses livres : Mémoire de singe et paroles d’homme , Les vilains petits canards et Quand un enfant se donne la mortSauve-toi la vie t’appelle

Source Babelio

 

Mais ce concept de résilience a aussi ses détracteurs. C’est le cas de Thierry Ribault, que vous pouvez entendre dans ce podcast ici : (La résilience, critique d’un concept)

 

Contre la résilience est une critique de la notion de résilience, que l’auteur dénonce comme une idéologie de l’adaptation qui assujettit l’homme à sa condition de survivant.

 

Moqueries, violences, humiliations… 700 000 élèves sont harcelés chaque année d’après une évaluation de l’UNICEF. Pour prévenir et lutter contre ces injustices et persécutions, une sélection de témoignages, d’essais et de guides pratiques.

Anna

Pour l’été, (re)sortez vos cahiers de coloriage et autres mandalas, on s’intéresse à l’art-thérapie ! Le principe ? Utiliser l’art, la pratique et l’expression artistique comme moyen thérapeutique. C’est notamment grâce à l’essor des fameux cahiers de coloriage pour adultes que l’art-thérapie est aujourd’hui plus connue du grand public. Mais l’art-thérapie ne se résume pas aux mandalas.

Anna

Spectre autistique, TDAH, hypersensibilité… zèbre, précoce, surdoué.e… tous les cerveaux ne fonctionnent pas de la même façon, et c’est cette diversité neurologique que nous souhaitons célébrer avec cette vitrine.

Pour cette dernière semaine de célébration de la Pride, on se penche sur des orientations souvent moins connues et moins représentées : la bisexualité, la pansexualité, l’omnisexualité, l’asexualité et l’aromantisme. Et en bonus, on vous parle aussi de polyamour.


Les personnebisexuelles sont attirées par plus d’un genre. Les pans sont attiré.es par une personne indépendamment de son genre, tandis que les omni sont attiré.es par tous les genres, mais contrairement aux pans qui y sont comme « aveugles », le genre est un facteur dans l’attirance que les omnis éprouvent.


Les personnes asexuelles n’éprouvent pas ou très peu d’attirance sexuelle. Il s’agit d’un spectre (pas d’un fantôme rassurez-vous) qui comprend des orientations comme l’asexualité grise (les grey asexuel.les peuvent éprouver de l’attirance sexuelle, mais très peu ou dans des circonstances très spécifiques) ou la demisexualité (les demisexuel.les peuvent éprouver de l’attirance sexuelle envers quelqu’un uniquement après avoir formé un lien émotionnel fort avec cette personne).


Les personnes aromantiques n’éprouvent pas ou très peu d’attirance romantique. Comme pour l’asexualité, l’aromantisme est un spectre.
L’asexualité peut être couplée à une orientation romantique, et l’aromantisme à une orientation sexuelle : il y a des personnes panromantiques asexuelles, aromantiques asexuelles, aromantiques homosexuelles…


Le polyamour désigne lui une forme de relation qui comporte plus de deux partenaires, avec le consentement éclairé de chacun.

Bi, pan et omni

À noter, dans certaines œuvres, comme aucun des termes n’est utilisé, il n’est pas aisé de différencier la représentation bi de celle pan ou omni.

Associé à la richesse, au pouvoir, mais aussi à la sagesse dans les cultures asiatiques, le jaune a également de fortes connotations négatives : jaune cocu, étoile jaune, couleur de la traîtrise et de la maladie… Un jaune ambivalent donc, qu’on retrouve très souvent, vif, pour ne pas dire fluo, sur les couvertures des livres de philosophie. C’est que c’est aussi la couleur du savoir, et que le jaune stimule intellectuellement. Une couleur pour éclairer sa pensée, une couleur pour les lumières de la connaissance. Chaussez vos lunettes pour voir la vie en jaune, et entrez en philosophie !

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