À propos

Flora Tristan (1803-1844) a mené dans sa courte vie bien des combats pour les droits sociaux les plus élémentaires?: l'émancipation de la femme et son égalité de droits avec l'homme, le rétablissement du divorce, l'abolition de la peine de mort, le droit au travail, et surtout, aboutissement de son cheminement intellectuel, la solidarité ouvrière par l'établissement d'une union universelle des travailleurs dont ce livre est le manifeste et le point de départ. C'est en voulant l'enrichir par une enquête de terrain et rassembler dans le même temps des propagandistes et des soutiens qu'elle entreprit un tour de France qui devait rester inachevé et qui l'a conduite au tombeau. Les théories politiques ou sociales n'encombrent pas son oeuvre ; elle ne s'appuie que sur des faits et sur des observations et si elle a lu et fréquenté bon nombre de socialistes et d'utopistes de son temps, ce fut le plus souvent pour leur emprunter ce qui lui semblait le meilleur pour son projet. Elle imaginait alors globalement ce que seront longtemps après elle les bourses du travail, les maisons du peuple, les crèches, les maisons de retraite, la sécurité sociale. Une femme pleinement lucide s'exprime ici dans un imaginaire visionnaire riche de tous les possibles.


Rayons : Sciences humaines & sociales > Sciences sociales / Société > Thèmes et questions de société > Classes sociales / Inégalités


  • Auteur(s)

    Flora Tristan

  • Éditeur

    Plein Chant

  • Distributeur

    Plein Chant

  • Date de parution

    15/10/2019

  • EAN

    9782854523461

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    272 Pages

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Illustré  

Flora Tristan

Flora Tristan (1803-1844) est l'une des figures majeures du féminisme et du socialisme français. Mariée à un homme violent, elle fuit son domicile, se bat pour la garde de leurs enfants et pour le droit au divorce. Consciente de la condition misérable et de l'oppression des ouvriers, qu'elle partage, elle milite, avant Marx et Engels, pour une « union universelle des ouvriers et des ouvrières ». Fille d'un noble péruvien, elle est par ailleurs la grand-mère de Paul Gauguin

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