À propos

«J'ai pris de la boue et j'en ai fait de l'or». Baudelaire est le premier poète du monde «moderne». Le nôtre. Un «vilain monde» qui «va finir» car il n'a plus rien à faire sous «le ciel». Un monde où le culte du progrès et la passion de l'argent ont «atrophié en nous la partie spirituelle», où la mécanique nous a tellement «américanisés» que rien parmi «les rêveries sanguinaires» des utopistes n'atteint les horreurs de la réalité positive. Un monde où la «beauté» n'a plus cours. À moins que l'artiste ne puisse l'extraire du Mal, la faire apparaître sous forme de «beauté interlope», tel un «soleil agonisant», brillant d'une «splendeur triste». Condamné pour Les Fleurs du Mal par la justice de son temps, vivant comme un paria, Baudelaire - comme le montre ici Robert Kopp - a fait de l'art son idéal, mais il ne croit plus au pouvoir rédempteur de la poésie. Le soleil noir de la modernité est aussi celui de la mélancolie.


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  • Auteur(s)

    Robert Kopp

  • Éditeur

    Gallimard

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    09/09/2004

  • Collection

    Decouvertes Gallimard

  • EAN

    9782070314140

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    160 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    12.5 cm

  • Épaisseur

    0.8 cm

  • Poids

    255 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Robert Kopp

Robert Kopp, professeur de littérature française à l'Université de Bâle, chroniqueur à la Revue des Deux Mondes, spécialiste de Baudelaire, il a notamment publié Un siècle de Goncourt (Gallimard, coll. Découvertes) et Baudelaire, le soleil noir de la modernité (idem).

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