Une étude collective consacrée à la spécificité des vedettes du musical américain de l'âge d'or hollywoodien : se distinguant des analyses habituelles des star studies, le présent ouvrage examine l'importance des compétences performatives au sein des comédies musicales, à travers les focales de la technologie, des questions d'ethnicité et de « race », de l'utilisation du comique et de la construction du vedettariat.
Plus qu'aucun autre genre cinématographique américain, la comédie musicale de l'âge d'or hollywoodien dépend de la présence et parfois du nombre de stars à l'affiche : si ces personnalités répondent aux exigences du star system, leurs indispensables compétences en danse et/ou en chant leur donnent aussi une place à part dans un modèle reposant principalement sur l'image. Cet ouvrage examine ce qui fait le propre des vedettes du musical américain à partir des années 1930 : leurs performances, en particulier en solo, qui révèlent aussi la façon dont la comédie musicale cinématographique interagit avec les cultures savante et populaire.
Les numéros de Fred Astaire, Cyd Charisse, Rita Hayworth, Barbra Streisand, Carmen Miranda, Eleanor Powell, Bing Crosby, Bob Hope, Eddie Cantor, Doris Day et des Nicholas Brothers sont ainsi analysés selon quatre questions principales : la place de la technologie dans les performances modelées pour le cinéma (montage, doublage...) ; les questions d'ethnicité et la place particulière que le genre musical accorde - ou pas - aux interprètes « non blancs » ; l'importance des stars comiques qui introduisent des moments carnavalesques dans les films ; et le processus même de construction des stars au sein du système hollywoodien, dans son lien avec les autres formes de spectacles ou les industries culturelles.
Cinq oeuvres audiovisuelles combinant les visuels générés numériquement par Kurokawa et les explorations sonores de Thanasis Kaproulias (travaillant ici sous le nom de Novi_sad). Profondément lié à l'esthétique des données numériques, ce corpus impressionnant propose également une narration visuelle de la crise économique.
Récit multimédiatique de la crise économique actuelle, les sons et les visuels qui composent cette édition se développent et se complexifient en fonction des mouvements des marchés, données et index à l'appui. Sirens met à jour la relation entre design génératif et pratiques cinématographiques, et transforme notre compréhension de la relation entre l'image en mouvement, les données et la cinématique. Le titre de l'oeuvre, « sirènes », agit comme une métaphore de la ferveur du marché conduisant à l'effondrement économique.
Danny Fields a vu les Ramones jouer pour la première fois au CBGB à New York en 1974, et a immédiatement proposé de devenir leur manager. Prises entre 1975 et 1977, les photographies de Field offrent un aperçu rare de la vie du groupe en tournée, dans les coulisses et en enregistrant leur premier album. Initialement publié dans une édition limitée rare, My Ramones comporte plus de 250 photographies de la collection personnelle de Danny documentant l'un des groupes les plus aimés et les plus connus des quatre dernières décennies.
Ce volume illustre en couleur certaines des sorties de vinyles les plus rares et les plus intéressantes des Led Zeppelin, y compris des raretés uniques, des variations régionales, des albums officiels et des enregistrements pirates de concerts légendaires, comportant parfois des oeuvres d'art faites à la main ou des vinyles colorés. Tous les vinyles, étiquettes et pochettes ont été documentés par le photographe Ross Halfin dans les moindres détails et sont annotés avec les informations de leur sortie. Le livre comprend également plus de quarante pages sur la discographie complète.
A tribute to the world's greatest rock band through a kaleidoscopic collection of vinyl, from obscure international records to handmade albums of historic performances.
Led Zeppelin released only eight studio albums and no singles over the course of their 12-year career, but to date there are more than 1,000 singles and 2,000 LPs in the market.
This definitive volume illustrates in full color some of the rarest and most interesting vinyl releases, including one-of-a-kind rarities, bizarre regional variations, official albums and historic recordings of legendary concerts, sometimes featuring handmade artwork or colored vinyl. The vinyl, labels and covers have been documented by photographer Ross Halfin in superb detail and are annotated with details of their release.
In addition, the book includes over forty pages of the most up-to-date comprehensive discography ever compiled on the band, with forensic detail. All known album and single vinyl releases from around the world are listed with catalogue numbers, release or recording dates and additional notes.
A labor of love, Led Zeppelin Vinyl is a must-have for fans of the group and vinyl enthusiasts. It is a paean of praise to vinyl artwork and graphic design: The illustrations are explosive and surreal, playful, experimental and subversive, interpreting multiple artistic disciplines with flair and wit.
Ross Halfin is one of the best-known photographers in the world and has been working in the music industry since 1977. He has a record collection almost as extensive as his photo archive.
Entre carnet de bord et manifeste artistique, cet ouvrage suit les traces de la chanteuse culte Karen Dalton, égérie folk oubliée du Greenwich Village des années 1960 à la voix époustouflante et musicienne prodigieuse, amie de Bob Dylan et référence absolue pour de nombreux artistes (de Nick Cave à Devendra Banhart en passant par Joanna Newsom). Le livre se présente comme une enquête fascinante mêlant textes, photographies, dessins et archives, explorant la limite entre le réel et l'onirique, entre la création et la vie intime, à la croisée des mondes de l'art, de la musique et du cinéma.
Qui était Karen Dalton ? Pourquoi est-elle restée méconnue ? Quels mystères se cachent derrière sa voix ?
Partant sur les traces de la chanteuse, ce récit s'élance à travers le territoire américain, des montagnes du Colorado aux forêts de Woodstock, à la rencontre de ceux qui l'ont connue et des lieux où elle a vécu. Un périple pour raconter la vie et le parcours, dire la furieuse liberté et l'urgence de création, l'histoire d'un idéal, d'un non-accomplissement, d'une femme exceptionnelle qui a tenté de tout embrasser sans parvenir à tout contenir.
Écrit parallèlement au tournage du film A Bright Light - Karen and the Process, K D est une oeuvre où s'entrelacent texte, photographies, dessins et archives. Entre carnet de bord et manifeste artistique, ce livre est une enquête passionnante, un témoignage bouleversant, à la croisée des mondes de l'art, de la musique et du cinéma.
Première monographie sur le troubladour électrique du rock underground japonais Keiji Haino, avec un CD d'inédits (Haino solo & Fushitsusha).
Haino Keiji s'active depuis plus de 40 ans comme chanteur et guitariste sur la scène des musiques underground issues du rock au Japon. Son style sombre et enflammé, son travail extrémiste sur la voix et la guitare électrique, sa poésie noire, lui ont valu une réputation d'ange maudit du rock japonais. Durant des années, il resta une figure discrète, voire obscure, mais à qui ses fans vouaient un culte. Au-delà d'une notoriété désormais grandissante, reconnu depuis peu comme une figure majeure des scènes d'avant-garde, Haino demeure toujours sur la crête, entre ignition et déséquilibre, évitant tout compromis. Il fut celui qui redonna sa force subversive aux énergies rock, les transmutant en une forme de poésie calcinée jusqu'alors inconnue. Son art, à la fois physique et spirituel, son jeu de scène quasi-chamanique, l'ont amené à collaborer avec de nombreuses figures de la contre-culture dont des artistes du corps rebelle comme des danseurs buto ou des performers.
La part vocale de son engagement est moins remarquée, mais charpente pourtant la base sensible de sa musique. Cette orature en clair-obscur des lyrics de Haino Keiji constitue un métablues poétique somptueux qui vaut également la peine d'être entendu et lu, en deçà et au-delà de l'aspect radicalement scénique de son art.
Cette présentation est la première monographie consacrée à Haino Keiji.
Figure légendaire de la scène musicale underground japonaise, Keiji Haino (né en 1952 à Chiba, Japon, vit et travaille à Tokyo) développe un style de musique hybride, convoquant les genres du rock, de l'improvisation libre, du noise, de la percussion, du psychédélisme, du minimalisme et de la musique drone. Membre principal des groupes cultes Fushitsusha et Lost Aaraaff, Keiji Haino a également collaboré avec Boris, les Melvins, Jim O'Rourke, Oren Ambarchi, Peter Brötzmann et Steve Noble.
Voir aussi Keiji Haino, Jozef Dumoulin, Teun Verbruggen.
