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Lenka Lente
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Guitariste essentiel depuis plus de quarante ans, partenaire éclairé de John Zorn, Tom Waits ou John Lurie, Marc Ribot compose ici au gré de souvenirs, de nouvelles et d'essais, un autoportrait d'une originalité rare.
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Printemps 1954 : Thelonious Monk passe dix jours à Paris, France. Des premières coupures de presse que le pays consacra au pianiste aux différentes stations de son séjour parisien (concert donné à l'occasion du IIIe Salon du Jazz, organisé du 30 mai au 7 juin 1954 à la Salle Pleyel), textes et photos documentent le passage de la comète : en scène comme sur Seine, Thelonious Monk déconcerte.
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Détours : Sur les routes d'Europe avec Chet Baker, Art Blakey, Dizzy Gillespie, Archie Shepp, McCoy Tyner, Ahm
Christian Laurella, Nicole Latappy, Luciano Rossetti, Umberto Germinale
- Lenka Lente
- 19 Novembre 2024
- 9791094601587
Se rendre d'un point à un autre n'est pas toujours une chose aisée, surtout si l'on est amené à utiliser plusieurs moyens de locomotion tels que l'avion, le train, le taxi ou encore la camionnette. Si l'on ajoute à l'exercice l'obligation de voyager en groupe avec des personnes ayant comme bagages, entre autres, des instruments de musique allant du maniable au très encombrant comme la contrebasse, on aura compris que ce type de déplacement n'a rien d'une promenade d'agrément et que le moindre grain de sable peut enrayer la mécanique la mieux huilée et la tournée la mieux préparée. Car c'est de tournées musicales, et de jazz plus particulièrement, qu'il est question. L'auteur, Christian Laurella, nous fait partager ses tribulations de tour manager, de chef d'orchestre de circonstance pour qui les annuaires de trains et d'avions ont remplacé le papier à musique. Autant dire qu'accompagner ainsi les grands noms du jazz n'est pas de tout repos et que chaque détour du chemin réserve une nouvelle aventure.
Nouvelle édition de l'ouvrage paru en 2007 aux éditions du Layeur sous le titre Tournée Générale (ISBN 978-2-915118-52-0). -
La vie et le parcours du multi-instrumentiste de jazz Eric Dolphy, passeur essentiel entre les mondes du be bop et du free jazz, partenaire de Charles Mingus, John Coltrane, Ornette Coleman.
Ici et là, les mêmes informations, en substance : « Eric Dolphy (1928-1964), musicien de jazz américain, multi instrumentiste (saxophone alto, clarinette, clarinette basse, flûte), partenaire de Charles Mingus, John Coltrane, Ornette Coleman, auprès desquels il déploya un jeu baroque tiré du be bop et annonciateur du free jazz. Il meurt à Berlin, à l'âge de trente-six ans, des suites d'un diabète non diagnostiqué. » Ainsi, la carrière est fulgurante, le discours original et belle la disparition. Trois facteurs qui plaident en faveur d'un statut de légende, mais trois facteurs insuffisants au vu des effets dévastateurs d'une autre de ses caractéristiques : l'indépendance.
Nouvelle édition revue et augmentée de l'ouvrage paru au Mot et le reste en 2007 (ISBN 978-2-915378-53-5).
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Recueil de citations retranscrites par des musiciens (Steve Lacy, Sahib Shihab, Henri Renaud) ou des journalistes (Leonard Feather, Ira Gitler, Val Wilmer...), cet Abécédaire Thelonious Monk perce au gré de plus d'une centaine d'entrées un peu du mystère - deux des surnoms du pianiste ne furent-ils pas le Sphinx du Jazz et The Enigma ? - qui entoure encore l'un des plus extravagants musiciens que le jazz ait connus.
Nouvelle édition, revue et augmentée (de 20 pages), de l'ouvrage paru en 2017 sous le titre Thelonious Monk - Abécédaire (ISBN 979-10-94601-14-3). -
L'édition définitive de l'intégralité des textes et photographies parus dans le fanzine dédié au free jazz.
En 2011 et 2012, Guillaume Belhomme et Philippe Robert se sont livré bataille à coups de vinyles de free jazz tirés de leurs collections. De cette confrontation est né un fanzine : Free Fight. This is our (new) thing, dont les quatre numéros ont été épuisés sur le champ. Ce livre, dans un format à l'italienne qui respecte celui du fanzine d'origine, rassemble l'intégralité des 72 textes et des 216 photographies publiés dans les quatre volumes.
Avec Cecil Taylor, Bill Dixon, Anthony Braxton, Sun Ra, Steve Lacy, Don Cherry, Roscoe Mitchell, Hamiet Bluiett, Alan Shorter, Frank Wright, Julius Hemphill, Sam Rivers, Yosuke Yamashita, Patty Waters, Peter Brötzmann, Byard Lancaster, Mats Gustafsson, Misha Mengelberg, Ted Daniel, Akira Sakata, Alan Silva, Sonny Sharrock, Alexander von Schlippenbach, François Tusques...
Les quatre numéros de Free Fight sont parus initialement sous forme de fanzines photocopiés à une centaine d'exemplaires numérotés par le son du grisli. Ils ont été une première fois assemblés en volume par les éditions Camion Blanc en 2012 (ISBN 978-2-35779-203-6). Ce livre Lenka lente, qui leur rend leur format à l'italienne, est leur édition définitive. -
Soit une liste bilingue français / anglais, faite à trois, d'oeuvres de free jazz. Peu importe combien, leur rareté ou pas. Oublier les seuls critères historiques objectifs. Ignorer les quotas, par exemple liés à la chronologie. S'autoriser les à-côtés. Ne pas oublier non plus que choisir est affaire de morale, et que nous ne sommes pas des collectionneurs ! Seules comptent la spiritualité et la créativité. Privilégier la sensibilité plutôt que l'expertise. Des commentaires brefs, sans rien brader ni trahir. Se faire écho d'un éblouissement...
169 disques de free jazz conseillés en 180 pages par Maurizio & Roberto Opalio [aka My Cat Is An Alien] & Philippe Robert [aka Agitation Frite] : si Sun Ra, Ornette Coleman ou Anthony Braxton sont bien là, de nombreux musiciens méconnus se font une place dans cette liste d'indispensables curiosités : Ahmed Abdullah, The Baden-Baden Free Jazz Orchestra, Black Unity Trio, Byron & Gerald, Cairo Free Jazz Ensemble, CCMC, Ric Colbeck, Jerome Cooper, Michael Cosmic, Phill Musra, Leo Cuypers, GL Unit, Griot Galaxy, Stephen Horenstein, INTERface, Interspecies, Clint Jackson III, Milo Fine Free Jazz Ensemble, Muun Music, Robert F. Pozar, Abdullah Sami, Synthesis, Motoharu Yoshizawa... -
Un portrait de Derek Bailey (1930-2015), guitariste, improvisateur, compositeur et théoricien britannique, l'un des pionniers de l'improvisation libre, par une autre grande figure de l'expérimentation sonore.
« En tant que guitariste, Derek Bailey a influencé mon parcours de manière décisive : le choc provoqué par l'écoute de son duo avec le musicien américain Anthony Braxton m'a en effet interdit un usage habituel de l'instrument et m'a, bien plus encore, conduit à reconsidérer totalement mes positions sur la musique et la manière de la pratiquer. Basée sur l'analyse de la réalité musicienne, cette monographie dessinera, du moins je l'espère, un portrait sensible de Derek Bailey qui donnera aussi quelques repères pouvant aider à la compréhension de ce qui se trame derrière l'improvisation libre. »
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Élève de Bud Powell puis partenaire, entre autres, de Charlie Parker, Miles Davis et Charles Mingus, Jackie McLean (1931-2006) envisagea sa pratique du saxophone alto sur le modèle de Bird avant d'user d'un langage plus personnel : expressionnisme capable de sublimer un son à l'image de son caractère, charismatique, entier et tranchant. Jackie McLean est la première monographie en français consacrée au saxophoniste.
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Prononcé en mai 1992 à Rotterdam dans le cadre d'une série de concerts organisée autour du thème « Man & Machine », ce texte d'Evan Parker, intitulé De Motu (Du mouvement), est dédié à Buschi Niebergall ; il apporte un éclairage passionnant sur l'art du saxophoniste improvisateur britannique.
Après d'être adonné au saxophone alto sur le modèle de Paul Desmond, Evan Parker (né en 1944 à Bristol, Royaume-Uni) passe au ténor puis au soprano pour s'être épris de la musique de John Coltrane. En 1966, le jeune homme gagne Londres et enregistre dès l'année suivante dans le Spontaneous Music Ensemble de John Stevens, côtoyant là Kenny Wheeler, Paul Rutherford, Trevor Watts et Derek Bailey. Sorti du SME, le saxophoniste entame de longues collaborations : avec Bailey (en duo ou dans le Music Improvisation Company) puis avec Paul Lytton (en duo qu'augmentera plus tard l'arrivée de Barry Guy). Dans le même temps, Parker apparaît en quartette qu'il compose avec Irène Schweizer, Peter Kowald et Pierre Favre, dans l'octette de Peter Brötzmann, auprès des Blue Notes de Chris McGregor ou dans le Globe Unity Orchestra d'Alexander von Schlippenbach. Sous le nom du pianiste, il intervient aussi en trio auprès du batteur Paul Lovens dès le début des années 1970, époque à laquelle il intègre en plus le London Jazz Composers Orchestra de Barry Guy. Après tant d'expériences, Parker ressent le besoin de travailler à son propre langage : les improvisations de Saxophone Solos, enregistrées en 1975, attesteront le plus formellement sa consolidation. Depuis lors, le saxophoniste ne cesse d'interroger sa pratique au gré des réunions de ses collaborations durables, en solo (au soprano surtout) et en compagnie de musiciens de toutes natures (Steve Lacy, Joe McPhee, George Lewis, Paul Bley, et puis Sainkho Namtchylak, Spring Heel Jack, Thurston Moore, John Wiese, Chris Corsano) lorsqu'il ne sert pas la musique électroacoustique à la tête de son Electro-Acoustic Ensemble, formation provoquée par l'arrivée de Walter Prati et Philip Wachsmann auprès du trio Parker / Guy / Lytton.
[Guillaume Belhomme, Jazz en 150 figures]
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La folle histoire du groupe de rock avant-gardiste mythique Etron Fou Leloublan (1976-1985), pionnier du mouvement européen Rock in Opposition.
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Recueil de citations retranscrites par des musiciens (Steve Lacy, Sahib Shihab, Henri Renaud) ou des journalistes (Leonard Feather, Ira Gitler, Val Wilmer...), cet Abécédaire Thelonious Monk perce au gré de plus d'une centaine d'entrées un peu du mystère - deux des surnoms du pianiste ne furent-ils pas le Sphinx du Jazz et The Enigma ? - qui entoure encore l'un des plus extravagants musiciens que le jazz ait connus.
« Je n'ai jamais rêvé. J'aimerais bien, mais comment faire ? » -
L'oeuvre de John Coltrane (1926-1967) est aussi imposant que la place qu'occupe le saxophoniste dans l'histoire du jazz. Aux côtés des albums studio qui attestent son évolution, les enregistrements de concerts - dont on trouvera ici la discographie commentée - donnent toute la mesure de la quête esthétique qui l'animait.
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Dans ce recueil de conversations, Garrison Fewell fait le point sur l'influence de la spiritualité dans l'oeuvre de vingt-cinq musiciens illustres. Au-delà du thème choisi, c'est la pratique de l'improvisation et le quotidien d'artistes singuliers que l'ouvrage éclaire.
Garrison Fewell : Avez-vous des habitudes qui nourrissent votre créativité après toutes ces années ?
Han Bennink : Fumer de la marijuana, ça m'aide énormément à me concentrer, et continuer à travailler l'instrument. Certains aiment boire, ou faire autre chose. J'aime boire un peu également mais ce n'est pas vraiment mon truc.
Entretiens avec John Tchicai, Steve Swell, Nicole Mitchell, Rosemarie Hertlein, Han Bennink, Steve Dalachinsky, Dave Burrell, Liberty Ellman, Joe McPhee, Matthew Shipp, Ahmed Abdullah, Roy Campbell, Wadada Leo Smith, Irène Schweizer, Pheeroan akLaff, Marilyn Crispell, Joëlle Léandre, Milford Graves, Baikida Carroll, Henry Grimes, Sabir Mateen, William Parker, Myra Melford, Oliver Lake, Henry Threadgill.
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Les mémoires du saxophoniste Steve Potts, recueillies par son ami Michel Edelin.
Soir après soir, au bar du club parisien 7 Lézards, Michel Edelin a recueilli le témoignage de son ami Steve Potts. « Après le dernier set, explique-t-il, le récit de ses rencontres, de sa vie aux États-Unis, de son arrivée en France... captivait un petit auditoire fait de musiciens et d'habitués du club. Quand l'un d'entre eux s'est exclamé « C'est fabuleux ce que tu as vécu, dommage que ça reste entre nous... », Bucket of Blood était né.
Michel Edelin est un flûtiste de jazz français. Partenaire régulier de Steve Potts du temps des 7 Lézards, il a aussi souvent joué aux côtés de François Méchali, Jean-Jacques Avenel ou Jacques Di Donato et a invité Nicole Mitchell et Steve Lehman à augmenter ses propres formations.
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Jacques Ponzio réinterroge la vie et la personnalité du légendaire pianiste de jazz américain autant que sa musique.
« Certainement pas né fou, Thelonious Monk a mené une existence dont les paramètres d'origine, d'époque et de culture ont peu à peu fait apparaître des comportements suffisamment déviants par rapport à une norme socialement acceptée pour qu'on le taxe de folie. Préciser autant que possible ce paysage mental, voilà le projet de ce livre. » Jacques Ponzio poursuit ici son étude du « sujet » Monk : c'est la personnalité du pianiste (préparé, surprenant, silencieux, fou ?) autant que sa musique (de Rhythm-a-ning en 'Round Midnight) qu'il réinterroge ainsi.
Voir aussi Jacques Ponzio : Thelonious Monk - Abécédaire.
Pianiste, écrivain et animateur du blog Amusements philologiques, Jacques Ponzio a découvert Thelonious Monk à la fin des années 1960. Avec François Postif, il cosigna en 1995 Blue Monk, portrait de Thelonious aux éditions Actes Sud. Plus récemment, il explorait ses abondantes archives pour composer cet étonnant Thelonious Monk à la lettre afin que l'on ne puisse plus jamais entendre dire : « Listen, I hear about this felonious guy ».
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Comme Dizzy Gillespie, Charlie Parker ou Thelonious Monk, Dexter Gordon (1923-1990) fut de ces jeunes musiciens qui, dans les années 1940, élaborèrent un langage qui bousculera presque tous les codes du jazz : le bebop. De ses premiers pas auprès de Lionel Hampton et Louis Armstrong à son apparition sur grand écran dans Autour de Minuit de Bertrand Tavernier, c'est ici la palpitante histoire du premier grand ténor du bebop.
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Le recueil d'interviews de Michel Henritzi dresse un portrait foisonnant de la scène musicale expérimentale au Japon.
Venu à la musique du Japon à la fin des années 1980, par l'écoute d'Hijokaïdan, Michel Henritzi n'a depuis cessé d'en explorer les nombreux et divers territoires. Après sa rencontre avec Taku Sugimoto, il fait un premier voyage au Japon : « Je suis tombé littéralement amoureux de ce pays et de ses musiques, celles de la vie et du quotidien, ses bruits exotiques, ses musiques multiples qui se jouent dans des clubs minuscules, des galeries d'art, des live houses apocalyptiques. C'était comme tirer un fil d'une pelote de laine, se déroulant à l'infini des rencontres, des concerts. L'underground nippon se révélait d'une richesse insoupçonnée, plurielle, innovante. » C'est cette richesse que met au jour la quarantaine d'interviews - inédites ou publiées au fil des années dans Revue & Corrigée, Peace Warriors & Blow Up - de Micro Japon.
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À l'approche du vingtième anniversaire de sa disparition (ou du quatre-vingt-dixième anniversaire de sa naissance), écouter Steve Lacy (1934-2004) c'est observer diversement la silhouette du sopraniste s'éloigner : pour les uns, une chambre sourde l'enserre dorénavant, étouffant la résonance ; pour les autres, son écho nous parvient encore, grâce à ses continuateurs ou par sa seule force.
Et vous, comment l'entendez-vous ? Guillaume Tarche a posé la question - en anglais, en français, en italien - à Steve Adams, Irene Aebi, Guillaume Belhomme, Etienne Brunet, Frank Carlberg, Kent Carter, Andrea Centazzo, Allan Chase, Alvin Curran, Martin Davidson, Jean Derome, Jorrit Dijkstra, Jean-Marc Foussat, Christoph Gallio, Ben Goldberg, Guillermo Gregorio, Phillip Johnston, Peter Katz, Suzanna Klintcharova, Gilles Laheurte, Vincent Lainé, Pablo Ledesma, Urs Leimgruber, Dave Liebman, James Lindbloom, Giancarlo nino Locatelli, Michala Marcus, Gianni Mimmo, Uwe Oberg, Roberto Ottaviano, Evan Parker, Jacques Ponzio, Jon Raskin, P.-L. Renou, Patrice Roussel, Bill Shoemaker, Josh Sinton, Bruno Tocanne, Jason Weiss, Elsa Wolliaston, Seymour Wright.