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Hermann
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Charles Lenepveu, le musicien venu de Normandie : Correspondances, discours, concerts
Franck Petit
- Hermann
- Musique
- 28 Août 2024
- 9791037040107
Ami de Jules Massenet, de Camille Saint-Saëns et de Théodore Dubois, Charles Lenepveu a laissé des oeuvres élégantes et traditionnelles qui touchent à tous les genres de l'art musical. Il s'est surtout fait connaître comme auteur de musique religieuse et comme dramaturge lyrique. Parmi les oeuvres religieuses les plus remarquées, on citera son Requiem- reconnu comme étant l'une des plus belles messes de mort de l'École française du XIXe siècle - ainsi que l'oratorio Jeanne d'Arc, avec comme fragments fréquemment entendus dans les concerts La Marche du Sacre de Jeanne d'Arc et La Marche Funèbre de Jeanne d'Arc, dont le musicologue Amédée Boutarel indiquait qu'elle était « pleine d'élévation et d'un sentiment religieux profondément ressenti ».
Membre de l'Institut et professeur au Conservatoire de Paris, Charles Lenepveu a été un pédagogue hors pair : plus de trente de ses élèves - tels André Caplet, Paul Paray, Paul Pierné, Philippe Gaubert, Max d'Ollone, Bernard Crocé-Spinelli - ont obtenu une distinction au prix de Rome. Il a également lancé de nombreuses musiciennes, dont Henriette Renié et Edwige Chrétien, ainsi que des compositeurs aveugles, notamment Émile Trépard et Joséphine Boulay. -
Le chant liturgique aujourd'hui et la tradition grégorienne
Beat Follmi, Jacques Viret, Collectif
- Hermann
- Gream
- 5 Décembre 2016
- 9782705692681
Depuis les origines, le chant fait partie du culte des Eglises chrétiennes. Hormis quelques exceptions éphémères, tous leurs rites et cérémonies ont été emplis de musique, notamment de chant : de la cantillation la plus simple aux polyphonies et polychoralités les plus complexes. Pour les Eglises occidentales, le chant grégorien s'est imposé depuis le vine siècle comme l'épine dorsale des pratiques musicales liturgiques.
En 1963, la constitution sur la liturgie du concile Vatican II, réaffirmant le chant grégorien comme chant officiel de l'Eglise catholique mais autorisant les compositions nouvelles en langues vernaculaires, a mis aux prises traditionalistes et progressistes. Un demi-siècle plus tard, les passions se sont calmées, mais le débat sur les pratiques de chant liturgique aujourd'hui et sur le rôle du chant grégorien n'est pas clos.
Les quatorze contributions du présent volume, rédigées par des spécialistes et des acteurs du chant liturgique, relancent la question dans une perspective pluridisciplinaire et oecuménique. Elles illustrent trois axes complémentaires de recherche : la musicologie, la théologie, la liturgie.
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L'opéra français : une question de style ; de l'interprétation lyrique
François Le roux, Romain Raynaldy
- Hermann
- Musique
- 1 Avril 2019
- 9782705694982
Ambassadeur infatigable du répertoire français, François Le Roux présente, avec Romain Raynaldy, 25 opéras français qu'il a pratiqués « de l'intérieur » pour les avoir interprétés sur les plus grandes scènes lyriques françaises et internationales. De Lully à Hersant, en passant par Debussy et son unique opéra, l'art lyrique français est ici célébré avec passion et chaleur du point de vue, unique et original, de l'interprète. L'histoire du chant français, son style propre et sa spécificité sont éclairés de manière vivante et accessible, à travers les piliers du répertoire, mais aussi des oeuvres injustement négligées par les maisons d'opéra. Le grand public, curieux ou averti, se promènera facilement dans ces pages où les interprètes eux-mêmes découvriront de nombreuses pistes d'exploration, d'interprétation et de réflexion.
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Cette première édition critique des onze livrets écrits par Quinault entre 1673 et 1686 pour les tragédies en musique de Lully rend justice à l'une des meilleures réussites de l'esthétique galante qui marqua les années glorieuses du Roi Soleil. Au rebours des livrets d'opéra des XVIIIe et XIXe siècles, plus banals, ceux de Quinault témoignent d'une maîtrise esthétique, poétique et même politique à la fois nuancée, suggestive et savoureuse : lus et admirés par ses contemporains indépendamment de la musique mais parfaitement adaptés à celle-ci, ils constituent une expression plus fine que pompeuse du goût français sous Louis XIV. Au moment où l'opéra baroque du Grand Siècle revit grâce au talent des musicologues et des musiciens, découvrir ces textes permet de comprendre pourquoi « la douce harmonie de la poésie, le naturel et la vérité de l'expression » (Voltaire) qui caractérisent Quinault le firent choisir par Lully pour remplacer Molière auprès de lui, malgré la présence de concurrents aussi prestigieux que Racine, La Fontaine et Boileau !
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Arshin Mal Alan ("le colporteur") est une comédie musicale romantique qui met en scène la rencontre amoureuse d'Asker bey, un charmant jeune homme noble, et Ghül-Thöra, une belle jeune fille de bonne famille. Asker bey se déguise en pauvre marchand d'habit ambulant pour trouver l'âme soeur et rencontre ainsi Ghül-Thöra. Il use de ce stratagème afin de pouvoir choisir lui-même sa future épouse, contrairement à la tradition qui veut que les parents arrangent les mariages et que les époux ne se découvrent qu'à la nuit de noces. Les jeunes amants finissent par triompher de ces coutumes ancestrales et se marient pour le plus grand bonheur de tous.
Cette opérette fut adaptée en 1945 pour le cinéma et rencontra un succès immédiat. Elle fut suivie d'autres adaptations qui ont été distribuées dans 86 langues et 136 pays. Elle reste aujourd'hui une référence culturelle importante en Eurasie.
Livret d'opérette comportant des illustrations et des images du film.
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Arshin Mal Alan (« Le Colporteur de tissus ») est une opérette romantique qui met en scène la rencontre d'Asker bey, charmant jeune homme de noble extraction, et Ghül-Tchohra, belle jeune fille de bonne famille. Asker se déguise en marchand de tissus ambulant pour trouver l'âme soeur, et rencontre ainsi Ghül-Tchohra, qui s'éprend de lui malgré sa pauvreté et son statut social en apparence inférieur. Asker use de ce stratagème afin de pouvoir choisir lui-même sa future épouse, contrairement à la tradition azerbaïdjanaise qui veut que les parents arrangent les mariages et que les époux ne se découvrent qu'à la nuit de noces. Les jeunes amants finissent par triompher de ces coutumes ancestrales et se marient pour le plus grand bonheur de tous.
Cette opérette fut adaptée en 1945 pour le cinéma et rencontra un succès immédiat. Elle fut suivie d'autres adaptations, distribuées dans 86 langues et 136 pays. Elle reste aujourd'hui une référence culturelle importante en Eurasie.
Livret d'opérette illustré avec des images des films et spectacles.