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Rouge Profond
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Series of dreams ; Bob Dylan et le cinéma
Simon Laperrière
- Rouge Profond
- Decors
- 20 Septembre 2018
- 9791097309077
Dès ses premiers pas sur scène, Bob Dylan ne peut échapper au cinéma, se transformant en personnage de film pour Andy Warhol, D.A. Pennebaker et Sam Peckinpah. Il s'improvise metteur en scène avec l'ambitieux Renaldo and Clara, oeuvre imprévisible. Sa passion de cinéphile pour le septième art s'exprime aussi dans sa prose, avec des clins d'oeil à Hitchcock, Gregory Peck et Titanic de James Cameron. Son imaginaire croise les routes de Sam Shepard, Cate Blanchett, Martin Scorsese, le Joker et Stephen Frears. Alors que Jean-Luc Godard lui rend hommage au fil de sa filmographie, T odd Haynes démontre l'impossibilité de dresser son portrait biographique avec I'm Not There. Bob Dylan, au cinéma comme ailleurs, est toujours là où on s'y attend le moins, déroulant une étincelante série de rêves.
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LAlo Schifrin : entretiens avec Georges Michel
Lalo Schifrin, Georges Michel
- Rouge Profond
- Raccords
- 26 Janvier 2006
- 9782915083163
Lalo Schifrin est l'un des très importants compositeurs de la modernité cinématographique et de l'espace hollywoodien en son entier du film fantastique comme Amityville à Opération Dragon (Tarantino ne cache pas qu'il adore cette musique) et Rush Hour, sans oublier les génériques de
séries télévisées passés à la postérité : ceux de Mannix, de Starsky and Hutch et celui de Mission impossible, le plus célèbre thème de série jamais conçu pour la télévision. Créateur prolifique dans le domaine de la bande-son (plus de trois cents partitions), il est aussi musicien de jazz : il fut, comme pianiste,
compositeur et arrangeur, l'un des compagnons privilégiés de Dizzy Gillespie pour qui il a écrit, en 1961, la célèbre suite Gillespiana. Il a également donné des partitions classiques et des pièces contemporaines pour cordes. Georges Michel s'est entretenu avec Lalo Schifrin à Los Angeles. Durant une semaine, l'artiste a évoqué son apprentissage, sa fréquentation du milieu du jazz, ses idées sur la musique de films, ses liens à Hollywood (notamment ses collaborations marquantes : avec Don Siegel, John Boorman, Georges
Lucas, Clint Eastwood, Peter Yates, Sam Peckinpah), ses méthodes compositionnelles. Il livre des anecdotes passionnantes à propos des personnalités qu'il a côtoyées (Gillespie, Count Basie, Quincy Jones...), revient sur sa collaboration houleuse avec William Friedkin pour L'Exorciste (dont il a composé la première bande originale). Le livre d'entretiens issu de cette rencontre est accompagné de la discographie complète de l'artiste, et enrichi d'une iconographie largement nourrie par les archives personnelles de Schifrin.
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Ce Tombeau de Charles Mingus est l'occasion d'une longue profération rageuse de la part du contrebassiste et compositeur dans ses derniers instants, au coeur de ce Mexique qui lui fut si cher et où, frappé par la maladie de Lou Gehrig (dégénérescence musculaire), il mourut le 5 janvier 1979 à l'âge de cinquante-six ans.
Texte d'un lyrisme informé (Cormann est un sûr jazzophile), mise en fiction de l'oeuvre et de la vision du monde mingusiens qui est le pur pendant de Moins qu'un chien,la geste autobiographique de Chazz Mingus (Parenthèses, coll. Epistrophy), et qui comme elle rend fortement et follement hommage à la furia créatrice du musicien ; à son sens politique, sa générosité. Enzo Cormann signe là, en écart fécond de ses publications théâtrales aux Éditions de Minuit, l'un de ses tout meilleurs écrits dont il a été donné en 1991, sous forme de jazzoratorio, une version musicale conduite par le saxophoniste Jean-Marc Padovani et à laquelle il a participé comme récitant (cette création a été enregistrée par Label Bleu, distribution Harmonia Mundi).
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S'il a de longtemps abandonné la composition de jazz, André Hodeir n'a pas remisé l'arme critique : en témoigne cette méthodique introduction au Bebop qui à la fois expose ses principes, analyse ses traits saillants d'originalité et montre sa singulière actualité. Consacré au coeur véritable de l'expression jazzistique, Le Be-A-Be du Bop donne à lire un modèle de texte d'initiation et de réflexion. Mené d'une langue claire, concise, élégante, jamais techniciste, il ne peut qu'être appelé à rencontrer les faveurs du néophyte et de l'amateur le mieux éclairé, qui lira en lui la plus vive et stimulante synthèse critique sur l'invention des Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Thelonious Monk, Kenny Clarke, Max Roach et autres Oscar Pettiford...
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L'étrange destin de George General Grice jr. ; dit Gigi Gryce
Alain Gerber
- Rouge Profond
- Birdland
- 28 Mai 2008
- 9782915083293
Dans la somme des bouleversements du jazz après 1910, gigi gryce n'est à proprement parler ni un oublié, ni un inconnu.
Pas de tout amateur conséquent, en tout cas : celui-ci sachant l'importance et l'originalité du compositeur de minority, social call et nica's tempo comme l'élégance de l'arrangeur. pas, a fortiori, des musiciens. de max roach à monk ou art l'armer en passant par clifford brown, oscar pettiford, getz, gillespie, charlie parker, ses contemporains auront, en effet, tôt repéré les qualités d'écriture et la singularité d'instrumentiste d'un saxophoniste alto et homme de partitions qui à vingt-cinq ans éprouva le besoin de parfaire ses connaissances musicales auprès de nadia boulanger et d'arthur honegger.
Quant à ceux des générations qui lui ont succédé, ils ont continué et continuent de jouer ses compositions. tout autre qu'un petit naître, il est de ces musiciens de la pénombre dont alain gerber sait si bien, clans les plis de son attention à quelques figures "monumentales" (lester, lady day, bird, miles...), dessiner le visage de l'unique. ombré par son exigence même et son rapport difficile à la vie, gigi gryce est, les enregistrements du jazz lab quintet ou mc rat race blues l'affirmeraient, jazzman de l'essence du jazz.
C'est à donner, clans le chant intérieur, la voix de l'intime, cette dimension et sa valeur de source que s'attache le présent livre.
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La preuve par neuf ; trois trios : teddy wilson, duke ellington, ahmad jamal
Alain Pailler
- Rouge Profond
- Birdland
- 25 Avril 2007
- 9782915083231
la preuve par neuf s'attache à trois trios essentiels des mondes du jazz : ceux qu'auront dirigés (avec quelques variations de personnel) teddy wilson, duke ellington et ahmad jamal.
formule canonique, coeur du mouvement jazzistique et de ses tensions esthétiques comme l'est le quatuor à cordes dans la musique classique occidentale, le trio piano-basse-batterie est tour à tour territoire d'expérimentation et de méditation, lieu d'invention (ahmad jamal, bill evans) et de fixation des règles (teddy wilson, bud powell) ; lieu aussi de rêverie (exemples innombrables). par l'attention sensuellement accordée à trois de ses sommets, alain pailler offre de ces singuliers entrelacements du risque et de la séduction une analyse savante et d'abord amoureuse - qui se clôt, hors tempo en quelque sorte, par une lumineuse évocation de l'univers de bill evans -, portée par des qualités d'écriture unanimement saluées à l'occasion de la parution de ses deux grands hommages au duke.
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Les singularites flottantes de wayne shorter
Stephane Carini
- Rouge Profond
- Birdland
- 1 Septembre 2005
- 9782915083156
Wayne Shorter, aujourd'hui la figure du jazz moderne la plus populaire avec celle de Sonny Rollins, a participé à certaines des aventures musicales décisives de ces quarante dernières années : celle des Jazz Messengers, dont il fut le directeur musical (1959-1964) ; celle, plus encore, du deuxième quintette de Miles Davis (Miles, Shorter, Herbie Hancock, Ron Carter, Tony Williams), au sein duquel s'épanouit sa personnalité de compositeur et d'arrangeur et qu'il a indiscutablement marqué de son empreinte (1964-1970) ; celle du plus important des groupes de fusion des années 70-80, le mythique Weather Report qu'il crée en 1970 avec Joe Zawinul, Miroslav Vitous, Jaco Pastorius, Alphonze Mouzon et Airto Moreira et dont il est, avec Zawinul, le constant inspirateur jusqu'en 1985. Le quartette acoustique qu'il forme en 2001 avec Danilo Perez, John Patitucci et Brian Blade lui fait connaître une célébrité réelle, dépassant très largement les cercles du jazz. Les Singularités flottantes de Wayne Shorter est la première monographie à être consacrée à celui que le New York Times et Down Beat considèrent pour leur part comme le plus grand compositeur de jazz vivant.