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Melanie Seteun
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Plus que de la musique... ; musiques, sociétés et politique, Caraïbes, Etats-Unis, Afrique du Sud
Denis-constant Martin
- Melanie Seteun
- 1 Octobre 2020
- 9782913169616
Une anthologie essentielle d'études sur la musique telle qu'elle est jouée et vécue à travers le monde, de la France aux Etats-Unis en passant par l'Afrique du Sud, qui souligne le rôle incontournable de Denis-Constant Martin dans la sociologie des musiques populaires. Questionnant depuis les années 1970 les musiques enregistrées et médiatisées en dépassant les catégories musicales instituées, marqués à la fois par la transversalité, la spécificité, mais aussi la pluralité des cas étudiés, sensibles à l'ethnographie aussi bien qu'à la sémiologie et aux rapports de pouvoir capitalistes ou postcoloniaux, les travaux de Denis-Constant Martin frappent par leur contemporanéité.
Depuis la fin du XIXe siècle, la sociologie de la musique (dont Max Weber fut un pionnier) a voulu montrer que « la musique, c'est toujours plus que de la musique » ; que, « fait social total » (notion empruntée à Marcel Mauss), elle fait entendre un écho de la société dans laquelle elle est produite tout en influant sur sa vie collective. L'ethnomusicologie s'est ensuite attachée à rendre compte de la place et du rôle de la musique dans des sociétés où elle est transmise oralement, pour s'ouvrir plus récemment à toutes sortes de genres. Parallèlement, s'est développée une sociologie des musiques populaires qui a étudié, entre autres, les mécanismes de sa production et de sa diffusion, les paroles des chansons et ses significations sociales.
Ce livre, qui se rattache à cette dernière discipline sans négliger les enseignements des précédentes, présente une conception de ce que la sociologie des musiques populaires peut apporter à la compréhension des phénomènes sociaux et politiques, Denis-Constant Martin retenant du structuralisme un refus méthodologique de choisir entre étude du contexte social et de la musique elle-même. Le livre propose en outre des études de cas, échelonnées dans le temps, réparties dans l'espace, qui abordent les questions de la créolisation des musiques dans des sociétés modelées par le colonialisme et envisage notamment les héritages de l'esclavage inscrits dans les genres populaires aux XXe et XXIe siècles, tout en illustrant certaines perspectives et méthodes. Ces études portent sur différents répertoires de musique sud-africaine, de musique antillaise, de musique afro-étatsunienne pour finir par une réflexion sur le phénomène de la world music.
Rassemblant une collection de textes importants, rares ou indisponibles, parus dans des revues et des ouvrages collectifs souvent prestigieux, l'ouvrage contient un essai introductif inédit de l'auteur.
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Ce numéro spécial « Experts / Non Experts - Construction participative du savoir dans les musiques populaires : controverses et historiographie » entend poser une réflexion rétrospective et critique quant à la vocation initiale des popular music studies de mettre en lumière des répertoires peu étudiés et parfois déconsidérés. Il vise par ailleurs à susciter de nouvelles réflexions et pistes de recherche quant à cette vocation initiale, en envisageant notamment la collaboration des experts et des non-experts au processus de construction du savoir.
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Faire carrière dans le rap au Burkina Faso : une anthropologie politique de la musique
Anna Cuomo
- Melanie Seteun
- 21 Septembre 2022
- 9782913169685
Une anthropologie politique de la musique résolument critique, réflexive et accessible, à partir d'une étude du monde du rap burkinabè.
Comment une étude anthropologique auprès de ceux qui travaillent dans la musique peut-elle être une porte d'entrée à la compréhension des sociétés contemporaines ? Anna Cuomo a choisi de dédier sa thèse de doctorat au monde du rap burkinabè, qui donne lieu à cet ouvrage. Basé sur un travail d'enquêtes ethnographiques menées entre 2010 et 2014 principalement à Ouagadougou puis en France jusqu'en 2017, le livre retrace l'arrivée du genre musical jusqu'à la création d'un rap local appelé « tradi-moderne », en marge des industries musicales africaines en plein essor (Nigéria, Ghana, Côte d'Ivoire). L'anthropologue décrypte ce monde du rap à travers les conditions (politiques, sociales, culturelles, économiques) de son émergence et de son fonctionnement. En suivant des carrières de rappeurs burkinabè, elle analyse l'enchevêtrement de différents rapports de pouvoir, et retrace l'histoire de la définition de l'art engagé au Burkina Faso. Les choix esthétiques et les positionnements des artistes sont replacés dans un contexte postcolonial plus large, où l'héritage de Thomas Sankara et les relations à la France sont centrales. À travers eux, la société burkinabè contemporaine est questionnée au sein d'enjeux locaux comme globaux. Anna Cuomo propose une anthropologie politique de la musique résolument critique, réflexive et accessible. Elle nous invite à la suivre dans un cheminement où la recherche anthropologique est donnée à voir par des descriptions de situations vécues, où l'auteure est elle-même plongée au coeur d'interactions et de relations sociales.
Ce livre a reçu le prix d'aide à la publication 2020 du Musée du Quai Branly - Jacques Chirac. -
Volume ! n.20/2 : La fin des genres musicaux ? Catégoriser les musiques populaires
Volume !
- Melanie Seteun
- Volume !
- 8 Avril 2024
- 9782913169739
Une approche historiciste des genres musicaux.
Tandis que des discours médiatiques annoncent « la fin des genres musicaux », le sens commun perçoit le genre comme une catégorisation imposée, restreignant la liberté des artistes et des auditeur·ices. À l'encontre de cette idée préconçue, ce numéro de Volume ! propose d'emprunter une approche historiciste des genres musicaux. Précédés d'une traduction en français de l'introduction de Categorizing Sound (Brackett, 2016), les 6 articles ici réunis abordent la formation et le développement de genres comme le disco et la dance, la musique traditionnelle, le metal, le dungeon synth, les musiques urbaines, l'indie et le rock progressif. Dans son ensemble, le numéro souligne comment le concept de genre musical se révèle un puissant outil pour analyser les relations étroites du son et des significations sociales que porte la musique. -
Volume ! n° 21-1/2 : Les Fabriques sonores du Sud global
Costantini Stephane
- Melanie Seteun
- 16 Décembre 2024
- 9782913169746
Avec des enquêtes menées à distance des grands pôles mondiaux de la production phonographique, ce dossier renouvelle les perspectives sur les studios d'enregistrement dédiés à la musique. L'éventail des nouvelles configurations et interdépendances suscitées par l'informatisation du monde dans un espace diversement globalisé y est passé en revue : studios live historiques à Bamako et Abidjan, studios des beatmakers à Dakar, home studios à Montevideo, studios numériques pro à São Paulo, pocket studios dans la forêt amazonienne, field studios des anthropologues brésilianistes. La pluralité des approches disciplinaires et épistémiques mises en oeuvre permet de penser ces studios comme des espaces des possibles dans lesquels s'élaborent des stratégies inédites qui contribuent à redéfinir les paysages sonores des Suds.
Pour compléter ce dossier, des articles en varia, des traductions de deux articles classiques (Edward Kealy et David Hesmondhalgh), des comptes-rendu de recherche et des notes de lecture, et un dossier de 8 textes écrits par les membres du comité de rédaction, consacré aux 20 ans de la revue Volume!, entre egohistoires, hommage à des compagnons récemment disparus et analyse statistique d'une base de données de plus de 800 contributions qui dessinent un portrait dynamique de la revue depuis ses débuts en 2002.
Ce dossier des 20 ans est l'occasion d'écrire une page pour la tourner puisqu'il annonce un tournant dans l'histoire de la revue qui sera désormais éditée par les Presses universitaires de Rennes. -
Volume ! n.19-1 : la scène de Canterbury
Volume !
- Melanie Seteun
- Volume !
- 15 Août 2022
- 9782913169692
L'analyse, l'histoire et la réception de la scène musicale de Canterbury entre la fin des années 1960 et le début des années 1970.
Que l'on pense au groupe Soft Machine en première partie d'une tournée de Jimi Hendrix en 1968 aux États-Unis, au célèbre album Rock Bottom de Robert Wyatt plus tard, ou encore aux groupes Caravan et Hatfield and the North : les artistes et les musiques de la scène de Canterbury en Angleterre ont donné une empreinte spécifique et colorée au rock entre la fin des années 1960 et le début des années 1970. Attachés à des tenues scéniques imprévisibles et à un humour radical, ces musiciens ont produit des disques relevant d'expérimentations multidirectionnelles, dont certains restent des repères importants aujourd'hui.
L'objectif de ce numéro de Volume ! est d'explorer ces répertoires, peu abordés par la recherche internationale, en privilégiant les approches de l'analyse, de l'histoire et de la réception. Deux spécialistes, le musicologue Vincenzo Caporaletti et l'essayiste Aymeric Leroy, et plusieurs autres chercheurs tentent de démêler ici certains des « noeuds » de cette scène et de sa musique. -
A nostalgie dans les musiques populaires : un florilège d'analyses du phénomène nostalgique sur des terrains aussi variés que le rock rétro d'aujourd'hui, la chanson française, la chanson country canadienne ou la cold wave...
Étymologiquement, la nostalgie est le mal du retour. La musique, art du temps, a de nombreuses manières de faire revenir, de suggérer, ou de magnifier un passé disparu, connu ou fantasmé. Ce numéro de Volume ! offre un florilège d'analyses du phénomène nostalgique sur des terrains aussi variés que le rock rétro d'aujourd'hui, la chanson française, la chanson country canadienne ou la cold wave... Tour à tour phénomène générationnel, ruse marketing ou ciment esthétique de communautés diverses, l'aspect protéiforme de la nostalgie est saisi par les différents contributeurs internationaux de ce numéro selon différentes approches des sciences humaines, cherchant ainsi à contribuer à l'émergence d'un dialogue interdisciplinaire autour de la centralité de la nostalgie dans les musiques populaires.
Volume ! La revue des musiques populaires est une revue semestrielle à comité de lecture des éditions Mélanie Seteun, fondée en 2002 par Samuel Etienne, Gérôme Guibert et Marie-Pierre Bonniol. La revue offre un espace autonome aux chercheurs souhaitant développer des recherches spécifiques consacrées à l'étude pluridisciplinaire des musiques populaires, en croisant les apports méthodologiques et théoriques français (musicologie, ethnomusicologie, sociologie de la culture, histoire culturelle etc.) avec ceux des « cultural » et « popular music studies ». La revue a été publiée sous le titre Copyright Volume ! de 2001 à 2008.
Volume ! est publié par les éditions Mélanie Seteun, une structure associative montée en 1998 par Samuel Etienne et Gérôme Guibert, alors deux doctorants désireux de publier des « réflexions sérieuses sur les musiques populaires », généralement peu investies par la recherche universitaire, ou du moins avec l'attention habituellement accordée à d'autres produits de la culture considérés comme plus légitimes.
Equipe de rédaction : Catherine Guesde, Gérôme Guibert, Emmanuel Parent, Dario Rudy, Matthieu Saladin, Jedediah Sklower.
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Volume ! n.8/1 : peut-on parler de musique noire ?
Volume !
- Melanie Seteun
- Volume !
- 31 Mai 2011
- 9782913169296
Actes choisis du colloque d'avril 2010 à Bordeaux, ce numéro de la revue Volume ! souhaite interroger notre manière d'appréhender un domaine des musiques populaires que nous identifions facilement (blues, jazz, reggae, rap, etc.) sans pour autant être capables de le définir précisément.
Qu'est-ce qui rassemble des musiques aussi différentes ? La couleur de peau ? Une aire géographique ? Certaines qualités propres à la musique elle-même ? Pas si simple.
10 auteurs s'attellent donc à déconstruire les catégories raciales en musique, sans pour autant abandonner ces vocables qui façonnent nos pratiques depuis des siècles. Ils nous invitent bien plutôt à réfléchir de façon lucide sur les liens complexes entre race et musique, pour les regarder sous un jour nouveau.
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Technomedia ; jeunes, musique et blogosphère
Anne Petiau
- Melanie Seteun
- Musique Et Societe
- 28 Février 2011
- 9782913169289
Analyse à la fois rigoureuse et nuancée, ce livre replace la Tecktonik et les danses électro dans l'univers des cultures jeunes et révèle les attentes de la jeunesse dans une société médiatique.
L'été 2007, la Tecktonik a provoqué un véritable effet de mode auprès des adolescents et préadolescents. Des jeunes danseurs aux vêtements colorés et aux coiffures stylisées déferlent sur les écrans de télévision, les radios et les magazines, dansent dans les rues, les discothèques et les cours de collège. Mais les danses électro, toujours existantes à l'heure actuelle, se développaient en réalité depuis plusieurs années dans les discothèques et sur Internet, au travers des blogs et des réseaux sociaux.
Cette enquête décrypte l'impact des industries culturelles et médiatiques aujourd'hui, tout en montrant le rôle de la créativité des jeunes, de leurs pratiques amateurs et des espaces qu'ils créent sur Internet. L'arrivée du web 2.0, des blogs et messageries instantanées dans les pratiques, la conquête d'une autonomie culturelle par les préadolescents, les nouvelles modalités de mise en scène et de construction identitaire à l'heure d'Internet, les processus de starification, sont autant de phénomènes passés au crible de l'analyse.
Une plongée au coeur d'un phénomène juvénile qui, en associant étroitement pratiques numériques et pratiques musicales, manifeste de grandes tendances de la culture contemporaine.
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De l'hommage respectueux à la parodie et au pastiche, de l'apprentissage musical ou du simple exercice de style à l'identification du groupe de fans, ou encore de la récupération marchande, sinon du pillage, au mode d'appartenance à une scène et à une tradition musicale, la reprise traverse, par sa diversité opératoire, les musiques populaires. Mais elle apparaît également comme ce régime musical à travers lequel les courants s'inventent.
À travers un ensemble pluridisciplinaire de textes de chercheurs et d'auteurs, ce numéro de la revue Volume !
étudie le phénomène de la reprise dans la diversité de ses formes : objet trouvé participant d'une mémoire collective plus ou moins partagée ; mise à l'épreuve des concepts d'origine et d'originalité ; mode d'individuation des musiciens ; trouble de la dialectique imitation et création ; effet boomerang sur la version originale.
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La revue de recherche pluridisciplinaire sur les musiques populaires consacre ce copieux numéro à la culture du clip musical, et aux relations entre musique et vidéo.
Des Scopitones yéyés à l'album visuel de Beyoncé, en passant par les clips de Death in Vegas, Rage Against The Machine ou Michel Gondry pour Björk, mais aussi ceux de la chanson française, des danses maliennes et indiennes, ce numéro constitue un état des savoirs sur le clip. Aujourd'hui omniprésent, le clip a été décisif dans l'émergence des plateformes de streaming vidéo, ainsi que dans l'évolution des modes de consommation et de création musicale. Avec une postface de Will Straw et plus d'une quinzaine de contributeurs, le présent numéro de Volume ! plonge dans l'arène des débats sur le contenu, la matérialité et le sens des images musicales animées.
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Volume ! n.20/1 : La valeur de la musique
Volume !
- Melanie Seteun
- Volume !
- 29 Novembre 2023
- 9782913169722
La question de la valeur tant économique que culturelle de la musique a réémergé avec l'apparition des plateformes de streaming. La musique, du fait de son omniprésence, aurait perdu de sa valeur - les auditeurs consentent moins à payer pour en écouter, y prêtent moins attention. Ces discours se situent dans une vision réductionniste de la question de la valeur. On trouvera ici réunie une série d'articles qui soulignent la multiplicité de perspectives et de définitions prises par la valeur de la musique, selon les contextes politiques, géographiques, culturels, et économiques.
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Disorder : Histoire sociale des mouvements punk et post-punk
Paul Edwards, Grossi Elodie, Paul Schor
- Melanie Seteun
- 7 Octobre 2019
- 9782913169586
Les années 1970 et 1980 virent l'émergence de deux mouvements consécutifs, identifiés sous leur forme consacrée « punk » et « post-punk ». Ces courants artistiques sont apparus d'abord aux États-Unis et en Europe et ont engendré rapidement des sous-cultures dans le monde entier. Cet ouvrage présente des contributions qui couvrent quatre décennies et trois continents, avec des études de cas sur des zones bien connues comme sur d'autres qui le sont moins (ex-Yougoslavie, Chine...), en ayant recours aux diverses méthodologies des sciences sociales (ethnographies des publics, archives, entretiens, analyse spatiale, etc.). Dépassant le cadre de l'apparition des mouvements punk et post-punk, les auteurs présentent des éclairages originaux qui permettent de comprendre ces gestes artistiques inscrits dans des contextes sociaux et politiques. Ce travail collectif propose des analyses des expériences des divers acteurs de ces scènes comme autant de manières de comprendre les sociétés contemporaines, tout en s'interrogeant sur la réception académique de ces mouvements.
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Bis : ce nouveau numéro de Volume ! dédié à la reprise poursuit la logique d'investigation entamée dans le numéro 7-1 en s'intéressant à de nouvelles problématiques qui sous-tendent l'objet reprise dans sa duplicité même. La reprise dans les musiques populaires devient ainsi un moyen inédit pour questionner, du point de vue sociohistorique, le copyright et les stratégies de médiatisations dans les industries culturelles. Ce second numéro est aussi l'occasion d'étudier les éléments ayant contribué à la construction d'une telle oeuvre, d'en effeuiller la stratification laminaire. Selon d'autres approches encore, la reprise se mue en une véritable locomotive temporelle pour nous révéler, à travers des généalogies, les transformations culturelles de nos sociétés.
Loin de se réduire à la simple réitération d'une oeuvre préexistante, la reprise devient dans ce numéro de Volume ! un objet d'étude privilégié pour interroger, par un ensemble de textes interdisciplinaires, les musiques populaires dans leurs dimensions sociales, créatives et culturelles.
Auteurs : Dossier « La reprise bis » : Vincent Bullich - Pierre Hemptinne - Serge Lacasse - Philippe Michel - Jeremy Price - Matthieu Saladin - Sophie Stévance / Hors-dossier : Antoine Bourgeau - Damien Chaney - Rhy Chatham - Béatrice Ratréma Recensions : Julien Barret - Isabelle Kauffmann - Romuald Émile - Yves Raibaud - Matthieu Saladin - Yves Raibaud - Philippe Teillet
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Quand le rap sort de sa bulle ; sociologie politique d'un succès populaire
Denis-constant Martin
- Melanie Seteun
- 1 Avril 2010
- 9782916668284
En 2006, le rap français a déjà 20 ans et Dans ma bulle, l'album de la rappeuse Diam's explose les chiffres de vente.
Se succès en fait un véritable " phénomène social " qui ne peut être interprété comme un simple engouement passager. Les thèmes dont traite Diam's et la manière dont elle, et ses collaborateurs, les mettent en forme artistique font ressortir des combinaisons de valeurs originales. Or, ce sont précisément ces valeurs qui se sont retrouvées au coeur de la campagne présidentielle de 2007. A travers l'analyse sociologique et musicale de titres de Diam's, le propos de ce livre est de montrer comment des mutations sociales encore immatures ont été prises en charge par le rap et comment cette artiste a contribué à les introduire dans le débat public.
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Volume ! : sex sells ; blackness too ?
Volume !
- Melanie Seteun
- Volume !
- 21 Décembre 2011
- 9782913169302
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Stéréo ; sociologie comparée des musiques populaires ; France / Grande-Bratagne
Hugh Dauncey, Philippe Le guern
- Melanie Seteun
- Musique Et Societe
- 6 Novembre 2008
- 9782916668130
Je t'aime moi non plus ? !
Vu de France, la Grande-Bretagne suscite des sentiments ambigus, où l'attraction pour la pop/rock britannique se double d'une répulsion marquée pour un marché de la musique perçu comme un parangon du libéralisme. Outre-Manche, notre paysage musical est considéré avec étonnement ou curiosité : entre les quotas radiophoniques protectionnistes en faveur de la chanson française et les musiques anglaises ou américaines dans les publicités, les débats constants sur la valeur culturelle de la pop et la nullité des playlists.
Les enjeux de cet ouvrage ?
Mieux comprendre les musiques amplifiées des deux côtés de cette Manche qui nous sépare, mettre en relief divergences et similitudes entre deux contextes et deux traditions de recherche.
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Volume ! n.9.2 : contre-cultures ; utopies, dystopies, anarchie
Volume !
- Melanie Seteun
- Volume !
- 6 Juin 2013
- 9782913169333
Ce recueil tente d'évaluer le concept de contre-culture, à partir du noyau dur de la période fondatrice des années 1960 (Beatles, Grateful Dead, Yoko Ono, Hendrix...), mais aussi de ses marges (freaks, Jesus Movement), de ses tendances apocalyptiques et dystopiques (Charles Manson et « Helter Skelter ») et de son héritage ambivalent au sein d'autres scènes musicales.
Ce numéro propose également un dossier très complet sur les nombreux ouvrages récents abordant la musique et la culture metal.
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Ce nouveau numéro de Volume ! est composé de six articles en varia proposant des regards différents mais souvent complémentaires sur les musiques populaires (le Hellfest et les représentations de la culture metal, les discours sur la puissance sonore dans le monde du rock, quelques évolutions récentes de la musique sur le continent Sud-Américain, Damon Albarn et l'identité anglaise, La Monte Young vs The Velvet Underground). Egalement au sommaire : un article fondateur d'Alf Björnberg sur l'harmonie éolienne dans les musiques populaires, un dispositif musical de Bruno Lefèbvre alliant technologie et aléas, et les rubriques habituelles (comptes rendus, note d'exposition, notes de lectures).
Christophe Guibert s'intéresse au cas paradigmatique du Hellfest dans les représentations et les usages de la culture metal. J. Mark Percival étudie les discours sur la puissance sonore dans le monde du rock. Hélène Garcia-Solek et Joshua Katz-Rosene nous informent sur quelques évolutions récentes de la musique sur le continent Sud-Américain : l'une considère le sampling comme une pratique politique dans le Brésil contemporain tandis que l'autre examine les évolutions de la canción social colombienne. Nous publions également les articles de deux jeunes chercheurs primés par l'IASPM-bfe, Ifaliantsoa Ramialison et Christophe Levaux qui, bien que focalisés sur des corpus différents, touchent tous deux à la reconfiguration des clivages entre musiques savantes et musiques populaires. Dans la rubrique document, nous republions un article fondateur d'Alf Björnberg sur l'harmonie éolienne dans les musiques populaires. En tribune, Bruno Lefèbvre revient de manière réflexive, en tant qu'anthropologue, sur un dispositif musical alliant technologie et aléas dont il est à l'origine : les « fauteuils branchés ». On trouvera en outre dans ce numéro de nombreux comptes rendus, une note d'exposition et des notes de lectures qui, semestre après semestre, soulignent à quel point la recherche sur les musiques populaires s'étoffe tout en se diversifiant.
Volume ! La revue des musiques populaires est une revue semestrielle à comité de lecture des éditions Mélanie Seteun, fondée en 2002 par Samuel Etienne, Gérôme Guibert et Marie-Pierre Bonniol. La revue offre un espace autonome aux chercheurs souhaitant développer des recherches spécifiques consacrées à l'étude pluridisciplinaire des musiques populaires, en croisant les apports méthodologiques et théoriques français (musicologie, ethnomusicologie, sociologie de la culture, histoire culturelle etc.) avec ceux des « cultural » et « popular music studies ». La revue a été publiée sous le titre Copyright Volume ! de 2001 à 2008.
Volume ! est publié par les éditions Mélanie Seteun, une structure associative montée en 1998 par Samuel Etienne et Gérôme Guibert, alors deux doctorants désireux de publier des « réflexions sérieuses sur les musiques populaires », généralement peu investies par la recherche universitaire, ou du moins avec l'attention habituellement accordée à d'autres produits de la culture considérés comme plus légitimes.
Equipe de rédaction : Catherine Guesde, Gérôme Guibert, Emmanuel Parent, Dario Rudy, Matthieu Saladin, Jedediah Sklower.
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Volume ! n.13 : la scène punk en France ; 1976-2016
Collectif
- Melanie Seteun
- Volume !
- 1 Novembre 2016
- 9782913169418
Regard croisé sur quarante ans de scène punk en France.
Le dynamisme des études sur le punk n'a que très faiblement touché la France, alors même que dans un grand nombre de pays a été produit, plus ou moins récemment, un travail scientifique considérable qui démontre ce que le punk a pu apporter aux sociétés contemporaines du point de vue historique et social. Tirant partie des possibilités offertes par le prisme d'analyse qu'est la notion de scène, ce dossier, divisé en quatre grandes parties (Émergence de la scène punk en France / Groupes et trajectoires / Le corps punk et sa vulnérabilité / Héritage et mémoire) auquel viennent s'ajouter deux témoignages, offre un premier regard croisé sur une scène encore assez largement méconnue et faiblement investie de reconnaissance dans le champ académique.
Le numéro, dans lequel la question de la réflexivité et du positionnement dedans / dehors apparaît comme centrale, contient un texte inédit de François Guillemot, ex-chanteur de Bérurier Noir (aujourd'hui ingénieur de recherche au CNRS), qui analyse l'histoire de son groupe, et un texte de l'ancien batteur de Stinky Toys Hervé Zénouda (aujourd'hui maître de conférences en arts plastiques) qui propose une cartographie de la scène punk parisienne balbutiante circa 1975.
Publié à l'occasion du Colloque international et interdisciplinaire « La scène punk en France (1976-2016) : quarante ans d'histoire » organisé par le CESR (Université François Rabelais / CNRS / MCC) et THALIM (CNRS / ENS / Université Paris 3), Philharmonie de Paris, du 25 au 26 novembre 2016.
Volume ! La revue des musiques populaires est une revue semestrielle à comité
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Numéro varia : Italo disco ; fanzines punk russes du XXIe siècle ; Olivia Ruiz ; Ornette Coleman ; les nouvelles stratégies de médiatisation de la pop ; entretien avec David Novak sur la noise japonaise ; entretien avec Simon Frith sur le rock progressif. Illustré par une sélection de flyers de concerts.
Ce nouveau numéro Varia de la revue Volume ! aborde des sujets aussi éclectiques que l'Italo disco, la carrière d'Olivia Ruiz, les transformations récentes des fanzines punk Do-It-Yourself en Russie, la dimension politique de la musique d'Ornette Coleman, les nouveaux modes de médiatisation des succès pop, la circulation de la Japanoise et le rock progressif. Au total, vingt-cinq auteurs ont contribué à ce numéro composé de cinq articles, deux entretiens, quatorze compte-rendus et notes de lectures couvrant des événements et ouvrages scientifiques récents, aux thématiques variées. Le numéro est illustré par une sélection de flyers de concerts.
Volume ! La revue des musiques populaires est une revue semestrielle à comité de lecture, fondée en 2002 par Samuel Etienne, Gérôme Guibert et Marie-Pierre Bonniol. La revue offre un espace autonome aux chercheurs souhaitant développer des recherches spécifiques consacrées à l'étude pluridisciplinaire des musiques populaires, en croisant les apports méthodologiques et théoriques français (musicologie, ethnomusicologie, sociologie de la culture, histoire culturelle etc.) avec ceux des « cultural » et « popular music studies ». La revue a été publiée sous le titre Copyright Volume ! de 2001 à 2008.
Volume ! est publié par les éditions Mélanie Seteun, une structure associative montée en 1998 par Samuel Etienne et Gérôme Guibert, alors deux doctorants désireux de publier des « réflexions sérieuses sur les musiques populaires », généralement peu investies par la recherche universitaire, ou du moins avec l'attention habituellement accordée à d'autres produits de la culture considérés comme plus légitimes.
Equipe de rédaction : Catherine Guesde, Gérôme Guibert, Emmanuel Parent, Dario Rudy, Matthieu Saladin, Jedediah Sklower.
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Ce numéro de la revue de recherche pluridisciplinaire sur les musiques populaires se propose d'examiner quelques-uns des points de contacts entre musique et hacking.
Ce mouvement, d'abord étroitement lié à l'émergence des laboratoires de computer science dans les universités américaines, touche aujourd'hui de très nombreuses sphères de l'activité humaine, parfois sans rapport avec les technologies de l'information et de la communication. La musique offre ainsi un espace théorique et pratique permettant de questionner les attributs du hacking et d'en cerner les effets qui s'observent, entre autres, dans les conceptions esthétiques ou organologiques des musiciens, ainsi que dans leurs discours ou leurs modes d'appartenance à des communautés musicales.
Volume ! La revue des musiques populaires est une revue semestrielle à comité de lecture, fondée en 2002 par Samuel Etienne, Gérôme Guibert et Marie-Pierre Bonniol. La revue offre un espace autonome aux chercheurs souhaitant développer des recherches spécifiques consacrées à l'étude pluridisciplinaire des musiques populaires, en croisant les apports méthodologiques et théoriques français (musicologie, ethnomusicologie, sociologie de la culture, histoire culturelle etc.) avec ceux des « cultural » et « popular music studies ». La revue a été publiée sous le titre Copyright Volume ! de 2001 à 2008.
Volume ! est publié par les éditions Mélanie Seteun, une structure associative montée en 1998 par Samuel Etienne et Gérôme Guibert, alors deux doctorants désireux de publier des « réflexions sérieuses sur les musiques populaires », généralement peu investies par la recherche universitaire, ou du moins avec l'attention habituellement accordée à d'autres produits de la culture considérés comme plus légitimes.
Equipe de rédaction : Catherine Guesde, Gérôme Guibert, Emmanuel Parent, Dario Rudy, Matthieu Saladin, Jedediah Sklower.
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Volume ! n.19/2 : terrains communs ; ethnomusicologie et popular music studies
Volume !
- Melanie Seteun
- Volume !
- 16 Mai 2023
- 9782913169708
Quand l'ethnomusicologie s'intéresse aux musiques produites en studio, dans le Sud comme dans le Nord, quand le folkore asturien est traversé par une posture queer, quand la bureaucratie produit des musiques du monde, quand le raggadub et le punk marseillais sont observés au plus près des radios, des restaurants et des ruelles où ils ont émergés, quand les musiques mandingues sont analysées comme des courants médiatiques mainstream transformant les scènes locales africaines, ce sont autant de « terrains communs » qui émergent et renouvellent nos questionnements sur la musique.