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Le Layeur
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Groupe fondateur du speed metal, Motorhead est surtout l'écrin dans lequel s'exprime l'icone du rock Lemmy.
Lorsque l'on prononce le nom de Motorhead, un souffle glacial vous parcourt la nuque. Bien qu'il ne soit devenu un étendard de la communauté Metal qu'à la fin de sa carrière, Motorhead reste pour toujours un groupe sans compromis, à la puissance intacte. Constamment sur la route, le groupe a défini un son autant qu'une esthétique de desperados unique, que même le thrash-metal, le death-metal ou le black-metal n'ont pas réussi à rendre obsolète. Au contraire, ces genres ne furent que des satellites gravitant autour de l'étoile noire Motorhead à qui ils doivent tout.
L'identité du groupe est bien évidemment indissociable de son bassiste-chanteur et fondateur Lemmy Kilmister. Personnage charismatique, jamais avare d'un bon mot, truculent et surtout libre, Kilmister aura mené sans broncher Motorhead jusqu'à sa propre fin en décembre 2015, quarante ans après la formation du trio originel. Il aura été le gardien du son Motorhead et de son esprit musical. On dit souvent que tous les albums se ressemblent, mais cette critique facile est aussi applicable à Black Sabbath, Status Quo ou AC/DC. C'est surtout le signe d'une méconnaissance réelle de la discographie de ce groupe qui aura su évoluer par petites touches dans son cadre musical. Ainsi, Overkill ne ressemble pas à Orgasmatron, qui ne ressemble pas à Sacrifice, qui n'a qu'une partie de points communs avec Aftershock. Pourtant, quand on écoute un album de Motorhead, on s'y sent toujours à la maison, et cela est en grande partie dû à la voix foudroyante de Lemmy Kilmister et à son jeu de basse bombardier.
De nombreux musiciens se sont succédés aux côtés de Lemmy. Certains ont été particulièrement importants dans l'histoire de Motorhead : Fast Eddie Clarke, Philthy Animal Taylor, Phil Campbell, Michael Burston, Mikkey Dee. Kilmister a toujours été loyal envers ses lieutenants, et la plupart ont été à ses côtés de nombreuses années.
Cet ouvrage revient en détails sur la discographie studio de Motorhead, ainsi que sur ses lives officiels. Une sélection de compilations est également proposée, visant à mettre en avant les publications les plus intéressantes parmi la pléthorique discographie plus ou moins officielle du groupe. Les destinées vinyliques de chaque musicien sont également proposées afin de mieux comprendre d'où ils viennent, ce qu'ils ont apportés au groupe en l'intégrant, et ce qu'ils ont pu proposer par la suite. Aux côtés de Lemmy Kilmister, ils auront contribué à définir un véritable canon musical, une pierre angulaire de l'histoire du rock'n'roll que le temps n'est pas près d'altérer de sitôt. -
L'histoire de Sonic Youth, sans doute le groupe le plus important du rock indépendant américain et une influence majeure pour l'ensemble des groupes actuels.
New York, 1981 : Sonic Youth naît de l'association de trois individus de caractère (Thurston Moore, Lee Ranaldo et Kim Gordon) qu'un quatrième (Steve Shelley) rejoindra quelques années plus tard pour finir de former le plus grand groupe de rock de la fin du XXe siècle. Jusqu'en 2011, Sonic Youth travaille à son mythe au son de guitares dissonantes et de refrains volontaires (parfois même involontaires) qui ne font plus de différence entre avant-garde et culture pop. Aux chansons électriques qui parsèment ses plus beaux albums (Sonic Youth, Confusion Is Sex, EVOL, Sister, Daydream Nation, Goo, Dirty...), chacun des membres de Sonic Youth ajoute ses propres expériences, réalisées en compagnie d'autres musiciens, et aussi d'artistes, de cinéastes... En conséquence, c'est à la " galaxie " Sonic Youth que ce livre est consacré : il en raconte l'histoire et ses à-côtés pour redire, en reprenant les mots du producteur Butch Vig, que si " ça peut paraître bizarre par endroits, ça sonne toujours bien. " -
En pleine vague punk et alors que les radios américaines boudaient son premier album, Tom Petty et ses fidèles Heartbreakers devaient connaître le succès en Europe lors d'une tournée anglaise en première partie de Nils Lofgren et en Europe continentale aux côtés des Kinks. Et pourtant, Petty et sa bande n'avaient rien à voir avec les punks, bien au contraire. La musique que jouait Petty et son groupe était fortement américaine, et puisait dans les racines musicales de ce pays. Du rock'n roll bien sûr, mais également des morceaux empruntant au blues, au folk et à la country music. Bien vite, grâce à ce judicieux mélange des genres, il devint une méga star aux Etats-Unis et accrocha une poignée de fidèles dans le monde entier. Pour le blondinet, né dans un bled paumé de Floride, la gloire, le succès n'ont jamais changé sa façon de vivre, ni de travailler. Reconnu par ses pairs, il aura également joué avec les plus grands musiciens, ses idoles de jeunesse pour la plupart. Son extraordinaire talent de singer/songwriter en fait l'un des musiciens les plus intéressants de ces quarante dernières années. Il se situe, sans conteste possible, dans la veine d'un Bob Dylan - avec qui il a joué au sein des Traveling Wilburys - d'un Neil Young, voire même d'un Bruce Springsteen. Tom Petty and his Heartbreakers, une histoire américaine, mais, heureusement pour nous, pas qu'américaine.
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Une histoire des Pogues vue à travers une de ses plus belles chansons. Hommage à Shane McGowan
Les Pogues est certainement un des groupes irlandais préférés des Français, avec son leader édenté Shane McGowan, qui est une figure du mouvement punk (documentaire disponible en replay sur Arte : " Ma vie avec les Pogues - L'épopée sauvage de Shane McGowan "). Avec " Dirty Old Town ", " Fairytale of New York " est une des chansons les plus connues des Pogues. Mais cette chanson est remplie d'une histoire chargée, émouvante, passionnante. Longtemps censurée (il y a un peu trop de gros mots pour la pudibonde BBC : Nick Cave a accusé récemment la censure abusive de la BBC sur cette chanson), la chanson est interprétée avec un talent hors-norme par Shane McGowan et Kirsty McColl (qui n'est autre que la fille de Ewan McColl, compositeur de la chanson... " Dirty Old Town ") au destin tragique (Kirsty McColl se noie en sauvant son fils sur lequel un bateau fonçait dessus). Kirsty McColl a été choriste pour les Smiths, Robert Plant, Alison Moyet, Talking Heads, Simple Minds et tellement d'autres. -
L'histoire d'un titre, Trans Europa Express, et d'un groupe allemand Kraftwerk dont la musique expérimentale va influencer le rap et être un référent pour de nombreux groupes d'électro.
Pour Thomas Gaetner, évoquer le morceau culte de Kraftwerk, Trans-Europa-Express est un pur prétexte pour raconter la musique qui l'habite : le rap et l'électro (celui de Detroit, USA).
Comment un groupe de musique expérimental allemand, de la Ruhr a-t-il plu influencer en 1977 autant la musique qui sera la plus écoutée au monde : le rap.
Et, comment les premiers DJ américains ont ils pu insuffler de cette mécanique électronique totalement européenne, froide, faite pour l''esprit, dans une musique chaude, faite pour les corps, sur les dance-floors.
C'est l'enjeu de ce livre de la collection seveninches, de raconter un des groupes européens les plus importants du XXème siècle, son histoire et ses influences. -
Factory Records : une anthologie graphique
Matthew Robertson
- Le Layeur
- Le Boulon
- 8 Décembre 2022
- 9782383780236
Un beau livre sur Factory Records un des labels les plus importants des années 80 à qui l'on doit Joy Division et New Order et qui a su se créer une identité visuelle.
De 1978 à 1992, Factory Records fut l'un des plus importants labels discographiques de Grande-Bretagne. On lui doit la mise sur orbite de groupes aussi célèbres que Joy Division, New Order ou les Happy Mondays, la création des hauts lieux légendaires de la vie nocturne mancunienne que furent l'Haçienda et le Dry, mais aussi l'entrée d'un graphisme d'avant-garde dans le monde de la musique. Les langages visuels élaborés pour cette scène musicale hors norme par des graphistes ou des agences tels que Peter Saville, Central Station Design ou 8vo ont profondément marqué toute une génération et continuent d'influencer de nombreux graphistes contemporains. Cet ouvrage est le premier à retracer l'intégralité des créations visuelles de Factory. L'avant-propos, rédigé par l'un des fondateurs du label, le célèbre Tony Wilson, est suivi d'une introduction qui retrace l'histoire de Factory et de ses principaux graphistes qui tous contribuèrent à initier un vaste public au graphisme de qualité. Organisé chronologiquement, la quasi-totalité des créations portant le célèbre numéro de catalogue Factory - pochettes de disque, éditions spéciales, flyers, affiches, papeterie et même projets architecturaux - est illustrée et commentée. Tous ceux qui se passionnent pour le graphisme et tous les fans du cultissime Factory Records ne pourront être que séduits par ce livre qui relate l'une des aventures culturelles les plus extraordinaires du xxe siècle et transmet toute l'énergie, la créativité et l'enthousiasme d'une des maisons de disques les plus dynamiques - et chaotiques - de toute l'histoire de la musique. Factory Records a déjà été publié en France aux Éditions Thames & Hudson en 2006. Il est épuisé depuis près de quinze ans. Il s'agît de sa réédition. -
Close up Daniel Darc : Je me souviens je me rappelle
Marc Dufaud
- Le Layeur
- Le Boulon
- 12 Octobre 2023
- 9782383780335
Daniel Darc - Close up est le récit d'une amitié indéfectible, et nous présente Daniel Darc sous des facettes inattendues.
En 1990, enfant du rock et jeune cinéaste rêvant de cinéma rock'n'roll-underground, Marc Dufaud rencontrait Daniel Darc, figure charismatique du rock français des années quatre-vingt, avec pour objectif de tourner un film. Il réalisera Le Garçon sauvage, en dehors du système, au moment où l'ex-Taxi-Girl plongeait au purgatoire.
Ensemble, ils tourneront encore quatre films sur près de vingt ans, nouant l'un envers l'autre un lien qui durera jusqu'à la disparition du chanteur et poète.
Ces quatre films - très - confidentiels seront le ferment du long métrage multi-récompensé Pieces Of My Life sorti en salle en 2019.
Le récit s'articule autour de ces rockumentaires. On y retrouve de nombreuses autres figures du rock français, retraçant de façon personnelle et documentée la trajectoire de Daniel Darc depuis l'enfance jusqu'à son retour en 2004 avec Frédéric Lo et l'album Crève Coeur.
C'est aussi l'occasion pour Marc Dufaud de revisiter et d'interroger une expérience cinéma inaboutie mais singulière, avec ses mutations, expérience hantée par le syndrome de l'imposteur, un désir cinéma contrarié qui le conduira à se tourner vers l'écriture. -
Le premier ouvrage en langue française consacré au monument de la soul music qu'est Curtis Mayfield autant pour ses compositions que pour son engagement pour les droits civiques
Révélé au sein de The Impressions, trio phare des sixties, Curtis Mayfield s'est rapidement imposé comme un monument de la soul music. Lorsque sa philanthropie et sa conscience politique rencontrèrent la tension liée aux mouvement pour les droits civiques, Mayfield devint l'un des principaux architectes d'une soul militante dont l'influence est aisément identifiable chez le Marvin Gaye de What's Going on. Mais l'engagement de Curtis Mayfield ne saurait se résumer à son engagement citoyen. Guitariste extraordinaire, auteur et compositeur surdoué, il fournira un répertoire irréprochable à son premier groupe. "Gypsy Woman", "People Get Ready", "It's Alright" ou "Keep On Pushin" ne constituent qu'une poignée d'exemples extraits d'un catalogue vertigineux. Par la suite, le musicien évoluera vers une carrière solo considérée aujourd'hui comme l'une des plus riches dans l'histoire de la musique afro-américaine. De l'inoublialbe "Move On Up" à "There's No Place Like America Today", en passant par le légendaire "Super Fly", l'oeuvre de l'artiste est jalonnée de merveilles immortelles. Jerry Butler, Aretha Franklin, The Staple Singers et des dizaines d'autres ne s'y tromperont pas. Ils en commun d'avoir profité des services de ce discret génie lors de leur carrière. Paul Weller, Stevie Wonder, Bob Marley, Steve WInwood ou Lambchop font également partie des très nombreux artistes ayant salué à juste titre l'apport décisif de Mayfield sur la musique populaire.
Ce livre est le premier en langue française, à retracer l'épopée de l'homme au falsetto déchirant. -
Jimi Hendrix est surement la star ultime et le plus grand guitariste que la terre rock ait porté avec seulement trois albums studios. Mais cette ouvrage foisonne de disques sur lesquels il a posé ses notes merveilleuses... Plus d'une centaine pour s'apercevoir aussi qu'il s'agit d'un des plus grands musiciens de l'histoire du rock.
Jimi Hendrix était trop. Trop bon. Trop doué. Trop intense. Trop sexe, trop drogues, trop rock'n'roll. Trop tout. Larger than life comme disent les anglo-saxons. Plus grand que la vie ! Hors du commun, c'est le moins qu'on puisse dire. Alors, les autres avaient du mal à suivre. Tous les autres : musiciens, accompagnateurs, stars du rock concurrentes, groupies, producteurs, organisateurs de concerts, journalistes, disc jockeys, présentateurs télé... Et nous aussi, pauvre public, bien sûr. Car son oeuvre est à son image : immense, d'une richesse inouïe, fascinante. Mais aussi truffée d'arnaques dues à des producteurs véreux, de disques post-mortem sur lesquels il n'apparaît parfois même pas ! Un bordel sans nom, pour résumer.
C'est à cette somme que ce livre s'attaque. Tous les albums, ou presque ! Tout considérer. Et faire le tri. Comme Hendrix lui-même faisait le tri : après avoir écouté un de ses grands disques - voire un seul morceau -, tout le reste parait fade. Jimi Hendrix était le plus grand. Il n'y a même pas de discussion. Le plus grand guitariste, bien sûr. Mais aussi probablement l'un des plus grands musiciens et compositeurs de l'histoire du rock - au sens large. Voire même l'un des plus grands chanteurs. Ironie suprême pour ce grand timide qui disait détester sa voix.
Mais comment faire ce fameux tri ? La carrière de Jimi Hendrix sous son nom - après n'avoir été qu'un simple accompagnateur - n'a duré que quatre ans. Il n'a publié de son vivant que trois albums studio - trois chefs-d'oeuvre - et un live. Et ce livre recense plus de cent disques ! Un cas d'école. Parce que Jimi jouait, composait, jammait avec d'autres musiciens et enregistrait en permanence. Les inédits sont innombrables, et souvent excellents. Car une chute d'Hendrix, c'est presque toujours quelque chose que n'importe quel autre musicien se damnerait pour avoir un jour enregistré... Son génie était tel que même ses rebuts étaient divins. Enfin, presque tous.
En conséquence, sa discographie, pléthorique, est une véritable jungle. On ne sait où donner de la tête. Ce livre essaie de trier le bon grain de l'ivraie. Avec subjectivité, bien sûr. Comment faire autrement ? En art, il n'y a rien de meilleur que la subjectivité. La critique objective est un leurre.
Stan Cuesta en sait quelque chose, lui qui a découvert Hendrix avec l'un de ses faux disques, l'une de ses fameuses arnaques, et qu'il l'a aimé parce qu'il ne savait pas. Depuis, il a tout écouté. Et il nous livre ici ses impressions, tel un reporter de guerre de retour de la ligne de front. En plus, il s'attache à raconter la planète Hendrix au sens large. Tous ces disques qu'on évoque généralement sans jamais les écouter : ceux que Jimi a, ceux des groupes avec lesquels il a joué. Un travail de dingue ? Absolument. Fait par un dingue, pour des dingues. Parce qu'Hendrix, c'est dingue. -
Printemps 1983 : le légendaire label londonien Rough Trade publie le premier single d'une formation alors inconnue. Le groupe se nomme The Smiths, la chanson s'intitule " Hand In Glove ". Malgré seulement trois concerts à son actif et quelques mois d'existence, le quatuor mancunien possède déjà tous les atouts pour s'imposer parmi les groupes les plus importants qu'ait connue la pop britannique. Chanson en forme de manifeste, vision artistique totale, sens de l'esthétique époustouflant, section rythmique parfaite, parolier hors pairs, compositeur surdoué, le premier 45 tours des Smiths est un coup de maître. Il représente désormais une borne incontournable dans la grande histoire du rock anglais. Ce livre retrace pas à pas la naissance d'un groupe et d'un single qui devaient changer à tout jamais le monde du rock dit indépendant.
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Un chanteur charismatique, un groupe mythique, une histoire torturée et un dernier album remarquable : LA Woman.
"We want the World and we want it nom" clame Jim Morrison Comme Jimi Hendrix, les Doors ont eu une carrière météorique de quatre années d'existence, plus fructueuse que le Voodoo Child, avec sept albums officiels au compteur et une notoriété folle ne s'arrêtant pas à leur Amérique natale. Les frasques de Jim Morrison ont traversé l'Atlantique comme une trainée de poudre et ont séduit les jeunes gens du monde entier, épris de liberté sexuelle. De plus, le groupe avait été signé par Jack Holzman, patron du label Elektra. Ce qui un gage de qualité et une raison supplémentaire de s'intéresser aux Doors.
L'histoire commence en 1966 à Los Angeles et la provocation devient le lot quotidien du groupe sur scène. Toutefois c'est autour de la méditation transcendantale et des enseignements du Maharishi Mahesh Yogi que ce sont retrouvés Ray Manzarek, pianiste, John Densmore, batteur et Robbie Krieger guitariste. La poésie et le mysticisme que développe Jim Morrison les fascinent et les Doors s'imposent alors entre expérimentation et psychédélisme. Après des débuts au London Fog sur Sunset Strip, ils rejoignent le Whisky A-GoGo ou le côté baroque et insolite de Jim Morrison séduit autant qu'il dérange. Les concerts deviennent alors une cérémonie entre imprécations sataniques et insultes contre les forces de l'ordre. La provocation trouvera son paroxysme lors d'un concert à Miami en mars 1969 lorsqu'il exhibera ses parties intimes s'attirant les foudres du FBI. Des albums mythiques, avec L.A Woman en joyau ultime, jalonneront une courte carrière qui se terminera dans une baignoire à Paris le 3 juillet 1971.
Jim Morrison est le troisième dans l'histoire à arborer un pantalon de cuir après Gene Vincent et Vince Taylor, laissant clairement apparaître ses organes génitaux. Ce qui concourt à faire de lui une icône sexuelle. Le garçon avait tout compris. D'une maturité exceptionnelle pour son âge, il allie un certain charisme, le mysticisme et la provocation, trois idiomes illustrant le futur triptyque " Sexe, drogue et rock'n'roll'. Avec son image de poète et de rebelle, il se veut aussi le porte-parole et la conscience de toute une génération.
La musique envoûtante des Doors avec l'orgue de Manzarek , la guitare tranchante de Robby Krieger, le beat imperturbable de John Densmore et le chant langoureux et masculin de Jim, fait de ce quatuor l'équation parfaite. Plus de cinquante ans après la mort de son leader, le culte de Jim Morrison est bien vivant en France et à travers le monde. Ce que témoigne la discographie enrichie par le label Bright Midnight Records année après année. Voici donc à travers la discographie des Doors et des élans solitaires de chacun des membres fondateurs l'histoire écrite par Gilles Scheps etc Serge Kaganski, d'un des plus grand groupe de rock que l'Amérique puritaine ait enfanté. Comme le disent nos amis anglais " Warning, the Lizard King is buried at Père-Lachaise " Enjoy it ! -
Prenons un, deux ou trois tambours. Nommons-les : toms, caisse claire ou grosse caisse.
Prenons une, deux ou trois cymbales. Choisissons les petites, grandes, rivetées ou incurvées.
Ajoutons à cela de la ferraille pour porter ces instruments, des pédales pour occuper nos pieds, un tabouret, quelques paires de baguettes, mailloches ou balais.
L'instrument est là, installé, attendant l'artiste....
Ils seront 150 à s'asseoir derrière la batterie tout au long de ces pages.
150 histoires de musiciens nous parlant de rock'n roll, de blues, de reggae, autant que de jazz ou de salsa.
150 parcours sillonnant le Brésil, l'Afrique, la Louisiane, la France.
La batterie des villes - New York, Paris, La Nouvelle-Orléans - qui rencontre celle des campagnes, des États du Sud américain à ceux du Nordeste brésilien.
La batterie des riches, avec leurs millions d'albums vendus, ou celle des pauvres, aux musiques plus confidentielles. La batterie au masculin, mais aussi au féminin.
Ils seront 150 à se côtoyer à travers ces pages. La plupart ne s'étaient jamais rencontrés avant ce livre, alors que tous racontent à peu près la même histoire : celle d'un enfant qui, un jour, entendant ou voyant une batterie, se dit : « Je veux jouer de cela. » Vous croiserez au fil de ces pages des destins incroyables, des passions que rien n'arrête. Vous suivrez ces artistes dans leurs plus grandes réussites musicales comme dans leurs périodes de vaches maigres, découvrirez leurs vies où tout s'enchaîne sans accroc ou s'obtient à la force des poignets.
150 biographies de batteurs, distingués parmi les centaines de ceux qui auraient pu ou dû figurer dans cet ouvrage. Il a fallu choisir.
André Ceccarelli, Buddy Rich, Art Blakey, Jack de Johnette, Elvin Jones, Brian Blade, Paul Motian, Tony Williams, Manu Katche, Zakir Hussein, Keith Moon, Charlie Watts, John Bonham, Carmine Appice, Phil Collins, Nick Mason et tant d'autres vous attendent.
Alors, 1, 2, 3, 4 : bonne lecture ! -
Fleetwood Mac est un des groupes qui a marqué l'histoire du rock durant les années 80 avec l'album ultime Rumours . Il est aussi le reflet des histoires d'une époque entre drogue, sexe et combat d'égos. Mais il fut, avant tout ça, le réceptacle du talent d'un guitariste d'exception : Peter Green.
Flanqué de John et de Christine McVie, de Mick Fleetwood et du couple Lindsey Buckingham et Stevie Nicks, Fleetwood Mac a bouleversé la culture pop en semant dans le monde entier une palpitante musique d'ascendance progressiste et country. Il y a eu les records établis par Rumours en 1977, puis les scores immenses de Mirage, Tango In The Night et autres Say You Will dans les années 1980, 1990 et 2000. Derrière cette rare longévité et cet attachement populaire constant, l'aventure aura toutefois été semée d'embûches : de la malédiction des guitaristes aux escroqueries du business, des crises mystiques aux conflits amoureux. Commencé au coeur du Blues Boom anglais des années 1960, cette histoire est une leçon de persévérance et de témérité. Car ce groupe aura d'abord réussi à survivre à la folie de son leader Peter Green, guitariste et compositeur de génie à qui nous devons Black Magic Woman , puis à celle de Denny Kirwan, un petit-génie devenu SDF, ainsi qu'à la déconfiture morale de Bob Welch. Il a fallu faire face ensuite aux émois destructeurs de Lindsey Buckingham et de Stevie Nicks, ainsi qu'aux adultères et à la cocaïne. La stature internationale d'un groupe pop de cet acabit ne s'illustre jamais sans la floraison de quelques scandales majeurs. Mais il est question de musique aussi et d'une créativité pionnière tout à fait spectaculaire. Lindsey Buckingham l'illustre pratiquement à lui seul, accompagné d'une des rythmiques les plus raffinées de cette époque, ainsi que de deux compositrices qui auront aussi révolutionné la coutume en imposant le sort des femmes à une échelle générationnelle. -
L'histoire d'un des groupes les plus mythiques du rock français avec une preface de Virginie Despentes.
Angers, 1978. Les frères Sourice, bercés par le rock anglais des années 70, et la découverte de l'énergie brute du punk, décident de s'y mettre. Après quelques tâtonnements, les voilà en train de construire le vaisseau insubmersible du rock français : Les Thugs. Un groupe radical, aussi bien dans l'esprit anarchiste, qu'au niveau du son et des compositions. Pas de compromis avec les Thugs : l'énergie cohabite avec l'esprit Do It Yourself du punk, mais avec un sens accru pour les mélodies.
Radical : le groupe chante en anglais, puisant dans les sources du rock, à une époque où l'on ne peut concevoir de chanter autreent qu'en français.
Les Thugs ne se sont jamais insérés dans le moule du rock hexagonal. C'est naturellement qu'ils seront produits par des labels anglais, et entre autres, Sub-pop, le label de Nirvana.
Patrick Foulhoux s'attache à raconter le parcours atypique d'un des groupes les plus mythiques du rock français, dont la carrière fut internationale.
L'intégralité de la discographie du groupe a été réédité par le label Nineteen Something tenu par un des frères Sourice. -
Dictionnaire passionné de la new wave
Pedro Penas y Robles
- Le Layeur
- Le Boulon
- 24 Mars 2022
- 9782383780083
La new wave représente la musique pop des années 80 et ses emblèmes ont pour nom Dépèche Mode, Duran Duran et The Cure. Un dictionnaire passionnant et séduisant, reflet de toute une époque tout autant que répertoire de ce qui en a fait la magie.
Comment définir la new wave ? Un genre musical qui embrasse tellement de notions disparates. Selon l'Encyclopedia Universalis : " Le terme new wave apparaît en Grande-Bretagne vers 1977 pour qualifier un courant musical qui rompt, d'une part, avec l'anarchisme du punk, d'autre part, avec le caractère pompier et technique du rock progressif ou psychédélique des années 1970. On range alors dans cette catégorie new wave l'ensemble des nouveaux artistes qui pratiquent une musique où cohabitent guitares électriques au son tendu et sonorités électroniques, le tout étant accompagné d'une imagerie minimaliste et de textes sombres ou cyniques. " Ce qui est sûr, c'est que la new wave a embarqué sérieusement des millions d'ados, de la fin des années 70, des années 80 jusqu'à nos jours. Le nombre de groupes actuels qui se réclament héritiers de la new wave n'est plus à recenser. Une new wave qui était portée par des groupes comme Depeche Mode, Bauhaus, Spandau Ballet, Duran Duran, Cocteau Twins mais aussi The Smiths et Cure. -
Fils du jazz, amant du rock électrique, le jazz-rock doit sa paternité au grand Miles Davis, sans contestation possible. C'est lui qui introduit de la musique amplifiée dans son jazz en pleine mutation à la fin des années 1960, trouvant une résonance dans les mouvements culturels et politiques afro-américains. Il va s'entourer d'une pléiade de jeunes musiciens qui vont à leur tour prendre leur envol et développer leurs propres formules de ce que l'on appelle également le jazz-fusion : John MacLaughlin, Tony Williams, Herbie Hancock, Chick Corea... Cette impulsion poussera par ailleurs toute une génération de vénérables vétérans du post-bop à se laisser tenter par l'expérimentation : Sonny Rollins, Herbie Mann, McCoy Tyner...
Le rock lui-même cherche de nouvelles voies, de nouveaux apports artistiques. Aux Etats-Unis, les musiciens s'intéressent de près au jazz, et en donne leur version du jazz-rock : Chicago, Blood Sweat And Tears, Frank Zappa, Larry Coryell, Tim Buckley... Quant à la musique afro-américaine, elle prend appui sur la musique de Miles Davis et Herbie Hancock pour se tourner vers une extension du jazz-fusion, le jazz-funk, dont Hancock est l'un des pionniers avec ses Headhunters. Ils s'appellent Joe Farrell, Tom Scott, Carlos Santana, John Abercrombie, George Duke... et vont eux aussi alimenter la grande marmite musicale initiée par Miles Davis.
En Grande-Bretagne, la musique de Miles Davis trouve aussi de l'écho, en même temps qu'est toujours ardemment admiré John Coltrane, décédé en 1967. Le rock, le blues et le jazz s'entrecroisent, parfois avec un soupçon de psychédélisme, et vont donner naissance à une scène riche : Nucleus, Soft Machine, Keef Hartley Band, Isotope, Allan Holdsworth, Colosseum... Simultanément, l'Europe suit le mouvement. La France offre Magma, Jean-Luc Ponty... L'Allemagne et la Scandinavie, Terje Rypdal, Jan Akkerman, Kraan...
Le jazz-rock perdure durant toutes les années 1970. Avec le rock progressif, il est le symbole de la liberté d'expression artistique et du bouillonnement créatif de cette époque. Il n'y a pas de limite ni de durée, ni de genre musical. Le public s'enivre d'improvisations électriques, de ces grandes odyssées sonores jouées par Mahavishnu Orchestra, Weather Report, Return To Forever... Une nouvelle génération voit même le jour au milieu des années 1970 aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne : Brand X, Hummingbird, John Scofield, Dixie Dregs, Marcus Miller...
Et puis, alors que le formatage généralisé de la musique mainstream semble toujours limiter un peu plus l'horizon sonore, une nouvelle génération fait à nouveau revivre l'esprit du jazz-rock et sa liberté artistique et intellectuelle : Causa Sui, Kanaan, John Dwyer...
Julien Deléglise a sélectionné 150 noms, musiciens ou groupes, qui auront tous contribué à la grande aventure du jazz-rock, de la fin des années 1960 à aujourd'hui. Chaque entrée bénéficie d'une biographie, et d'une sélection de un à plusieurs disques que l'auteur considère comme essentiels, de manière absolument subjective mais argumentée. -
L'histoire, à travers sa discographie, de Yes, le groupe surement le plus important du rock progressif.
Yes est un des groupes fondateurs du rock progressif et peut être celui qui a porté le genre au pinacle avec l'album Close To The Edge. De ce fait, il est un des groupes les plus célèbres des années soixante-dix remplissant les salles américaines comme européennes avec une constance sans pareille. Il est aussi le groupe qui a su se régénérer à l'heure ou s'avouer prog n'était pas bien vu et produire le tube ultime " Owner of a Lonely Heart ".
Une musique complexe et spectaculaire faite d'harmonies vocales et de virtuosité musicale née de la rencontre d'un chanteur, Jon Anderson, à la voix haut perchée et aux aspirations spirituelles et d'un bassiste, Chris Squire, au sens mélodique certain. Mais c'est en 1971 avec l'arrivée du guitariste Steve Howe et du claviériste flamboyant Rick Wakeman que Yes s'installe sur le devant de la scène. La formation culte est alors en place avec Bill Bruford puis Alan White à la batterie et un illustrateur de génie, Roger Dean, qui va porter l'image du groupe tout au long de sa carrière.
Une décennie ou le groupe accumule les classiques avant de se dissoudre dans une vie faite de rupture et de retour où Yes se réinvente jusqu'à ce jour car le nom est toujours présent sur le devant de la scène avec une oeuvre encore en construction et la parution d'un nouvel album en ce printemps 2023, fédérant des fans toujours autant fidèles et toujours plus nombreux.
En présentant l'ensemble de l'oeuvre de Yes, les albums studios, les live et les archives, ce livre est l'occasion de se plonger dans les débuts du rock progressif, représentatif des années soixante-dix. Il aborde aussi l'ensemble des aventures que les membres fondateurs ont vécu. On retrouve ainsi Jon Anderson avec Vangelis, Steve Howe avec Asia, Bill Bruford avec King Crimson et Rick Wakeman, et ses oeuvres majuscules que sont The Six Wives of Henri VIII et Journey To The Center Of The Earth. -
Les Sparks, groupe de pop rock de Los Angeles, ont connu leur heure de gloire au début des années soixante-dix, mais pratiquant aussi bien la synth pop que la new wave, ils sont considéré comme une influence majeure pour des groupes d'électro pop tels que Depeche Mode. Et depuis plus de cinquante ans, ils continuent à affoler les foules.
Sparks usine depuis cinquante ans des mélodies pop ou rock, voire électro et classiques. Durant toutes ces années, le groupe a fait preuve d'une vaillance qui lui a permis d'escalader le sommet des charts tout autant qu'affronter les affres de l'insuccès. De l'hymne glam rock This Town Ain't Big Enough For Both Of Us , semant la fièvre en Albion dans les 70's, à Annette, film à la BO couronnée lors de la cérémonie des César 2022, la formation, le duo devrait-on écrire, Ron et Russell Mael étant seuls aux commandes, a toujours cherché à sortir de l'ornière de partitions convenues, à défricher de nouvelles textures musicales.
Sparks - En Compagnie des Frères Mael, propose de revisiter tous les albums du groupe ainsi que leurs travaux d'aiguilles parallèles : compositions pour d'autres artistes, incursions dans le cinéma ou ailleurs. Via sa pléthorique production, voyager au travers des ans avec Sparks c'est savourer d'excellents moments musicaux en profitant de l'humour particulier dont la fratrie est coutumières : a trip over time and space -
Scott Walker fait parti du panthéon des chanteurs géniaux mais maudits. Son influence est nettement supérieure au succès populaire, même si les débuts de Scott Walker au sein des faux-frères Walker Brother, ont détrôné, dans les années 60, les Beatles et Rolling Stones avec le tube mondial " The Sun Ain't Gonna Shine Anymore ". Scott Walker, n'a cessé de suivre une voie à part, un chemin exigeant, naviguant entre des reprises de Jacques Brel, des disques rock dépouillés, des textes lumineux. Le livre commence en quelque sorte par la fin : le 22 mars 2019, Scott Walker a 76 ans. François Gorin, doit s'atteler pour son journal Télérama à sa chronique posthume. Comment écrire quelques centaines de signes sur un artiste que l'on vénère au point d'avoir cultivé une obsession aussi radicale que celle qu'a connu François Gorin ? Très vite, l'auteur nous prend la main, et nous amène dans les méandres de son cheminement (pas toujours linéaire) walkérien, en partant de la première écoute d'un disque de Scott Walker, et de ses quêtes à la recherche des disques oubliés introuvables de Scott Walker, à l'époque, totalement sous-estimé. Cette quête non linéaire apporte un grand intérêt dans la lecture de ce livre. Le texte de François Gorin se situe dans une sorte de croisement entre biographie musicale et littérature. Gorin emmène le lecteur dans une quête obsessionnelle d'une oeuvre musicale. Ici, l'auteur tourne autour de Scott Walker, mais cela pourrait être un autre artiste. L'intérêt du livre réside dans la quête : le graal étant remplacé par des disques de Scott Walker. Aujourd'hui, Scott Walker est reconnu par les plus grands musiciens comme étant une influence majeure (David Bowie, Lou Reed, Alain Bashung, Nick Cave, Radiohead, etc.). L'intégralité de son oeuvre, à la différence de la quête qu'a mené François Gorin pendant plusieurs décennies, est disponible sur toutes les plateformes streaming.
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Iggy Pop et The Stooges
Julien Deléglise, Gilles Scheps, Serge Kaganski
- Le Layeur
- 2 Décembre 2021
- 9782383780007
Iggy Pop est l'incarnation du Wild Man Of Rock'N'Roll. Torse nu, musculeux, son corps se déforme sous la férocité de la performance, qu'il veut toujours ultime. Son oeuvre commence avec les Stooges en 1967 après quelques balbutiements garage. Avec les frères Asheton, Ron et Scott, Il viole tous les codes du rock de l'époque avec leurs deux premiers albums, The Stooges en 1969 et Fun House en 1970. Les Stooges engendre une musique dont la vibration physique est la transcription sonore de la violence urbaine de la ville industrielle de Detroit. Trop radicaux, trop en avance, les Stooges se séparent une première fois en 1971, avant de se réincarner en 1972 grâce à l'aide de David Bowie. Iggy And The Stooges publient le dernier volet du tryptique historique : Raw Power en 1973. La carrière des Stooges se terminent dans la poudre, la misère et l'alcool en 1974 après une tournée des plus cahotiques.
Oublié de tous, Iggy Pop ne sait pas que la musique de son groupe est en train de devenir l'un des piliers majeurs d'une nouvelle génération appelée Punk qui surgira dès 1976. Une petite communauté de passionnés français, journalistes, disquaires, et fans, va alimenter la flamme du mythe Stooges et Iggy Pop jusqu'à son grand retour en 1977, encore une fois grâce à David Bowie.
C'est le début d'une carrière solo riche de dix-neuf albums studio, balayant de vastes territoires musicaux : new-wave, hard-rock, blues-rock, electro-rock, et même chanson française. Iggy Pop s'essaie à de nombreuses expériences sonores tout en gardant une éthique rock inflexible. C'est que l'homme est devenu une figure de l'histoire du rock, presque un personnage de bande dessinée que l'on retrouve aussi au cinéma ou dans des publicités où il n'hésite pas à se parodier lui-même.
Toutefois, sa légende comme son coeur a toujours battu pour ses Stooges incompris et mal-aimés. Il brisera ainsi son éthique de ne jamais revenir en arrière pour reformer les Stooges avec les frères Asheton en 2003, puis avec James Williamson en 2010. Comme une rédemption, Iggy Pop offre à ses anciens camarades l'occasion de connaître une reconnaissance méritée. Pour lui, c'est la consécration d'une existence à porter une musique originale et sans concessions, quels que furent ses éventuelles maladresses. Littéralement revenus d'entre les morts après des années d'excès, Iggy Pop et les Stooges sont aujourd'hui unanimement salués par tous les fans de rock. Il y a toujours un album que l'on aime chez Iggy Pop, quels que soient vos goûts musicaux dans le domaine.
Ce livre revient sur l'ensemble de la discographie des Stooges et d'Iggy Pop, ainsi que celles des membres de ce groupe mythique (Ron Asheton, Scott Asheton, James Williamson, Jimmy Recca). Les discographies officielles, mais aussi celle parallèle des Stooges avec ses nombreux bootlegs, sont étudiées. Plusieurs interviews fleuves d'Iggy Pop rares et inédites, ainsi que celle d'Alain Lahana, son tourneur français historique et ami, permettent de cerner l'homme Iggy Pop. Des documents photographiques rares et inédits des Stooges, d'Iggy Pop, et de Ron Asheton sur scène et à la ville, ainsi que de la memorabilia rare issue des archives du Iggy Pop Fan Club français offrent une riche iconographie d'un artiste et d'un groupe des plus visuels et séminaux de ces cinquante dernières années.
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"Il est le premier à instaurer ce qui deviendra la norme de formation rock, le désormais classique "deux guitares, une basse et batterie ", devenant ainsi le premier blanc à partager l'affiche avec de stars afro-américaines et même à partir en tournée avec eux." (Rolling Stone)
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Buddy Holly... et même plus. Alain Feydri a réalisé un travail de fourmi rockabilly pour nous proposer la biographie ultra-complète du prodige du rock, parti beaucoup trop tôt (Buddy Holly est mort à 22 ans dans le crash de l'avion qui accueillait également Ritchie Valens, l'interprète de La Bamba).
Comment ce jeune homme, élevé dans le fin fond du Texas, issu d'une famille ultra-catholique, a pu écrire et interpréter les bluettes immortelles que sont Peggy Sue ou That'll Be the Day, sans qu'il n'y ait un impact fort sur sa propre personnalité, sa
dualité ?
L'influence de Buddy Holly, sur les Beatles, Dylan, entre autres n'est plus à quantifier (Le choix du nom des Beatles est un hommage au premier groupe de Buddy Holly : The Crickets). En à peine 3 année, Buddy Holly a marqué à l'encre indélébile l'industrie musicale. -
Pendant un demi-siècle, avec sa voix de baryton, Leonard Cohen aura chanté l'amour et la haine, le sexe et la spiritualité, la guerre et la paix, l'extase et la dépression. Mais aussi et avant tout, la liberté. Liberté d'écrire comme il l'entendait, et liberté de sortir des disques lorsqu'il le voulait. Ou le sentait. Comme on se l'est rappelé grâce au Prix Nobel de Bob Dylan en 2016, les textes de certains chanteurs ont une puissance évocatrice et une poésie unique. Et le génie du Canadien tient à cette intrication entre la performance vocale, les arrangements et les paroles. Tout est inextricablement mêlé. On y trouve un mélange d'humour, d'humilité, de nihilisme, de désespoir et de joie intelligemment articulé par un homme qui avait ce pouvoir unique de tirer toute la poésie des mots, de mettre en lumière nos propres qualités humaines. En fait, Leonard nous a initié à la philo. Il nous a expliqué la beauté et la laideur du monde, et comment faire la part des choses. Et aussi distinguer le bien du mal, car il avait avant tout une belle âme. N'est pas seigneur qui veut.
En quelque dix-huit albums, le Montréalais aura signé une oeuvre définitive, passionnante, riche et foisonnante, à laquelle il est utile - en ces temps où la perspective manque de plus en plus chaque jours -, de replonger. Aussi, redécouvrir ces tranches d'une vie étonnante montre que Leonard Cohen n'était pas le gars le plus sérieux du monde. Et sa discographie le prouve au-delà de toute espérance.
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En 150 portraits et 800 chroniques de disques, Guillaume Belhomme propose au lecteur un parcours à travers l'histoire du jazz. Des origines à nos jours - de King Oliver à Ken Vandermark -, chacun des plus importants musiciens de jazz est abordé ici au travers d'une biographie objective, puis d'une sélection de cinq de ses albums jugés essentiels par l'auteur. Ainsi, le lecteur croisera les grands noms du swing, du middle jazz, du bebop, du free jazz et du jazz moderne, classés chronologiquement selon leur apparition sur la scène du jazz et selon les courants qui sont constitutifs de ce genre musical ou l'avant-garde, quelle que soit l'époque, trouve toujours sa source dans l'histoire. Guillaume Belhomme montre que l'histoire du jazz n'est pas celle, répétitive, qui voudrait qu'un style en chasse un autre, mais au contraire une histoire partagée faite de points de vue tout aussi différents que complémentaires. Ouvrage d'érudition autant qu'outil de vulgarisation précieux, Jazz en 150 figures permettra aux lecteurs d'approcher autrement le jazz, sans avoir à craindre les conseils publicitaires.
Un ouvrage illustré de plus de 750 pochettes d'albums historiques et agrémenté d'une cinquantaine de photos de musiciens par Luciano Rossetti.
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Lee Hazlewood : l'homme qui faisait chanter les femmes
Christophe Deniau
- Le Layeur
- Le Boulon
- 20 Octobre 2022
- 9782383780212
Certains ont cantonné Lee Hazlewood au rôle de parolier, certes génial, façon Phil Spector, mais sa palette fut nettement plus étendue. Il a aidé Duane Eddy à façonner le son twangy, il a transformé Nancy Sinatra, la sortant des bras de son père pour la transformer en mégastar et a sorti sur son label LHI (un des premiers labels indépendants), ce qui est souvent considéré comme le premier disque de country-rock, par Gram Parsons et The International Submarine Band. Plus de dix ans après sa mort, il a développé un statut d'artiste culte. Sans être connu du grand public, son influence est profonde au-delà de ses collaborations avec Duane Eddy, Gram Parsons et Nancy Sinatra. Une pléthore d'artistes a imité son célèbre baryton (Leonard Cohen, mais aussi Iggy Pop pour ses albums les plus bas de tessiture). Et l'on sait que des artistes tels que Isaac Hayes, Stuart Staples ( The Tindersticks), Beck ou Nick Cave, lui ont emprunté son goût pour les orchestrations luxuriantes et les ambiances moites. Indépendamment des succès énormes qu'il a connus avec Nancy Sinatra, ses compositions ont été enregistrées par des artistes aussi divers que Diana Ross and the Supremes, B.B. King, Ella Fitzgerald, Vanilla Fudge, Sun Ra, Einstürzende Neubauten, les Shadows, Ike & Tina Turner, Dusty Springfield ou encore Elvis Presley. Un compositeur qui se cachait sous son chapeau de cowboy, surtout là pour le spectacle, comme c'est souvent le cas pour de nombreux auteurs-compositeurs-interprètes du Texas. L'homme qui le portait était assurément beaucoup plus compliqué.