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Gisserot
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Cette histoire de la musique expose, pour chaque époque, ce que fut la vie de la musique, sa pratique, son style, ses formes, les instruments de musique utilisés, son contexte aussi.
Le propos n'y est pas de quêter une sorte de progression vers la musique d'aujourd'hui, ni d'établir un recensement chronologique des compositeurs. l'idée directrice est qu'à chaque époque la musique a exprimé artistiquement l'univers de l'homme. l'ouvrage, écrit pour être accessible et pratique, peut être abordé à n'importe quelle page, lu d'une traite ou consulté par thèmes.
Cette histoire trouvera son complément logique dans le "dictionnaire de la musique" et "la chronologie de l'histoire de la musique", du même auteur.
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Les chants de marins - tradition de la marine...
Renault/Gisserot
- Gisserot
- 27 Avril 2010
- 9782755801613
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Avant Schumann et Liszt, Weber a offert au XIXe siècle le premier exemple de l'artiste polyvalent : compositeur, chef d'orchestre, pianiste virtuose, directeur d'opéra et critique musical.
Pourtant, cette figure essentielle du romantisme allemand est restée à la fois célèbre et inconnue. Célèbre pour avoir conçu le Freischütz, un opéra synthétisant magistralement son propre style et les aspirations romantiques du moment. Mais inconnue justement parce que le succès de cette oeuvre a porté ombrage au reste de sa production. Pourquoi et dans quelles conditions les publics successifs ont-ils pu identifier à tel point un homme à une oeuvre unique, aussi riche soit-elle ? C'est une des questions posées ici au musicien de L'Invitation à la valse qui n'a pas eu de biographe français depuis un demi-siècle.
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Liszt est une légende romantique.
Flamboyance du virtuose, caricatures, adultères mystiques, errance et générosité, rien ne manque. Comme Chateaubriand ou Victor Hugo, les dieux de sa jeunesse, Liszt a tout osé. Par-delà ces clichés se dresse le compositeur peut-être le plus prospectif du XIXe siècle et, partant, le plus incompris. De l'estrade du pianiste, il a fait une tribune prophétique, il a inventé des formes nouvelles et créé un langage des sons voulu aussi expressif que celui de la poésie des romantiques.
Publicitaire avant la lettre, il découvre le pouvoir de la presse. Philosophe et penseur, il se passionne pour la question sociale et finit par se proclamer catholique romain, mais "libéral". En notre fin de siècle qui conjugue ère du vide et société du spectacle, Liszt est plus que jamais actuel, urgent.
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Amadeus : peu ont porté ce prénom, nul autre ne l'a ainsi mérité.
"aimé dieu", reste à dire comment on l'aime, ce que j'ai choisi de faire à la première personne. partialement, pour éviter les superlatifs usés de la louange universelle. partiellement, puisque mozart, presque toujours parfait en si peu d'années de vie, éblouit par la désarmante énumération des chefs-d'oeuvre.
J'ai osé inventer des dialogues, inspirés par des faits authentiques, les imaginant plus vrais que toutes les anecdotes suspectes qu'il n'a cessé de provoquer dans les livres et les films qui le célèbrent.
Manière d'ouvrir des portes et de poser des questions : comment se nourrit l'esprit créateur d'un voyageur européen ? comment un enfant prodige invente un des plus beaux théâtres de l'homme et du monde, dans ses opéras ? comment le plus pur représentant de l'harmonie du xviiie siècle reste-t-il notre indispensable contemporain ?
J. -l. t.
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Gershwin est un musicien-danseur, un musicien-metteur en scène, un musicien-acteur.
Sur son piano, il cueille au vol l'esprit du jazz encore naissant et l'emporte à Broadway sur les scènes du music-hall, mais aussi dans les salles de concerts classiques et à l'opéra.
Ses oeuvres les plus populaires, la Rhapsody in Blue et Un Américain à Paris, ne révèlent qu'une partie de son génie. Il est un Gershwin plus secret, qui sait donner à chacune des paroles de ses songs toute leur résonance poétique, ou créer avec Fred Astaire un nouveau style de danse.
Et lui que l'on identifie si aisément à l'Amérique triomphante a brossé, dans plusieurs de ses comédies musicales, une satire redoutable de la société capitaliste.
Il faut donc découvrir Gershwin dans sa richesse, dans les multiples contradictions de sa brève existence, qui sont celles d'un premier tiers de siècle effervescent. La grâce et la légèreté sont au rendez-vous.
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cet ouvrage traite de la musique des origines à nos jours sous ses principaux genres.
il aborde entre autres les compositeurs, les instruments et les différentes formes musicales. il s'agit ici de la cinquième édition mise à jour de ce dictionnaire. il s'est vendu jusqu'ici à 60 000 exemplaires, un chiffre remarquable pour un ouvrage qui se veut accessible à tous les publics et aussi complet que possible dans un format léger. très apprécié des enseignants et de leurs élèves, il s'adresse à tous les curieux de la musique.
en leur racontant simplement la musique à travers son histoire, ses formes, ses genres, ses styles, ses compositeurs et leurs oeuvres.
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On croit connaître Maurice Ravel parce qu'on fredonne le Boléro ou la Pavane pour une infante défunte.
Mais ces quelques arbres cachent la forêt et le Petit Poucet se perd dans un dédale de sentiers...
On cherche à découvrir le compositeur français le plus populaire du XXe siècle et il déroute. Car derrière l'apparence sereine révèlent de multiples paradoxes.
Homme à la vie "extraordinairement plate", il a dressé devant lui le paravent d'une oeuvre brillante ; à tel point que l'on a oublié sa fin tragique.
Et pourtant...
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Image romantique par excellence, Chopin a suscité beaucoup de variations romanesques pour âmes sensibles.
Il est bon d'isoler les éléments objectifs de sa biographie - émigration et exil, liaison avec George Sand, maladie et mort - pour mieux comprendre sa musique célèbre et secrète. La mélancolie s'y allie à la vaillance, la nostalgie de la Pologne à une grandeur classique, l'apparence de naturel à l'élaboration savante. On l'aime pour sa " tristesse " et sa " virtuosité ", mais c'est aussi un poète du fantastique, un magicien qui réinvente le folklore.
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" Pierre angulaire de la culture musicale russe " selon Chostakovitch, Tchaïkovski est méconnu car difficile à cerner : sa vie fut haute en couleurs (dépression, mariage de convenance, amitié épistolaire avec une riche veuve, mélancolie).
Elle a donné lieu à toutes sortes d'interprétations, parfois fantaisistes. Son oeuvre échappe : est-il russe ? Cosmopolite ? Moderne ? Romantique ? Comment un même homme peut-il écrire deux oeuvres aussi différentes que La Symphonie Pathétique et Casse-Noisette ? Pourquoi ses opéras sont-ils si méconnus, alors que les enregistrements de ses symphonies se renouvellent constamment ? Quelle est son influence dans l'histoire de la musique russe ?
Tchaïkovski, malgré sa célébrité, reste un compositeur à découvrir...
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Schumann a dix-huit ans et dit : "Il faut maintenant que l'homme véritable, caché jusqu'ici, entre en scène et montre ce qu'il est".
La postérité retiendra surtout sa passion longtemps contrariée pour Clara Wieck ; une fois marié, on le voudra assagi et bourgeois...
Celui qui a trouvé une musique inouïe pour le fantastique et l'humour des poètes romantiques allemands, on le dira gagné par l'académisme...
Même la folie qui l'a tourmenté et achevé change de signe : le visionnaire deviendrait quasiment impuissant. Pour que sa musique montre ce qu'il est véritablement, dans toute sa grandeur et ses faiblesses, il faut d'abord comprendre ce qu'il en a dit lui-même : "Créer tant qu'il fait jour".
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" Mon grand souhait est d'être considéré par le monde entier comme l'honnête homme que je suis ", écrivait Haydn dans son Esquisse biographique.
L'histoire a exaucé son voeu naïf et romantique : considéré, Haydn l'est à l'évidence. Mais est-il simplement connu ?
Le nombre de ses partitions méconnues effraie, lorsqu'on balaie simplement du regard l'immensité de son oeuvre. On se rassure en pensant tenir l'un des fondateurs du " style classique ", avant d'être dérouté par la diversité des courants esthétiques traversés pendant un demi siècle d'activité créatrice.
Celui qui a écrit une symphonie " La Surprise " en réserve à tout instant, selon la phrase prêtée à son ami Mozart : " Personne ne peut tout faire, amuser et bouleverser, provoquer le rire, le trouble et la profonde émotion, et tout cela en même temps, aussi bien que lui ".
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En face de Victor Hugo ou d'Eugène Delacroix, il y a Berlioz, seul musicien français de cette stature.
Compositeur, chef d'orchestre, critique musical, tout cela ne lui suffit pas : le voilà aussi l'auteur des Mémoires, qui sont à la littérature française, comme le Journal de Delacroix, ce que sont à la peinture les dessins de Hugo.
On l'y voit, il a voulu qu'on le voie excentrique, déchaîné, persécuté. Il y a du vrai, car la France aura mis plus longtemps que le monde entier à reconnaître son fascinant génie.
Mais il a certainement mis en scène son existence, comme dans la Symphonie fantastique.
Refaire alors ici, en historienne, le roman de sa vie, c'est aussi lire comment on devient compositeur, en sillonnant l'Europe, en traversant la Monarchie, la République et l'Empire. Et comment s'écrit une musique qui reste éternellement moderne.
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