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Calmann-Levy
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C'est l'histoire d'une musique, née dans les communautés d'esclaves noirs, forgée dans la souffrance, et qui devint universelle. Une musique qui continue encore aujourd'hui à parler à la plus mystérieuse partie de notre être, notre âme.
Cette âme est devenue verbe, et le verbe musique : soul music.
Mais ce n'est qu'au sortir de la Seconde Guerre mondiale que la soul a pris sa forme la plus populaire, avec les débuts de ce que l'on a appelé le rhythm & blues, fl eurissant dans des villes devenues mythiques, de Memphis à Détroit en passant par La Nouvelle-Orléans, traversé et façonné par les événements historiques et politiques du XXe siècle américain.
Une musique portée par des labels et des producteurs qui ont parfois commencé avec rien, au fond d'un garage, avant d'entrer dans la légende, comme Atlantic ou la Motown.
Rock my soul retrace le parcours souvent chaotique de stars aux noms qui font rêver : James Brown, Otis Redding, Aretha Franklin, Stevie Wonder, Marvin Gaye, Ray Charles, Diana Ross, Tina Turner, Michael Jackson et Prince, des artistes immenses qui ont porté la gloire de la soul à son zénith ; sans oublier, tout récemment, Anderson .Paak ou Leon Bridges,emblèmes de la nouvelle génération... -
Faire une carrière de mezzo-soprano qui vous porte à la présidence du jury de présélection de l'eurovision, voilà qui n'est déjà pas à la portée de tout le monde. mais connaître un tel succès quand on est né dans un bidonville à nanterre, voilà qui est proprement stupéfiant, tant on imagine nombreux et dissuasifs les obstacles à surmonter.
C'est peu dire, en effet, que rien ne prédestinait malika bellaribi à suivre ce parcours exceptionnel. née dans ce « quart-monde » à la périphérie de paris dénoncé par l'abbé pierre, grandie tant bien que mal dans une famille nombreuse aux parents indifférents, malika est victime d'un très grave accident qui la force à passer des années à l'hôpital et en rééducation dès sa plus tendre enfance.
Mais à quelque chose ce malheur est bon. loin de son univers familial, soignée par des religieuses bienveillantes, malika se trouve, et découvre la musique : celle des chants religieux qui emplissent, chaque dimanche, la chapelle de l'hôpital. la musique : c'est, la petite fille le sent, la voie du salut et du bonheur.
Il lui faudra endurer encore bien des humiliations et des vicissitudes, y compris une tentative de mariage forcé en algérie, avant d'oser défier les règles de sa communauté. elle décidera de choisir librement sa vie, son amour, et sa religion.
Mais la réussite de malika ne se borne pas à cette prouesse déjà exemplaire. à peine son nom commence-t-il à être connu qu'elle songe à faire profiter les autres de ce qu'elle a appris et à partager la joie que lui procure le chant lyrique. elle crée en banlieue des ateliers de chant qui s'appuient sur une pédagogie utilisant la mémoire corporelle, les cinq sens, la créativité des jeunes, les relations affectives, les règles de groupe, les tabous... malika n'a pas oublié d'où elle venait !
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Les Dédéphiles vont adorer... les autres aussi !Ce qui fait le charme d'André Manoukian, c'est qu'il ne se prend jamais au sérieux. Dans l'émission Nouvelle Star, il est le jury réputé pour ses envolées philosophico-érotico-cosmico-musicales. Il est vrai que citer Gilles Deleuze ou Platon en prime time tout en commentant les prestations de chanteurs en devenir n'est pas donné à tout le monde !Ses fameuses "petites phrases" (J'aime bien votre côté Nana Mouskouri posmoderne ; On a invoqué l'esprit de Jim Morrison et on a eu Rika Zaraï...), qu'il décrypte ici pour nous, sont autant d'occasions de nous faire rire et de parler de ce qu'il aime : la musique, les femmes, le groove, les penseurs...Parce que le "petit Manoukian illustré" ne serait pas complet sans explorer quelques thèmes chers à l'auteur, il nous propose ensuite un Abécédaire très personnel (de Alchimie à Zorba) et termine en beauté avec une galerie de portraits de philosophes : avez-vous déjà imaginé Spinoza en Bob Dylan ou Aristote en Jamel Debbouze ?
Lui si ! Et il nous dit pourquoi. -
Ni journal ni Mémoires, ce Dictionnaire intime est tout cela à la fois. À partir de plus de 250 mots librement choisis, Yves Simon nous parle de ce qui lui tient le plus à cœur. Tels des galets blancs, ces mots jalonnent sa vie, et l’accompagnent sur les chemins de la musique, de la littérature, de l’amour.Par exemple, Cheminot est un magnifique portrait de son père, et Don, celui émouvant de sa mère. Espèces et Dandys évoquent Gainsbourg, K la Prague de Kafka, Mirabelles, sa jeunesse en Lorraine, Mitterrand racontant à l'auteur le sauvetage de Robert Antelme du camp de Dachau.Grave et léger, ce Dictionnaire intime offre au lecteur d’innombrables rencontres inconnues ou célèbres (Juliet Berto, Marguerite Duras, Georges Brassens, Albert Cossery, Gérard Depardieu...), dans des situations inattendues. Et sans jamais s’appesantir, il nous propose une réflexion souriante sur les choses de la vie (Autoroute, Désir, Fiançailles, Hôtels [chambres d’], Jalousie, Table en pin, Utopies…)
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J'aimais regarder mon père chanter car, dans ces moments-là, il avait l'air heureux. Sn visage s'illuminait, animé par ce besoin de plaire et d'être aimé. Sur scène, papa prenait du plaisir, et ce plaisir inépuisable enchantait mon être tout entier.Le dialogue entre nous était entrecoupé de longs silences qui venaient témoigner de nos peurs, de notre difficulté à nous raconter. Comme deux naufragés perdus en pleine mer, nous nous accrochions aux bouées de nos sourires timides.
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De nature réservée, Julien Clerc doit pourtant ses débuts à son audace : à dix-sept ans, alors qu'il fait du camping en Corse, il se propose comme chanteur dans un groupe pour un concert au Bout du monde. Il n'a encore jamais chanté de sa vie. Trois ans plus tard, attablé à L'Écritoire, un café parisien place de la Sorbonne, il se lève et déclare à voix haute qu'il cherche un auteur. Un homme répond, c'est Étienne Roda-Gil.
S'ensuit une carrière éblouissante, jalonnée de tubes : de La Cavalerie à La Jupe en laine en passant par Ce n'est rien, Ma préférence, Femmes je vous aime ou encore Mélissa...Personnage discret et jaloux de sa vie privée, Julien Clerc accepte pour la première fois de se livrer dans cette biographie écrite par Sophie Delassein. Ce mélodiste surdoué nous raconte les coulisses de son métier et aborde avec beaucoup de pudeur sa « double enfance », liée au divorce de ses parents, mais aussi sa vie sentimentale, ses idylles avec France Gall et Miou-Miou.UNE BIOGRAPHIE INTIMISTE QUI RETRACE LE PARCOURS D'UN ARTISTE EXIGEANT.