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La vie heureuse : La brièveté de la vie
Sénèque
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 19 Juin 2024
- 9782081216457
Peut-on être philosophe dans n'importe quelle société et dans n'importe quelle situation ? Ou, plus précisément, peut-on philosopher quand on est l'homme le plus riche de son temps ? Peut-on philosopher quand on est pris dans les obligations de la vie sociale ? Ces interrogations sont peut-être les avatars d'une question plus fondamentale, celle du rapport de la philosophie au pouvoir politique - question qui ne pouvait manquer de passionner Sénèque, philosophe stoïcien, homme fabuleusement riche et précepteur de l'empereur Néron.
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La vie n'est pas trop courte, c'est nous qui la perdons. Voilà le message que nous adresse Sénèque, dont la sagesse résonne profondément dans nos existences.Par l'évaluation de ce qu'est une vie vraiment vécue, le penseur antique débusque toutes sortes de futilités qui nous accaparent sans bénéfice. Il dessine ainsi un chemin pour vivre raisonnablement heureux.Traduit du latin par Xavier Bordes
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Qu'est-ce que la philosophie antique ?
Pierre Hadot
- Folio
- Folio Essais
- 14 Novembre 1995
- 9782070327607
Qu'est-ce que la philosophie antique ?
À cette question, la tradition universitaire répond par une histoire des doctrines et des systèmes - réponse d'ailleurs très tôt induite par la volonté du christianisme de s'arroger la sagesse comme l'ascèse.
À cette question, Pierre Hadot apporte une réponse tout à fait nouvelle : depuis Socrate et Platon, peut-être même depuis les présocratiques, jusqu'au début du christianisme, la philosophie procède toujours d'un choix initial pour un mode de vie, d'une vision globale de l'univers, d'une décision volontaire de vivre le monde avec d'autres, en communauté ou en école. De cette conversion de l'individu découle le discours philosophique qui dira l'option d'existence comme la représentation du monde.
La philosophie antique n'est donc pas un système, elle est un exercice préparatoire à la sagesse, elle est un exercice spirituel.
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« Consolation à ma mère » est sans doute le texte le plus personnel et touchant de Sénèque. Alors qu'il est envoyé en exil en Corse par l'empereur Claude qui l'accuse d'adultère, le stoïcien écrit une lettre à sa mère Helvia, terriblement affligée par cette séparation. Revenant sur l'injustice dont il a été victime, Sénèque élabore de précieux conseils destinés à un être cher, mais aussi à lui-même, pour soulager la douleur personnelle de cette mise à l'écart.Également prétexte pour développer une réflexion morale sur le malheur et la dignité, cette consolation qui se donne comme va-et-vient entre le personnel et l'universel fait du stoïcisme une philosophie éminemment humaine.
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La vertu constitue le seul bien supérieur à l'amitié, écrit Cicéron. Ce n'est donc que par cette même vertu que l'amitié s'épanouira pleinement. Dans ce dialogue philosophique, il donne la parole à Laelius pour clarifier ses vues.
À l'instar des bons vins, les belles amitiés se bonifient avec l'âge. Il convient donc de ne pas se fourvoyer dans des relations animées par la vaine recherche de satisfactions passagères. L'amitié requiert au contraire fermeté et solidité, vertus stoïciennes par excellence. Dans son éloge, Cicéron se fait le contempteur des hypocrites et l'apologiste des hommes probes, seuls dignes de recevoir le précieux sésame de l'amitié. Mais il offre également un texte à portée politique, écrit en -44 av. J-C, peu de temps après la mort de César... -
éloge de la vieillesse
Cicéron
- Mille Et Une Nuits
- La Petite Collection
- 17 Novembre 2021
- 9782755508215
« Vieillir est une chance. Vieillir est un avantage. Vieillir est un destin dépendant aussi de son attitude de vie devant l'existant.» Ainsi s'ouvre la préface que Laure Adler donne à l'Éloge de la vieillesse, un court texte philosophique de Cicéron, d'un ton résolument optimiste. De ce guide universel découle une leçon de vie d'une puissance sereine, pour affronter la peur de vieillir et enseigner « la joie de mourir », une « allégresse à tenir la mort en respect et à savoir l'apprivoiser ».
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La philosophie grecque : Des présocratiques au néoplatonisme
Jean Brun
- Que Sais-Je ?
- La Bibliotheque Que Sais-je ?
- 21 Février 2024
- 9782715420090
"La Philosophie antique" réunit sept volumes que Jean ? run a rédigés pour la collection " ? ue ? ais-je ?? entre 1958 et 1992, à savoir : "Les Présocratiques", "Socrate", "Platon et l'Académie", "Aristote et le Lycée", "Le Stoïcisme", "Epicure et l'épicurisme" et" Le Néoplatonisme". Couvrant une vaste période allant du VIe siècle avant J.-C. aux premiers siècles de notre ère, il forme une précieuse introduction aux courants majeurs de la philosophie antique d'inspiration grecque.
Nature de l'être, question de la connaissance, éthique, politique... C'est l'occasion de passer en revue quelques-uns des principaux problèmes qu'ont traités des penseurs aussi différents qu'Héraclite, Théophraste, Zénon de Kition, Plotin, et bien sûr la sainte trinité Socrate-Platon-Aristote. Comment ces problèmes ont-ils été abordés par les différentes écoles de pensée et en quoi ont-ils influencé la philosophie moderne, voire contemporaine ? De fait, Jean ? run nous montre que les philosophes grecs de l'Antiquité ont contribué à rien de moins qu'à la formation de concepts et de théories fondamentaux dans toute l'histoire de la pensée occidentale. -
Maria Zambrano a toujours eu envie d'écrire sur Sénèque l'Andalou. Pour elle, Sénèque n'était pas qu'un philosophe, c'était un lieu de retour, une retraite, un refuge. Parce qu'en fin de compte, nous revenons toujours chez nous, elle nous offre ici une magnifique déambulation dans l'oeuvre du philosophe latin. Sénèque n'est pas un systématique ; la logique et la métaphysique n'ont pas d'importance pour lui. Ce qui compte, c'est la pensée tout entière orientée vers la réalisation d'une « vie bonne ». Pour Maria Zambrano, il représente un modèle d'"adoucissement" de la raison, une raison médiatrice entre espoir et désespoir, une raison au service de la vie, qui est une consolation et un remède à notre impuissance face à notre condition mortelle et notre soumission à des puissances envahissantes. La maîtrise de soi, la paix, la tranquillité d'esprit, la vie retirée, la résignation, la séparation d'avec les passions du vulgaire, l'amitié, la clémence, sont quelques-unes des notions importantes du projet sénéquéen, qui font de la philosophie du sage cordouan une philosophie sans cesse vivante. Pour la réactualiser, Maria Zambrano commente des extraits choisis de son oeuvre avec une pertinence, une vivacité et une acuité intellectuelles à travers lesquelles percent l'enthousiasme.
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Héraclite, le sujet
Jean françois Billeter
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 6 Janvier 2022
- 9791030415537
Depuis l'époque de la philosophie grecque classique, Héraclite a été considéré comme un philosophe de la nature, mais on ne comprend sa pensée que lorsqu'on s'aperçoit qu'elle porte sur le sujet. Ce bref ouvrage démontre que les rares propos qu'on a de lui permettent de la reconstituer et qu'elle est d'un grand intérêt, ce d'autant plus que l'incompréhension dont elle a été l'objet est à l'origine d'une tradition intellectuelle qui a été dominante tout au long de l'histoire occidentale et l'est encore. Héraclite prouve qu'une véritable connaissance du sujet humain était possible de son temps et qu'elle l'est donc aujourd'hui. Héraclite, le sujet comporte une retraduction de tous les propos essentiels d'Héraclite.
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Curiatus Maternus décide de se retirer pour se consacrer à la poésie. Avec trois amis, un dialogue s'engage... Tacite évoque des problèmes fondateurs de l'art des mots :
Distance entre Anciens et Modernes ; déclin des belles lettres ; tension entre une poésie retirée de la société et l'efficacité politique de l'art oratoire...
Texte-choral, théâtral et plein d'humour, ce Dialogue nous fait bondir de querelles en débats. Libre au lecteur de se faire sa propre opinion quant aux questions posées :
Qu'attend-on de la parole publique ? L'absence d'adversité l'appauvrit-elle ? Comment apprendre, non à réciter, mais à penser ? Document historique, la société qu'il décrit nous est terriblement familière. On se laisse donc emporter pour élucider une énigme toujours intacte : à quoi servent les mots ?
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"L'action doit avoir un but précis, sinon elle se divise, elle se brouille, elle tourne mal et cause à la fin des dégâts irréparables. Les sages d'autrefois gardaient en eux le ressort de l'action, ils ne le laissaient pas à d'autres. Tant que tu n'es pas sûr de le détenir, ne te mêle pas de mettre fin aux méfaits d'un tyran !" (Tchouang-tseu) "Tchouang-tseu est le plus remarquable des philosophes chinois. On ne sait pas grand-chose de sa personne. Il est probablement mort vers 280 avant notre ère. Nul ne sait très bien quelle part lui attribuer dans l'ouvrage qui porte son nom et qu'on appelle 'le' Tchouang-tseu. Cet ouvrage réunit des textes de Tchouang-tseu lui-même et d'auteurs anonymes qui ont été proches de lui, se sont inspirés de lui après sa mort ou ont été associés à son nom par la suite. L'ouvrage n'est pas gros, il est un peu moins long que les quatre Évangiles. C'est un classique : un ouvrage qui a été beaucoup lu, cité et commenté au cours des siècles, mais aussi mal lu et mal compris, ou compris selon des préjugés qui n'ont plus de raison d'être aujourd'hui. Je me suis efforcé de l'aborder d'un regard neuf. Au seuil de ce livre, le lecteur me demandera peut-être de lui dire quelle sorte de philosophe est Tchouang-tseu. Je ne peux pas répondre parce que je ne puis le classer dans aucune catégorie connue. Il faut que le lecteur voie et juge par lui-même." (Jean François Billeter)
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Le temps et l'infini : Sur les paradoxes de Zénon d'Elée
Pierrot Seban
- Puf
- Metaphysiques
- 27 Septembre 2023
- 9782130852278
Le mouvement semble supposer une chose impossible : qu'on achève un infini. Nous soutenons que ce paradoxe, soulevé par Zénon d'Élée, n'est ni un simple sophisme ou erreur, et qu'il n'a été réfuté ni par la physique moderne ni par les mathématiques de l'infini. Qu'il admet, certes, des solutions, mais plurielles, conflictuelles, et qui obligent notre engagement philosophique.
Pour résoudre le paradoxe, ce livre entend d'abord le prendre au sérieux, dans une enquête en cinq temps. Il part de notre héritage antique concernant l'infini, le temps et le continu. Puis il met en forme l'argument zénonien, et ce faisant, rencontre un adversaire : celui qui croit que l'infini peut être achevé. Contre lui, il montre d'abord ce qu'est l'infini mathématique, et pourquoi il ne permet pas cette conclusion ; puis, comment notre pensée du temps implique le devenir et, pour cela, exclut l'infini achevé. Il offre, finalement, une solution, où l'idéalisme s'identifie au réalisme. -
Sénèque représente, dans sa vie comme dans son oeuvre, le premier stoïcisme romain qui professe le détachement des biens futiles et des illusions de la gloire en même temps qu'il exerce de hautes fonctions politiques : sénèque fut précepteur et conseiller de néron avant d'être écarté du pouvoir et condamné à mourir sur son ordre en 65 apr.
J. -c. adressé à son frère, le livre sur la vie heureuse résume dans une perspective stoïcienne toute une tradition antique de réflexion sur la " vie bonne " dont la condition est la vertu, laquelle s'acquiert en vivant " selon la nature ", c'est-à-dire selon une logique de vérité qui doit nous affranchir des contingences du destin, et nous permettre d'atteindre à une autonomie intérieure qui confine à la sagesse.
Vivant néanmoins dans le tout premier cercle du pouvoir impérial, sénèque a dû justifier la richesse dont il a pu jouir, et il ébauche, dans les bienfaits, une réflexion sur la possibilité d'une solidarité sociale. ces deux livres répondent aux deux visages du penseur : l'homme privé qui aspire à la sagesse, le conseiller du prince qui cherche la voie meilleure en composant avec les caprices du tyran.
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Comme il y a des poètes maudits, il y eut des penseurs maudits, et ce furent les sophistes. Le nom même de « sophiste », qui signifie « savant », détourné de son sens originel, est devenu synonyme de possesseur d'un savoir faux et trompeur. Aristote, en suivant le verdict de son maître Platon, désigna le sophiste comme « celui qui a de la sagesse l'apparence, non la réalité ».
Ne convient-il pas aujourd'hui, avec un simple désir de vérité historique et scientifique, de plaider pour les sophistes ?
À travers les figures de Protagoras, Gorgias, Thrasymaque, Critias..., cet ouvrage s'attache à faire revivre la vie et l'oeuvre de ces penseurs itinérants qui inaugurèrent le statut social de l'intellectuel moderne.
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La philosophie, qui, à cette époque, se réduit pour l'essentiel au platonisme, est devenue une méthode pour détourner l'âme du sensible et l'unir à Dieu, par le moyen des vertus, de la connaissance, en particulier la théologie, et de l'ascèse. Les historiens de la piété ancienne ont salué l'écriture totalisante et la haute spiritualité de cet opuscule, école de relation à soi, aux autres et au divin, qui jette une lumière renouvelée sur les mutations profondes de la philosophie au seuil du IVe siècle, et cela avant que ne vienne l'âge d'or de la littérature chrétienne et de la domination politique et culturelle du christianisme.
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Dans son précédent ouvrage, Lumières du Moyen Âge (2015), Pierre Bouretz rouvrait à nouveaux frais un dossier capital pour l'histoire occidentale:les relations entre philosophie et théologie.La raison ou les dieux s'ancre dans l'Antiquité tardive «néoplatonicienne», souvent décrite à grands traits comme celle d'un retour à Platon, d'une «divinisation» de celui-ci et d'un tournant «théologique» du rationalisme grec. Est-ce à dire que ce moment fut celui d'un choix entre la raison et les dieux?Platon déjà voyait chez les Barbares des formes de sagesses supérieures à celle des Grecs. Plutarque pouvait sans embarras servir Apollon dans son temple de Delphes, admirer Isis et cultiver le platonisme. Jusqu'à la fin de l'Antiquité, les plus grandes figures de la philosophie se nourrirent de théologies allogènes. Mais le rapport de ces philosophes à leurs dieux nous demeure mystérieux. Plus mystérieuse encore, une affaire inaugurée dans la génération des successeurs de Plotin par Porphyre et Jamblique, sous couvert d'une fiction égyptienne et autour d'un mot neuf:celui de «théurgie». Fallait-il compléter la vie théorétique par un rapport actif avec les dieux? Était-il question de les soumettre au bon vouloir des hommes? Des pratiques étranges et venues d'ailleurs étaient-elles autre chose qu'une forme de la magie depuis toujours condamnée par les philosophes?Pierre Bouretz construit une vaste enquête au travers de laquelle on découvre Plotin combattant les gnostiques, Porphyre ferraillant contre les chrétiens, les derniers philosophes platoniciens en quête de vestiges des dieux anciens. Il remonte à l'origine de leur admiration pour les «sagesses barbares», décrit l'entrée dans l'imaginaire des Grecs de Mages disciples de Zoroastre, de théurges chaldéens et d'Hermès Trismégiste, interroge leurs visions concurrentes de la «voie qui mène au bonheur». Il montre enfin qu'après une éclipse d'un millénaire environ, cette histoire se rejouerait dans des conditions nouvelles à la Renaissance.
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Traité 41: sur la sensation et la mémoire
Plotin
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 10 Mars 2022
- 9782711630301
C'est une nouvelle conception de la sensation et de la mémoire qu'élabore Plotin dans ce Traité 41 (Ennéades IV, 6). Elle consiste à attribuer à ces facultés une nature éminemment active : elles sont « une espèce de force ». Au IIIe siècle de notre ère, cette thèse s'oppose au modèle traditionnel de l'empreinte dans l'âme, déjà utilisé dans Théétète de Platon (191c-d). Dans ce dialogue, l'âme est assimilée à un morceau de cire, la sensation à une impression sur la cire et la mémoire à la permanence et à la conservation de l'empreinte. Malgré la fortune séculaire de cette métaphore destinée à élucider les processus cognitifs, Plotin s'en démarque nettement. Déniant toute valeur de vérité à l'exposé du Théétète, il analyse les difficultés soulevées par l'admission d'une empreinte dans l'âme. Il fait appel à la logique, s'appuie sur l'observation des faits et reprend le débat scientifique le plus récent pour construire son chef d'accusation fondamental : la conception de l'empreinte, bien que destinée à assurer la connexion entre l'âme et le monde extérieur, finit par réduire l'objet perçu ou remémoré à une image subjective, indépendante de la réalité empirique. Contre ce modèle et les conséquences qu'il entraîne, il établit que la sensation, tout comme les différentes dimensions de la mémoire - de l'évocation à la mémoire spontanée, de l'effort de rappel à la mémoire-habitude - résulte des activités de l'âme.
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Des extraits courts traduits, accompagnés d'une biographie, qui mettent la pensée de Sénèque en perspective.
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Une métacritique de la critique de la raison pure
Johann gottfried Herder
- Puf
- Epimethee
- 13 Juillet 2022
- 9782130833758
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De la vie heureuse et de la tranquillité de l'âme
Sénèque
- J'Ai Lu
- Librio ; Philosophie
- 5 Septembre 2018
- 9782290170281
Voici deux dialogues fondateurs de la pensée de Sénèque.
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Confluences de la philosophie et de la rhétorique grecques
Laurent Pernot
- Vrin
- Textes & Commentaires
- 3 Février 2022
- 9782711630455
Dès leur naissance en Grèce, la philosophie et la rhétorique se sont mutuellement influencées, et leur dialogue s'est poursuivi tout au long de l'Antiquité. Ces deux disciplines, qu'on aurait tort de figer dans une antithèse stérile, se rencontraient sur des terrains essentiels, comme la vérité, la justice, la politique, la délibération, la logique des raisonnements et l'analyse du fonctionnement de l'esprit, les éloges, la religion, l'enseignement, ou encore la critique des oeuvres d'art. L'alliance de deux savoirs, qui étaient aussi des arts de vivre, construisait un modèle intellectuel et social de sagesse persuasive. Leur confrontation donna lieu à des débats aussi animés que lourds de conséquences.Le présent ouvrage jette une lumière nouvelle sur ces questions par le moyen d'études ciblées, consacrées à des auteurs, à des notions et à des formules, depuis le Ve siècle avant J.-C. jusqu'au VIe siècle après J.-C., de Socrate à Olympiodore, en passant par Platon, Aristote, Démosthène, Diogène, Théophraste, Philodème, Plutarque, Dion de Pruse, Marc Aurèle, Ælius Aristide, Plotin, Porphyre, Eunape, sans négliger des Romains comme Cicéron ou Quintilien. Il se compose de vingt-cinq chapitres, fruit de trente ans de recherches (1986-2016), qui furent publiés à l'origine sous forme de contributions à des revues et à des recueils. Certaines étaient devenues introuvables. Trois d'entre elles paraissent ici pour la première fois en français. Pour cette publication, tous les textes ont été soumis à une révision approfondie, de manière à constituer un ensemble unitaire.
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La première édition française du texte du philosophe antique sur l'exil.
Favorinos est né à Arles dans les années 80 du premier siècle. Il est un rhéteur et un penseur de langue grecque. Il fut exilé dans les années 130 par l'empereur Hadrien et revint à Rome à la mort de ce dernier en 138. Il meurt à Rome dans les années 150. En 1930 la Bibliothèque vaticane fait l'acquisition d'un papyrus de la Marmarique où se trouve au verso un discours de Favorinos sur l'exil. La présente édition est la première traduction française de ce texte.
Favorinos, Favorinus ou Fanus, parfois appelé Phaborinos le Sophiste, ou l'Hermaphrodite d'Arles, né vers 80-90 à Arelate (Arles), mort vers 150) est un philosophe rattaché à l'école sceptique ou à la Nouvelle Académie.
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Le traité Des adverbes est l'une des quatre monographies que la tradition nous a conservées de l'oeuvre d'Apollonius Dyscole, grammairien alexandrin du IIe siècle de notre ère. Cette étude systématique de l'adverbe, qui s'inscrivait dans une vaste collection de traités techniques consacrés aux parties de la phrase, n'est pas seulement notre témoin le plus ancien en la matière; elle fut une référence de premier plan pour l'ensemble de la tradition grammaticale postérieure, dans les domaines grec et latin, au moins jusqu'à la fin du moyen âge byzantin.Après avoir fondé en raison la définition de l'adverbe - un mot invariable qui prédique un verbe -, Apollonius recense plus de six cents adverbes, qu'il distribue dans une vingtaine de types morphologiques. Ce travail de classement participe du projet scientifique du grammairien, qui consiste à formuler les normes de correction auxquelles toute irrégularité apparente doit se soumettre. Inlassablement, le maître alexandrin énonce une règle, signale l'irrégularité - un barbarisme, une forme ambiguë, une variante dialectale -, puis la rejette ou s'efforce de la justifier en levant l'ambiguïté ou en remontant à la forme « saine ». À travers plusieurs centaines d'étymologies, Apollonius érige, au fil du traité, les principes fondamentaux (lois de l'accentuation, pathologie, distinction entre dérivation et altération) de la grammaire alexandrine.Le présent ouvrage propose une nouvelle édition critique et la première traduction du traité Des adverbes dans une langue moderne, assortie d'un commentaire méthodique.
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Traité 30 : sur la nature, la contemplation et l'un
Plotin
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 16 Décembre 2021
- 9782711629930
Le Traité 30 (III, 8) est consacré à la démonstration de la thèse paradoxale que tous les êtres, y compris ceux qui sont privés de raison et de représentation, contemplent. Il insiste particulièrement sur le fait que la Nature produit le monde sensible, sans action ni réflexion, en demeurant dans une pure contemplation, reflet de celle de l'âme supérieure et ultimement de l'Intellect où être et pensée s'identifient. En revanche, l'âme humaine oscille entre la pure contemplation et sa forme dégradée, la discursivité impliquée dans toutes les productions, actions ou spéculations des hommes, qui pourtant, dans ce détour, ne visent encore qu'à contempler. Ce traité est aussi le premier traité de ce qu'on appelle la « tétralogie antignostique ». Il amorce sous un mode encore souriant, la polémique qui se durcira dans le Traité 33. Le monde sensible vient de la contemplation silencieuse et paisible de la Nature, non de la chute catastrophique de l'éon Sagesse et du façonnage laborieusement réfléchi du démiurge de la Genèse qui contamine l'exégèse gnostique du Timée. Le traité s'achève sur la remontée à l'Un-Bien, pôle transcendant de toute contemplation, à la fois au-delà de l'Intellect et Père de sa Beauté.