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La presqu'île de l'Arcouest, entre Paimpol et l'île de Bréhat, est un joli coin de Bretagne qui a hérité dans les années 1930 des surnoms de « Sorbonne-Plage », « Fort-la-Science » ou encore « Presqu'île atomique ». C'était en effet le repaire de professeurs de la Sorbonne et de savants qui, chaque été pendant la première moitié du xxe siècle, venaient y séjourner avec leur famille. Le reste de l'année, les membres de ce phalanstère menaient ensemble à Paris de grands combats politiques et scientifiques : dreyfusisme, pacifisme, rationalisme, anti-fascisme. et recherche atomique.
Dans les rangs de ce « groupe de l'Arcouest », rien moins que quatre prix Nobel : Marie Curie, Jean Perrin, Frédéric et Irène Joliot Curie, lesquels furent à deux doigts de prouver, juste avant le début de la Seconde Guerre mondiale, qu'une énergie formidable pouvait être extraite de l'infiniment petit pour être mise au service de l'humanité. Les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki en 1945 feront s'effondrer le rêve de ces idéalistes et sonneront la fin de la belle aventure humaniste de l'Arcouest, ainsi que celle de notre foi sans bornes en la science.
Le narrateur de cet ouvrage, qui se confond presque avec son auteur, part à l'Arcouest pour tenter de comprendre les raisons de cet échec. Quelle fut la nature exacte de l'utopie qui a couvé dans cette matrice bretonne à partir de 1900 ? Sur quels ferments idéologiques a-t-elle poussé ? Et puis à quoi donc ces universitaires et chercheurs éminents employaient-ils leurs longues vacances au bord de la mer ? Quelles traces ont-ils laissées sur ce bout de Goëlo ?
Au terme de son enquête, flâneuse et contemplative, le narrateur découvrira que la bombe d'Hiroshima était en fait une bombe à retardement, et les étés de l'Arcouest des étapes insouciantes vers une issue forcément fatale.
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Quatre frères de deux mères différentes.
Trois seront rois, dont l'un à deux reprises. Le destin tumultueux de leur fratrie, celle des Béni Hachem, les Hachémites, traverse et résume un siècle d'histoire du Moyen-Orient.
Rien n'y manque : les rivalités entre impérialismes ottoman, anglais et français, l'Arabie, l'Irak, la Syrie, le Liban, la Jordanie, le sionisme, la Première et la Seconde Guerre mondiales, la lutte contre les projets nazis à Bagdad, Glubb Pacha et sa « Légion arabe », la fondation de l'État hébreu, le sort tragique des Palestiniens. Et, au milieu des guérillas et des révolutions, le pétrole.
Winston Churchill, Lawrence d'Arabie, Ibn Séoud, le chef des terribles guerriers wahabbites, Ben-Gourion, le premier président israélien, Nasser l'Égyptien, le grand mufti de Jérusalem, implacable ennemi des Juifs et des Hachémites, Saint-John Philby, père du futur espion soviétique Kim Philby, Gertrude Bell...
Avec leur père, le chérif de La Mecque, les Hachémites lancent, aux côtés de Lawrence d'Arabie, la guérilla de 1916-1918 contre les Turcs. Ils veulent un royaume arabe unifié sous la coupe de leur famille.
L'aîné, Ali (1879-1935), dernier roi du Hedjaz - la partie occidentale de la péninsule arabique qui abrite les villes saintes de Médine et de La Mecque -, va en être banni par Ibn Séoud. Les Hachémites ont perdu la terre sacrée de l'islam.
Favori de Lawrence d'Arabie, Fayçal (1885-1933) devient roi de Syrie. Mais l'armée française le chasse de Damas.
Spolié de sa couronne, Abdallah (1882-1951), le cadet, devra se contenter de la Jordanie. Assassiné devant la mosquée d'Omar, à Jérusalem, par un Palestinien pour sa modération envers Israël auquel il a pourtant livré une guerre, c'est son petit-fils, le roi Hussein, qui va lui succéder.
L'héritier de Fayçal, Ghazi Ier, meurt dans accident d'automobile à la veille de la Seconde Guerre mondiale qui menace le trône et voit les nazis tendre la main aux nationalistes arabes.
Seul échappe au massacre le petit dernier, Zaïed (1898-1972), ambassadeur d'Irak à Londres. La saga se conclut, en février 1999, avec la mort d'Hussein de Jordanie. Ç'en est fini du rêve hachémite, mais il aura beaucoup contribué à façonner le Moyen-Orient que nous connaissons aujourd'hui.
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Solstice est le troisième et dernier volet d'un récit historique qui court de l'an 476 de notre ère jusqu'à l'empire de Charlemagne.
En Espagne, l'émir omeyyade Abdéramane affronte le petit royaume chrétien des Asturies, regroupé autour de la légende de saint Jacques et du tombeau de Compostelle : ainsi prend corps un mythe qui imprègne toujours nos sensibilités.
À Aix-la-Chapelle, la capitale qu'il a fondée pour rivaliser avec Constantinople, Charles, roi des Francs, s'efforce de fusionner la « Francie » romanisée et la Germanie encore païenne, tandis que les papes de Rome veulent faire de lui l'empereur de l'Occident.
À ces personnages historiques, le romancier en adjoint un autre, imaginaire : Ahasvérus, le « juif errant », l'homme qui a vu crucifi er Jésus. Sa légende, souvent l'expression d'un vieil antijudaïsme chrétien, se mue ici en une quête à la fois historique et spirituelle. Ahasvérus, éternel migrant, est le témoin de tous les grands événements, et du destin du peuple juif dispersé, obstinément fi dèle à un Dieu qui semble l'avoir abandonné.
L'empire de Charlemagne se disloque, la civilisation arabo-musulmane s'épanouit, la « Reconquista » espagnole commence... Le monde poursuit son histoire entre ordre et chaos, clarté et ténèbres. D'où l'invocation du solstice d'hiver, célébré à la fois dans les cultures païennes et chrétienne : le moment le plus sombre de l'année, qui promet la lumière et le recommencement. -
1612. La France se remet à peine des guerres de religion. René Descartes, alors étudiant à Rennes, se rend à une fête dans un château près de Brest. Sa présence bouleverse à jamais le destin de trois êtres : un père jésuite, Tucdual Cadiou, la toute jeune baronne Marie de Kerlech, avec qui il aura une liaison secrète, et surtout un petit va-nu-pieds à l'intelligence précoce : Gilbert Le Person. ...Fasciné par Descartes, Gilbert, quelques années plus tard, quittera son village natal de Porspoder pour Paris, capitale incontestée des sciences et de la philosophie nouvelle. ...Introduit dans le cercle fermé de la place Royale, Gilbert se liera à Blaise Pascal dont la soeur Jacqueline est, hélas, une disciple zélée des jansénistes, ennemis des jésuites par leur conservatisme religieux exacerbé. ...Les controverses font rage sur le système du monde, l'existence du vide ou la lumière. Tandis que les philosophes théorisent, dans l'ombre les fanatiques religieux sont prêts à tout pour les abattre. Gilbert Le Person n'aura de choix que de les affronter afin que ni l'amour, ni la science, ni la philosophie ne perdent leurs droits. ...
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Suite et fin du catalogue de la défloration, du voyeurisme et des amours vénales qu'a entrepris d'établir avec le succès que l'on sait Walter, le narrateur de "Ma vie secrète", le magnus opus de l'érotisme du 19° siècle.
Quarante ans et deux milles pages après ses premeiers exploits, Walters est toujours aussi curieux et...imaginatif.
L'identité de l'auteur de ces mémoires demeure une énigme. On sait seulement que c'était un grand bourgeois anglais pourvu d'une certaine fortune , d'une curiosité suxuelle insatiable et... d'une santé robuste. -
"Ce ne sera pas là-haut commence par n?être pas un livre. C?est un livre qui se fait. Il n?y a que cela qui m?intéresse. Ce qui est fait m?ennuie. Dans un livre qui se fait, il y en a toujours d?autres, qui se font aussi, ou se défont, ou auraient pu se faire, ou le refusent, pourrissent, avortent, ou fleurissent. De même, dans un écrivain, il y en a plusieurs, des vivants, des morts, des aimés, des haïs, des célèbres et des inconnus, certains qui croient qu?on peut polir une brique jusqu?à la rendre lisse comme un galet, d?autres qui pensent que pour faire un livre, il faut une matière brûlante et lui taper dessus pour lui donner sa forme, et son tranchant, comme pour un sabre, des écrivains réels, des inexistants, des empêchés, des imaginaires, à moins qu?ils ne soient tous imaginaires. Tout cela se joue sur un théâtre, entre un pot de confiture, un moine bouddhiste, la douche déglinguée d?un hôtel de passe, des pigeons, des couteaux, deux poissons-chats dans un seau rouge, un bric-à-brac sans importance réelle, mais ne met en scène, finalement, que les mots et le temps qu?il faut pour qu?un livre se fasse et, en même temps que lui, un écrivain" Frédéric Teillard
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Moi, Constance, princesse d'Antioche
Marina Dédéyan
- Stock
- Litterature Francaise Stock
- 9 Mars 2005
- 9782234057623
A l'hiver 1130 le sort de la principauté d'Antioche au nord de la Syrie, conquise par les Francs trente ans plus tôt, repose sur les frêles épaules d'une enfant de sept ans. L'histoire de Constance de Hauteville racontée par elle même est à l'image de cette époque : extraordinaire. Petite fille, mariée en secret, à neuf ans, à un chevalier de vingt-cinq ans son aîné, elle découvre peu à peu les armes de son sexe faisant de ce mariage de raison une étonnante histoire d'amour. Elle apprend aussi à surmonter la haine de sa mère en même temps qu'à louvoyer entre les revendications des empereurs byzantins, les ambitions du roi de Jérusalem et les attaques des turcs pour préserver sa liberté de femme et de princesse.