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Moscou, années 1930, le stalinisme est tout puissant, l'austérité ronge la vie et les âmes, les artistes sont devenus serviles et l'athéisme est proclamé par l'État. C'est dans ce contexte que le diable décide d'apparaître et de semer la pagaille bouleversant les notions de bien, de mal, de vrai, de faux, jusqu'à rendre fou ceux qu'il croise. Chef-d'oeuvre de la littérature russe, «Le Maître et Marguerite» dénonce dans un rire féroce les pouvoirs autoritaires, les veules qui s'en accommodent, les artistes complaisants, l'absence imbécile de doute. André Markowicz, qui en retraduisant les oeuvres de Fiodor Dostoïevski leur a rendu toute leur force, s'attaque à un monument littéraire et nous restitue sa cruauté première, son souffle romanesque, son universalité.
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Ougarit Jérusalem, urbanologue de renom, est appelé à Dubaï pour insuffler une âme urbaine à cette cité du désert perçue comme une juxtaposition de tours ultramodernes et d'autoroutes tentaculaires. Originaire d'Alep, ville plusieurs fois millénaire aujourd'hui ravagée par la guerre, il est convaincu de trouver en Dubaï une ville facile à lire et dans ce projet un moyen de découvrir un aleph. Cet objet mythique décrit par Borges et qui permettrait de voir simultanément tous les points d'une ville taraude Ougarit depuis qu'il a fui la Syrie pour échapper à son enrôlement dans l'armée.
À Dubaï, il croise un vieil ami, ancien libraire, capitaine au long cours, coincé avec son navire chargé de tours Eiffel miniatures contrefaites, une étrange galeriste iranienne avec qui il noue une amitié amoureuse, un investisseur immobilier russe reconverti en collectionneur d'art, un jeune Émirati qui ne lit pas de romans, un vieil Émirati qui pourrait en être un...
Sur fond de quête mystique de l'aleph, Ougarit devient l'enjeu d'une lutte de pouvoir entre deux visions opposées de la ville... donc du monde. Se noue alors une intrigue impliquant les pouvoirs politiques locaux, les mafias indienne et chinoise et l'ensemble des personnages croisés au cours de ce livre, tour à tour roman d'aventures, roman politique, roman urbain. -
Un auteur part travailler au calme dans la petite ville d'Arromanches. Il déambule parmi les vestiges du débarquement, se laisse envahir par la mélancolie des lieux.
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Au fin fond de la forêt russe, alors que Staline accélère les déportations dans les camps, un vieil aiguilleur chargé de l'entretien des rails voit rejaillir un passé et un amour que rien ne saurait étouffer et se lance dans une dernière quête, à la fois folle et salvatrice.
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Comment écrire la biographie la plus complète et totale d'un homme qui a voulu disparaître ? C'est la question que se posent les narrateurs de ce roman, littéralement, «d'espionnage »: documentalistes, cinéastes, traducteurs, étudiants, journalistes, analystes fous... ils passent en revue tous ceux qui auraient croisé un jour, ne serait-ce qu'une fraction de seconde, le chemin de « P », mystérieux auteur sans visage ou presque, pur produit de la culture alternative et psychédélique de la côte ouest américaine. Tous ceux qui l'étudient, qui le traquent, l'observent, le dévoilent se livrent face à nous. De ce maëlstrom de voix discordantes, aigües, peu fiables ou trop précises, Nicolas Richard réussit à dresser en creux un portrait incroyablement détaillé de « P », figure tutélaire de la littérature américaine, mais aussi de la cohorte de «stalkers» hystériques qui n'ont pour obsession que l'identité réelle de P. Un glissement romanesque progressif dans le vortex de la perte d'identité. Nicolas Richard a mené une enquête littéraire de plus de trois ans à propos de « P ». En parallèle, il est traducteur, notamment de Thomas Pynchon.
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Une île au bord de l'Atlantique. Ses plages rongées par l'érosion, ses blockhaus, vestiges enlisés du Mur de l'Atlantique, et une vague plus haute que les autres qui menace de bientôt tout emporter. Une géologue revenue sur les terres de son enfance tente de faire comprendre aux habitants qu'il faut abandonner le rivage, trop dangereux, reculer habitations et commerces avant qu'il ne soit trop tard. Mais sur l'île, qui ne vit que grâce au tourisme, son projet ne plaît pas. Trop d'enjeux économiques, trop de haines venues du passé, que cristallise la présence toujours étouffante des blockhaus le long des plages. La violence et la vague ne vont pas tarder à déferler ensemble sur la petite communauté.
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Mitka est géomètre, il procède à des relevés topographiques, mesure l'espace, s'intéresse à la mythologie des endroits qu'il arpente. Un jour en Picardie, un autre à Séville, il ne se sépare jamais de ses instruments et d'autre chose, aussi : une haine sourde, un désir constant de vengeance. On le suit dans ses errances, on le voit aborder des hommes, des femmes, lier de brèves amitiés. Et à chaque fois, sur son parcours : des morts.
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Tout le monde ou presque a entendu parler de Colombey-les-deux-Eglises, où De Gaulle habitait, dans une demeure qui se visite encore aujourd'hui: La Boisserie. Mais ce qu'on sait moins, c'est que cette belle demeure fut habitée avant le Général, dans les années 20, par un couple d'Américains, Eugene et Maria Jolas, qui fondèrent alors une revue littéraire internationale, transition, dont ils s'occupèrent depuis leur fief champenois, revue qui publia tout ce qui comptait dans l'avant-garde littéraire française et américaine - dans laquelle ils publièrent d'ailleurs, en feuilleton, le Finnegans Wake de James Joyce. C'est l'histoire de cette revue et l'aventure de ce couple que raconte Aurélie Chenot dans cet ouvrage passionnant: Colombey est une fête.
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A travers la figure de l'aventurier et naturaliste russe Nikolaï Miklouho-Maclay, premier homme blanc à avoir vécu au contact des papous de Nouvelle-Guinée, Claro livre un nouveau roman dans lequel biographie et autobiographie se mêlent. Au terme de ces étonnants allers-retours Claro questionne la machine romanesque. Sous ses coups de boutoir, la figure de l'auteur vacille et tombe de son piédestal.
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Dans ce roman aussi virtuose qu'érudit, Damien Aubel revisite la vie de l'empereur Claude. De ce personnage méconnu, époux de Messaline, père adoptif de Néron, il retrace les métamorphoses secrètes, la quête charnelle et spirituelle, où s'exprime la quintessence de l'éros romain.
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