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Omelette ou un film sur un "coming out".
Comment dire à sa famille que l'on préfère les garçons et que l'on vit en couple avec son petit ami, Antoine ? Rémi Lange, jeune encore, il avait 24 ans, a eu l'idée de faire cette "confession" à sa mère, sa soeur, sa grand-mère en filmant leurs réactions, donc caché derrière sa caméra. Mais aussi à son père, divorcé de sa mère. Là, ce fut la surprise. Le Journal d'Omelette est contemporain du journal filmé, journal vérité, journal cruauté contemporain.
Il est aujourd'hui publié pour la première fois. Il prolonge et perpétue la surprise que fut le film lors de sa sortie en 1998. Il est précédé d'un avant-propos chaleureux et en même temps très lucide sur cette "confession". Les auteurs en sont Olivier Ducastel et Jacques Martineau, eux-mêmes cinéastes (Jeanne et le garçon formidable, leur premier film, sélectionné au Festival International de Berlin et deux nominé aux Césars, ou dernièrement L'arbre et la forêt, Prix Jean Vigo 2009).
Leur avant-propos centre leur regard sur la figure du père. Puisque le DVD du film Omelette accompagne le livre, le lecteur pourra, à son gré, lire d'abord le Journal commencé en 1993 et visionner ensuite le film ou vice versa, revenir ensuite au livre pour lire tout un dossier comportant les réactions de la famille après le "coming out" de Rémi, l'accueil de journalistes entre 1994 et 1998 et divers jugements de critiques.
Sa curiosité pourra enfin être satisfaite par l'entretien abondant entre l'éditeur et l'auteur qui, réalisé en 2011, clôt l'ouvrage en décrivant le parcours du cinéaste depuis 1993.
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L'amour se vit à fleur de coeur, à fleur de chair.
Les six nouvelles de ce recueil mettent en scène des personnages du même sexe. Mais les histoires ici racontées ne sont pas toujours roses comme la chair, elles n'ont pas toutes de happy end bien qu'il s'agisse d'adolescents ou de jeunes gens qui découvrent, dans la fleur de la vie, le sexe et l'amour.
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Tous contes faits, les Grecs étaient vraiment des ... hommes qui aimaient les hommes. Avec des codes et des principes dont dieux, demi-dieux et hommes de légendes ne s'encombraient pas autant que leurs contemporains antiques. Et quand un brillant helléniste de la culture et de l'audace d'Yvan Quintin décape les récits que deux mille ans de civilisation judéo-chrétienne ont enrobé de pudibonderie et de norme hétérosexuelle, on aboutit à un délicieux recueil d'histoires gaies ... à ne pas mettre entre toutes les mains !
Hannes Steinert a pris des libertés avec les conventions antiques, pour lesquelles un bel homme avait sexe de petite taille, et nous offre de beaux garçons aux instruments de séduction et de plaisir en harmonie avec leurs statures d'athlètes ou d'éphèbes.
Yvan Quintin cite ses sources : il a regroupé les meilleurs auteurs grecs pour concentrer en de courts récits vivants et évocateurs les émois, étreintes, jalousies et rivalités de personnages qui font partie de notre héritage culturel, falsifié sous l'influence de Saul de Tarse, grand censeur de la secte des Nazaréens au fabuleux essor historique.
Seize contes sont offerts au plaisir du lecteur ayant des goûts similaires mais également à tous ceux et toutes celles qui ont envie de découvrir ce que le ni le professeur, ni le manuel d'histoire de la classe de sixième en France, n'ont pu évoquer avec autant de clarté et de finesse
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Depuis le début du 19ème siècle, est très en vogue le genre littéraire du langage des fleurs, en France comme en Angleterre.
Colette, elle aussi, le pratiquera sous le titre Pour un herbier (1947). La future Renée Vivien, dès sa jeunesse, à 17 ou 18 ans, ne pouvait que s'y essayer. Ce long poème de 71 strophes était, jusqu'à présent, resté inédit. Sa publication aujourd'hui a été rendue possible grâce à sa petite-nièce qui a retrouvé et confié à ErosOnyx Editions le cahier original dont la photocopie figure à la fin de cette édition.
Même si la dimension lesbienne est absente de ce recueil, c'est en tant qu'inédit d'une grande auteure saphique et avec l'éclairage donné par une spécialiste de Renée Vivien, Nicole G Albert par ailleurs auteure de La Castiglione chez Perrin, récemment paru - que Le Langage des Fleurs a intéressé ErosOnyx Editions avant la parution future des "oeuvres orientalistes" de la même Renée Vivien. Les amoureux des fleurs et les fidèles de Renée Vivien s'y retrouveront.
Rappelons par ailleurs que les Actes du colloque Renée Vivien, qui a eu lieu le 20 novembre 2009, organisé par EO Editions et l'Université de Londres à Paris, paraîtront chez Honoré Champion au début 2012. L'ouvrage est publié sous la direction de Nicole G Albert et de Brigitte Rollet, professeure à l'ULIP.
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C'est comme ça : je ne l'ai pas choisi.
Les corps que je préfère ont une végétation souvent plus luxuriante, des fleurs inutiles posées sur l'étang du torse, un fruit vivant à cueillir dans les épines du ventre. je ne l'ai pas choisi, mais j'ai choisi, une fois grand, de le vivre et d'avoir ma chance d'être heureux en le vivant. aussi loin que je puisse remonter, c'est comme ça.
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Louis de Bourbon, comte de Vermandois (1667-1683), est le fils bâtard légitimé de Louis XIV et de sa première favorite, Louise de La Vallière. Nommé amiral de France à l'âge de deux ans, le prince est promis aux plus hautes destinées. Mais c'est à seize ans que mourra ce bel enfant à qui tout semblait sourire. Bien que l'histoire officielle ait oublié Louis de Bourbon, l'auteur a su interroger textes littéraires et chroniques de l'époque. Ainsi a pu naître un de ces précieux romans historiques où l'imagination ne se libère qu'en respectant scrupuleusement l'histoire. On découvre les arcanes sulfureux de la cour de Louis XIV. Monsieur, frère cadet du roi, aimait à l'italienne, comme on nomme joliment les plaisirs de Sodome. On sait moins qu'autour de lui s'organisa tout un rituel orgiaque où seigneurs et valets ne reculaient devant aucune fantasmagorie sexuelle, aucune forfaiture parfois. Quoi de plus excitant pour eux que de faire leur proie d'un joli prince de la Cour ?
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Quand elle publie anonymement Olivia en 1949, Dorothy Bussy ignore encore que ce récit autobiographique d'un amour de jeunesse pour l'une de ses professeures va s'imposer comme une oeuvre nodale au sein d'une vaste galaxie féminine - et lesbienne.
Roman d'apprentissage d'un nouveau genre, il suscite la comparaison avec maints romans comme Claudine à l'école (1900) de Colette, Poussières (1928) de Rosamond Lehmann, ou Jeunes filles en uniforme (1930), pièce de Christa Winsloe, portée à l'écran dès 1931 par Leontine Sagan... Le roman met en scène un couple de femmes et jette un regard neuf sur l'éducation des filles, leur relation au savoir et aux élans du coeur. Jacqueline Audry adaptera fidèlement Olivia au cinéma (1951), parachevant sa tranquille radicalité.
En (re)tissant les fils qui relient les oeuvres et les figures - pour certaines injustement oubliées - gravitant autour de Dorothy Bussy, cet ouvrage vise à rendre son éclat à la constellation dont Olivia est un des astres les plus lumineux .
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Vie, errances et vaillances d'un gaillard libertin
Claude Puzin
- Erosonyx
- Eoliens
- 23 Août 2019
- 9782918444404
Charles d'Assoucy, Emmanuel Chapelle et Cyrano de Bergerac ont bel et bien existé. Claude Puzin fait parler ici Charles d'Assoucy célèbre en son temps, grâce à ses chansons à boire, à ses talents de musicien, de chanteur, de danseur, grâce surtout à ses recueils poétiques. Célèbre aussi pour sa vie extravagante, ses moeurs de bougre avoué (on ne disait pas encore "homosexuel"), il faillit par trois fois monter sur le bûcher des sodomites.
Célèbre encore pour ses errances à travers la France, et jusqu'à Rome, en compagnie de ses deux pages musiciens, dignes émules de leur maître. Le trio ci-dessus nommé, d'Assoucy, Chapelle et Cyrano, "pourceaux d'Épicure", défraya longtemps la chronique parisienne sous Louis XIII, par ses frasques et ses idées matérialistes subversives. Tous trois furent de flamboyants libertins que la critique littéraire d'aujourd'hui n'hésiterait pas à qualifier de "gays".
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La première fois que je le vis, il était penché sur un baron de saumon cru. À l'aide d'une fine lame guidée d'une main sûre, il tranchait des lamelles de chair rose. Tout son corps était tendu. Après Sperme (2010) et Strip Hotel (2011) déjà parus chez EO, Jacques Astruc nous convie à un festin érotique. Avec Sushi, ce sont tous les raffinements du Pays du Soleil Levant, qu'il caresse de sa langue de gourmet. Sur le corps de Reiko, jeune traiteur à Paris, samouraï d'aujourd'hui à la fine lame. Rituel sans retour. Jusqu'à la fin de la faim.
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Un collectionneur de spermes nous invite à visiter sa galerie à fantasmes.
II a capturé les parfums les plus rares, les curiosités masculines les plus érectrices. Grand chasseur de garçons, il a connu la libération orgiaque de la fin du vingtième siècle, malgré l'ombre du sida. Né pour jouir, il atteint enfin la sagesse, la sérénité des vieux libertins, et nous raconte sa vie aventureuse, avec une franchise absolue. Rien ne peut plus lui faire peur désormais. Sa confession se déroule, poème en prose, manifeste d'une totale liberté des corps, impudique et libertaire.
Éros y danse avec ardeur le tango frénétique du Désir et de l'Amour, du Masculin et du Féminin. Il témoigne d'une liberté menacée toujours : aimer son semblable comme soi-même. A vie jouissive et morale hédoniste, mots jouissifs et profonds à la fois, Jacques Astruc est savoureux et sérieux comme le plaisir.
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L'érotisme porte au rêve, au désir d'évasion.
Les puritains d'Angleterre et d'Amérique prétendaient s'attaquer au "vice" mais le "désir" dans son essence était visé. C'était Eros en personne, le bel Eros que l'on prétendait humilier et détruire. Lui que les Grecs célébraient autrefois en dressant, à Délos, de formidables sexes de marbre braqués sur l'infini. Et si aujourd'hui cela nous gêne, ce n'est pas en raison de la verdeur du symbole mais de deux mille ans d'anti-érotisme chrétien.
Il nous reste à libérer le désir, l'imaginaire et le sens du beau... Du pain sur la planche pour le XXIe siècle. Maurice Girodias, Une journée sur la terre, 1990.
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