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J'avoue, jusqu'à ce que je lise SOFONISBA, le dernier roman d'Anne Comtour, je n'avais jamais entendu parler de Sofonisba Anguissola.Et je me désolais qu'il y ait eu si peu de femmes peintres.Et voilà qu'au sortir de cette lecture, je découvre cette artiste, cette peintresse, jaillie de la Renaissance.En une centaine de pages, légères, précises, enlevées... Anne C. nous entraîne dans un tourbillon de joie. On suit Sofonisba dans ses apprentissages ; on la voit broyer ses couleurs, tendre ses toiles, manier fusains et pinceaux ; on l'entend jouer du virginal ; on assiste à la naissance de ses talents.Par la vivacité et la grâce de ces lignes, j'ai la sensation d'avoir découvert, en plus d'un grand peintre injustement méconnu, portraitiste hardie et virtuose, une nouvelle amie ; et cela n'a pas de prix.Longue vie nouvelle à Sofonisba !À quand une exposition de ses toiles en France ?En attendant, plongeons dans ce récit enjoué, irradié par le soleil d'Italie, comme dans un torrent d'eau vive.Élise Fontenaille
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Des concerts secrets, nocturnes, au palais ducal. Exclusifs, réservés à un auditoire soigneusement trié. Musique de femmes, beautés irréelles, voix angéliques, instrumentistes virtuoses d'un style nouveau, jamais ouï.
Ce sera l'héritage du duc Alphonse, qui n'engendrera jamais d'enfant charnel et qui tient au secret.
Cependant cette musique secrète, interdite de publication, arrive soudain jusqu'à nous.
De sa plume vive, alerte, piquante, Anne Comtour nous happe et nous entraine dans les dédales d'une Italie soeur de la France, unies par la Renaissance, entre complots venimeux et beauté absolue.
Musique, maestra ! Viva, viva la musica ! -
Liberté, Égalité, Fraternité, ou la Mort !
C´est avec ce cri que les révolutionnaires de 93 traversent l´année terrible. Car la toute jeune République française affronte alors ses ennemis de l´extérieur et de l´intérieur. La contre-révolution conspire jusque dans les montagnes. Lyon se rebelle. La guerre flambe aux frontières. Couthon, le bras droit de Robespierre, fait proclamer la terrible loi des suspects.
S´il en est un, de suspect, c´est bien le baron de Saint-Leu. Son état de noble, déjà, le désigne à la vindicte des sans-culottes. Et outre ces attaques de l´extérieur, à l´image de la patrie, il lui faut aussi triompher d´effrayantes embûches domestiques. Les femmes, une femme, s´ingénient à le mettre à l´épreuve. À commencer par sa première épouse dont le souvenir vient le tourmenter de la manière la plus étrange qui soit. Par une jeune fille. Merveilleusement belle.
Pour la courageuse Mathilde, sa femme, que l´adversité ! Saura-t-elle, dans ces revers de fortune, soutenir son baron de mari, cet écorché vif au coeur noble ? Pourra-t-elle combattre les effets de sa propre jalousie ? Seul pourtant la guidera le souvenir des amants qu´ils furent, ceux qui jadis, ayant anéanti l´affreux seigneur d´Orvis, ceux qu´une passion hors du commun avait réunis, un matin de décembre, sur le Puy Mary.
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Robert Merle avec sa série d'ouvrages « Fortune de France », avait ouvert la voie des romans historiques conservant le langage de l'époque décrite. Martine Hermant remonte plus loin dans le temps an nous livrant une histoire du Moyen Âge où tendresse et violence traversent le récit. Vous allez revivre avec Lysandre les joies les émois et les peurs qui peuplent son univers. Vous approcherez avec inquiétude le sorcier Viez Garol et sa fille l'Herminia secondés par des loups, que craignent les villageois mais que ces derniers vont consulter pour être guéris de leurs maux. Vous découvrirez la grande foire la Saint Ambroix de bourges et son animation au pied de la cathédrale, les tournois avec leur faste et leur violence, et puis la rencontre avec l'amour courtois que des dames de haute lignée professent pour essayer de réduire le comportement brutal des hommes. Vous approcherez les « parfaits », pourchassés par la croisade des Français du Nord, leur calme et leur bonté qui séduira Anieuse, la suivante de Lysandre au cours du pèlerinage jusqu'à Orcival en expiation imposée par son époux et seigneur. Une grande fresque animée qui vous tiendra en haleine au cours de ce voyage du Berry à l'Auvergne.
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Ce roman se déroule à la toute fin du XVIIe siècle et conte l'histoire d'une jeune femme qui, pour densifier ses jours, choisit de quêter quelque épanouissement dans la création.
Pour y parvenir, elle va faire oeuvre de chair (avoir une descendance), oeuvre d'esprit (écrire) et oeuvre de pierre : participer à la conception du jardin de Cordès, attribué à André Le Nôtre. Les épreuves qu'elle rencontrera pour inventer son Éden perdu chahuteront sa solitude et lui révèleront quelques perles d'existence : la musique qui sculpte les silences, la confiance amoureuse, l'attachement à des racines et le chemin des mots pour mieux habiter le monde.
« ... un récit original dont on ne sait ce qu'il faut le plus admirer de l'imagination des auteurs, de leur style qui fait appel, quand il le faut et sans excès, au vocabulaire d'un XVIIIe siècle naissant, de la construction double, la narration alternant avec le Journal de Bérénice. Le mieux est d'admirer l'ensemble pour un fort moment de littérature. » Le Monde des livres
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Comment être une fille libre de soi-même en 1788, quand la condition noble vous contraint à l'obéissance et que la montagne vous isole des rumeurs du royaume ? Et comment accomoder ses volontés d'indépendance aux exigences d'une passion folle ?
La jeune Mathilde de Florelle-Moissac et son amie paysanne, Catherine, affronteront bien des épreuves, pendant cette période de mutations extraordinaires, avant d'accomplir leur destin. Car le Haut-Cantal aux prats si verts et si paisibles recèle aussi l'orage et la misère, l'écir et la révolte. Et les loups n'y ont pas toujours quatre pattes...
Quand débute la Révolution, le haut pays d'Auvergne reste fortement entaché de féodalité et d'une sauvagerie plus ancienne encore. Mais un esprit de liberté instinctif, qu'exhale peut-être l'air des sommets ronds, lui permettra paradoxalement d'adopter les idées des Lumières. Témoin des moments-clefs de cette première année cruciale, Mathilde découvrira à travers des personnages pittoresques les préventions et les chances de ce pays rude, auquel ses habitants demeurent viscéralement attachés. Cependant, la Nature, au fil des saisons, module ses beautés, et l'Histoire se déroule inexorablement.
Mais quel sombre secret tourmente le mystérieux cavalier surgi des flammes ?
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Ce que Mathilde vient chercher en Grèce, le sait-elle vraiment ? D'abord, elle ne s'attend pas à y rencontrer ce Grec hautain qui se prétend son esclave et la toise de ses yeux bleus, ce Sakis, vendu au sulfureux Ali Pacha. Comme tant de voyageurs du dix-neuvième siècle, comme lord Byron, le grand poète anglais, l'antiquité la fascine. Mais, depuis quatre siècles, le joug ottoman pèse sur le sol grec : aussi est-ce une tout autre réalité qui s'impose.
Dix-sept ans ont passé depuis les tragiques événements de la Révolution française de Mathilde ou les Écirs de la Passion et Nul ne la prit fors le vent. L'Europe se partage entre royaumes et empires. Le rêve de 1789 est-il donc éteint ? Non, partout dans les Balkans, les idées des Lumières essaiment ; et les Grecs dispersés chantent la Marseillaise dans leur langue. Alors, quand une ville entière se sacrifie à la cause de la liberté, hommes, femmes et petits enfants ; quand les klephtes, ces bandits d'honneur, bravent la mort et les supplices turcs ; quand les étrangers de toutes les nations viennent mourir à leurs côtés, le Sultan, à Constantinople, voit son Croissant se ternir.
La Dioné d'Ali évoque un épisode méconnu de l'histoire d'Europe et pose la question de l'individu, écrasé par un pouvoir implacable, et de son engagement. Quel peuple pouvait secouer sa servitude avec tant d'héroïsme ? A l'exemple de leurs glorieux ancêtres, les Grecs de ces temps-là conquièrent, dans le sang et dans les larmes, la dignité de l'éternel humain. Missolonghi n'est pas « morte mille fois » en vain.
L'amour de la Grèce est une vieille histoire pour Martine Maury. Après l'étude du grec ancien, qu'elle enseigne encore, elle découvre l'histoire moderne de ce pays. La guerre d'indépendance grecque lui inspire le sujet de ce roman qui ferme la trilogie de Mathilde. Pour l'écrire et s'imprégner de l'esprit de ces événements, elle parcourt les sites, assiste à la commémoration de l'Exodos, lit le journal du siège de Missolonghi... Cette conquête de la liberté est une épopée qui ne peut laisser indifférent.
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Une peintre oubliée, mais pas son oeuvre !
Il faut gratter la signature d'artistes plus connus pour trouver la sienne sur des tableaux hollandais du Siècle d'or.
Maître reconnu par la Guilde de Saint-Luc de Haarlem, elle aurait cessé de peindre dès son mariage.
Où est donc la vérité ?
Et qui était cette femme redécouverte après trois siècles d'oubli ?
Dans ces pages colorées, joyeuses, à l'image des tableaux de Judith Leyster, Anne Comtour ouvre le rideau : non, Rembrandt n'était pas le seul grand maître ! -
Le Maître Verrier du Roy rend hommage à ses ancêtres, maîtres verriers en Margeride, dont la renommée s'est étendue bien au-delà de l'Europe.
Cette saga historique nous fera remonter jusqu'au XIVe siècle, nous faisant passer de la Margeride à Paris. -
"Les traits fulgurants qui commencent la Fantaisie en sol mineur fendirent la nuit de leurs trompettes tragiques. Une vague de jouissance mêlée de douleur me gonfla la poitrine... La musique coulait dans mes veines, me rendait immatérielle." C'est ainsi que s'exprime la toute jeune Cécilia, à l'orgue de son couvent. En cette deuxième moitié du XIXe siècle, est-il possible d'être femme et compositeur ? De l'Auvergne à Paris, des ors du Second Empire à la tragédie de la Commune, Cécilia lutte pour son indépendance, qui passe par son piano. Aimée des hommes, de son père, de son époux, d'Anne de Néris surtout, au milieu d'une galerie de personnages du temps, elle rencontre l'Histoire.
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De la Normandie à Versailles, en passant par l´Amérique de Benjamin Franklin et le Paris de la Révolution, le « sorcier de Montaigu » nous entraine dans les méandres de ses aventures et dans les coulisses du trône de France. Henry Louis Gaspard Hercule Vidame de Brix, dit le « sorcier de Montaigu », gentilhomme actif et inventif, maître verrier et érudit, prête sa voix à l´auteur pour défendre et proposer une vision de notre histoire revisitée.
Et si la Révolution dont nous sommes si fiers n´avait pas eu lieu, mais qu´au contraire, un cynique efficace entouré de gens avisés avait su accompagner les événements et les maîtriser ?
Venez découvrir l´une des plus célèbres pages de l´histoire de France rêvée par un auteur à la plume délicieusement déconcertante.
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Au-delà du destin contrasté d'une jeune paysanne, Marguerite, la petite fille de Vitale (« Le Chauche-Vieilles » - Ed. CREER), c'est la vie intime d'un petit village ordinaire de la France profonde dans la première moitié du XVIIIè siècle qui nous est conté ici. La vie est difficile, les maux nombreux et imprévisibles. À croire qu'une malédiction frappe le village. Quoi de plus commode, en effet, qu'un mauvais sort pour tout expliquer ?
Vite un bouc émissaire !
Dès lors chacun a le sentiment d'être le protagoniste d'une tragédie qui s'est nouée sans lui et sur laquelle il n'a aucune prise. Du moins jusqu'à ce que le temps se charge de déciller les yeux... Bon sens et superstition, rouerie, naïveté, bassesse ou grandeur d'âme, autant de passions agitant ces âmes simples qui nous apparaissent tout à coup si familières qu'on les croirait nos contemporaines. Car au fond, ce que nous révèlent les péripéties bouleversantes de cette modeste existence de femme ne sont que les bonheurs et les misères de l'éternelle condition humaine.
Un récit magnifique et débordant d'humanité conçu à partir des archives de l'époque (aucun nom, date, lieu n'a été changé), à mi-chemin entre chronique et fiction.
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« A cette époque, et avant que les peuples se fussent mis en mouvement pour cette grande expédition (la croisade), le royaume de France était livré de toutes parts aux troubles et aux plus cruelles hostilités. On n'entendait parler que de brigandages en tous lieux, d'attaques sur les grands chemins et d'incendies sans cesse répétés. Partout on livrait des combats qui n'avaient d'autre cause que l'emportement d'une cupidité effrénée et, pour tout dire en peu de mots, toutes choses qui s'offraient aux regards des hommes avides étaient livrées au pillage, sans aucun égard pour ceux à qui elles pouvait appartenir.
Il y avait (aussi) à cette époque une disette générale, les riches éprouvaient une grande pénurie de grains et quelques uns d'entre eux, quoiqu'ils eussent beaucoup de choses à acheter, n'avaient cependant rien ou presque rien pour pourvoir à ces acquisitions. Un grand nombre de pauvres gens essayaient même de se nourrir de la racine des herbes sauvages, et comme le pain était fort rare, ils cherchaient de tous côtés de nouveau aliments pour compenser la privation qu'ils s'imposaient en ce point. Les hommes même les plus puissants se voyaient menacés de la misère dont on se plaignait de toutes parts ».
GUILBERT DE NOGENT (1053-1124)
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elle se redressa dans son lit, tremblante, respirant avec peine.
elle aurait voulu crier, appeler ses servantes qui dormaient dans la salle attenante, mais sa gorge était sèche. et surtout, l'inquiétude qui l'avait saisie, toujours vive, la figeait. dans sa chambre obscure, il lui semblait même sentir encore la présence indiscrète qui avait troublé son rêve de rencontre avec clément de merlieu. elle n'avait pas de quoi faire de la lumière et ses pupilles s'écarquillaient tant bien que mal pour ne finalement rien voir.
pourtant elle était persuadée que quelqu'un se tenait dans un coin de la pièce. affolée par cette certitude, elle resta éveillée jusqu'à l'aurore pour guetter ce recoin. mais lorsque le soleil fit briller ses premiers rayons sur les ombres de sa chambre, elle réalisa que la place qu'elle avait surveillée était vide.
elle fut rassurée. mais un très court instant : la lumière lui venait par un volet ouvert que chaque soir,
elle le savait, ses servantes fermaient.
le mariage d'anne d'orval est un roman d'amour, de toutes les formes d'amour : tendresse, dévouement, déférence, admiration, vénération, dévotion silencieuse, attachement loyal et indissoluble, désir.
mais c'est aussi un roman de haine. car, dans la haute auvergne médiévale qui offrit son cadre
d'austérité et de bravoure à la vie d'anne d'orval, existait un sentiment qui, au contraire de l'amour,
n'avait qu'une seule et unique signification : l'honneur.
nés tous deux de la beauté incomparable d'anne d'orval, la haine et l'amour s'affronteront néanmoins
à armes inégales : la violence pour la première ; le courage pour le second.
vaincra celui qui comprendra que la vraie valeur de la beauté réside dans l'invisible.
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Le Chauche Vieilles, ou le dit de Vitale
René Gaquière
- Creer
- Histoire En Direct
- 16 Avril 2002
- 9782909797755
Mai 1693. Dans ce petit village de montagne, la vie roule ses jours. Des jours, à vrai dire, ni meilleurs ni pires qu´ailleurs ou même qu´hier, n´en déplaise aux anciens.
Vitale, une humble paysanne, observe avec tendresse et malice ce qui se passe autour d´elle. Chroniqueuse analphabète, elle rend compte à sa manière des menus plaisirs de la communauté villageoise aussi bien que des désagréments ordinaires.
Cependant le malheur rôde, de plus en plus palpable à mesure qu´on approche de l´hiver. Du reste, la belle-mère Marguerite, qui sent les choses comme la baguette de coudrier devine l´eau, n´a-t-elle pas murmuré :
« Pourvu maintenant que le malheur ne soit point sur nous ! »...
A travers ce récit, conçu à partir des archives de l´époque, et donc véridique autant que faire se peut, René Gaquière nous restitue, avec un réalisme étonnant, le XVIIe siècle de nos campagnes.
Humour et émotion nourrissent cette chronique, mi-douce, mi-amère, d´une époque vraie où nos « grands », sans le savoir, traçaient nos chemins.
Aucun nom n´a été changé.
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La trilogie de mathilde - les trois ouvrages presentes dans un etui
Martine Maury
- Creer
- 9 Avril 2008
- 9782848190914
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Confesso che prima di leggere Sofonisba, l'ultimo romanzo di Anne Comtour, non avevo mai sentito parlare di Sofonisba Anguissola.
E sì che prima di scoprire questa artista rinascimentale mi rammaricavo del fatto che ci fossero state così poche donne pittrici.
In un centinaio di pagine, leggere, precise e vivaci, Anne ci travolge in un turbine di gioia. Seguiamo Sofonisba mentre impara; la vediamo stendere i colori, montare le tele, maneggiare il carboncino e i pennelli; la ascoltiamo suonare il virginale; assistiamo alla nascita del suo talento.
La vivacità e la grazia di queste pagine mi hanno dato la sensazione di aver scoperto - oltre a una grande pittrice ingiustamente trascurata e a una ritrattista audace e virtuosa - una nuova amica: e questo non ha prezzo.
Lunga vita a Sofonisba!
Nel frattempo, immergiamoci in questo racconto spensierato, bagnato dal sole italiano, come un torrente di acqua viva.
Élise Fontenaille