Filtrer
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Aubéron
-
Cycle tristan de castelreng Tome 1 ; les amants de brignais
Pierre Naudin
- Aubéron
- 1 Juillet 1999
- 9782908650426
Le jeune chevalier de la Langue d'Oc, Tristan de Castelreng, figure dans la suite du roi Jean le Bon lorsque celui-ci, avec l'agrément des Anglais qui l'ont arrêté à Poitiers, va prendre possession du Duché de Bourgogne (décembre 1361). Capturé par une noble dame dont il a repoussé les avances, Tristan s'évade grâce à l'aide d'un ancien truand : Tiercelet de Chambly. Leur fuite les entraîne vers Lyon. Dans une auberge, Tristan sauve d'un viol collectif une jouvencelle, Oriabel, dont il s'éprend. Un malandrin, Naudon de Bagerant, les tient désormais sous sa coupe. Il les emmène à Brignais où se sont assemblés la plupart des routiers du royaume. Les prisonniers et prisonnières y subissent d'effroyables sévices.
Alors que Tiercelet cherche vainement une astuce pour quitter cet enfer, l'armée française se présente devant Brignais (6 avril 1362). Elle y sera taillée en pièces. Tristan qui, l'épée à la main, défendait sa vie parmi les routiers, sera considéré comme traître à la Couronne. Emmené à Lyon, il se verra condamné au bûcher. Dans la charrette qui le conduit au supplice, il désespère de tout. Mais la Providence veille...
-
Cycle de Richard de Clairbois Tome 4 ; le sort le plus beau
Pierre Naudin
- Aubéron
- 19 Mai 2011
- 9782844981349
Richard de Clairbois, son frère, et leur écuyer Aristide, en ont convenu avec amertume : ils ont perdu deux ans de leur vie à la recherche de Jeanne la Pucelle que l on disait réapparue dans les armées sous le nom de la Dame des Armoises, miraculeusement sauvée du bûcher de Rouen.De retour à la Ferté-Clairbois ils acceptent de mener une vie de paysans oublieux des servitudes militaires. Or, des rumeurs inquiétantes leur parviennent : les Anglais, jamais assagis, reconquièrent les cités redevenues françaises.Avec cet ouvrage, Pierre Naudin parvient au terme d une fresque dont se sont délectés des milliers de lecteurs. Nul romancier n a revivifié aussi bien que lui le Moyen Age, ses batailles, ses passions, ses travaux et ses rêves, ses joies et ses peines.
-
Hiver 42. Madeleine, une jeune juive de Varsovie est arrêtée et déportée. L'officier SS Weister, peintre dans le civil, intègre Madeleine au groupe de prostituées du camp et l'oblige à poser pour lui. Des rapports troubles s'installent entre eux. Au moment de la débâcle, il tue les camarades de Madeleine et la laisse pour morte. Elle survit à ses blessures. Après guerre, « La Juive Noire », portrait de Madeleine où l'artiste unit la condition des Juifs à celle des Noirs américains, est achetée par les Russes et devient un emblème communiste. Il est reproduit sur des cartes postales utilisées comme manifestes par les Américains protestataires. Madeleine accède à la célébrité. Elle entame une enquête qui va la mener de Pologne en Israël, puis à Vienne sur les traces de son tortionnaire.
-
Cycle Richard de Clairbois Tome 2 ; les glaives irrités
Pierre Naudin
- Aubéron
- 17 Mars 2009
- 9782844981325
Après avoir assemblé, avec l'agrément d'un roi sans relief, une armée dévouée à sa personne, Jeanne Darc a vaincu les Bourguignons et les Anglais acharnés à la possession du royaume de France. Orléans, Jargeau, Meung, Beaugency, Patay ont été vidés de leurs occupants étrangers.
Le grand souci de la Pucelle est désormais le sacre du suzerain, à Reims, et sire Charles ne cesse d'atermoyer, irritant ainsi les zélateurs de la Vierge de Domremy et particulièrement trois d'entre eux : Richard de Clairbois, Raoul, son frère, et un archer industrieux : Aristide. Tandis que celui-ci gardait les chevaux, ses compagnons bataillaient auprès de la Pucelle.
Le couronnement de Reims confirme l'apathie d'un roi si peu anxieux du sort de son pays qu'il en dissout l'armée (21 septembre 1429), privant ainsi Jeanne, ses officiers et leurs subalternes d'une continuité de victoires.
Une petite compagnie de combattants demeure auprès de la Pucelle. Les trois amis en font partie. Leur égérie ne recouvrera son commandement qu'en mars 1430. Or, l'engouement des guerriers, leur courage, leur abnégation et leur confiance ne sont plus aussi admirables que naguère. Pour augmenter la garnison de Compiègne convoitée par le duc de Bourgogne, Jeanne s'y rend et ne médite que peu de temps sur la façon de desserrer l'étreinte des forces anglo-bourguignonnes très supérieures à celles dont elle dispose.
- Aux armes ! Le mardi 23 mai, dans la soirée, elle ordonne une attaque désavouée par ses amis qui pourtant l'accompagnent. Un repli est promptement nécessaire. La panique devient telle que Guillaume de Flavy manoeuvre en hâte le pont-levis de la cité dont il est comptable. Le tablier se lève. Jeanne s'en approche. Il se lève encore pour laisser passer des fuyards. Il se lève définitivement alors que la Pucelle s'y précipitait.
Elle gît à terre, auprès de son cheval, entourée d'une meute de soudards bourguignons qui se rient de sa malaventure.
Comme à l'accoutumée, Pierre Naudin s'est employé à décrire le plus simplement possible et en deçà des tribulations de trois inséparables, la fin d'une tragédie dont Jeanne fut l'héroïne. Lire ces lignes, c'est revivre bellement une des plus grandes gestes de l'Histoire de France, mais aussi assister à ce qu'était l'existence de trois "compains" engagés dans le sillage de celle qu'on nomme encore respectueusement la Pucelle.
-
Cycle d'Ogier d'Argouges Tome 2 ; le granit et le feu
Pierre Naudin
- Aubéron
- 1 Janvier 1990
- 9782908650136
Le 4 juillet 1340, quelques jours après la funeste bataille de l'Écluse, le chevalier Godefroy d'Argouges, accusé de félonie, a été injustement dégradé. Son fils Ogier, âgé de treize ans, s'est vu contraint de partir pour le Périgord afin d'y apprendre le métier des armes auprès de son oncle, Guillaume de Rechignac, et de son sénéchal : Hugues Blanquefort.
Cinq ans ont passé. Le jouvenceau taciturne est devenu un écuyer solide. Il songe moins à devenir chevalier qu'à venger l'honneur outragé de son père et à restaurer ses armes. En effet, suprême opprobre, les lions d'or du blason des Argouges ont été diffamés, c'est-à-dire privés de leur longue queue en panache.
L'ennemi d'Ogier, c'est Richard de Blainville, le favori de Philippe VI. Le damoiseau espère le dénoncer comme traître pour obtenir un combat en champ clos d'où il sortira vainqueur.
Hélas ! ses desseins subissent un contretemps terrible : au coeur de l'été 1345, les Anglais se répandent en Périgord. Dans la nuit du 15 au 16 août, les lueurs de leurs feux de camp révèlent leur présence. La seule vue de la forteresse de Rechignac, quasiment neuve, a excité la convoitise d'un capitaine d'aventure : Robert Knolles.
Ogier connaît cet Anglais. Ensemble, ils ont échappé au trépas que leur préparait Jean de Saint-Rémy, le beau-frère de Guillaume.
Le lendemain de son irruption sur les terres de Rechignac, Robert Knolles, en grand apparat, somme Guillaume de lui livrer son château. Le vieux guerrier refuse. L'affrontement est inéluctable.
Tandis qu'Anne, la jeune maîtresse d'Ogier, s'est réfugiée dans la forêt toute proche, les cousines du damoiseau -Tancrède et Claresme sont différemment angoissées. Adelis, la ribaude qu'il a secourue à Saint-Rémy, fait preuve d'une indifférence troublante. Mathilde, la concubine de Guillaume, rassure et stimule toute la gent féminine tandis que trois armuriers espagnols qui se sont réfugiés à Rechignac oeuvrent pour le jeune Argouges : ils ont accepté de lui forger son premier habit de fer. Outre les bâtisseurs du château qui s'apprêtaient à partir, leur besogne achevée, il y a dans les murs les habitants du hameau. Tous ces manants ne sont point aguerris. Comment subiront-ils un siège qui ne peut être que sanglant ? C'est la question qu'Ogier ne cesse de se poser.
-
La malédiction des Trencavel Tome 2 ; la saison des orages
Bernard Mahoux
- Aubéron
- 30 Mai 2002
- 9782844980366
Hiver 1176 : au premier jour de " La Saison des orages ", voilà déjà huit ans que Roger Trencavel, vicomte de Béziers, Carcassonne et Albi, vit sous la lourde menace de la malédiction proférée à son encontre, lors de la punition de Béziers.
Roger commence à entrevoir la violente tragédie où s'inscriront les funestes paroles. Déjà plane sur les villes languedociennes l'ombre pesante de la répression contre la religion cathare. Si farouche et si sûr de lui qu'il apparaisse à son entourage, cet apprenti stratège n'en subit pas moins les foudres de l'Église romaine. Et l'heureux dénouement du siège de Lavaur, grâce à la comtesse Adélaïs, ne réussit pas à effacer l'obscur sentiment que le vicomte Trencavel court vers une catastrophe annoncée...
Adélaïs, la comtesse de Burlats, adulée des troubadours, est dans la splendeur de ses vingt ans et doit se défendre de la concupiscence du roi Alfonse d'Aragon et de la duplicité de son propre mari Roger Trencavel, qui n'hésite pas à l'utiliser comme appât. Héroïne passionnée, éprise de justice, modèle de fidélité amoureuse... envers son amant Aimeric, elle possède pour seules armes son intelligence et sa fierté.
Aimeric de Castelnau, héros fantasque et contrasté - tour à tour marginal et chevalier accompli - compte sur ses compagnons les loups pour se sauver des situations périlleuses, offrant ainsi au lecteur parmi les pages les plus originales du roman.
À travers cette myriade d'événements foudroyants et ce foisonnement de protagonistes aux sentiments brûlants, Bernard Mahoux développe une réflexion sur les errements de la religion, la folie des dogmes oublieux de l'essentiel : la spiritualité. En romancier passionné et historien avisé, il déploie sous nos yeux le somptueux décor de ce Midi languedocien aux ciels immenses, tantôt cléments tantôt menaçants. La Montagne Noire et ses mines de fer, la forteresse de Burlats et ses jardins apaisants, Lavaur la résistante et le Larzac sauvage deviennent plus que des paysages : de véritables personnages, étranges et familiers.
-
La croix et l'épée ou la vie du chevalier d'Altamura
Henri Coupon
- Aubéron
- 17 Janvier 2013
- 9782844981653
Ce roman qui retrace les prémices de l'histoire des papes d'Avignon commence en 1314, quand le guerrier Giacobbo d'Altamura, attaché à la famille piémontaise des Caetani, tourne le dos au passé pour s'unir avec les clans rivaux des Orsini et Colonna. Leurs intrigues n'empêcheront pas l'élection d'un cardinal français, le Gascon Jacques Duèse. Distingué par le nouveau pape, qui prend le nom de Jean XXII, Altamura deviendra peu à peu le plus fi dèle de ses vassaux, déjouant les complots italiens visant à réinstaller le chef de la chrétienté à Rome. La reconstitution fi dèle des évènements, la précision des décors, des vêtements, des coutumes et des fêtes plongent le lecteur au coeur des confl its d'un Moyen Âge troublé...
-
L'odyssée du dernier Neandertal Tome 1 ; Aô, l'homme ancien
Marc Klapczynski
- Aubéron
- 6 Mai 2010
- 9782844981516
-30 000. La longue lignée des Néandertaliens est en passe de s'éteindre, tandis qu'un homme nouveau, l'homme de Cro-Magnon, considéré comme notre ancêtre direct, se répand en Europe. Une bande de Néandertaliens tente de survivre en s'enfonçant vers le nord. Après plusieurs années d'errance, les rescapés de ce clan décident de retourner vers leurs anciens territoires. Un des chasseurs affronte un ours blanc et réussit à le tuer avant de mourir. Grâce à la chair et à la fourrure de cet animal, Ao, son fils, dernier survivant du clan, parvient à revenir vers le sud. Au cours de son voyage initiatique, Ao rencontre Akinaâ, jeune mère Cro-Magnon en fuite. Rapprochées par une même volonté de survivre, ces deux,solitudes tentent de s'apprivoiser. Ao finira-t-il par surmonter les réticences des hommes nouveaux et à se faire une place parmi eux ?
-
1856 La guerre de Crimée vient de se terminer. La Russie doit réduire la présence de sa flotte aux détroits de l'Europe méridionale. La santé de sa mère sert de prétexte au tsar pour ancrer des bateaux dans la rade de Villefranche, à proximité de Nice. Les aristocrates anglais ont déjà fait de la Riviera leur villégiature hivernale. Le raz-de-marée russe va déverser fastes, richesses et donner lieu à des fêtes somptueuses.
À travers la jeunesse tragique et bouleversante d'Ivan et Laetizia, Annie Bruel nous plonge dans la société brillante de la Côte d'Azur, l'histoire de la Provence et du Comté de Nice. De Nice à Toulon en passant par Cannes et aussi le Paris de la Commune, les amours d'Ivan et Laetizia, s'oubliant, se retrouvant et se perdant, nous entraînent à un rythme haletant.
-
Quand la louve s'éveillera Tome 2 ; la malédiction des Trencavel
Bernard Mahoux
- Aubéron
- 16 Novembre 2007
- 9782844981059
1205 : Rome, appelée la Louve par les cathares, ne peut plus tolérer la prolifération de la libre pensée, qui vide ses églises, et l'indolence des seigneurs du Midi à poursuivre les hérétiques. Sans cesse rappelé à l'ordre par le pape Innocent III, Philippe Auguste a, de son côté, de plus en plus de mal à retenir ses troupes : nombreux sont ses vassaux d'Île-de-France et d'ailleurs qui, sous le prétexte de combattre l'hérésie cathare, rêvent d'aller piller les riches cités du Midi et de se tailler une belle seigneurie au soleil, avec la bénédiction du seigneur pape et le pardon anticipé de leurs crimes. Raimon-Roger Trencavel, le jeune vicomte d'Albi, Carcassonne et Béziers, prend peu à peu conscience de l'immense danger que représente la nouvelle Église, dans laquelle il a été élevé. Mais il se préoccupe avant tout de sa descendance, et épouse sur un coup de tête la jeune et jolie Agnès de Montpellier. Il tente de passer une alliance avec son oncle Raimon VI, comte de Toulouse. Mais ce dernier tombe amoureux de la jeune vicomtesse qu'il tente de séduire par tous les moyens. Raimon-Roger doit renoncer à la protection de son oncle, qui ne rêve que de mettre la main sur ses vicomtés, en même temps que sur son épouse. Seul, assailli tour à tour par les défenseurs et les ennemis de la nouvelle foi, Raimon-Roger tente d'éviter les pièges que lui tend l'Église romaine. Jusqu'à l'envoi par le seigneur pape d'un légat de choc, Pierre de Castelnau, qui, par sa brutalité va s'attirer la violente hostilité de tout le pays de langue d'oc. Et provoquer l'irréparable... Dans ce deuxième tome du cycle de Raimon-Roger Trencavel, Bernard Mahoux, historien et romancier originaire de la Montagne Noire, réussit avec son habituelle inspiration à nous maintenir toujours en haleine dans l'attente de l'issue tragique de cette grande saga qu'est « La Malédiction des Trencavel ».
-
Cycle de Richard de Clairbois Tome 3 ; l'incroyable rencontre
Pierre Naudin
- Aubéron
- 6 Mai 2010
- 9782844981332
Le livre : Début 1436, une rumeur extraordinaire atteint la Ferté-Clairbois : Jeanne la Pucelle est vivante. Une substitution a permis à l'intrépide guerrière d'éviter le bûcher et de se réadapter à la vie militaire. Elle a pour compagnons Xantrailles et La Hire. Ils commandent à des hommes qui ne sont autres que des malandrins avides de sang.
Quelle fut la véritable destinée de Jeanne la Pucelle ? Brûlée à Rouen le 31 mai 1431, ou délivrée et réapparue sous le patronyme de Jeanne des Armoises ? En se plaçant à l'extérieur d'une polémique intarissable, Pierre Naudin s'est mis " dans la peau " de trois hommes d'époque peu renseignés sur une réapparition confuse et qui veulent savoir sans disposer des moindres éléments en faveur ou défaveur d'une des plus mystérieuses énigmes de notre histoire.
-
Cycle d'Ogier d'Argouges Tome 7 ; l'épervier de feu
Pierre Naudin
- Aubéron
- 1 Janvier 1990
- 9782908650228
Vendredi 27 juillet 1347. Philippe VI, à la tête d'une puissante armée, parvient devant Calais que les Anglais assiègent depuis un an. Afin de les impressionner avant de leur livrer bataille, le roi enjoint à son champion, Ogier d'Argouges, d'entraîner les manants du Tournaisis à la conquête de la tour de Sangatte.
Alors que cet objectif sans importance stratégique est sur le point d'être pris, un Anglais surgit devant Ogier. Ils s'affrontent à l'épée en un combat inégal. En effet, pour se mouvoir aisément, le Français a renoncé au port de l'armure. Son adversaire est fervêtu.
Ce terrible Goddon est Renaud de Cobham. Sans l'efficace intervention de Gauthier de Masny, Ogier, grièvement blessé, serait exécuté.
Emmené en Angleterre, soigné par Odile et Ethelinde de Winslow, le Français reprend des forces et s'enfuit. Un archer, Jack Shirton, lui vient en aide. Dès lors, ils n'ont qu'un dessein : rencontrer Hugh Calveley auquel, naguère, Ogier a sauvé la vie.
Accompagnés de Griselda et d'Elisabeth qu'ils ont délivrées d'une auberge interlope, ils cheminent vers Ashby de la Zouche où les victoires d'Edouard III vont être célébrées par de grandes joutes. Ogier y retrouve deux personnes chères à son coeur : son oncle Guillaume de Rechignac, capturé au siège d'Auberoche, et Tancrède, sa belle cousine.
Ogier délivre Guillaume et un autre captif : Etienne de Barbeyrac. Ils fuient vers le sud en compagnie de Shirton et sont victimes d'une embuscade à laquelle seul l'archer échappe. Ramenés à Ashby, Edouard III leur propose un challenge. Ils affronteront trois de ses champions aux armes de guerre.
Furieux de la défaite de ses hommes liges, Edouard III se venge en assignant à résidence et pour un an, à Bunbury, les héros de sa fête d'armes. Le jour de l'embarquement pour la France arrive enfin. La joie des ex-otages est soudain corrompue par une nouvelle qui les consterne : la peste noire, sur le Continent, tue des milliers de personnes.
Une invincible angoisse étreint Ogier. Le fléau s'est-il répandu en Normandie ? A-t-il atteint Gratot, la demeure familiale ? Blandine, son épouse, et leur enfant ont-ils échappé aux ravages de l'épidémie ?
Une nouvelle fois, à travers les tribulations de son héros, Pierre Naudin, sur des faits solides et mal connus, recrée cette terrible période de 1348 dont il fait admirablement partager les affres à ses lecteurs. L'Épervier de feu décrit d'hallucinante façon l'hécatombe que la peste noire provoqua en Normandie. Non seulement l'irrésistible fléau y détruisit les manants, les paysans, les prud'hommes et leurs familles, mais il ouvrit ce malheureux duché à des hordes aussi épouvantables que la gigantesque épidémie.
-
Cycle tristan de castelreng Tome 2 ; le poursuivant d'amour
Pierre Naudin
- Aubéron
- 1 Juillet 1999
- 9782908650433
Contraint d'épouser Mathilde de Montaigny qui l'a sauvé d'une mort ignominieuse à Lyon, le 7 avril 1362, Tristan de Castelreng ne peut oublier la blonde Oriabel dont il était éperdument épris. Il s'évade du château où il était le jouet d'une femme hystérique et revient à Paris. Le maladif dauphin Charles, régent du royaume, le charge d'une mission périlleuse : partir pour l'Angleterre avec quelques guerriers, gagner le manoir de Cobham où résident le prince de Galles et son épouse, la belle Jeanne de Kent, et procéder au rapt du fils d'Edouard III.
L'irruption d'une compagnie d'archers venant relever la garde princière compromet la réussite de l'aventure. Une jeune captive, Luciane, sauve le jeune chevalier et son écuyer, Robert Paindorge. Ils la ramènent en France avant de l'accompagner en Normandie dont elle est originaire. En effet, cette jouvencelle est la fille d'un seigneur cotentinais, Ogier d'Argouges, l'ancien champion du roi Philippe VI. Aidé par Thierry, l'oncle de Luciane, Tristan permet à la jeune fille de retrouver son père. Alors qu'une idylle pourrait se nouer, Tristan retourne à Paris en se demandant, une fois de plus, où sont Oriabel et son ami Tiercelet qui devait veiller sur elle. Vivent-ils à Castelreng, ce village de la Langue d'Oc dont le jeune chevalier a souvent la nostalgie ? Les terribles routiers qui écument le royaume les ont-ils capturés puis occis ? Ces malandrins sont partout et, paradoxe de ces temps de sang et de larmes, l'un des plus terribles, Bertrand Guesclin, a gagné la faveur du dauphin de France !
-
La malédiction des trencavel Tome 4 ; l'agneau cathare
Bernard Mahoux
- Aubéron
- 1 Juin 2004
- 9782844980380
1191 : Voici que s'installe pour cinq ans la paix d'Albi, mise en place par Raimon V, comte de Toulouse et son gendre Roger Trencavel, vicomte d'Albi, Carcassonne et Béziers. Dans l'épanouissement de ses quarante ans, Adélaïs souhaite profiter de cet apaisement pour régner sagement sur son peuple aux côtés de Roger, pour éduquer son fils Raimon-Roger dans les meilleurs principes de la chevalerie et de la foi catholique afin d'en faire un grand prince.
Mais c'est sans compter sur la vengeance de la " sorcière " de Béziers... Comment se manifestera la malédiction des Trencavel ? Sera-t-elle fatale à ce couple qui avait mis si longtemps à s'unir ? Passera-t-elle sur la tête de leur enfant en le privant de la protection de sa mère et de l'Église romaine ? Cet agneau sans défense sera-t-il embarqué dans l'aventure rebelle des Cathares ? Qui finalement portera le poids tragique d'anciennes paroles toujours vibrantes de haine ?
Au-delà des péripéties contrastées - entre joies et peines - qui traversent ce roman mouvementé, c'est une fois de plus le personnage d'Adélaïs qui retient l'attention. A travers ses interrogations sur l'amour, sur l'éducation et jusque dans sa souffrance de mère, la comtesse de Toulouse ne cesse de susciter à la fois notre admiration et notre compassion.
Dans ce quatrième volume de la saga des Trencavel, le lecteur aura tout plaisir à retrouver le style souple et vivant de Bernard Mahoux. Il appréciera l'alliance de modernité de ton et de respect de l'Histoire qui fait le succès de cette épopée.
La critique a salué avec enthousiasme la fresque des Trencavel :
La VIE : " Bien sûr on se passionne pour le destin de l'intelligente princesse livrée à son mari, et à ses soudards comme une brebis aux loups. " La Dépêche Du Midi-Dimanche: "Étonnamment documenté, mais sans afféterie! Les moeurs de l'époque, les banquets, les joutes, décrits avec un souci scrupuleux du détail à la façon d'un cinéaste inspiré... Du grand art, assurément !... Une brillante leçon d'histoire qui promène sans ennui le lecteur de Toulouse à Béziers, en passant par Barcelone. "
-
L'odyssée du dernier Neandertal Tome 2 ; pouvoir d'Iktia
Marc Klapczynski
- Aubéron
- 14 Janvier 2016
- 9782844981523
Quelque part au nord-est de l'Europe centrale, dans un clan de chasseurs de mammouths aux moeurs féroces, Waâ, une femme de statut inférieur donne naissance à un bébé, descendant de la lignée issue de l'union entre Ao et Akinaâ. Envers et contre tout, elle parvient à préserver la vie de cette petite fille un peu étrange. L'enfant grandit dans le mépris et l'indifférence en prenant peu à peu conscience de sa singularité. Tiraillée entre deux mondes, convaincue d'être mandatée par de puissants esprits pour l'accomplissement d'une tâche qu'il lui reste à découvrir, Iktia se lance à son insu sur les traces d'Ao, son ancêtre mythique. Après bien des péripéties et des malentendus, la jeune femme parviendra-t-elle à imposer ses visions et à découvrir ce pouvoir dont elle se croit investie ? Suite indépendante et deuxième tome de la saga L'Odyssée du dernier Neandertal.
-
1340 Quelques jours après la funeste bataille de l'Écluse, le chevalier normand Godefroy d'Argouges, accusé de félonie, a été injustement dégradé. Son fils de treize ans, Ogier, s'est vu contraint de partir pour le Périgord afin d'y apprendre le métier des armes auprès de son oncle, Guillaume de Rechignac. Cinq ans ont passé. Le jouvenceau est devenu un écuyer solide. Il songe moins à devenir chevalier qu'à venger l'honneur outragé de son père et à restaurer ses armes. En effet, suprême opprobre, les lions d'or du blason des Argouges ont été diffamés, c'est-à-dire privés de leur queue en panache.
L'ennemi d'Ogier, c'est Richard de Blainville, le favori du roi. Le damoiseau espère le dénoncer comme traître pour obtenir un combat en champ clos d'où il sortira vainqueur.
-
Quel destin peut espérer un gueux en plein Moyen-âge ? Quand Thibault naît dans un petit village de Provence, entre Avignon et Bagnol-sur Cèze, Jehanne, sa mère devine en lui un souffle de vie meilleure.
En ce début du douzième siècle, les hommes sont rudes, batailleurs et règlent volontiers leurs différends à coup de gourdin ou de coutelas. Aussi, lorsque Thibault, simple brassier, se venge du riche fermier qui lui a volé Ysabel sa promise, il doit s'exiler à Avignon, le gros bourg voisin où il trouvera la chaleureuse hospitalité de Daimbert, un maître maçon.
Pendant ce temps la société féodale se transforme : une poussée démographique sans précédent exige plus de terres cultivables. Les nobles, qui ont besoin d'argent pour construire leurs châteaux ou gagner Jérusalem en croisades, distribuent de nouvelles tenures à leurs paysans et ouvrent des essarts au milieu des forêts. Thibault en profite pour regagner son village et demander un fermage là où tous se contentent d'un simple manse. L'intendant du seigneur lui alloue une terre réputée incultivable, le jeune homme entreprend un combat farouche pour réaliser son rêve et améliorer sa condition. Si la vie de Thibault est le récit d'une belle ambition, c'est aussi une grande histoire d'amours : l'amour de Jehanne qui le croit dédié à de hautes destinées, l'amour inconditionnel de Guillhem, le prêtre qui l'éduque et cache un lourd secret, l'amour absolu de la Muette, une gueuse qu'il épouse par nécessité mais qui, à force de tendresse, se fait aimer de lui.
Et par-dessus tout, dans le roman de Guy Charmasson, éclate l'amour de la terre car Thibault est l'un de ces innombrables paysans, nos ancêtres, qui ont façonné notre terroir et pour lesquels un champ n'est pas une simple étendue cultivable mais une partie de l'histoire familiale écrite avec de la sueur, de la fatigue et parfois du sang.
-
Depuis qu'il est l'amant de la jeune Mahaut de Boigneville, Floris de Maillebois ne cesse de harceler son épouse, Yolande, pour qu'elle consente à divorcer. Elle refuse, bien qu'elle n'éprouve qu'une solide aversion envers cet homme qu'elle aima en refusant de reconnaître ses défauts. N'est-il pas responsable de la mort de leur fils aîné à la bataille de Crécy ? Floris a vu Bernadet, esseulé, résister aux Anglais sur la pente du Val-aux-Clercs. Or, plutôt que de le secourir, il s'est enfui dans le sillage du roi de France. Un homme a essayé de sauver le damoiseau : Béraud, l'écuyer de Floris. Vaine tentative. Un coup d'épée l'a défiguré. Un masque de cuir occulte sa laideur.
Un jour, le cynisme de Floris est tel que Yolande décide de se venger. Comment ? En affrontant incognito son mari à la joute. C'est, évidemment, un défi extraordinaire. Un entraînement clandestin commence sous l'égide du fidèle Béraud. Cette préparation est rendue aisée par l'absence de Floris. Sommé de rejoindre l'ost, il a été fait prisonnier à la bataille de Poitiers-Maupertuis. Alors qu'elle eût pu l'abandonner à son sort, Yolande parvient à payer sa rançon. Il revient, nullement marqué par sa captivité. Rien n'a changé dans son comportement. Il exige le divorce et, pour célébrer son retour, organise des joutes dans un pré au-delà de Maillebois. Mahaut de Boigneville en est la reine.
Yolande endosse l'armure de fer et pénètre, bassinet clos, dans ce qu'on appelait le champ de vérité. Va-t-elle y réussir sa vengeance ?
Pierre Naudin excelle aussi bien dans le roman court que dans les fresques médiévales qui ont contribué à asseoir sa réputation auprès de milliers de lecteurs. Il est rare qu'un texte aussi "resserré" que Yolande de Maillebois atteigne à une telle intensité dramatique. Comme dans les sagas où l'auteur s'est fait remarquer par un sérieux sans lourdeur et un goût de la recherche sans pédantisme, on trouve dans cet ouvrage des gens qui souffrent et se déchirent, qui espèrent et s'opposent plus ou moins vaillamment aux âpretés de la vie et du milieu où ils étouffent. Il y a dans Yolande de Maillebois, au-delà du drame d'une femme quasiment répudiée, des scènes d'une tendresse légère, intermittente. Ce ne sont pas les moins réussies.
-
Cycle ogier d'argouges Tome 6 ; le jour des reines
Pierre Naudin
- Aubéron
- 1 Janvier 1990
- 9782908650020
Vendredi 27 juillet 1347. Ce jour-là, dans la soirée, Philippe VI et son armée arrivent devant Calais que les Anglais assiègent en vain depuis un an. Le roi de France commande aussitôt à Ogier d'Argouges d'entraîner à l'assaut de la tour de Sangatte les communiers de Tournai. Afin de courir aisément, le jeune chevalier normand renonce à revêtir son armure.
La tour est conquise lorsque surgit devant le champion du roi un homme fervêtu qui engage le combat. Sans protection, Ogier se sait perdu. Alors que désarmé il gît dans l'herbe, perdant son sang par maintes blessures, son vainqueur, Renaud de Cobham, se voit interdire par un autre "Goddon", Gauthier de Masny, de lui porter le coup de grâce.
Ogier reçoit les premiers soins sous la tente de l'ennemi qui l'a sauvé. Il est ensuite emmené en Angleterre. Otage de son bienfaiteur, il se voit attribuer pour gardiennes Ethelinde et Odile de Winslow. Ces singulières créatures sont trop occupées d'elles-mêmes : Ogier s'enfuit. Un archer solitaire, Jack Shirton, lui vient en aide.
Dès lors, le Français n'a plus qu'un but : atteindre Bunbury où réside Hugh Calveley en compagnie duquel il s'est évadé, naguère, de la forteresse d'Angle-sur-l'Anglin.
Or, Calveley est absent de sa demeure. Après avoir évalué les dangers inhérents à cette entreprise, Shirton propose de gagner Ashby de la Zouche : le dimanche 25 novembre, dans le champ clos où s'illustra jadis Ivanhoé, un grand "pardon d'armes" doit réunir, devant Edouard III, tout ce que l'Angleterre compte de jouteurs émérites. Ainsi seront célébrés les succès que le rival de Philippe VI n'a cessé de remporter en Écosse et en France.
Deux femmes cheminent en compagnie d'Ogier et de Shirton : Elisabeth, dont l'archer s'est épris, et Griselda, une jeune bateleuse. A peine arrivé sur les lieux où galoperont les hommes liges du roi d'Angleterre, Ogier entrevoit parmi des prisonniers son oncle Guillaume de Rechignac chez lequel il a passé ses enfances. Survient ensuite une rencontre plus émouvante encore : Tancrède, sa belle et mystérieuse cousine, est présente, elle aussi. De poignants souvenirs se raniment, cependant qu'un drame se noue, qui s'achèvera en tragédie devant la princesse d'Angleterre la plus adulée : Jeanne de Kent.
-
Cycle ogier d'argouges Tome 1 ; les lions diffamés
Pierre Naudin
- Aubéron
- 1 Janvier 1990
- 9782908650105
24 juin 1340 - La bataille navale de l'Écluse s'achève par une cruelle défaite. La flotte du roi de France, Philippe VI, est anéantie. Les Anglais s'assurent la maîtrise des mers. Le jeune Ogier d'Argouges perd successivement ses illusions sur la guerre, sa confiance en son suzerain et surtout, il voit, impuissant, bafouer l'honneur de sa famille, une des plus illustres de la Normandie. En effet, son père, le chevalier Godefroy, faussement accusé de trahison, est dégradé devant les survivants du massacre. Les glorieux lions d'or du blason des Argouges sont diffamés, c'est-à-dire privés de leur longue queue en panache, par le véritable responsable de cette tragédie : Richard de Blainville, traître à son pays, secrètement allié au roi Edouard III d' Angleterre.
Pour qu'il puisse surmonter cet opprobre, Godefroy confie son fils à son beau-frère, Guillaume de Rechignac. Ce preux a pour mission d'inculquer à son neveu le métier des armes. Pendant cinq ans, sous la double férule de son oncle et de son sénéchal, Blanquefort, Ogier apprend à devenir un homme et mieux encore : un chevalier. Dans les murs du château de Rechignac en Périgord, il connaît les amours les plus simples, mais aussi les plus singulières avec Anne, la lavandière, Adelis, la ribaude et Tancrède, l'étrange cousine qui sait si bellement s'offrir et si bien se reprendre.
En août 1345, les Anglais déferlent sur le Périgord. Ils sont conduits par un capitaine d'aventure, Robert Knolles, dit Robin Canole. Rien ne leur résiste.
Dans leurs hautes murailles de Rechignac convoitées par les "Goddons", Ogier, son oncle et Blanquefort s'emploient à stimuler le courage des hommes, des femmes et des enfants livrés à l'angoisse et au désespoir. Les assauts des "routiers" se multiplient. Le fier château ardemment défendu sera-t-il un jour envahi ?
Le sens inné de l'épopée éclate dans " les Lions diffamés " qui sont aussi une brillante étude des moeurs de l'époque. Dans ce récit de feu, de fer, de sang, Pierre Naudin nous restitue à la fois la pathétique vérité du tumulte des armes et des soupirs d'amour.
-
Dimanche 16 avril 1346. En ce jour de Pâques, la population de Chauvigny et des environs se presse autour du champ clos où des joutes rassembleront une partie de la haute chevalerie française.
Ogier d'Argouges a quitté Gratot, le château paternel, dans l'intention de faire échouer un complot dont Richard de Blainville, le favori du roi, l'homme qui a injustement dégradé Godefroy d'Argouges après lui avoir imputé la responsabilité de la défaite navale de l'Écluse, serait l'instigateur. Il sait que des émissaires d'Édouard III vont rencontrer à Chauvigny des traîtres à la France. Ces hommes décideront de la date à laquelle les armées anglaises débarqueront en Normandie afin de conquérir Paris et installer sur le trône des Valois le véritable successeur de Philippe le Bel : Édouard III.
Pour accomplir ce voyage en Poitou, Ogier s'est fait accompagner de Thierry, son écuyer, de Raymond, un sergent, et d'Adelis, une ancienne ribaude. Peu après leur arrivée à Chauvigny, celle-ci est égorgée par des Bretons qu'Ogier et ses amis avaient surpris en forêt alors qu'ils tourmentaient une de leurs proies : Isabelle.
Sitôt délivrée, la jouvencelle a demandé à son sauveur d'arborer ses couleurs dans la lice. Par son refus, il s'en est fait une ennemie. Sa sérénité se mue en inquiétude lorsqu'il apprend que cette donzelle au caractère matois et instable a été promue reine de la fête d'armes. Cependant, le hasard le favorise dans sa quête : il rencontre l'ancien chapelain de Gratot, frère Isambert, que sa couardise a conduit à servir Blainville. Il sait enfin que les conjurés vont se réunir dans un souterrain sous la maison du chévecier de l'église Saint-Pierre. Cependant sa morosité demeure. Elle s'évanouit quand une rencontre illumine sa vie : Blandine est avenante et sa beauté n'a d'égale que sa grâce. Il est séduit, conquis, émerveillé. Lors de la "montre" des écus et des heaumes, il lance allègrement des défis aux seigneurs qui lui déplaisent et à ceux qu'il soupçonne de trahison.
Or, Isabelle connaît Blandine. Elle ne peut supporter que les deux jeunes gens vivent une idylle parfaite. Sans ambages, elle leur signifie qu'elle se vengera de la trahison de l'un et de la candide affection de l'autre...
-
Cycle de tristan de castelreng Tome 3 ; la couronne et la tiare
Pierre Naudin
- Aubéron
- 1 Juillet 1999
- 9782908650440
Tristan de Castelreng fait partie de la nombreuse escorte que Jean II le Bon a décidé d'emmener avec lui en Avignon où il espère obtenir du nouveau Saint-Père, Urbain V, des subsides qui lui permettront d'acquitter une partie de l'immense rançon dont il a été frappé, par Edouard III et son fils, après sa défaite à Poitiers-Maupertuis.
A peine arrivé dans la cité papale, Tristan retrouve incidemment son ami Tiercelet. Celui-ci lui fait part de la mort d'Oriabel, son premier amour. Le jeune chevalier, à la suite d'une incartade nocturne, doit affronter Bridoul de Gozon, le champion de la reine Jeanne de Naples. Ce combat inégal laisse Tristan sur le champ, percé de nombreuses blessures. Celles-ci à peine cicatrisées, il chevauche vers Gratot, en Normandie, où l'attend une jouvencelle, Luciane, qu'il avait ramenée d'Angleterre où elle était captive de la belle Jeanne de Kent. L'intransigeance d'Ogier d'Argouges, le père de la pucelle, porte un coup fatal à un sentiment contre lequel le jeune homme ne se défendait plus. Peu après cette rupture, le devoir dû à la Couronne l'entraîne jusqu'à Cocherel, un hameau de Normandie où les forces royales, conduites par Bertrand Guesclin, affrontent victorieusement une coalition anglo-navarraise emmenée par un prestigieux chef militaire : Jean de Grailly, captal de Buch.
Une fois encore, armé de sa plume de romancier, fort de sa passion du Moyen Age et de sa méticulosité d'archiviste, Pierre Naudin offre à ses nombreux lecteurs de superbes études de moeurs puisées aux bonnes sources. A travers les aventures de son jeune seigneur de la Langue d'Oc, c'est tout le monde médiéval qui renaît, tantôt sombre, tantôt étincelant comme l'armure de Tristan. On ne saurait oublier, une fois ce livre refermé, la féroce bataille de Cocherel. Cette victoire française fut annoncée à Charles Vaux portes de Reims. Elle constitua, selon le nouveau roi de France, le présent le plus important de son sacre.
-
Cycle de tristan castelreng Tome 5 ; les fils de bélial
Pierre Naudin
- Aubéron
- 1 Juillet 1999
- 9782908650464
Pour purger la France des Tard-Venus qui l'infestent, Charles V a fait en sorte de les envoyer en Espagne. Cette expédition a pour but d'éliminer Pierre Ier, dit le Cruel, roi de Castille, au bénéfice de son demi-frère, Henri de Trastamare, tout aussi abject que lui.
Les hordes commandées par Bertrand Guesclin progressent en dévastant tout sur leur passage et en martyrisant les Juifs des cités conquises. Effrayé, le souverain légitime déserte Burgos, cédant ainsi le trône à son bâtard, qui se fait immédiatement couronner.
Peu avant le sacre, Tristan de Castelreng fait la connaissance d'un vieux Juif, Joachim Pastor. Ce vénérable drapier le prie d'emmener ses petits-enfants, Teresa et Simon, à Guadamur, proche de Tolède, afin de les soustraire à la férocité des envahisseurs. Le jeune chevalier atermoie puis accepte. Hélas ! lors d'une halte, un de ses hommes, Flourens, tente d'abuser de Teresa. Furieux d'avoir été dénoncé par la pucelle, indigné, surtout, des reproches de Tristan, le malandrin part au galop en promettant de se venger.
Dès lors, l'angoisse supplante l'inquiétude. Une chevauchée périlleuse et sanglante commence dans une Espagne tout d'abord ensoleillée avant d'être livrée aux extrêmes froidures de l'hiver 1366. A l'issue de la bataille de Najera (3 avril 1367), Tristan sera confronté au vainqueur, le prince de Galles. Or, le fils aîné d'Edouard III a d'excellentes raisons de le haïr et de le destiner au bourreau...
Comme à l'accoutumée, Pierre Naudin a réuni dans cet ouvrage un trésor d'observations nettes, indiscutables et souvent pathétiques. Enquêteur rigoureux, il a mené ses recherches, par témoins interposés, dans un épisode particulièrement méconnu des histoires conjointes de France et d'Espagne. Une fois de plus, il nous apporte le témoignage de sa probité d'historien et de sa minutie de chroniqueur. La tragique odyssée des deux enfants que Tristan veut soustraire à la cruauté des scélérats bénis par le roi de France et absouts de leurs crimes par le Pape d'Avignon atteste, s'il en était besoin, de ses exceptionnelles qualités de conteur.
-
Cycle de tristan de castelreng Tome 6 ; le pas d'armes de bordeaux
Pierre Naudin
- Aubéron
- 1 Juillet 1999
- 9782908650471
Capturés lors des derniers sursauts de la bataille de Najera, le 3 avril 1367, Tristan de Castelreng, son écuyer Robert Paindorge et des prisonniers de toute première importance -Bertrand Guesclin en particulier- sont emmenés à Bordeaux. Ils y seront les otages très surveillés de leur vainqueur, Edouard, prince de Galles et d'Aquitaine. Tristan, que le fils du roi d'Angleterre exècre depuis une tentative d'enlèvement commise à son encontre, se sent particulièrement menacé. Ses craintes se confirment lorsque le satrape malade qui règne sur un duché convoité par Charles V, décide d'offrir aux Bordelais, pour fêter sa victoire, une joute aux lances de guerre et un de ces fameux pas d'armes dont il est féru : le Pas de Saladin. Comme à la joute, les participants seront privés d'armes courtoises.
C'est fort éprouvés que Tristan et Paindorge survivront à ces épreuves.
Le ressentiment du prince est tel, envers eux, que bien que libres, il leur faut quitter la cité en hâte. Ils ont heureusement une complice, Tancrède, l'amie de la princesse Jeanne. Ensemble, ils chevauchent vers Rechignac, en Périgord, où naquit leur étrange et belle alliée, cousine d'Ogier d'Argouges, le beau-père de Tristan. Ce château en partie ruiné sera la première étape d'un douloureux parcours. Il conduira les deux hommes jusqu'à Villerouge-Termenès, un petit village des Corbières dont la maigre population vit à l'entour d'un château robuste et sévère, propriété de Pierre de la Jugie, l'archevêque de Narbonne.
Est-ce enfin, pour Tristan, le havre tant souhaité ?
Cette fois, Pierre Naudin nous entraîne en Aquitaine et particulièrement à Bordeaux où le fastueux Prince de Galles veut célébrer par une fête d'armes sa victoire à Najera. Les chapitres qui la décrivent ont les qualités de force et de mouvement que l'on reconnaît à l'éminent conteur. " Le Pas d'armes de Bordeaux ", confirme, s'il en était besoin, que Pierre Naudin est certainement le médiéviste le plus apte à nous inclure dans les scènes trop longtemps inanimées d'une époque révolue.