«Il y a une bête au Tibet que je poursuis depuis six ans, dit Munier.Elle vit sur les plateaux. Il faut de longues approches pour l'apercevoir.J'y retourne cet hiver, viens avec moi.- Qui est-ce ?- La panthère des neiges, dit-il.- Je pensais qu'elle avait disparu, dis-je.- C'est ce qu'elle fait croire.»
« Notre langue devient laide et imprécise parce que notre pensée est abrutie, lequel abrutissement est lui-même facilité par la négligence dont souffre notre langue. » George Orwell n'épargne aucun de nos travers langagiers en fustigeant la dégradation des usages chez les politiques, en littérature ou dans nos conversations quotidiennes. Grâce à nombre d'exemples éloquents, il nous enjoint à résister à la vacuité du langage préfabriqué.
Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Charles Recoursé
Passez l' année avec les Grosses Têtes et offrez-vous chaque jour une bonne dose de rire et de culture ! Des histoires drôles, des blagues, des questions du jour, les pépites de l'émission, les Qui a dit ? et Les Grosses Têtes répondent aux auditeurs et l'incontournable invité mystère... De l'humour, encore de l'humour, effet antimorosité garanti !
Etrouvez Laurent Ruquier et sa joyeuse bande de Grosses Têtes - Jeanfi Janssens, Paul El Kharrat, Roselyne Bachelot, Arielle Dombasle, Sébastien Thoen, Isabelle Mergault, Olivier Bellamy - pour le meilleur et pour le rire !
« À force d'accumuler, sans le vouloir, des Pixi autour de moi, j'ai fini par acquérir la certitude que ce n'est pas moi qui les héberge, mais que ce sont eux qui tolèrent ma présence, comme des lutins dans les forêts encore enchantées. En tous les cas, cette théorie fait le bonheur de mon psy, et ceux qui, depuis quarante ans, sont tombés sous leur charme la comprendront entièrement. Pixi, c'est aussi une histoire du merveilleux qui nous entoure, sous la forme de figurines en plomb imaginées par deux hommes ayant gardé la fraîcheur, l'enthousiasme et la poésie de l'enfance : Alexis Poliakoff et Philippe Antoine Guénard. Bienvenue dans cette visite plus subjective qu'exhaustive, et bien qu'il soit question de plomb, je m'engage à offrir la promenade la plus légère possible... ».
Antoine de Caunes
Le rendez-vous incontournable pour découvrir les richesses de notre beau pays Avec l'équipe qui, durant treize années, a accompagné Jean-Pierre Pernaut, L'Almanach des régions continue son chemin, en son honneur et en l'honneur de celles et ceux qu'il voulait mettre en avant, dans la lumière. Dans cette nouvelle édition, nous retrouvons les rubriques incontournables de L'Almanach et nous poursuivons une véritable plongée au coeur de nos régions, toujours du point de vue des préoccupations de leurs habitants. Les nombreuses thématiques, richement illustrées, s'articulent cette année autour de la chronique phare Sur les routes de France , qui présente un site exceptionnel que vous pourrez visiter. Chaque jour de l'année, de quoi apprendre, être surpris, observer, réfléchir, jouer, voyager...
LE LIVRE Okakura rédigea Le Livre du thé en 1906 en anglais afin de transmettre aux Occidentaux l'atmosphère et l'esprit mêmes de la cérémonie du thé (cha no y ) et de la voie du thé (chado), considérée comme un mode de vie à part entière. Pour souligner la dimension religieuse de la voie du thé, Okakura parle aussi de « théisme » et de « culte du thé » - sa vision s'enracinant dans les valeurs religieuses du bouddhisme, du taoïsme et du confucianisme. Une petite chose, comme boire une tasse de thé, obéit ainsi à un rituel précis et devient une intense communion spirituelle, en même temps qu'une expérience esthétique : l'écoute de la voie intérieure est enchevêtrée de peinture et de calligraphie, de poésie, de philosophie, d'art céramique et d'art floral.
En 1930, les Bibliophiles du Faubourg publièrent Le Livre du thé dans une admirable édition comprenant la traduction du critique d'art et poète Gabriel Mourey (1865-1943), une préface de Thomas Raucat et des aquarelles de J. A. Tohno. Cet ouvrage est le fac- similé de l'exemplaire n° 94 imprimé pour M. Henri Ullmann.
L'HISTOIRE UNIVERSELLE SUR UNE SEULE FRISE CHRONOLOGIQUE !À travers les âges, de l'Homo sapiens aux troubles politiques du XXI? siècle, l'ouvrage retrace les événements marquants qui ont façonné notre histoire : le développement des civilisations et cultures antiques, les mouvements politiques et culturels, les inventions scientifiques et innovations technologiques...Ce condensé illustré chrono-historique vous donnera toutes les clés pour déchiffrer le passé et mieux appréhender le présent.
Il s'agit du troisième volume de la série à succès consacrée à l'histoire culturelle des animaux, dans lequel, à travers 80 illustrations et un plan la fois chronologique et thématique, Michel Pastoureau retrace l'histoire symbolique, littéraire, lexicale et artistique d'un animal, en l'occurrence ici celle du corbeau, qui tout à la fois intrigue, fascine ou terrifie. Oiseau noir, célébré par toutes les mythologies, le corbeau européen ne cesse de se dévaloriser au fil des siècles. Si l'Antiquité gréco-romaine loue sa sagesse, son intelligence, sa mémoire, le christianisme médiéval à sa suite le rejette violemment : c'est un oiseau impie qui occupe une place de choix dans le bestiaire du Diable, symbolisant l'incarnation du démon et de toutes les forces du mal. À l'époque moderne, la symbolique du corbeau continue de se dévaloriser, comme l'attestent les fables, les proverbes, les faits de langue et de lexique. Il reste un animal au cri lugubre, un oiseau noir de mauvais augure et devient même, dans un sens figuré, un dénonciateur, un auteur de lettres anonymes. On en a peur car il a partie liée avec l'hiver, la désolation et la mort. De nos jours, cependant, le corbeau semble prendre sa revanche : les enquêtes les plus récentes sur l'intelligence animale montrent que non seulement il est le plus sagace de tous les oiseaux mais qu'il est probablement aussi le plus intelligent de tous.
Toutes les lettres que vous allez découvrir sont authentiques. Après avoir vainement cherché un emploi, Julien Prévieux s'est mis à les refuser tous. Les réponses des entreprises, automatiques ou personnalisées, alimentent un dialogue de sourds à travers lequel l'ensemble du système d'embauche se trouve pris en défaut.
Ces lettres de non-motivation nous rappellent la possibilité jouissive de dire NON à l'aliénation, sur tous les tons.
Le parcours du grand écrivain-voyageur Nicolas Bouvier, illustré dans un album magnifique.
Nourri, dès l'âge de raison, par la lecture des grands récits d'aventures, Nicolas Bouvier rêve très tôt de déguerpir . Ses premières escapades de jeunesse, qui le mènent de la Laponie au Sahara, puis ses incursions au long cours, toujours plus à l'est, forment un usage du monde qui lui est propre, une invitation à l'audace et à l'humilité.
Véritable pionnier de la figure de l'écrivain-voyageur, il a restitué dans ses oeuvres l'éclat de ses découvertes comme ses parts d'ombre, le naufrage de la solitude conjugué au déracinement. Les géographies de Nicolas Bouvier ne se cantonnent pourtant ni à ses voyages ni à ses écrits : elles sont inscrites, comme chez les conteurs de son espèce, dans l'étoffe même de sa vie.
Ce récit illustré s'appuie en grande partie sur son travail de photographe et de chasseur d'images.
L'auteur montre comment le rose contemporain constitue en discours de la modernité aussi bien que l'un de ses stigmates, qu'il est devenu une couleur intermédiaire entre le rouge historique et le transgressif violet. Transferts culturels, orientalisme ou encore soft power seront autant de clefs de lecture pour comprendre un phénomène mondial, l'intersection de l'histoire culturelle, des relations internationales t des études japonaises. Cette enquête sur plusieurs rives du monde et plusieurs époques veut saisir la spécificité d'une couleur qui cannibalise la période actuelle. Une couleur tombée du ciel et que l'on ne discerne pas vraiment, le rose. Mais pas n'importe lequel : celui des sakura, celui qui n'existe pas...
Si les populations romani constituent la plus grande minorité ethnique d'Europe (12 millions de personnes), elles font l'objet, hier comme aujourd'hui, de nombreuses discriminations. Tout en mettant l'accent sur l'antitsiganisme contre lequel toutes luttent, il s'agit cependant ici de faire connaître, d'affirmer et de revendiquer la richesse et la diversité des cultures romani.
Barvalo : riche et par extension fier en langue romani. Ce mot a valeur d'étendard et défend neuf siècles de présence européenne et d'affirmation culturelle, tout en s'intéressant à l'histoire et à la diversité des populations romani. Si celles-ci constituent la plus grande minorité ethnique d'Europe, elles font, aujourd'hui encore, l'objet, de nombreuses discriminations. L'exposition Barvalo , comme cet ouvrage qui l'accompagne, entend renverser les regards et lutter contre les stéréotypes et un antitsiganisme pluriséculaires.
Identifier et valoriser l'héritage et le patrimoine romani, dans les musées comme dans l'espace public, mener une réflexion contrastée sur les notions d'appartenance et d'identité, tels sont les enjeux de ce travail ambitieux. Pour la première fois dans un musée national en France, un projet concernant les populations romani est conçu avec elles, de manière collaborative ; il est né du travail d'un comité composé de dix-neuf personnes d'origine romani ou non, de nationalités et profils différents. Entièrement bilingue français-romani, ce livre témoigne également de la richesse des cultures romani et de la fierté des différentes communautés à contribuer à la diversité culturelle des sociétés européennes ; il s'agit d'affirmer haut et fort : Barvalo .
« Edward Slingerland explique remarquablement comment l'ivresse est devenue un moteur de la civilisation. » Sciences Humaines « Convaincant et surtout très amusant et irrévérencieux. Un livre en forme de banquet. Une réponse érudite et rafraîchissante au puritanisme dominant. » The New York Times « Ce livre pétillant de savoirs et d'anecdotes surprenantes devrait apparaître sur les étagères de tous ceux qui aiment boire un verre de temps en temps. » The Scientist Notre amour de l'ivresse remonte à la nuit des temps... Dans ce récit captivant, Edward Slingerland révèle comment notre désir de nous enivrer a joué un rôle clé dans l'éclosion des civilisations. En s'appuyant sur les découvertes archéologiques, les neurosciences, la génétique et la psychologie sociale, il dresse un panorama complet de la relation entre l'homme et les substances enivrantes en expliquant le rôle central de l'alcool dans notre évolution et notre histoire. À travers les âges, les avantages individuels et sociaux de l'ivresse nous ont permis de surmonter des défis propres à l'humanité : améliorer la créativité, atténuer le stress, instaurer la confiance et favoriser la coopération entre les membres de notre espèce farouchement tribale. Cependant, à forte dose, l'alcool est aussi notre destructeur. C'est le côté obscur de Dionysos. Edward Slingerland montre qu'il est possible de profiter des avantages de l'alcool tout en évitant ses effets pervers. Il fournit un aperçu éclairant des différentes habitudes de consommation des sociétés modernes et met en évidence celles qui sont parvenues à faire de l'alcool notre allié. Cette ode à l'hédonisme montre que s'enivrer de temps en temps est bon pour notre épanouissement, notre vie intime et professionnelle, et notre ouverture aux autres.
Êtres de fascination auréolés de magie, les elfes peuplent les mythologies autant que nos livres, films et jeux préférés. Cet ouvrage perce le mystère : comment sont représentés les elfes à travers les âges, et sous quelles formes s'incarnent-ils aujourd'hui dans la pop culture ?
Richard Ely et Olivier Ruol, férus du Petit Peuple, se lancent dans un voyage au pays de l'elfe aux mille visages, illustré par neuf artistes passionnés.
Des elfes de Tolkien aux elfes de manga, découvrez tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les elfes !
Ce beau livre rassemble les grands dessins que Joann Sfar publie dans Paris Match. Des scènes aquarellées qui reflètent l'air du temps - un temps marqué par le Covid, mais pas seulement. Parisiens masqués et confinés, rues désertées, commerces, restaurants et cafés... En se glissant dans la tête de ses congénères et de leurs animaux de compagnie, l'auteur livre avec beaucoup d'humour et un brin de cynisme un instantané de notre société - l'image de notre rapport au monde.
En 1894, l'état-major de l'armée est secoué par une affaire qui ébranle la société tout entière : un officier a trahi. Alfred Dreyfus, juif alsacien, est le coupable idéal. Sa dégradation, sa déportation sur l'île du Diable, son retour en France, ont divisé la société. Avec J'accuse, Emile Zola symbolise l'engagement intellectuel face au pouvoir, au mensonge et à la soumission.
« Tu m'as dit : Je pense à toi tout le jour. Mais tu penses moins à moi qu'à l'amour. M'aimerais-tu beaucoup moins si j'étais un autre ? » Toi et moi, c'est l'histoire d'un amour, de sa naissance à sa mort, l'exploration de tous les états du tourment amoureux.
Classique éternel de la poésie amoureuse, Toi et moi est le livre de chevet de tous les amants.
Préface de Jane Birkin Postface de Gavin's Clemente-Ruiz
Saviez-vous que le surf fut d'abord une pratique politique et religieuse ? Que le préservatif masculin, autrefois en tissu ou en boyaux d'animaux, n'a connu son essor qu'avec le caoutchouc ? Que le chewing-gum doit son succès à un général mexicain chassé par la révolution dans son pays ?
À l'invitation de Pierre Singaravélou et Sylvain Venayre, des historiennes et historiens nous entraînent dans un voyage insolite et passionnant à travers le petit magasin du monde.
Entre?1750 et?1850, l'univers des beaux-arts connaît de profondes mutations, dont l'une des conséquences est la banalisation d'une image positive de la "?dame artiste?" : des barrières s'abaissent, des contraintes se desserrent et la pratique de la peinture est rendue plus accessible aux femmes.
S'ouvre alors une période de créativité foisonnante associée aux noms - de moins en moins oubliés aujourd'hui - de Louise Élisabeth Vigée Le Brun, Adélaïde Labille-Guiard, Marie-Guillemine Benoist, Marguerite Gérard, Constance Mayer, Victoire Jaquotot, Lizinka de Mirbel, Rosa Bonheur...
Pourquoi les artistes femmes ont-elles bénéficié à cette époque de l'intérêt de leurs contemporains et de conditions de travail relativement égalitaires ? Pour le comprendre, cet ouvrage, centré sur le quotidien du travail de création, traite de la pratique des beaux-arts, de son organisation, de ses réalités professionnelles, institutionnelles et économiques. Il met en lumière comment s'est manifestée cette suspension relative et provisoire de l'infériorisation des femmes dans le monde de l'art.
Harry Frankfurt, philosophe de référence, nous livre un texte percutant et très accessible, pour mieux repérer et comprendre les baratineurs géniaux et les raconteurs de conneries que nous fréquentons - et que parfois nous sommes.
Puisque « l'un des traits les plus caractéristiques de notre culture est l'omniprésence du baratin », ce court essai propose, avec finesse et humour, de le prendre au sérieux.
Avant de condamner les principes du plaisir, qui gouvernerait le monde, il faut lire Epicure (341-270 avant Jésus-Christ), en particulier son éloge du bonheur. Un texte fondamental d'une grande modernité, écrit par un vieux sage.
Philippe Sollers nous invite à découvrir la ville dont il est amoureux depuis très longtemps. Le paysage maritime de la ville le fascine autant que la splendeur des places, des églises, des palais, des musées et le charme des canaux et des ruelles. Au fil des pages il évoque les écrivains, peintres et musiciens du monde entier qui ont aimé Venise : Vivaldi, Bellini, Titien, Manet, Monet, Proust, Hemingway, Cécilia Bartoli...D'Amour à Zattere, la riche iconographie du livre nous fait redécouvrir la Sérénissime au fil de l'eau.
K-pop, séries, gastronomie, cinéma, mode... la pop culture coréenne conquiert le monde ! Ce livre propose un voyage autour du K-World. Un panorama tous azimuts de cette culture passionnante, étonnante, vivifiante, qui permet de regarder Parasite en mangeant un délicieux Bibimbap et en buvant un verre de soju. D'écouter BTS, d'aller danser au ryhtme du Gangnam style, puis de chanter dans un karaoké jusqu'au bout de la nuit avant de rentrer au matin calme en voyant le soleil se lever sur Bukchon Hanok Maeul !
Quelle différence entre un baiser « du bout des lèvres, avec succion des lèvres, avec morsure et avec la langue ? » Francesco Patrizi propose une théorie du baiser, explore les mystères du sentiment amoureux dans ce traité aussi sulfureux qu'instructif.
Une petite philosophie de l'amour, qui comblera nos coeurs contemporains.