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La Belgique est depuis toujours une terre propice à l'inventivité et à la créativité dans le domaine du design. Aujourd'hui comme hier, les designers belges jouissent d'une reconnaissance internationale. Rentrées dans l'histoire, les productions des pionniers sont collectionnées et recherchées, tandis que diffusée par les grandes enseignes et les marques émergentes mondiales, la jeune génération rivalise de talent. Belgisch Design Belge - Belgian Design présente une sélection parmi les principaux designers «historiques» et nos contemporains, associés pour chacun d'eux à leurs pièces majeures et singulières : des objets devenus familiers et des créations à (re)découvrir. Après le succès de Belgisch Design Belge - Belgian Design sorti en 2021, les éditions CFC et le Design Museum Brussels s'associent à nouveau pour en proposer une version augmentée de 50 pages. Les amateurs et amatrices de design pourront notamment découvrir 6 nouveaux designers.
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Le monde de la nuit en Belgique depuis les années 1970 jusqu'aux années 2000, sa culture, ses modes de vie, ses genres musicaux, ses graphistes et leurs créations sont à redécouvrir. Cet ouvrage fait la part belle aux visuels promotionnels de soirées parmi lesquelles certaines sont devenues mythiques.
Dans les années 1970, la culture des night-clubs émerge en Belgique. Des immeubles inoccupés du centre historique de diverses villes deviennent de hauts lieux de la scène musicale et artistique, tandis qu'en périphérie, des bâtiments proches de grands axes routiers se transforment en espaces dévolus à la nuit. Dès la fin des années 1980, l'arrivée de la musique électronique donne une nouvelle énergie à la vie nocturne du pays. Au tournant du siècle, le succès commercial de ce genre musical impulse celui des festivals qui lui sont consacrés. La création graphique est un élément essentiel de la culture des clubs belges. Bien souvent, les flyers et les affiches sont les seules traces matérielles de la fête de la veille. Mais à y regarder de plus près, ces documents graphiques éphémères font apparaître un large éventail de modes de vie, de stratégies graphiques, de sous-cultures, de genres musicaux, d'identités et de créativité qui caractérisent le monde de la nuit. -
En mai 2023, à l'occasion de la Pride, le Design Museum Brussels proposera une exposition sur le langage visuel des communautés LGBTQI en Belgique. Dès les années 1950, ces dernières utilisent le graphisme et développent un langage associant des représentations symboliques pour mettre en avant des indices visuels qui signalent leur présence et leurs engagements envers un ensemble de principes, d'identités et de valeurs partagés. Ce langage visuel est marqué à la fois par la lutte et la célébration, par l'agitation et le compromis. Outil de résistance mais aussi de fierté, le graphisme LGBTQI promeut également une forme alternative de collectivité. Par leur matérialité, composition, typographie, itération et leur langage, les graphistes identifient et dirigent leurs messages vers des publics particuliers. Le livre et l'exposition ont pour ambition de s'intéresser aux expressions graphiques LGBTQI en reconstruisant à travers ce langage visuel une partie de l'histoire du mouvement ou de la vie de ces communautés (en Belgique et à Bruxelles).
Déclinée autour d'une dizaine de thèmes qui s'articulent autour d'une narration et d'un contexte, l'exposition s'envisage en filigrane autour de trois axes : le militantisme, la fête et la vie quotidienne. L'évolution et la transformation des identités et des débats à travers le temps viendront alimenter une approche qui se veut transversale. Comment ces débats évoluent-ils ? Comment ces identités se (re)définissent-elles ? En quoi les débats d'hier ne sont pas ceux d'aujourd'hui et inversement ? De 1953 avec la naissance du mouvement sous l'impulsion de Suzan Daniel1 à aujourd'hui, ces questions qui forment la trame narrative de l'exposition seront abordées à travers le design graphique des associations et groupes LGBTQI. -
Ce livre accompagne l'exposition monographique consacrée à Zéphir Busine (Gerpinnes 1916 - Mons 1976) présentera son travail de designer et d'artiste décorateur. S'il est surtout connu pour son oeuvre picturale, qualifiée d'abstraction lyrique, il s'est cependant illustré dans bien d'autres domaines de la création. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la reconstruction a en effet fourni durant les « Trente glorieuses » un abondant travail aux artistes et artisans en termes de restauration ou de reconstruction d'un patrimoine dévasté par les bombardements. Avec d'autres, Zéphir Busine eut ainsi l'occasion d'étendre l'éventail de ses talents. Des années 1950 aux années 1970, il est tour à tour illustrateur, céramiste, sculpteur, vitrailliste et décorateur. Il a eu également l'opportunité de collaborer avec l'architecte Jacques Dupuis, notamment dans le cadre de l'Expo 58 mais aussi pour des ensembles de mobilier et d'art religieux. En 1957, invité par la manufacture de verre de Boussu soucieuse de renouveler son image, il conçoit de nouvelles gammes de produits d'une étonnante modernité et d'une grande pureté formelle, dont certains seront distingués du Signe d'or en 1960 décerné par le Design Centre de Bruxelles. Alors que la collaboration avec Boussu s'arrête en 1970, Zéphir Busine explore une nouvelle voie, celle du graphisme, qu'il enseigne à l'Académie des Beaux-Arts de Mons jusqu'à son décès en 1976. L'ambition de cette monographie est de dévoiler un travail encore peu connu du grand public et son impact dans l'histoire du design en Belgique.
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Comment raconter le design aujourd'hui ? En considérant les objets non seulement dans leur matérialité mais aussi la manière dont ils façonnent notre environnement (im)matériel, nos interactions sociales et notre perception visuelle. Comment raconter un design à vivre et à voir ? Comment parler au 21e siècle de l'histoire du design en Belgique ?
C'est avec ces interrogations que Belgisch design belge, l'exposition au Design Museum Brussels et ce livre qui l'accompagne, souhaitent initier une forme de réflexion. Après les livres Panorama et Designing the night, ce projet initie un cycle de propositions sous la forme de pop-ups qui se succèderont dans le temps. Les sélections de pièces tantôt subjectives jamais exhaustives se voudront représentatives du design en Belgique depuis les premiers pas de celui-ci jusqu'à ses représentants actuels les plus passionnants. C'est ici l'occasion de redécouvrir certains parmi les designers les plus talentueux comme Maarten Van Severen ou Christophe Gevers et de retracer brièvement leur parcours. Les pièces d'époques, de matériaux, de statuts et de natures différentes se succèdent telles que les accessoires en bois ou en métal conçus dans les années 1950 par Jules Wabbes, Jacques Dupuis et Léon Stynen, ou les premiers gadgets en matière plastique, ustensiles de cuisine développés par les films ACEC ou NOVA ou encore les tabourets de bar en vinyle aux motifs bicolores et ludiques de Willy Van Der Meeren.
Ce tour d'horizon confirme par ailleurs, l'importance de la manufacture Boch Keramis ou de la firme Meurop et permet de se pencher, entre autres, sur les carrières de Huib Hoste, Xavier Lust ou Gustave Serrurier-Bovy.
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L'ouvrage accompagne l'exposition organisée du 10 mars au 04 septembre 2016 au Art and Design Atomium Museum (ADAM) à Bruxelles.
Cet ouvrage dévoile une facette méconnue du couple de designers Ray et Charles Eames : celle de chroniqueurs de leur temps. Bien qu'ils soient surtout connus pour leur mobilier, tous deux ont aussi été des pionniers dans les domaines de l'architecture, du design textile, de la photographie et du cinéma.
Pour Charles & Ray Eames, le design n'est pas seulement affaire d'objets ou d'architecture, même s'ils figurent à juste titre parmi les plus grands designers américains du 20e siècle. Armés d'appareils photo, dès les années 1950, le couple se rend sur les plateaux de tournage de leur ami, le cinéaste Billy Wilder (Certains l'aiment chaud, Sept ans de réflexion, Sabrina.). Dans les studios hollywoodiens et les décors naturels, ils réalisent des milliers de clichés d'acteurs et d'actrices, de figurants, de techniciens et de machines. Eames & Hollywood présente 160 fascinants clichés méconnus et souvent inédits qui dévoilent la manière dont les Eames, en artistes, ont non seulement placé la photographie au centre de leur oeuvre, mais aussi pris le cinéma de Wilder comme modèle pour leur design.
Docteur en histoire de l'art, Alexandra Midal est commissaire d'exposition indépendante et professeur à la HEAD - Genève. Elle a notamment publié : Design, l'anthologie ; Antidesign ; Design. Introduction à l'histoire d'une discipline,. et des essais visuels: Hocus Pocus, Politique-Fiction, Domestic Psycho, etc.
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Objet de design et d'architecture, la boutique façonne notre paysage urbain et imprègne la culture populaire. Lieu d'échange et d'interactions, elle joue un rôle significatif dans la diffusion des courants du design et de l'aménagement intérieur durant le 20e siècle. En combinant petite échelle et caractère éphémère,la boutique se révèle un terrain favorable à l'expérimentation et à l'expression de la modernité. Plus qu'un simple lieu, le commerce de détail est un marqueur social et un espace d'innovation. Reflet des évolutions de notre société et environnement favorables à leur représentation, la boutique offre un regard sur l'esthétique moderne et contemporaine. D'Adolf Loos à Rem Koolhaas en passant par René Herbst, Erno Goldfinger ou Ettore Sottsass, ce livre interroge l'usage du design et de l'architecture au sein d'une identité visuelle et mobilière propre à la boutique.
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Panorama ; a history of modern design in Belgium
Katarina Serulus, Javier Gimeno-Martinez
- Cfc
- 17 Août 2017
- 9782875720283
Ce livre, édité à l'occasion de l'exposition Panorama : Une histoire du design moderne en Belgique (juin 2017 à janvier 2018) au Brussels Design Museum (ADAM) à Bruxelles, explore la relation qui s?est tissée entre le design moderne et l'État belge, depuis la création de ce dernier jusqu?à nos jours.
La conception du design moderne est étroitement liée à l?utopie qu?à travers la production d?objets esthétiques, le quotidien se verra amélioré. Mais ces idéaux sociétals ne constituent pas les seuls éléments du développement du design moderne. Celui-ci rencontre également du succès dans les milieux politiques qui vont l?utiliser, via divers canaux, comme un outil de propagande ou un révélateur des identités nationales. Ainsi l?État belge a pu s?en servir pour construire une image nationale et servir les intérêts culturels, économiques et diplomatiques du pays. En témoignent la fameuse Expo 58 et son emblématique Atomium dont le design est utilisé pour promouvoir la modernité.
Loin des clichés habituels liés au design belge, cet ouvrage analyse la manière dont il a été encadré et utilisé dans les domaines économiques et politiques, du milieu du XIXe siècle jusqu'aux années 1980.
Ainsi, le livre présente un panorama unique du design moderne en Belgique, avec des contributions de spécialistes de ces questions tels que Werner Adriaenssens (VU Brussel), Daniela Prina (ULG), Fredie Floré (KU Leuven), Katarina Serulus (KU Leuven) et Javier Gimeno- Martínez (VU Amsterdam).
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Untold Stories est le prolongement de l'exposition du même nom qui se tient au Design Museum Brussels jusqu'au 13 avril 2025. Elle rassemble pour la première fois les travaux de plus de 50 designers femmes et créatrices actives en Belgique entre 1880 et 1980. S'appuyant sur des recherches récentes, le Design Museum Brussels y présente des productions issues de diverses disciplines, dont les arts appliqués et graphiques, le design de produit et d'intérieur. Force est de constater que les mécanismes du patriarcat n'ont cessé de façonner l'histoire du design, suscitant l'exclusion ou l'invisibilisation du travail des femmes au sein des collections, des archives et des manuels scolaires. Parmi les femmes représentées, des noms célèbres côtoient des figures anonymes oeuvrant dans l'ombre des contextes industriels, domestiques ou coloniaux. Basée sur une approche thématique, l'exposition et le livre illustrent les collaborations, les réseaux et la culture matérielle qui sous-tendent les productions des femmes plutôt que de mettre en avant des « pionnières » individuelles.
Les différentes créations proviennent de plus de 40 collections publiques et privées et nombre d'entre elles n'ont encore jamais été exposées. Un livre qui fait la part belle aux objets et aux créations à travers images d'archives, packshots et photographies in situ, pour mettre en lumière la créativité et l'innovation des femmes dans le domaine des arts appliqués, souvent méconnues et peu valorisées.