Nadia Alcaraz propose un recueil de ces textes égrenés au fil d'une vie, depuis l'intolérable déchirement du départ d'Algérie, ce pays de l'enfance dont elle est restée profondément imprégnée, jusqu'à ce temps d'aujourd'hui où la retraite la ramène à l'écriture. Aucun thème ne réunit ces poèmes. Ils sont des jaillissements en réponse à un désir soudain d'écrire, de dire...
Retrouver les perceptions, les ressentis, la banalité de ce racisme colonial vécu au jour le jour, tellement érigé en "normalité" qu'aucune autre vision possible n'émergea jamais de ma conscience d'enfant. On se dit que, peut-être, il serait important d'oser l'écrire, pour ces Algériens qu'on rencontre, descendants de ceux qui ont vécu la colonisation et à qui leurs parents n'ont rien relaté, parce que c'était inracontable. Ce livre nous parle du passé, mais les questionnements qu'il soulève résonnent très fort dans les pages les plus violentes de notre actualité.
Nadia Alcaraz propose quelques contes égrenés au d'une vie, depuis l'intolérable déchirement du départ d'Algérie, ce pays de l'enfance dont elle est restée profondément imprégnée, jusqu'à ce temps d'aujourd'hui. Un voyage, entre délité de la mémoire et broderies de l'imaginaire, autour de personnages frôlés ou heurtés sur les chemins de sa vie qui l'ont éveillée à la vibration magique du monde que nous avons, aujourd'hui bien du mal à percevoir. Ces contes sont des jaillissements en réponse à un désir soudain d'écrire, de dire...