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Aoyagi Takeaki, un homme d'une cinquantaine d'années, est assassiné au pied de la statue du dragon ailé qui orne le pont de Nihonbashi, à Tokyo. Une enquête apparemment simple pour l'enquêteur Kaga, fraîchement arrivé au commissariat d'un quartier d'affaires prospère de la capitale. Mais les apparences sont parfois trompeuses : comment servir la vérité lorsque le suspect numéro un s'avère innocent ? Dans ce roman qui traite d'un aspect sombre du Japon, le statut des précaires, Kaga fait preuve de la même perspicacité et du même humanisme que dans "Les Doigts rouges" et "Le Nouveau".
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La narratrice de ce livre vit dans une ancienne école maternelle. Tout y est petit, au format de ceux qui autrefois la fréquentaient. Cette femme accorde en ces lieux fossiles une attention très particulière à l'une des pièces, un endroit de mémoire où sont déposées d'étranges petites boîtes.
Parfois cette dame marche dans la nuit en compagnie d'un certain M. Baryton, un homme charmant pour lequel elle déchiffre des messages. M. Baryton voit clair pourtant mais ce sont les mots de son aimée qui semblent s'amenuiser sur le papier en même temps qu'elle.
Certains soirs sur la colline, aux abords de la ville, des inconnus attendent le passage d'un souffle, d'un brin de vent. La dame de l'école maternelle sait qu'ils écoutent en pleine nature une musique inaudible pour tout autre qu'eux-mêmes, un chant issu du lointain. Une présence absente.
Ne lisez pas les livres de Yôko Ogawa sans écouter chaque phrase, sans entendre ses mots et l'écho qu'ils produisent. Si vous leur accordez une réelle attention, leur sens se dépliera littéralement sous vos yeux.
L'oeuvre de Yôko Ogawa est mondialement connue. Petites boîtes est son vingt-sixième livre traduit en français.
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Ce roman de l'auteure des «Mémoires d'un chat» suit le trajet de la ligne Imazu de la compagnie de chemin de fer privée Hankyû. Organisé en deux parties de huit chapitres chacune (comme les huit arrêts du train), il se déroule au printemps dans le sens Takarazuka-Nishinomiya, et en automne pour le retour. À chaque arrêt, de nouveaux passagers montent, se parlent, s'observent. Et, d'un trajet à l'autre comme d'une saison à l'autre, le lecteur se fait l'observateur des paysages changeants, des multiples trajectoires de la vie et surtout de l'évolution de chacun des personnages montés à bord.
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Le couvreur qui travaille sur le toit est d'une grande discrétion. La mère de famille, seule chez elle pendant la journée est impressionnée par la délicatesse de ses pas sur les tuiles. Peu à peu ces deux êtres silencieux font connaissance. Chaque jour, à l'heure du thé, le couvreur se livre davantage et partage sa passion pour les toits des temples bouddhiques comme pour ceux des cathédrales européennes. Puis il évoque la possibilité de partir les visiter en rêve. La dame commence le soir même son apprentissage.
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Muté depuis peu au commissariat de Nihonbashi, au coeur de Tokyo, Kaga Kyoichiro enquête sur le meurtre d'une femme retrouvée étranglée dans son appartement. Fidèle à ses habitues, il s'interroge sur des détails anecdotiques. Comme cette gaufre fourrée au wasabi retrouvée chez la victime. Car ce qui intéresse avant tout cet inspecteur hors norme, c'est de comprendre les tenants et les aboutissants du crime. Le maître incontesté du polar japonais est de retour avec un magistral roman à tiroirs.
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Mondes parallèles, une histoire d'amour
Keigo Higashino
- Actes Sud
- Exofictions
- 1 Mai 2024
- 9782330191511
Takashi et Tomohiko, deux inséparables qui ont fait leurs études ensemble, travaillent au sein d'une entreprise spécialisée dans la réalité virtuelle et mènent des recherches sur le cerveau et la mémoire. Un jour, Tomohiko présente à Takashi sa petite amie, Mayuko. Takashi est abasourdi : étudiant, il était tombé sous le charme d'une belle inconnue qui, dans le train d'en face, croisait régulièrement sa route en sens inverse.
Des années plus tard, la voilà donc face à lui et en couple avec son meilleur ami. Le trouble de Takashi redouble le lendemain, lorsqu'à son réveil, Mayuko s'affaire à préparer son petit-déjeuner et semble partager avec lui une évidente intimité. Comme s'il vivait dans deux réalités parallèles...
Pouvons-nous nous fier à nos souvenirs ? Et que sommes-nous sans eux ? Au croisement de la romance et de la littérature spéculative, Keigo Higashino nous livre une love story d'un genre unique. -
Dans "Au revoir les chats !" Hiro Arikawa renoue avec l'univers captivant et attachant des "Mémoires d'un chat". À tous ceux qui se demandaient ce qu'était devenu Hachi, le premier chat de Satoru, adopté après la mort des parents du jeune garçon, l'auteure répond dès la première nouvelle, dans un récit émouvant et plein de justesse autour du deuil, de la séparation et de l'acceptation. Au fil de sept contes et par le regard de sept nouveaux félins, nous embarquons pour un voyage à travers le Japon. Peut-être plus encore que dans le roman, Hiro Arikawa atteint avec la forme de la nouvelle un équilibre parfait. En alternant des récits brefs sur les joies et les drames des humains décrits par des chats, le recueil célèbre, en somme, la vie.
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En 2012, après avoir commis un méfait, trois jeunes hommes se réfugient dans une vieille boutique abandonnée dans l'intention d'y rester jusqu'au lendemain. Mais tard dans la nuit, l'un d'eux découvre une lettre, écrite 32 ans plus tôt et adressée à l'ancien propriétaire. La boîte aux lettres semble étrangement connectée aux années 1980. Les trois garçons décident d'écrire une réponse à cette mystérieuse demande de conseil. Bientôt, d'autres lettres arrivent du passé. L'espace d'une nuit, d'un voyage dans le temps, les trois garçons vont changer le destin de plusieurs personnes, et peut-être aussi bouleverser le leur. Un miracle de roman fantastique, émouvant et profondément humaniste.
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À quinze ans, une enfant est vendue par ses parents au tenancier d'une maison close. Nous sommes en 1903, à l'époque les familles pauvres tentent ainsi de survivre. Après deux jours de mer, Ichi intègre la communauté des courtisanes. Là, elle apprendra toutes les manières du corps, celles de la soumission comme celles qui la protègeront. Ainsi apprendra-t-elle à lire et à écrire comme l'impose la loi aux patrons de ces établissements. Et c'est grâce à l'institutrice qui chaque jour offre à ces femmes la possibilité puis la capacité de s'informer que leur sentiment d'injustice s'éveille.
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La vie de Kazuma bascule lorsqu'il apprend que son père, Kuraki, vient d'avouer un double homicide, le premier en 1984 - prescrit - et celui d'un avocat qui fait la une des journaux. Bien que l'enquête policière soit close et que le procès approche, la fille de la dernière victime, Mirei, et le fils de l'accusé ont l'intime conviction que Kuraki a menti. S'il est le véritable meurtrier, pourquoi n'arrivent-ils pas à corroborer ses aveux ? Chercherait-il à protéger quelqu'un ? Afin de rétablir la vérité, Kazuma et Mirei, le cygne et la chauve-souris, vont plonger ensemble dans le passé de leurs pères. Higashino au sommet de son art.
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Majimé, jeune employé d'une maison d'édition, se voit confier la réalisation d'un nouveau dictionnaire du japonais, un projet titanesque baptisé "La Grande traversée". L'un des premiers termes sur lesquels il est amené à travailler n'est autre que le mot "amour". Mais comment définir ce dont on n'a pas fait l'expérience ? À vingt-sept ans, aussi maladroit avec les gens qu'il est habile avec les mots, Majimé n'a jamais eu de petite amie. Quand il rencontre la petite-fille de sa logeuse, il tombe immédiatement sous le charme. Aidé par ses nouveaux collègues, il va tout faire pour vaincre sa timidité et lui faire part de ses sentiments, tout en ne perdant jamais de vue sa mission première : éditer le plus grand dictionnaire de tous les temps. Amour, gastronomie et lexicographie : tels sont les ingrédients de ce roman léger et attachant, couronné du Prix des libraires au Japon.
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Maehara Akio est un homme ordinaire qui mène une vie ordinaire d'employé de bureau et vit avec sa femme, son fils, et sa mère vieillissante. Un jour en rentrant du travail, il découvre le cadavre d'une petite fille dans son jardin. Sa femme lui apprend que c'est leur fils âgé de quatorze ans qui l'a tuée. Akio veut prévenir la police, mais sa femme l'implore de ne pas ruiner la vie de leur fils. Il accepte et décide de l'aider à dissimuler le crime. Mais c'est l'inspecteur Kaga Kyoichiro qui est chargé de l'enquête. Un homme qui, comme Higashino, excelle à suivre les mille plis et replis de l'âme humaine. L'un des romans les plus sombres du maître nippon, dans la veine du «Dévouement du suspect X.»
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Ishigami, un professeur de mathématiques, est amoureux de sa voisine, Yasuko Hanaoka, une divorcée qui élève seule sa fille. Mais son ex-mari a retrouvé sa trace et la harcèle. Elle le tue en cherchant à protéger sa fille qu'il a attaquée. Ishigami, qui a tout entendu, y voit l'occasion de se rapprocher d'elle et lui propose son aide. Il entreprend alors de maquiller le crime en le considérant comme un problème de mathématiques à résoudre... Un roman noir sur la folle logique de la passion.
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Un fou armé d'un sabre qui massacre une famille en pleine rue, deux enfants qui se lient d'amitié après une rencontre de hasard sur un marché aux fleurs, un vieillard retrouvé sans vie dans sa maison : trois destins que rien ne semble rejoindre, sinon peut-être une mystérieuse fleur jaune aux pouvoirs insoupçonnés. Une nouvelle intrigue magistrale par le maître de l'origami policier.
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Dans une maison des beaux quartiers de Tokyo, un homme annonce à son épouse qu'il va la quitter et qu'elle ne doit pas en être surprise, puisqu'elle n'a pas respecté les conditions du contrat qui les liait. Yoshitaka Mashiba a rencontré une autre femme, et il veut reprendre sa liberté. La conversation se termine, ils donnent cependant le dîner qui était prévu pour un couple d'amis qui vient d'avoir un enfant. Hiromi, l'assistante d'Anayé Mashiba, qui a une liaison avec Yoshitaka, y participe. Pendant le dîner, Ayané annonce qu'elle part le lendemain passer quelques jours chez ses parents, à Sapporo.
Deux jours plus tard, Hiromi découvre le cadavre de Yoshitaka. Il gît dans son salon à côté d'une tasse de café renversée. Kusanagi, le policier déjà rencontré dans Le Dévouement du suspect X, et ses collègues sont chargés de l'enquête. Très vite, il est établi que le café bu par Mashiba contenait du poison. La femme de la victime est prévenue, elle revient de Sapporo le lendemain matin, et Kusanagi tombe sous son charme. L'enquête piétine, la victime était seule au moment du crime. Hiromi, sa maîtresse, est suspectée mais rapidement innocentée. Kusanagi entreprend alors de fouiller dans le passé de la victime à la recherche d'une ancienne amie qui aurait voulu se venger d'avoir été abandonnée, tandis que Kaoru Utsumi, sa collègue, soupçonne Ayané, l'épouse de la victime. Elle prend contact avec le physicien Yukawa, qui refuse d'abord de l'aider, mais qui finit par accepter quand elle lui apprend que le sentiment qu'éprouve Kusanagi pour Ayané semble l'égarer. Kusanagi ne renonce cependant pas à sa quête qui lui fait découvrir le suicide d'une ancienne amie de Mashiba, commis à l'aide du même poison que celui qui l'a tué.
Keigo Higashino reprend le couple Kusanagi-Yukawa et noue une nouvelle fois une intrigue pleine de nuances. La subtile reconstitution des faits, la belle complexité des profils psychologiques, la délicieuse joute que se livrent séduction et déduction et la persistante incertitude où le lecteur se voit plongé font toute la finesse de ce roman, qui répugne aux traits trop marqués et chemine à égale distance du clair et de l'obscur, dans mille nuances de gris.
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Le physicien Yukawa entame pour des raisons professionnelles un séjour dans la station balnéaire de Hari-plage. Le soir de son arrivée, l'autre client de l'auberge, un ancien policier de Tokyo, disparaît. Son cadavre est retrouvé le lendemain sur des rochers en bord de mer. Kusanagi, l'ami policier de Yukawa, et sa collègue Utsumi, sont chargés de mener discrètement l'enquête, parallèlement à la police locale. En renouant avec le couple d'enquêteurs déjà aperçu dans Un café maison, Keigo Higashino livre une de ces intrigues subtiles et complexes dont il a le secret.
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Yukiho et Ryoj ont deux points communs : ils fréquentent la même école et la mère de Yukiho est la dernière personne à avoir vu le père de Ryoji avant qu'il soit assassiné. Après une enquête infructueuse, l'affaire est classée sans suite. Les années passent. Yukiho devient lycéenne, puis étudiante ; elle se marie, divorce, se remarie, dans une éblouissante ascension sociale. Ryoji, lui, vit en marge de la société, s'enrichit dans des combines douteuses, et se débarrasse des obstacles qu'il rencontre sur sa route par tous les moyens possibles. Quels liens mystérieux entretiennent-ils ? Dans un polar incroyablement riche et subtil, Higashino distille le malaise sur fond de transformation de la société japonaise.
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Le 1er septembre 1923, peu avant midi, se produit le grand tremblement de terre du Kantô.
De Tôkyô à Yokohama, tout n'est plus que désastre : un épisode de la vie du Japon qui laissa la population dans un extrême dénuement et le pays dans une situation économique déplorable. Le lecteur se trouve ainsi projeté dans le flot terrifiant des événements tout en découvrant l'attitude de toute une galerie de personnages face au drame, qu'il s'agisse d'un banal inconnu ou d'un haut responsable local négligent et capable du pire, qu'il soit question des secours, de la presse, ou du rôle de la rumeur.
Mais, au-delà de cette fresque parfois insoutenable, et tout en s'appuyant sur une importante documentation ponctuée de témoignages et de chiffres, Akira Yoshimura s'attache à décrire le cheminement d'une rivalité, celle de deux hommes, deux sismologues aux thèses opposées, deux individus qui ensemble et non l'un contre l'autre auraient peut-être sauvé des milliers de Japonais. Un livre très marquant, un récit-document dans lequel le grand écrivain humaniste donne à voir une nouvelle fois l'énergie et la force morale de son peuple face aux tragédies les plus effroyables de l'histoire contemporaine.
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Le jour où les autorités japonaises organisent la démonstration en vol d'un nouvel hélicoptère militaire téléguidé, l'appareil est détourné par de mystérieux terroristes et prend une destination inconnue. Bientôt, il survole une centrale nucléaire. La revendication est simple : si le Japon ne ferme pas toutes ses centrales, l'hélicoptère s'écrasera sur l'un des réacteurs. Un thriller prophétique d'une profonde humanité, qui révèle une nouvelle facette du talent protéiforme et prolixe du grand Higashino.
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Des nouvelles élégiaques, où le passé se mêle au présent, qui mettent en valeur l'écriture délicate de ce grand écrivain. Le Japon d'aujourd'hui mais aussi celui d'hier, alors que reviennent les souvenirs sur les rives d'un fleuve, dans les rues de Tokyo ou sur le chemin du Mont Fuji.
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Plus qu'un personnage de roman possédant les caractéristiques du polar, plus qu'une Madame Bovary japonaise du début du XXIe siècle, Rika est une sorte d'héroïne hollywoodienne, (on pense à Bonnie and Clyde, à Thelma et Louise) mais cette femme est typiquement japonaise, et nullement marginale. Dans un style parfois lapidaire, l'éclairage sur la société japonaise est au ?l de ce livre toujours plus intense. Tout y est subtil et e?cace, sensible et angoissant, voire e?rayant, toujours sous tension. Et tout conduit à la question du féminin aujourd'hui, au Japon comme dans le monde entier.
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Dans le parc d'Ueno, un homme âgé s'est installé. Après une vie de labeur passée loin des siens, il imaginait une retraite paisible, en famille.
Mais la vie en a décidé autrement. Après la mort de sa femme, il n'a pas la force de rester dans leur maison et préfère revenir se perdre dans l'anonymat de Tokyo. Sous les arbres, il se construit une cabane de bâches et de planches, affrontant ainsi le temps et les saisons. Posant son regard paisible sur les promeneurs, tendant l'oreille aux commentaires des visiteurs du musée attenant au jardin, aux chants des oiseaux comme aux mots insolites de ses compagnons de misère, le vieil homme vaque en silence aux abords de l'étang ou s'avance dans le hall de la gare, là où l'espace fourmille encore d'urgences et d'horaires, il se souvient.
Dans le parc d'Ueno, le vieillard écoute la beauté et la misère mêlées. Mais les opérations spéciales de nettoyage sont de plus en plus nombreuses en ces lieux, épreuves chaque fois plus traumatisantes pour les sans-logis car il leur faut fuir, sans délai déconstruire leurs baraquements, effacer toute trace de leur dérive.
Au passage de l'empereur, comme aux yeux du monde à l'approche des Jeux olympiques de 2020, il s'agit là de ne pas dénaturer l'image de Tokyo.
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En 1992, une série de meurtres est perpétrée à Tokyo, provoquant la perplexité de la police et quelques remous dans les sphères du pouvoir. Entre la voix d'Hiroyuki, jeune homme traumatisé, et celle de Goda, enquêteur solitaire qui affirme son intuition, tout un monde prend vie - yakuzas en disgrâce, notables soucieux de maintenir le passé sous une chape de plomb, alpinistes en mal de sensations, policiers sous le joug d'une redoutable hiérarchie... Il faudra remonter le temps, et gravir une montagne, pour dénouer l'histoire, à l'ombre du Mont Fuji.
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Mourir pour la patrie - shinichi higa, soldat de deuxieme classe de l'armee imperiale
Yoshimura Akira
- Actes Sud
- 8 Janvier 2014
- 9782330026844
La Bataille d'Okinawa commença avec le débarquement américain le 1er avril 1945 et s'acheva le 21 juin de la même année. ?Higa a quatorze ans quand il est enrôlé, le 25 mars 1945, dans le bataillon de la première école secondaire d'Okinawa. Il fait partie des enfants soldats prêts à verser leur sang pour l'empereur. Ce récit est celui de ce tout jeune homme à la fois halluciné et détaché, ayant pour seul désir celui de mourir en brave.