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SOPHIE REFLE
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Aoyagi Takeaki, un homme d'affaires d'une cinquantaine d'années, s'écroule au pied de la statue du dragon ailé qui orne le pont de Nihonbashi et sous le regard médusé du policier qui vient de l'aviser. Un couteau est enfoncé jusqu'à la garde dans sa poitrine.
Une enquête en apparence simple pour l'inspecteur Kaga Ky?ichir?, qui prend ses marques dans ce quartier entre modernité et traditions situé au coeur de Tokyo. Le suspect idéal, arrêté en possession du portefeuille du défunt, est un jeune intérimaire qui aurait voulu se venger de son patron. Mais Kaga n'est pas homme à se satisfaire des apparences... -
La narratrice de ce livre vit dans une ancienne école maternelle. Tout y est petit, au format de ceux qui la fréquentaient autrefois. Cette femme habite seule dans ce jardin d'enfants mais en ces lieux se trouve un auditorium, un endroit précieux où sont recueillies d'étranges petites boîtes. Parfois elle se poste sur la colline pour observer des inconnus qui, elle le sait, écoutent en pleine nature une musique inaudible pour tout autre qu'eux-mêmes. Si M. Baryton lui apporte les lettres de sa femme éloignée de lui par la maladie, c'est qu'elle seule peut encore déchiffrer leurs caractères. Yôko Ogawa au sommet de son art.
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Le couvreur qui travaille sur le toit est d'une grande discrétion. La mère de famille, seule chez elle pendant la journée est impressionnée par la délicatesse de ses pas sur les tuiles. Peu à peu ces deux êtres silencieux font connaissance. Chaque jour, à l'heure du thé, le couvreur se livre davantage et partage sa passion pour les toits des temples bouddhiques comme pour ceux des cathédrales européennes. Puis il évoque la possibilité de partir les visiter en rêve. La dame commence le soir même son apprentissage.
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Ce roman de l'autrice des "Mémoires d'un chat" suit le trajet de la ligne Imazu de la compagnie de chemin de fer privée Hankyû. Organisé en deux parties de huit chapitres chacune (comme les huit arrêts du train), il se déroule au printemps dans le sens Takarazuka-Nishinomiya, et en automne pour le retour. À chaque arrêt, de nouveaux passagers montent, se parlent, s'observent. Et, d'un trajet à l'autre comme d'une saison à l'autre, le lecteur se fait l'observateur des paysages changeants, des multiples trajectoires de la vie et surtout de l'évolution de chacun des personnages montés à bord.
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La résidence K, édifice de brique rouge abritant des femmes célibataires, apparaît aux habitants de Tokyo comme une demeure tranquille pour dames respectables. Lorsque le passe-partout qui permet de pénétrer dans les cent cinquante chambres de l'immeuble disparaît de la loge de la gardienne, les locataires retiennent leur souffle. Car la clé n'ouvre pas seulement les portes, elle donne aussi accès aux secrets les plus intimes des résidentes. Certaines d'entre elles ont tout intérêt à brouiller les pistes...
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Muté depuis peu au commissariat de Nihonbashi, au coeur de Tokyo, Kaga Kyoichiro enquête sur le meurtre d'une femme retrouvée étranglée dans son appartement. Fidèle à ses habitudes, il s'interroge sur des détails anecdotiques. Comme cette gaufre fourrée au wasabi retrouvée chez la victime. Car ce qui intéresse avant tout cet inspecteur hors norme, c'est de comprendre les tenants et les aboutissants du crime.
Le maître incontesté du polar japonais est de retour avec un magistral roman à tiroirs. -
Mondes parallèles, une histoire d'amour
Keigo Higashino
- Actes Sud
- Exofictions
- 1 Mai 2024
- 9782330191511
Takashi et Tomohiko, deux inséparables qui ont fait leurs études ensemble, travaillent au sein d'une entreprise spécialisée dans la réalité virtuelle et mènent des recherches sur le cerveau et la mémoire. Un jour, Tomohiko présente à Takashi sa petite amie, Mayuko. Takashi est abasourdi : étudiant, il était tombé sous le charme d'une belle inconnue qui, dans le train d'en face, croisait régulièrement sa route en sens inverse.
Des années plus tard, la voilà donc face à lui et en couple avec son meilleur ami. Le trouble de Takashi redouble le lendemain, lorsqu'à son réveil, Mayuko s'affaire à préparer son petit-déjeuner et semble partager avec lui une évidente intimité. Comme s'il vivait dans deux réalités parallèles...
Pouvons-nous nous fier à nos souvenirs ? Et que sommes-nous sans eux ? Au croisement de la romance et de la littérature spéculative, Keigo Higashino nous livre une love story d'un genre unique. -
Dans "Au revoir les chats !" Hiro Arikawa renoue avec l'univers captivant et attachant des "Mémoires d'un chat". À tous ceux qui se demandaient ce qu'était devenu Hachi, le premier chat de Satoru, adopté après la mort des parents du jeune garçon, l'auteure répond dès la première nouvelle, dans un récit émouvant et plein de justesse autour du deuil, de la séparation et de l'acceptation. Au fil de sept contes et par le regard de sept nouveaux félins, nous embarquons pour un voyage à travers le Japon. Peut-être plus encore que dans le roman, Hiro Arikawa atteint avec la forme de la nouvelle un équilibre parfait. En alternant des récits brefs sur les joies et les drames des humains décrits par des chats, le recueil célèbre, en somme, la vie.
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En 2012, après avoir commis un méfait, trois jeunes délinquants se réfugient dans une vieille boutique à l'abandon pour s'y cacher jusqu'au lendemain. Dans le courant de la nuit, quelqu'un glisse une enveloppe par la fente du rideau métallique. Lorsqu'ils l'ouvrent, les trois compères découvrent qu'elle contient une requête adressée à l'ancien propriétaire, célèbre dans le quartier pour avoir prodigué des conseils de toutes sortes à ceux qui lui écrivaient. Mais cette lettre a été écrite... trente-deux ans auparavant. Ils décident d'y répondre et déposent leur missive dans la boîte à lait à l'arrière de la boutique, comme l'ancien tenancier avait coutume de le faire. Aussitôt, un nouveau message leur arrive, lui aussi venu du passé... L'espace d'une nuit, d'un voyage dans le temps, les trois garçons vont ainsi infléchir le cours de plusieurs destinées, et peut-être bien bouleverser la leur.
Admiré pour la mécanique parfaite de ses intrigues policières, Keigo Higashino fait une incursion dans le fantastique et réussit un petit miracle de roman bienveillant, touchant et profondément humaniste.
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À quinze ans, une enfant est vendue par ses parents au tenancier d'une maison close. Nous sommes en 1903, à l'époque, les familles pauvres tentent ainsi de survivre. Après deux jours de mer, Ichi intègre la communauté des courtisanes. Là, elle apprendra toutes les manières du corps, celles de la soumission comme celles qui la protègeront. Ainsi apprendra-t-elle à lire et à écrire comme l'impose la loi aux patrons de ces établissements. Et c'est grâce à l'institutrice qui chaque jour offre à ces femmes la possibilité puis la capacité de s'informer que leur sentiment d'injustice s'éveille.
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La vie de Kazuma bascule lorsqu'il apprend que son père, Kuraki, vient d'avouer un double homicide, le premier en 1984 - prescrit - et celui d'un avocat qui fait la une des journaux. Bien que l'enquête policière soit close et que le procès approche, la fille de la dernière victime, Mirei, et le fils de l'accusé ont l'intime conviction que Kuraki a menti. S'il est le véritable meurtrier, pourquoi n'arrivent-ils pas à corroborer ses aveux ? Chercherait-il à protéger quelqu'un ? Afin de rétablir la vérité, Kazuma et Mirei, le cygne et la chauve-souris, vont plonger ensemble dans le passé de leurs pères. Higashino au sommet de son art.
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Maehara Akio est un homme ordinaire qui mène une vie ordinaire d'employé de bureau. Un jour, il découvre le cadavre d'une fillette dans son jardin. Sa femme lui apprend que c'est leur fils âgé de quatorze ans qui l'a tuée. Alors qu'Akio veut prévenir la police, sa femme l'implore de ne pas ruiner la vie de leur fils et il accepte de dissimuler le crime. Mais c'est l'inspecteur Kaga Kyoichiro qui est chargé de l'enquête, un homme qui excelle dans l'art de suivre les mille plis et replis de l'âme humaine. L'un des romans les plus sombres du maître nippon, dans la veine du «Dévouement du suspect X.»
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Majimé, jeune employé d'une maison d'édition, se voit confier la réalisation d'un nouveau dictionnaire du japonais, un projet titanesque baptisé "La Grande Traversée". L'un des premiers termes sur lesquels il est amené à travailler n'est autre que le mot "amour". Mais comment définir ce dont on n'a pas fait l'expérience ? Bientôt, sa rencontre avec une jeune apprentie-chef, qui éprouve la même ferveur lorsqu'elle cuisine que lui lorsqu'il se plonge dans les infinités de la langue, va lui apprendre à définir le plus grand des sentiments, avec toute sa palette d'émotions. Amour, gastronomie et lexicographie : tels sont les ingrédients de ce roman léger et attachant, vendu à plus d'un million d'exemplaires au Japon.
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Professeur de mathématiques, Ishigami est amoureux de sa voisine, Yasuko Hanaoka, une divorcée qui élève seule sa fille. Mais son ex-mari a retrouvé sa trace et la harcèle. Elle le tue en cherchant à protéger sa fille, qu'il a attaquée. Ishigami, qui a tout entendu, y voit l'occasion de se rapprocher d'elle et lui propose son aide. Il entreprend alors de maquiller le crime avec une rigueur toute scientifique.
Un corps nu, la tête éclatée et le bout des doigts brûlés, est bientôt retrouvé au bord du fleuve. L'inspecteur Kusanagi est chargé de l'enquête. Il consulte souvent son ami Yukawa, un brillant physicien qui, grâce à ses facultés de déduction logique, l'aide sur certaines affaires. Or Yukawa se souvient d'Ishigami, un ancien camarade d'université. Il se souvient de sa remarquable intelligence, de ses intuitions fulgurantes, de sa personnalité énigmatique. Il se souvient aussi de la fameuse aporie mathématique qui les captivait tous deux : est-il plus difficile de chercher la solution d'un problème que de vérifier sa solution ? Guidé par un sinistre pressentiment, le physicien engage alors avec le mathématicien une joute fascinante pour la vérité.
Au sommet de son art, Keigo Higashino compose un roman policier implacable où la froide ivresse de la déduction le dispute à la folle logique de la passion.
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Un fou armé d'un sabre qui massacre une famille en pleine rue, deux enfants qui se lient d'amitié après une rencontre de hasard sur un marché aux fleurs, un vieillard retrouvé sans vie dans sa maison : trois destins que rien ne semble lier, sinon peut-être une mystérieuse fleur jaune aux pouvoirs insoupçonnés. Une nouvelle intrigue magistrale par le maître de l'origami policier.
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Ayané Mashiba a décidé de tuer son mari, qui meurt bientôt empoisonné. La police fait d'elle la principale suspecte, mais comment a-t-elle pu agir à plus de mille kilomètres de la victime ? Ce roman faussement simple a obtenu en 2005 le prix Naoki, l'un des plus prestigieux au Japon.
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Akari, lycéenne, est fan d'un idol de groupe pop. Le seul moment où elle se sent vivante, c'est quand elle est en lien avec lui. Son idol révèle toutes les émotions enfouies en elle qu'elle n'arrive pas à exprimer. Elle s'habille en bleu, la couleur fétiche de son idol, vit intensément chacun de ses concerts, collectionne ses CD et ses photos, écoute sa musique en boucle et lui dédie un blog où elle analyse chacun de ses faits et gestes.
Le jour où son idol dérape et frappe une fan, le fragile équilibre de la vie d'Akari se brise.
Idol est une plongée foudroyante dans l'univers du fandom, écrit avec lucidité et empathie par une autrice à peine plus âgée que son héroïne. Il montre combien cette obsession est soigneusement rentabilisée et entretenue par l'industrie du spectacle et décuplée par les réseaux sociaux. Et il nous fait partager, de l'intérieur, les sensations et les pensées d'une adolescente si désemparée et déçue par le monde des adultes qu'elle se réfugie tout entière dans son lien imaginaire avec un idol. -
Le physicien Yukawa entame pour des raisons professionnelles un séjour dans la station balnéaire de Hari-Plage. Le lendemain de son arrivée, on retrouve en bord de mer le cadavre d'un ancien policier de Tokyo. L'inspecteur Kusanagi, ami de Yukawa, est chargé de mener discrètement l'enquête parallèlement à la police locale. En renouant avec le couple d'enquêteurs qui officiait dans Le Dévouement du suspect X (Babel noir n° 70) et Un café maison (Babel noir n° 97), Keigo Higashino livre une de ces intrigues subtiles et complexes dont il a le secret.
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Yukiho et Ryoji ont deux points communs : ils fréquentent la même école et la mère de Yukiho est la dernière personne à avoir vu le père de Ryoji avant qu'il soit assassiné. Les années passent et l'affaire est classée sans suite. Yukiho semble s'épanouir dans une éblouissante ascension sociale. Ryoji, lui, vit en marge de la société. Quels liens mystérieux entretiennent-ils ? Un polar du maître japonais incroyablement riche et subtil.
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Le grand tremblement de terre du Kantô
Akira Yoshimura
- Actes Sud
- Babel
- 4 Novembre 2020
- 9782330135669
Akira Yoshimura fait ici le récit de l'effroyable tremblement de terre qui, en 1923, a détruit Tokyo et toute sa région. Au récit très documenté de la catastrophe, à la description presque clinique de l'horreur et de ses conséquences, l'auteur ajoute avec subtilité l'histoire de deux sismologues en rivalité sur les prévisions, l'origine et les conséquences de cet épisode terrifiant.
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Un matin d'été, la voiture de l'ingénieur Yuhara pénètre dans le complexe de Nishiki Heavy Industries.
C'est aujourd'hui que l'hélicoptère sur lequel il travaille depuis des années doit être livré à son commanditaire, l'Agence de défense du Japon. Sa femme et son fils l'accompagnent pour assister à la démonstration de vol. Yuhara se rend dans son bureau tandis que sa famille l'attend à la cafétéria en compagnie de l'épouse d'un collègue et de son petit garçon. Les deux enfants vont jouer dehors et réussissent à se glisser dans le hangar où se trouve l'hélicoptère, et même à bord de l'appareil. L'un des deux est encore dedans lorsque celui-ci se met à bouger. Bientôt, sous les yeux terrifiés de son compagnon de jeu, l'hélicoptère prend son envol. D'abord stupéfaits, les ingénieurs comprennent bientôt que l'appareil a été manipulé à distance.
Moins d'une heure plus tard, l'hélicoptère s'immobilise au-dessus d'un réacteur nucléaire. Les autorités reçoivent un message signé de «l'Abeille du ciel» : l'appareil, chargé d'explosifs, s'écrasera sur le réacteur quand il aura épuisé son carburant si toutes les centrales du Japon ne sont pas mises immédiatement hors d'état de fonctionner.
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Des nouvelles élégiaques, où le passé se mêle au présent, qui mettent en valeur l'écriture délicate de ce grand écrivain. Le Japon d'aujourd'hui mais aussi celui d'hier, alors que reviennent les souvenirs sur les rives d'un fleuve, dans les rues de Tokyo ou sur le chemin du Mont Fuji.
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Plus qu'un personnage de roman possédant les caractéristiques du polar, plus qu'une Madame Bovary japonaise du début du XXIe siècle, Rika est une sorte d'héroïne hollywoodienne, (on pense à Bonnie and Clyde, à Thelma et Louise) mais cette femme est typiquement japonaise, et nullement marginale. Dans un style parfois lapidaire, l'éclairage sur la société japonaise est au ?l de ce livre toujours plus intense. Tout y est subtil et e?cace, sensible et angoissant, voire e?rayant, toujours sous tension. Et tout conduit à la question du féminin aujourd'hui, au Japon comme dans le monde entier.
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Dans le parc d'Ueno, un homme âgé s'est installé. Après une vie de labeur passée loin des siens, il imaginait une retraite paisible, en famille.
Mais la vie en a décidé autrement. Après la mort de sa femme, il n'a pas la force de rester dans leur maison et préfère revenir se perdre dans l'anonymat de Tokyo. Sous les arbres, il se construit une cabane de bâches et de planches, affrontant ainsi le temps et les saisons. Posant son regard paisible sur les promeneurs, tendant l'oreille aux commentaires des visiteurs du musée attenant au jardin, aux chants des oiseaux comme aux mots insolites de ses compagnons de misère, le vieil homme vaque en silence aux abords de l'étang ou s'avance dans le hall de la gare, là où l'espace fourmille encore d'urgences et d'horaires, il se souvient.
Dans le parc d'Ueno, le vieillard écoute la beauté et la misère mêlées. Mais les opérations spéciales de nettoyage sont de plus en plus nombreuses en ces lieux, épreuves chaque fois plus traumatisantes pour les sans-logis car il leur faut fuir, sans délai déconstruire leurs baraquements, effacer toute trace de leur dérive.
Au passage de l'empereur, comme aux yeux du monde à l'approche des Jeux olympiques de 2020, il s'agit là de ne pas dénaturer l'image de Tokyo.