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«Qu'est-ce que je leur dis quand ils veulent savoir ce que je fais dans la vie ? Je leur dis seulement ce que je ne veux pas faire. Pour le reste, je ne sais pas, donc je ne dis rien.» Après leur rencontre dans un bar new-yorkais, Bill, professeur à Columbia, décide de dire adieu à sa vie bien rangée pour s'engager dans la Marine avec Wesley, un jeune matelot. Tous deux prennent la route sans un sou afin d'atteindre Boston puis s'embarquer sur le Westminster, direction le Groenland. Alors que les doutes commencent à assaillir Bill, Wesley se perd dans Boston, pourchassé par celle qu'il a abandonnée... Premier roman de Jack Kerouac, inédit et retrouvé dans ses archives, L'océan est mon frère exalte la fureur de vivre avec une puissance rare.
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Après six romans culte, Bret Easton Ellis revient avec le roman de la maturité, un texte étincelant profondément marqué par l'émotion.
Vénéneux et puissant. Le Point Los Angeles, 1981. Bret, dix-sept ans, plongé dans l'écriture de Moins que zéro, entre en terminale au lycée privé de Buckley. Avec Thom, Susan et Debbie, sa petite amie, il expérimente les rites de passage à l'âge adulte : alcool, drogue, sexe et jeux de dupes.
L'arrivée d'un nouvel élève fait voler leurs mensonges en éclats. Beau, charismatique, Robert Mallory a un secret. Et ce secret pourrait le lier au Trawler, un tueur en série qui sévit dans les parages. Terrorisé par toutes sortes d'obsessions, Bret se met à suivre Robert. Mais peut-il se fier à son imagination paranoïaque pour affronter un danger menaçant ses amis et lui-même, et peut-être la ville et le pays entier ?
Dans White, son livre précédent, Ellis écrivait : Je grandissais au pied des collines de Sherman Oaks, mais juste au-dessous s'étendait la zone grisâtre du dysfonctionnement extrême. Je l'ai perçu à un âge très précoce et je m'en suis détourné en comprenant une chose : j'étais seul.
Les Éclats est le roman de ce détournement et de cette solitude. -
Les disparus
Daniel Mendelsohn
- Flammarion
- Litterature Et Essais Litteraires
- 27 Mars 2007
- 9782081205512
Récit littéraire et enquête personnelle sur un drame familial inséparable de la plus grande tragédie du XXe siècle : l'extermination des juifs par les nazis. Dans ces pages, l'auteur raconte comment une partie de sa famille a disparu dans l'est de la Pologne au début des années 1940, en laissant quelques lettres, des photos et des souvenirs chez les membres survivants émigrés aux Etats-Unis.
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La grande traversée de l'ouest en bus et autres textes beat
Jack Kerouac
- Folio
- Folio 2 Euros
- 17 Mars 2022
- 9782072885433
Textes extraits du recueil Vraie blonde, et autres (Folio)
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Le texte culte qui a inspiré Kerouac pour Sur la route : une lettre fleuve signée Neal Cassady, celui qui allait devenir le héros de son célèbre roman.
Une relique perdue pendant plus de 60 ans - miraculeusement retrouvée et enfin traduite en français.
Le plus grand morceau de prose que j'avais jamais vu : telle est la réaction de Jack Kerouac lorsqu'il reçoit, un matin de décembre 1950, une longue missive fiévreuse qu'il s'empresse de baptiser Lettre sur l'histoire de Joan Anderson. Une poignée de pages éblouissantes signées Neal Cassady, son frère de sang , celui dont il fera, sous le nom de Dean Moriarty, le héros flamboyant de Sur la route. Seize mille mots libres et cadencés comme une improvisation de jazz, tapés en rafales à la machine. De l'aveu même de Kerouac, ils inspireront le style spontané de son célèbre roman... Mais qui est Joan Anderson, dont le souvenir hante cette confession ? Une jeune femme à la beauté incandescente que Cassady a rencontrée par un hiver glacial, dans les rues de Denver. La lettre conte leur histoire d'amour, récit tour à tour drôle et poignant, où le sexe, l'alcool et la mort qui rôde auront tous leur rôle à jouer...
Convaincu de tenir un chef-d'oeuvre, Kerouac tente de le faire publier. Mais très vite, les feuillets sont égarés, et pendant plus de soixante ans, on les tiendra pour disparus à jamais. Jusqu'à ce que, récemment, ils soient redécouverts - leur énergie intacte, et d'une fascinante modernité. Ce texte au destin incroyable, réchappé du temps et de l'oubli, est traduit en français pour la première fois. -
Que raconte White, première expérience de « non-fiction » pour Bret Easton Ellis ? Tout et rien. « Tout dire sur rien et ne rien dire surtout » pourrait être la formule impossible, à la Warhol, susceptible de condenser ce livre, d'en exprimer les contradictions, d'en camoufler les intentions. White est aussi ironique que Moins que zéro, aussi glaçant qu'American Psycho, aussi menaçant que Glamorama, aussi labyrinthique que Lunar Park, aussi implacable que Suite(s) impériale(s). Loin des clichés toujours mieux partagés, plus masqué que jamais, Bret Easton Ellis poursuit son analyse décapante des États-Unis d'Amérique, d'une façon, comme il le dit lui-même, « ludique et provocatrice, réelle et fausse, facile à lire et difficile à déchiffrer, et, chose tout à fait importante, à ne pas prendre trop au sérieux ».
Que raconte White en ayant l'air à la fois de toucher à tout et de ne rien dire ? Peut-être que le fil à suivre est celui du curieux destin d'American Psycho, roman d'horreur en 1991 métamorphosé en comédie musicale à Broadway vingt-cinq ans plus tard. Ellis a dit autrefois : « Patrick Bateman, c'est moi. » Il ne le dit plus. Et si Patrick Bateman était devenu président ?
P.G.
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Australie, 1980. Lin s'évade de prison, et atterrit sous une fausse identité dans les rues fourmillantes de Bombay, où il espère disparaître. Il pénètre peu à peu le monde secret de la « ville dorée », où se côtoient prostituées et religieux, soldats et acteurs, mendiants et gangsters.
C'est alors le début d'un long parcours initiatique, au cours duquel sa vie sera bouleversée. Docteur dans un bidonville avant d'intégrer la mafia de Bombay, Lin connaîtra l'amour mais devra aussi faire face à la trahison et à la violence.
Une oeuvre culte, portée par la lecture pleine de nuances et de passion de Damien Witecka.
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Où s'arrête le réel ? Où commence la fiction ? Dans cette oeuvre introspective, Bret Easton Ellis nous dévoile les coulisses de sa vie d'écrivain. Usé par ses excès, l'auteur sulfureux décide de se ranger. Mais un nouvel assaut de dérapages contrarie le tableau idyllique et, très vite, l'autobiographie vire au cauchemar...
Oeuvre déjantée et géniale, défi littéraire majeur et, accessoirement, meilleur roman d'un jeune homme arrogant et provocateur.
François Busnel, Lire Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre Guglielmina -
Hilarante et cruelle, la peinture désabusée de la société branchée new-yorkaise.
Bienvenue dans le monde des images de Victor Ward, mannequin, entraîné malgré lui sur la trace d'une actrice disparue. Mais pour la jet-set, la vérité n'existe plus que dans le miroir de sa conscience, perdue dans le gouffre de la consommation. Hilarante et cruelle, la peinture désabusée de la société branchée new-yorkaise, par l'enfant terrible des lettres américaines.
LE roman définitif sur la Civilisation des Apparences, et, tout simplement, un immense pied de nez qui jouit de ce qu'il prétend dénoncer.
Frédéric Beigbeder, Premier bilan après l'apocalypse Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre Guglielmina -
Sur les origines d'une génération ; le dernier mot
Jack Kerouac
- Folio
- Folio 2 Euros
- 20 Septembre 2012
- 9782070436583
«Voilà le Beat. Vivez vos vies à fond. Non, aimez vos vies à fond. Quand ils viendront vous lapider, au moins vous ne serez pas dans une serre, vous n'aurez que votre peau transparente.» Qu'est-ce qu'être «Beat» ? À travers ses thèmes de prédilection - la littérature, le jazz, le voyage, la route, le bouddhisme, le zen... - l'auteur de Sur la route nous entraîne vers la réponse à un rythme hypnotique.
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Sur les origines d'une génération : dernier mot / on the origins of a generation : the last word
Jack Kerouac
- Folio
- Folio Bilingue
- 17 Mars 2022
- 9782072961670
«Voilà le Beat. Vivez vos vies à fond? Non, aimez vos vies à fond.»Qu'est-ce qu'être «Beat»?Sur un rythme hypnotique, l'auteur de Sur la route nous entraîne aux origines de la Beat Generation; l'occasion pour lui d'évoquer avec justesse ses thèmes de prédilection:la littérature, le jazz, le voyage, la route, le bouddhisme, le zen...
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Si le journal des Raisins de la colère est un document remarquable, c'est parce qu'il est le pouls violent et quotidien d'une lutte au corps à corps de l'écrivain avec son livre, ses doutes, son entourage, ses obligations. À chaque page, on a le nez dans la vie, l'effort, la crise.
Philippe Lançon, Libération John Steinbeck a écrit Les Raisins de la colère entre juin et octobre 1938, dans un moment de bouillonnement créatif extraordinaire. Tout au long de cette période, il a tenu des journaux qui retracent scrupuleusement cette expérience jour après jour, heure après heure. Avec eux, on entre dans la tête de Steinbeck pour y découvrir les tensions qui le traversent, les doutes qui le minent, sa paranoïa latente, les obstacles (souvent domestiques) qui se dressent devant lui, mais surtout la détermination obstinée qui le pousse à suivre le fil de son inspiration.
Des journaux d'écriture hors norme, au même titre que le roman dont ils décrivent la genèse. -
Une enfance dans une famille juive unie autour de la figure fondatrice du grand-père, une jeunesse incandescente et hantée, voilà ce qui a forgé les deux passions de Daniel Mendelsohn : passion pour les langues anciennes, passion pour les garçons. Dès lors, sa " grammaire de l'identité" suivra des méandres bouleversants. Lorsqu'une amie lui propose d'incarner le père auprès de l'enfant qu'elle porte, il va partager sa vie entre les " garçons " de Chelsea et la banlieue où habite sa nouvelle famille. Et toujours, chez l'auteur des Disparus, poèmes latins et tragédies grecques se font l'écho d'un secret de famille lancinant.
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Vingt-cinq ans après la publication de Moins que zéro, l'histoire continue dans la Cité des Anges.
Devenu scénariste, Clay participe au casting de son prochain film et séduit Rain, pute à ses heures et actrice ratée, à qui il promet un rôle. Mais dans un Hollywood déshumanisé où les rêves sont des refuges dorés, la manipulation est un jeu de dupe mortel...
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Un écrivain désabusé voyage en Floride avec une femme beaucoup plus jeune que lui : ils vont au restaurant, boivent un verre, parlent de la guerre d'Espagne, de leur vie, d'avenir et font l'amour... Soudain tout se trouble, le soupçon de l'inceste rôde, les difficultés à écrire et à vivre ressurgissent et, avec elles, l'inexorable fatalité.
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Le Napoléon du crime : Adam Worth 1844-1902
Ben Macintyre
- Pocket Documents Et Essais
- 9 Septembre 2021
- 9782266316200
Quoique méconnu, Adam Worth est un personnage au destin hors du commun dont les méfaits illuminent la fin du XIXe siècle. Cambrioleur, pickpocket au grand coeur, ce dandy ne peut s'empêcher de piller les caisses des plus grandes banques de notre continent. Mais c'est en mai 1876, à Londres, qu'il commet son plus glorieux forfait en s'emparant du célèbre portrait de la duchesse de Devonshire, de Gainsborough. Suscitant les plus vives réactions, déchaînant les passions les plus violentes, le gangster au gant de velours parviendra à se concilier les faveurs de l'incorruptible Pinketton. Le célèbre détective américain le traquera sans relâche, mais ne cessera jamais de lui vouer une secrète admiration.
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« L'histoire que vous m'avez demandé de vous raconter ne commence pas avec la mort, d'une hideur déplorable, de Lloyd. Elle commence par une journée d'août, il y a bien longtemps, quand j'avais neuf ans, que le soleil brûlait mon visage couvert de cloques et que mon père et ma mère me vendaient à un homme étrange. » Enfermée dans le couloir de la mort, pour un crime qu'elle n'a pas commis, Memory se souvient : son enfance joyeuse dans le township près d'Harare, où la nuit les sorcières mangent les enfants. Son attachement pour cet homme blanc, mystérieux et érudit, qui lui a donné une éducation et l'amour des livres...
Désormais, Memory partage ses interminables journées avec Verity et Jimmy, l'arnaqueuse et la prostituée. Entre rire et émotion, le passé resurgit et éclaire son improbable destin.
D'une écriture étincelante, mélodique, ce roman plonge le lecteur dans un monde de mystères, de dérisions et d'énergie vitale.
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Inutile de présenter Alfred Hitchcock, « le Maître du Suspense », interviewé par Andy Warhol pour sa revue Interview Magazine, en avril 1974. De quoi peuvent bien parler l'artiste le plus emblématique de la pop culture et le cinéaste légendaire, quand tout semble les opposer ? De cinéma, bien sûr, mais d'une manière nouvelle.
Des grands magasins et de la prolifération des enfants de stars à Hollywood. Mais aussi de Jack l'Éventreur.
Ce long entretien est l'occasion pour Alfred Hitchcock de déployer tout son humour, sans jamais tarir d'anecdotes de tournages, face à un Andy Warhol qui apparaît tantôt nerveux, tantôt fébrile en diable.
Le montage de l'interview, que nous avons choisi de reproduire au plus proche de celui de l'époque, plonge le lecteur au sein d'une pièce de théâtre, parfois absurde, où Warhol et Hitchcock n'hésitent pas à emprunter les habits d'un meurtrier, et à s'imaginer les crimes qu'ils commettraient.
Cet entretien ne se réduit pas à la lumineuse rencontre de deux artistes majeurs, loin de là. Le regard d'Andy Warhol apporte un éclairage nouveau sur l'oeuvre de l'auteur de Sueurs Froides, révélant les obsessions intimes de l'interviewer comme de l'interviewé.
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Et dormir dans l'oubli comme un requin dans l'onde
Steven Hall
- Robert laffont
- Pavillons Poche
- 18 Novembre 2021
- 9782221256237
L'odyssée terrifiante et onirique d'un homme traqué par un requin conceptuel qui se nourrit de sa mémoire...
Un puzzle métaphysique, un thriller futuriste et une histoire d'amour mythique.
Un matin, Eric Sanderson se réveille amnésique. Mais, grâce à un ensemble de lettres, d'indices et de textes codés qu'il s'était adressés à lui-même, il parvient à reconstituer son passé et découvre qu'un requin conceptuel, qui vit dans les eaux troubles de la pensée, le traque pour dévorer ses souvenirs... Il plonge alors dans un inquiétant monde parallèle où l'attend un amour perdu, échappé du temps.
Ce roman moderne, poétique, jubilatoire, est construit comme un puzzle onirique, un jeu de piste brillant qui nous révèle la fragilité de notre identité et de notre mémoire. Sondant la perte, l'amour et le deuil impossible, Steven Hall réinterprète magnifiquement le mythe d'Orphée et d'Eurydice.
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Automne 2000, New Jersey. Tandis que Thanksgiving - épreuve redoutable pour les familles recomposées - approche, et que l'élection présidentielle se profile à l'horizon, Frank doit remettre en cause les fondations sur lesquelles il a bâti son existence. Atteint d'un cancer de la prostate, quitté par sa femme Sally, il affronte la solitude et dresse l'inévitable bilan : qu'a-t-il fait de sa vie ? Est-il prêt à mourir ? Hanté par les événements de son passé - l'échec de ses mariages, la mort de son fils Ralph -, Frank tente de résister aux courants contraires du destin. Ce roman d'une puissance et d'une virtuosité exceptionnelles est le livre le plus abouti de Richard Ford. À travers ce portrait d'un agent immobilier, il nous livre sa vision de l'Amérique, à la fois généreuse et pessimiste, à la manière d'un Saul Bellow ou d'un John Updike avec Harry « Rabbit » Angstrom. Ford a inventé un personnage-miroir de l'Amérique, un antihéros ironique et lucide qu'il plonge dans une fin de siècle en plein désarroi. Un homme ordinaire, avec ses blessures et ses défauts, terriblement attachant.
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Qu'y-a-t-il encore à apprendre sur Alfred Hitchcock ? entend-on parfois dire. Pour quelle raison faudrait-il taire que l'oeuvre écrite de cet artiste grandiose est sans doute la source intarissable de toutes les réjouissances ? Mieux encore : le moment est venu d'entendre Hitchcock écrivain. Il faut lire « Rôle de la femme » - cette réponse de 1919 à tous les futurs procès en misogynie. Ou bien « Sordide ». C'est le texte et le style d'un devin japonais de 1920. De perpétuels coups à trois bandes - russes, anglaises et américaines. Un humour imparable, toujours. Et une vivacité d'esprit, des mouvements de pensée fulgurants et espiègles - sortes de traits projetés d'une sarbacane, fichée dans la bouche enthousiaste d'un enfant. Penser, sans relâche. Songer au film idéal ou définir le film « parlant ».
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Fiction ou essai, récit de voyage ou improvisation sur le be-bop, technique d'écriture ou souvenir d'enfance, blonde rencontrée sur le bord de la route ou lecture fiévreuse de Céline, la «prose spontanée» de Jack Kerouac abolit les genres, emballe la musique des émotions, perce «le secret de la langue parlée» et entend bien être «la seule façon d'exprimer la vitesse et la tension, et les niaiseries extatiques de l'époque». L'emblématique mot Beat, qui avait commencé par claquer comme un cri de guerre lancé contre une Amérique conquérante mais aphasique, puis s'était transformé en cri de ralliement de la grande famille hippie nostalgique, n'aura été en somme qu'un murmure seulement adressé à Kerouac : «À Lowell, je suis allé dans la vieille église où je fus confirmé et je me suis agenouillé [...], et brusquement j'ai compris : beat veut dire béatitude, béatitude.»Cette béatitude qui triomphe de l'horreur de Kerouac face à la bêtise fournit huit bonnes raisons de publier ces textes inédits : opulence formelle, violence délétère, allégresse inconsolable, plénitude inique, cruauté, impureté, belligérance calculée, injustice garantie.Pierre Guglielmina.
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Tout jeune sous-secrétaire d'État aux Colonies, Winston Churchill accomplit, à l'automne 1907, une tournée en Afrique de l'Est. Au cours de son voyage, il combine travail et plaisir : aux parties de chasse au gros gibier et expéditions touristiques, succèdent les rencontres avec des officiels, colons et chefs de tribus. Dans ce récit de voyage, il conte ses journées africaines, décrivant du point de vue d'un Européen du début du XXe siècle l'innocence et le charme des tribus qu'il rencontre tout en dénonçant les abus du colonialisme. Alternant considérations politiques et descriptions des paysages qui l'émerveillent, Churchill mène son lecteur le long du Nil, en Ouganda et au Kenya. Véritable oeuvre littéraire, ce texte n'avait jamais été traduit en français.
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Un livre à soi ; et autres écrits personnels
Francis-Scott Fitzgerald
- Belles lettres
- Le Gout Des Idees
- 23 Février 2011
- 9782251200101
C'est en vain qu' deux reprises Scott Fitzgerald proposa son diteur et ami Maxwell Perkins de runir en volume un certain nombre de ses crits personnels. Le petit nombre de ceux qui furent publis aprs sa mort par Edmund Wilson dans The Crack-up a tmoign, pourtant, de leur qualit autant que de leur importance. ceux dont Fitzgerald avait lui-mme tabli la liste, on a ajout ici quantit de textes peu connus et rests longtemps indits qui achvent de dessiner un autoportrait intime et pittoresque la fois de l'auteur de Gatsby le Magnifique. crits " uniquement lorsque l'impulsion venait de l'intrieur ", ces articles forment la part secrte de l'oeuvre de l'crivain qui a su le mieux, dans ses romans, voquer " l'ge du jazz ". Fitzgerald a longtemps rv d'avoir " un livre soi " : le voici.