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PIERRE GUGLIELMINA
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Los Angeles, 1981. Le jeune Bret entre en terminale dans le très chic lycée Buckley. Avec ses amis, il expérimente les rites de passage à l'âge adulte : alcool, drogue, sexe et jeux de dupes. Mais l'arrivée d'un nouvel élève et l'entrée en scène d'un tueur en série va faire voler leur vie en éclats...
Los Angeles, 1981. Bret, 17 ans, alors en pleine écriture de Moins que zéro, entre en terminale au lycée privé de Buckley. Avec Tom et Susan - le couple phare du lycée -, et Debbie, sa petite amie, ils forment un clan hyper fermé. Bret y occupe la place d'écrivain en herbe, ce qui lui donne la liberté de jouer avec la vérité et de mentir sur sa vie privée. Mais l'arrivée d'un nouvel élève fait voler en éclats les non-dits et les mensonges qui lient le groupe depuis toujours. Robert Mallory est extrêmement beau et charismatique, et assez vite il s'insinue dans leur petit clan. Or il a un secret. Pour Bret, ce secret le lie au Trawler, un tueur en série qui sévit à L.A. et qui commence à menacer Bret et ses amis par des actes violents et grotesques. Vivant seul dans sa grande maison de Mulholland en l'absence prolongée de ses parents, terrorisé et assailli d'obsessions malsaines, Bret se met à suivre Robert. Mais peut-il se fier à son esprit paranoïaque pour affronter le danger, alors que la confrontation avec le Trawler se rapproche inexorablement ? Porté par une écriture acérée mêlant le réalisme hypermnésique au délire d'un esprit malade, Les Éclats épouse les méandres de personnages faisant et défaisant la réalité de leur époque au gré de leurs désirs et de leurs pulsions. -
«Qu'est-ce que je leur dis quand ils veulent savoir ce que je fais dans la vie ? Je leur dis seulement ce que je ne veux pas faire. Pour le reste, je ne sais pas, donc je ne dis rien.» Après leur rencontre dans un bar new-yorkais, Bill, professeur à Columbia, décide de dire adieu à sa vie bien rangée pour s'engager dans la Marine avec Wesley, un jeune matelot. Tous deux prennent la route sans un sou afin d'atteindre Boston puis s'embarquer sur le Westminster, direction le Groenland. Alors que les doutes commencent à assaillir Bill, Wesley se perd dans Boston, pourchassé par celle qu'il a abandonnée... Premier roman de Jack Kerouac, inédit et retrouvé dans ses archives, L'océan est mon frère exalte la fureur de vivre avec une puissance rare.
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«Maintenant tu peux vraiment recommencer à zéro. Tu peux vraiment. S'il te plaît, ne sois pas idiot, disait une autre partie de lui-même. Tu peux vraiment, se dit-il. Tu peux être aussi bien qu'elle le pense et que tu l'es en ce moment. Tout recommencer, ça existe et c'est la chance qui t'a été donnée et tu peux le faire et tu vas le faire. Tu feras toutes les promesses à nouveau ? Oui. Si c'est nécessaire, je ferai toutes les promesses et je les tiendrai.» Réflexion sur récriture et l'amour, ce court roman rassemble toutes les obsessions d'un géant de la littérature américaine.
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Lettre sur l'histoire de Joan Anderson
Neal Cassady
- 10/18
- Litterature Etrangere
- 16 Mai 2024
- 9782264084330
Le texte culte qui a inspiré Sur la route de Jack Kerouac.
Datée du 17 décembre 1950, signée Neal Cassady, cette fameuse missive relate l'une des (nombreuses) aventures amoureuses de son auteur, le " frère de sang " de Kerouac qui allait devenir le modèle du héros de Sur la route, Dean Moriarty. L'action se passe à Denver, pendant l'hiver 1945. Cassady est alors âgé de 19 ans, vit à moitié à la rue et fait comme il peut - en écumant les salles de billard et en dormant chez les filles qu'il séduit - pour ne pas mourir de froid... Dans ce décor lugubre surgit soudain la beauté incandescente d'une jeune femme nommée Joan Anderson, dont Neal s'éprend immédiatement. C'est le début d'aventures picaresques où le désir, la folie, l'alcool et la mort qui rôde auront chacun leur rôle à jouer...
Mais l'essentiel réside sans doute dans le style de Cassady : cette prose libre et exubérante comme une improvisation de jazz, où alternent morceaux de bravoure, humour, fulgurances poétiques ou encore mise en abyme de l'écrivain au travail devant sa machine à écrire.
De ce document exceptionnel, on n'a longtemps connu que quelques extraits que Kerouac avait pris soin de recopier dans l'intention de proposer le texte à un éditeur. Mais la lettre elle-même, dans son intégralité, était tenue pour détruite ou perdue à jamais... Au point que Kerouac et Ginsberg l'avaient surnommée " le graal de la Beat Generation ". Jusqu'à ce jour de 2014 où elle fut miraculeusement retrouvée dans les archives d'un éditeur américain à qui elle avait été confiée. La voici donc traduite en français pour la première fois.
Le fac-similé de la lettre est reproduit dans l'ouvrage. -
Les disparus
Daniel Mendelsohn
- Flammarion
- Litterature Et Essais Litteraires
- 27 Mars 2007
- 9782081205512
Récit littéraire et enquête personnelle sur un drame familial inséparable de la plus grande tragédie du XXe siècle : l'extermination des juifs par les nazis. Dans ces pages, l'auteur raconte comment une partie de sa famille a disparu dans l'est de la Pologne au début des années 1940, en laissant quelques lettres, des photos et des souvenirs chez les membres survivants émigrés aux Etats-Unis.
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Troisième volume de la série Bascombe où, à l'approche de Thanksgiving, Frank fait le bilan de sa vie.
Automne 2000, New Jersey. Frank est devenu agent immobilier. À cinquante-cinq ans, atteint d'un cancer et quitté par sa dernière femme, il procède à l'état des lieux : qu'a-t-il fait de sa vie ? Hanté par les événements de son passé - l'échec de sa vie sentimentale, la mort de son fils Ralph -, il tente de résister aux courants contraires du destin. En cette année 2000 où l'Amérique s'apprête à élire George W. Bush, Frank affronte la solitude et hésite entre espoir et résignation.
« Dans sa maîtrise de l'art romanesque, Richard Ford brosse ici une fiction d'une remarquable densité. » Télérama -
Pour la première fois en poche, un événement éditorial de premier plan : la publication de sept nouvelles posthumes d'Arthur Miller.
Dans les six nouvelles rassemblées ici, on trouve, entre autres, un jeune adolescent qui voit une annonce pour acheter un chiot, s'aventure hors de Brooklyn, et fait sa première expérience sexuelle. Un danseur de claquettes juif qui raconte sa tournée en Europe et à Berlin, dans les années 30, où sa troupe a été remarquée par Hitler... Un propriétaire cherchant, coûte que coûte, à éliminer les castors de son étang, mais confronté à la résistance et à la vitalité étonnantes des rongeurs...
Présence est un recueil inoubliable, introspectif et tendre, sur la mémoire, la singularité des rencontres qui bouleversent une existence. À redécouvrir en poche pour la première fois. -
Que raconte White, première expérience de « non-fiction » pour Bret Easton Ellis ? Tout et rien. « Tout dire sur rien et ne rien dire surtout » pourrait être la formule impossible, à la Warhol, susceptible de condenser ce livre, d'en exprimer les contradictions, d'en camoufler les intentions. White est aussi ironique que Moins que zéro, aussi glaçant qu'American Psycho, aussi menaçant que Glamorama, aussi labyrinthique que Lunar Park, aussi implacable que Suite(s) impériale(s). Loin des clichés toujours mieux partagés, plus masqué que jamais, Bret Easton Ellis poursuit son analyse décapante des États-Unis d'Amérique, d'une façon, comme il le dit lui-même, « ludique et provocatrice, réelle et fausse, facile à lire et difficile à déchiffrer, et, chose tout à fait importante, à ne pas prendre trop au sérieux ».
Que raconte White en ayant l'air à la fois de toucher à tout et de ne rien dire ? Peut-être que le fil à suivre est celui du curieux destin d'American Psycho, roman d'horreur en 1991 métamorphosé en comédie musicale à Broadway vingt-cinq ans plus tard. Ellis a dit autrefois : « Patrick Bateman, c'est moi. » Il ne le dit plus. Et si Patrick Bateman était devenu président ?
P.G.
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La grande traversée de l'Ouest en bus et autres textes beat
Jack Kerouac
- Folio
- Folio 2 Euros
- 17 Mars 2022
- 9782072885433
Textes extraits du recueil Vraie blonde, et autres (Folio)
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Australie, 1980. Lin s'évade de prison, et atterrit sous une fausse identité dans les rues fourmillantes de Bombay, où il espère disparaître. Il pénètre peu à peu le monde secret de la « ville dorée », où se côtoient prostituées et religieux, soldats et acteurs, mendiants et gangsters.
C'est alors le début d'un long parcours initiatique, au cours duquel sa vie sera bouleversée. Docteur dans un bidonville avant d'intégrer la mafia de Bombay, Lin connaîtra l'amour mais devra aussi faire face à la trahison et à la violence.
Une oeuvre culte, portée par la lecture pleine de nuances et de passion de Damien Witecka.
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Où s'arrête le réel ? Où commence la fiction ? Dans cette oeuvre introspective, Bret Easton Ellis nous dévoile les coulisses de sa vie d'écrivain. Usé par ses excès, l'auteur sulfureux décide de se ranger. Mais un nouvel assaut de dérapages contrarie le tableau idyllique et, très vite, l'autobiographie vire au cauchemar...
Oeuvre déjantée et géniale, défi littéraire majeur et, accessoirement, meilleur roman d'un jeune homme arrogant et provocateur.
François Busnel, Lire Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre Guglielmina -
Hilarante et cruelle, la peinture désabusée de la société branchée new-yorkaise.
Bienvenue dans le monde des images de Victor Ward, mannequin, entraîné malgré lui sur la trace d'une actrice disparue. Mais pour la jet-set, la vérité n'existe plus que dans le miroir de sa conscience, perdue dans le gouffre de la consommation. Hilarante et cruelle, la peinture désabusée de la société branchée new-yorkaise, par l'enfant terrible des lettres américaines.
LE roman définitif sur la Civilisation des Apparences, et, tout simplement, un immense pied de nez qui jouit de ce qu'il prétend dénoncer.
Frédéric Beigbeder, Premier bilan après l'apocalypse Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre Guglielmina -
Sur les origines d'une génération : Le Dernier mot / On the origins of a generation : The last word
Jack Kerouac
- Folio
- Folio Bilingue
- 17 Mars 2022
- 9782072961670
«Voilà le Beat. Vivez vos vies à fond? Non, aimez vos vies à fond.»Qu'est-ce qu'être «Beat»?Sur un rythme hypnotique, l'auteur de Sur la route nous entraîne aux origines de la Beat Generation; l'occasion pour lui d'évoquer avec justesse ses thèmes de prédilection:la littérature, le jazz, le voyage, la route, le bouddhisme, le zen...
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Si le journal des Raisins de la colère est un document remarquable, c'est parce qu'il est le pouls violent et quotidien d'une lutte au corps à corps de l'écrivain avec son livre, ses doutes, son entourage, ses obligations. À chaque page, on a le nez dans la vie, l'effort, la crise.
Philippe Lançon, Libération John Steinbeck a écrit Les Raisins de la colère entre juin et octobre 1938, dans un moment de bouillonnement créatif extraordinaire. Tout au long de cette période, il a tenu des journaux qui retracent scrupuleusement cette expérience jour après jour, heure après heure. Avec eux, on entre dans la tête de Steinbeck pour y découvrir les tensions qui le traversent, les doutes qui le minent, sa paranoïa latente, les obstacles (souvent domestiques) qui se dressent devant lui, mais surtout la détermination obstinée qui le pousse à suivre le fil de son inspiration.
Des journaux d'écriture hors norme, au même titre que le roman dont ils décrivent la genèse. -
Sur les origines d'une génération ; le dernier mot
Jack Kerouac
- Folio
- Folio 2 Euros
- 20 Septembre 2012
- 9782070436583
«Voilà le Beat. Vivez vos vies à fond. Non, aimez vos vies à fond. Quand ils viendront vous lapider, au moins vous ne serez pas dans une serre, vous n'aurez que votre peau transparente.» Qu'est-ce qu'être «Beat» ? À travers ses thèmes de prédilection - la littérature, le jazz, le voyage, la route, le bouddhisme, le zen... - l'auteur de Sur la route nous entraîne vers la réponse à un rythme hypnotique.
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Vingt-cinq ans après la publication de Moins que zéro, l'histoire continue dans la Cité des Anges.
Devenu scénariste, Clay participe au casting de son prochain film et séduit Rain, pute à ses heures et actrice ratée, à qui il promet un rôle. Mais dans un Hollywood déshumanisé où les rêves sont des refuges dorés, la manipulation est un jeu de dupe mortel...
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Une enfance dans une famille juive unie autour de la figure fondatrice du grand-père, une jeunesse incandescente et hantée, voilà ce qui a forgé les deux passions de Daniel Mendelsohn : passion pour les langues anciennes, passion pour les garçons. Dès lors, sa " grammaire de l'identité" suivra des méandres bouleversants. Lorsqu'une amie lui propose d'incarner le père auprès de l'enfant qu'elle porte, il va partager sa vie entre les " garçons " de Chelsea et la banlieue où habite sa nouvelle famille. Et toujours, chez l'auteur des Disparus, poèmes latins et tragédies grecques se font l'écho d'un secret de famille lancinant.
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Qu'y-a-t-il encore à apprendre sur Alfred Hitchcock ? entend-on parfois dire. Pour quelle raison faudrait-il taire que l'oeuvre écrite de cet artiste grandiose est sans doute la source intarissable de toutes les réjouissances ? Mieux encore : le moment est venu d'entendre Hitchcock écrivain. Il faut lire « Rôle de la femme » - cette réponse de 1919 à tous les futurs procès en misogynie. Ou bien « Sordide ». C'est le texte et le style d'un devin japonais de 1920. De perpétuels coups à trois bandes - russes, anglaises et américaines. Un humour imparable, toujours. Et une vivacité d'esprit, des mouvements de pensée fulgurants et espiègles - sortes de traits projetés d'une sarbacane, fichée dans la bouche enthousiaste d'un enfant. Penser, sans relâche. Songer au film idéal ou définir le film « parlant ».
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Et dormir dans l'oubli comme un requin dans l'onde
Steven Hall
- Robert Laffont
- Pavillons Poche
- 18 Novembre 2021
- 9782221256237
L'odyssée terrifiante et onirique d'un homme traqué par un requin conceptuel qui se nourrit de sa mémoire...
Un puzzle métaphysique, un thriller futuriste et une histoire d'amour mythique.
Un matin, Eric Sanderson se réveille amnésique. Mais, grâce à un ensemble de lettres, d'indices et de textes codés qu'il s'était adressés à lui-même, il parvient à reconstituer son passé et découvre qu'un requin conceptuel, qui vit dans les eaux troubles de la pensée, le traque pour dévorer ses souvenirs... Il plonge alors dans un inquiétant monde parallèle où l'attend un amour perdu, échappé du temps.
Ce roman moderne, poétique, jubilatoire, est construit comme un puzzle onirique, un jeu de piste brillant qui nous révèle la fragilité de notre identité et de notre mémoire. Sondant la perte, l'amour et le deuil impossible, Steven Hall réinterprète magnifiquement le mythe d'Orphée et d'Eurydice.
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Le Napoléon du crime : Adam Worth 1844-1902
Ben Macintyre
- Pocket Documents Et Essais
- 9 Septembre 2021
- 9782266316200
Quoique méconnu, Adam Worth est un personnage au destin hors du commun dont les méfaits illuminent la fin du XIXe siècle. Cambrioleur, pickpocket au grand coeur, ce dandy ne peut s'empêcher de piller les caisses des plus grandes banques de notre continent. Mais c'est en mai 1876, à Londres, qu'il commet son plus glorieux forfait en s'emparant du célèbre portrait de la duchesse de Devonshire, de Gainsborough. Suscitant les plus vives réactions, déchaînant les passions les plus violentes, le gangster au gant de velours parviendra à se concilier les faveurs de l'incorruptible Pinketton. Le célèbre détective américain le traquera sans relâche, mais ne cessera jamais de lui vouer une secrète admiration.
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Inutile de présenter Alfred Hitchcock, « le Maître du Suspense », interviewé par Andy Warhol pour sa revue Interview Magazine, en avril 1974. De quoi peuvent bien parler l'artiste le plus emblématique de la pop culture et le cinéaste légendaire, quand tout semble les opposer ? De cinéma, bien sûr, mais d'une manière nouvelle.
Des grands magasins et de la prolifération des enfants de stars à Hollywood. Mais aussi de Jack l'Éventreur.
Ce long entretien est l'occasion pour Alfred Hitchcock de déployer tout son humour, sans jamais tarir d'anecdotes de tournages, face à un Andy Warhol qui apparaît tantôt nerveux, tantôt fébrile en diable.
Le montage de l'interview, que nous avons choisi de reproduire au plus proche de celui de l'époque, plonge le lecteur au sein d'une pièce de théâtre, parfois absurde, où Warhol et Hitchcock n'hésitent pas à emprunter les habits d'un meurtrier, et à s'imaginer les crimes qu'ils commettraient.
Cet entretien ne se réduit pas à la lumineuse rencontre de deux artistes majeurs, loin de là. Le regard d'Andy Warhol apporte un éclairage nouveau sur l'oeuvre de l'auteur de Sueurs Froides, révélant les obsessions intimes de l'interviewer comme de l'interviewé.
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Fiction ou essai, récit de voyage ou improvisation sur le be-bop, technique d'écriture ou souvenir d'enfance, blonde rencontrée sur le bord de la route ou lecture fiévreuse de Céline, la «prose spontanée» de Jack Kerouac abolit les genres, emballe la musique des émotions, perce «le secret de la langue parlée» et entend bien être «la seule façon d'exprimer la vitesse et la tension, et les niaiseries extatiques de l'époque». L'emblématique mot Beat, qui avait commencé par claquer comme un cri de guerre lancé contre une Amérique conquérante mais aphasique, puis s'était transformé en cri de ralliement de la grande famille hippie nostalgique, n'aura été en somme qu'un murmure seulement adressé à Kerouac : «À Lowell, je suis allé dans la vieille église où je fus confirmé et je me suis agenouillé [...], et brusquement j'ai compris : beat veut dire béatitude, béatitude.»Cette béatitude qui triomphe de l'horreur de Kerouac face à la bêtise fournit huit bonnes raisons de publier ces textes inédits : opulence formelle, violence délétère, allégresse inconsolable, plénitude inique, cruauté, impureté, belligérance calculée, injustice garantie.Pierre Guglielmina.
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« L'histoire que vous m'avez demandé de vous raconter ne commence pas avec la mort, d'une hideur déplorable, de Lloyd. Elle commence par une journée d'août, il y a bien longtemps, quand j'avais neuf ans, que le soleil brûlait mon visage couvert de cloques et que mon père et ma mère me vendaient à un homme étrange. » Enfermée dans le couloir de la mort, pour un crime qu'elle n'a pas commis, Memory se souvient : son enfance joyeuse dans le township près d'Harare, où la nuit les sorcières mangent les enfants. Son attachement pour cet homme blanc, mystérieux et érudit, qui lui a donné une éducation et l'amour des livres...
Désormais, Memory partage ses interminables journées avec Verity et Jimmy, l'arnaqueuse et la prostituée. Entre rire et émotion, le passé resurgit et éclaire son improbable destin.
D'une écriture étincelante, mélodique, ce roman plonge le lecteur dans un monde de mystères, de dérisions et d'énergie vitale.
Traduit de l'anglais par Pierre Guglielmina -
Un livre à soi ; et autres écrits personnels
Francis-Scott Fitzgerald
- Belles Lettres
- Le Gout Des Idees
- 23 Février 2011
- 9782251200101
C'est en vain qu' deux reprises Scott Fitzgerald proposa son diteur et ami Maxwell Perkins de runir en volume un certain nombre de ses crits personnels. Le petit nombre de ceux qui furent publis aprs sa mort par Edmund Wilson dans The Crack-up a tmoign, pourtant, de leur qualit autant que de leur importance. ceux dont Fitzgerald avait lui-mme tabli la liste, on a ajout ici quantit de textes peu connus et rests longtemps indits qui achvent de dessiner un autoportrait intime et pittoresque la fois de l'auteur de Gatsby le Magnifique. crits " uniquement lorsque l'impulsion venait de l'intrieur ", ces articles forment la part secrte de l'oeuvre de l'crivain qui a su le mieux, dans ses romans, voquer " l'ge du jazz ". Fitzgerald a longtemps rv d'avoir " un livre soi " : le voici.