Le grand ami et spécialiste de Bacon a rencontré dans son atelier de Berlin le peintre roumain qui en quelques années est devenu un des peintre les plus recherchés internationalement ; leur échange est éclairant sur cette nouvelle génération de l'art venue de l'Est qui, nourrie de classicisme et de modernisme cherche aujourd'hui une voie originale.
Dans l'analyse du caractère de Rothko que fait Motherwell, il a souvent exagéré les racines juives de Rothko et tenu pour preuve de la dimension yiddish de Rothko son intérêt pour la parabole d'Abraham et Isaac. Quand il se donne le rôle de Stéphen et donne à Rothko celui de Bloom, d'après Ulysse de Joyce, quand il oppose le juif et le celte, le penchant de Motherwell pour le romanesque est évident. Il était, je pense, philosémite et essayait de faire jouer à Rothko un rôle de l'Ancien Testament que Rothko lui-même n'aurait jamais approuvé. En réalité, Rothko ne ponctuait jamais chacune de ces phrases du vieux «oy» yiddish et n'avait rien du n rabbin. Ceux qui persistait en à le voir ainsi n'étaient généralement pas juifs. D'après ma propre expérience, qu'au été bientôt. D'après ma propre expérience, Rothko était bien plutôt un produit des romanciers russes qu'il avait lus dans sa jeunesse... (extrait de la préface de Dore Ashton)
bien qu'il semble improbable que des peintres aussi individualistes et différents stylistiquement que bacon et andrews, freud et kossoff aient jamais pu former quelque ecole que-ce fût, les liens entre eux s'avèrent plus étroits et convaincants que dans d'autres concepts, comme ceux de l'ecole de paris ou de l'ecole de new york.