Chacune à leur façon, la science et la spiritualité cherchent à expliquer l'Univers. C'est pourquoi bien souvent elles s'ignorent ou s'évitent. Homme de dialogue et esprit curieux, le Dalaï-Lama n'a jamais hésité à rencontrer les scientifiques, à se pencher sur leurs conclusions et à les confronter avec les enseignements du bouddhisme. Convaincu que la science et la spiritualité ne sont pas ennemies mais complémentaires, il aborde des sujets aussi essentiels que les origines de l'Univers, les sciences cognitives, l'évolution ou l'éthique. Passionné et passionnant, il cherche inlassablement les voies d'une science ouverte à l'homme et d'une spiritualité ouverte au savoir.
En retraçant son parcours, R. Moody approfondit une question qui l'a préoccupé toute son existence, celle de la possibilité d'une vie dans l'au-delà. Cette fascination pour la vie après la mort le conduit notamment à recueillir un grand nombre de témoignages et à lancer diverses expériences, élargissant son champ d'investigation.
Imaginez une mère calme, sereine. Les contrariétés ne l'ébranlent pas. S'il lui arrive de manquer de sagesse ou de compassion, elle ne perd pas son temps à culpabiliser ; elle se dit simplement qu'elle fera mieux la prochaine fois. En sa présence, ses enfants se sentent bien, valorisés, compris. On loue sa gentillesse, sa lucidité, son esprit de décision. Il est possible de lui ressembler en appliquant certains principes du bouddhisme.
Sarah Napthali, mère de deux enfants et bouddhiste pratiquante, montre ici comment gérer ses émotions, canaliser sa colère, et surtout ne pas se laisser envahir par ses enfants tout en étant pleinement présente dans les moments importants.
La science a besoin de l'art pour exprimer la dimension du mystère, mais l'art a besoin de la science pour que tout ne demeure pas mystère.
"A l'instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d'extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m'avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. D'où avait pu me venir cette puissante joie ?" En citant ces phrases célèbres de Proust, Jonah Lehrer rend hommage à l'immense intuition dont l'écrivain a fait preuve. Grâce aux miettes prophétiques de sucre, farine et beurre, Proust comprit que notre odorat et notre goût portent ensemble le poids de la mémoire.
A l'époque, les physiologistes n'avaient pas la moindre idée du mode de connexion des sens à l'intérieur du cerveau. C'est seulement aujourd'hui que les neurosciences ont confirmé que notre odorat et notre goût sont directement reliés à l'hippocampe, centre de la mémoire à long terme, d'où leur penchant exceptionnellement sentimental. Outre le célèbre écrivain, sept autres artistes précurseurs ont été réunis par Jonah Lehrer dans ce livre.
Tous ont découvert, a-t-il constaté, des vérités bien réelles et tangibles sur l'esprit humain que les neurosciences commencent à peine à décrire. Auguste Escoffier sut capter "l'essence du goût", quand Paul Cézanne mit au jour le "processus de la vision". Dans d'autres registres, les amateurs de musique, de littérature et de poésie découvriront les intuitions profondes qu'eurent Igor Stravinsky, Virginia Woolf ou Watt Whitman...
Avez-vous jamais, dans un dîner, osé lancer la fameuse question : " Pourquoi les femmes font-elles plus pipi que les hommes ? " Aussitôt, soyez-en sûr, chacun apportera son commentaire définitif à un problème non seulement complexe mais politiquement (et sexuellement) incorrect.
L'urgentiste Billy Goldberg et l'écrivain satirique Mark Leyner n'hésitent pas, eux, à prendre frontalement ladite question et à livrer une réponse... qui pourrait bien vous servir en cas de besoin ! Après le succès de leur premier opus Pourquoi les hommes ont-ils des tétons ? (NiL, 2006), ils vont ici plus loin avec une batterie de questions sur la différence entre les sexes, qui bouleversera plus d'un lecteur : Pourquoi les femmes n'ont-elles pas de pomme d'Adam ? Pourquoi sont-elles moins douées pour les maths que les hommes ? Pourquoi les hommes n'écoutent-ils jamais ?...
Et vivent-ils moins longtemps ! D'autres sujets sérieux (et moins sérieux) passent au scanner de nos deux compères à la verve scientifique et à l'humour dévastateur. Est-ce que les animaux peuvent être gay ? Est-ce qu'un cafard peut se coincer dans mon oreille ? Est-ce que les chauves peuvent avoir des poux ? Pas d'inquiétude, vous obtiendrez à chaque fois une réponse étayée. Et au fait, savez-vous pourquoi les hommes s'endorment après l'amour ?
Que se passe-t-il après la mort ? En pleine dépression malgré le succès de ses livres, le Dr Raymond Moody en a un premier aperçu lorsque, souffrant d'une maladie non diagnostiquée, il tente de se suicider à l'âge de 47 ans. Ce qu'il entrevoit alors le pousse à s'interroger sur sa fascination de toujours pour l'au-delà. Un père absent, le rôle paternel endossé par un grand-père bientôt paralysé, une enfance passée à redouter la mort. Tout cela l'a conduit, à l'âge de 23 ans, à s'engager dans un domaine alors complètement nouveau : les Expériences de Mort Imminente. Il recueille des témoignages et s'essaye à des expériences sous hypnose pour découvrir la possibilité de vies antérieures et de réincarnation avant de s'intéresser au dialogue entre les vivants et les morts.
Dans son centre de recherche, le " Théâtre de l'Esprit ", il accueille de nombreux candidats curieux de trouver eux aussi les réponses aux questions que l'homme se pose depuis toujours et que la science exclut de son champ d'investigation. Après plus de quatre décennies, le Dr Moody ne craint pas de poursuivre ses recherches en territoire inconnu pour enfin saisir ce qui arrive à l'âme quand le corps meurt.
Les hommes sont-ils plus doués pour les maths que les femmes ? Pourquoi n'écoutent-ils jamais ? Les femmes bien en chair sont-elles plus fertiles que les autres ? Est-il vrai que les hommes ronflent plus que les femmes ? Et pourquoi ces dernières n'ont-elles pas de pomme d'Adam ? Mark Leyner et Billy Goldberg abordent avec leur sens de l'humour dévastateur (et leur indéniable précision) une série de questions portant en majorité sur la différence entre les sexes.
Outre une batterie de thèmes plus sexuellement incorrects les uns que les autres, le livre aborde sur un mode léger, mais scientifiquement correct, quelques autres sujets sérieux... et moins sérieux. Est-ce que les animaux se suicident ? Est-il vrai que les cafards peuvent survivre à une explosion atomique ? Vos sourcils repousseront-ils si vous les rasez ? Mais pourquoi les pieds sentent-ils mauvais ? Chaque fois, une réponse étayée et détaillée vous est donnée ! Ainsi, pour les pieds : s'ils sentent mauvais, ce n'est pas seulement parce qu'ils sont affligés de 250 000 glandes sudoripares, mais parce que les bactéries, qui prolifèrent dans les chaussettes et les baskets fermées, s'attaquent à la sueur...
La Big Data c'est l'accumulation impressionnante de milliards et de milliards de données numérisées de toutes sortes : celles concernant les individus, celles recueillies par des acteurs multiples, des entreprises telles Google, Facebook, Twitter, etc., ou encore les sites de ventes en ligne, les gouvernements, les institutions diverses...
Un vrai déluge numérique que le professeur Viktor Mayer-Schönberger (université d'Oxford) et le journaliste Kenneth Cukier (The Economist) n'hésitent pas à qualifier de révolution aussi importante que l'imprimerie, un vrai " moment Galilée ", selon eux.
Pour que nous comprenions l'ampleur du phénomène, les deux auteurs rappellent, de façon pédagogique, que cette masse de données s'accumule essentiellement depuis une dizaine d'années et expliquent comment elle est désormais traitée, le bénéfice à en tirer (pour les acteurs économiques, sociaux, politiques, ONG...) mais aussi ce qu'on peut en craindre (pour la vie privée, pour la protection des individus).
On découvre ainsi que des sciences comme l'astronomie ou la génétique furent les premiers secteurs à bénéficier des détecteurs, ordinateurs et réseaux de plus en plus puissants qui permettent de capter plus rapidement les données et en plus grand nombre, puis de les stocker, de les analyser plus vite et d'en tirer des observations inattendues.
En effet, et c'est un des messages principaux du livre, l'analyse de données massives autorise des prédictions inouïes (parfois inquiétantes) et des capacités entièrement nouvelles : voiture sans pilote capable de se conduire toute seule, prédiction climatique, détection de phénomènes de censure ou de fraude, suivi d'une épidémie de grippe, amélioration de la prise en charge de grands prématurés, prévisions de votre consommation... Tous les domaines sont touchés (médecine, finance, automobile, sport, jeux, communication, grande distribution...). De nouveaux experts (les data scientists) commencent à prendre en charge le développement de ce secteur, et une nouvelle éthique est à construire.
Moins qu'un Big Brother qui surveillerait en permanence tous les individus d'une société, les deux auteurs insistent enfin sur le danger qui consisterait à utiliser les big data pour prédire le comportement de certains, et leur attribuer " à l'avance " la responsabilité d'un acte qu'ils n'ont pas commis. Un cauchemar à la Minority Report qu'ils condamnent fermement.