Tom, Luke et Savannah Wingo ont été élevés à la dure, entre joies et tragédies, par un père pêcheur de crevettes, alcoolique et violent, et une mère fantasque et mythomane. C'est cette vie-là que va raconter Tom à la psychiatre Susan Lowenstein après la énième tentative de suicide de sa soeur, désormais installée à New York. Pour aider la thérapeute à sauver Savannah, Tom accepte de se replonger dans les souvenirs d'une enfance marquée par un terrible secret. Ses confessions vont faire revivre la bouleversante saga du clan Wingo. Et peut-être leur offrir à tous une chance de rédemption.
Au coeur des somptueux paysages maritimes de la Caroline du Sud, cette histoire fouille la mémoire d'une famille troublée, sur fond de ségrégation raciale. Un chef-d'oeuvre paru en 1986, aujourd'hui réédité dans une traduction révisée.
Après l'holocauste qui a mis fin à la Troisième Guerre mondiale, les rares survivants devenus méconnaissables à force de mutations sont l'enjeu d'une lutte sans merci entre deux Églises:celle du Bien et celle du Mal, qui vénère Deus irae, le Dieu de la Colère, celui qui a lâché sur le monde l'horreur atomique.Chargé de réaliser un portrait de cette funeste divinité pour ranimer la foi de ses fidèles, Tibor McMasters, un peintre sans bras ni jambes, part à sa recherche à travers une Terre dévastée, en proie aux stigmates d'un monde devenu fou. Un monde où se dissipe la frontière entre l'humain et le divin...
" A l'instant précis où il est né, j'ai associé Kevin à mes propres limites - qui n'étaient pas seulement celles de la souffrance, mais celles de la défaite".
En 1979, dans l'Iowa, Larry Cook, un fermier orgueilleux et exigeant, décide un jour de partager son vaste domaine entre Ginny, Rose et leur cadette, Caroline, jeune avocate ayant quitté la ferme depuis longtemps. Pour les deux aînées, ce don ne représente qu'une juste récompense pour des années de travail pénible. Pour la cadette, c'est une mauvaise idée. Furieux, son père la déshérite. Les soeurs se déchirent, les couples se défont. Les secrets apparaissent. C'est la fin d'un monde, la mise à nu d'un homme, le père. Ce roman a été récompensé par le prix Pulitzer.
Vous aimez le vrai et grand roman, les écrivains qui par leur souffle romanesque et leur imagination sans limites savent vous faire vivre une fiction plus forte que la réalité. Avec Beach music, le nouveau livre si attendu de Pat Conroy, laissez-vous entraîner dans une fresque à l'immense pouvoir de fascination.
Une intrigue aux mille ramifications, un style flamboyant, des personnages incarnant toutes les émotions de la vie, un humour tragi-comique irrésistible : avec Beach Music, Pat Conroy vous livre les clefs d'un monde où le rire n'est jamais loin des larmes...
Après Le Prince des marées qui reçut un accueil unanime de la presse et du public, Pat Conroy se montre à nouveau un romancier extraordinaire. De Rome à la Caroline du Sud, il nous conte l'histoire mouvementée de Jack McCall et de son incroyable famille.
Plongeant au coeur des mystères qui ont bouleversé plusieurs générations des terreurs de l'Holocauste à la nostalgie des années 60, enraciné dans la poésie sauvage de son Sud natal, Jack McCall devra exorciser son passé, la mort de sa mère et le suicide de sa femme, la trahison de l'amitié et de l'amour pour retrouver le chemin du pardon et de la réconciliation.
En composant Secrets barbares, Rodney hall s'est souvenu d'un fait divers qui avait d'autant plus marqué les Australiens qu'il n'avait jamais pu être élucidé. Le jour de Noël 1898, on assassina après les avoir violés deux soeurs et un frère de la famille Murphy. Soixante plus tard un voisin se prétend le coupable, sans convaincre le survivant de la fratrie, Patrick qui va entreprendre, avec les faiblesse de sa mémoire vacillante, de ressusciter l'histoire de sa terrible et funeste famille. Il entrouve les portes d'un royaume barbare sur lequel règnent des parents tyrans qui font vivre les leurs dans un monde qui a érigé la violence en règle. Mais Rodney Hall transforme cet infernal huis clos en épopée tragique et poétique, faisant souffler sur ses créatures sa langue ardente.
Satire, provocation et humour noir caractérisent les trois nouvelles de ce recueil où Martin Amis, surnommé « l'enfant terrible des lettres anglaises », côtoie Ian McEwan et Graham Swift. Sans concessions, ils révèlent au grand jour les pires travers de leurs contemporains. Tous trois sont considérés comme les écrivains britanniques les plus doués de leur génération et ont été couronnés par de nombreux prix.
« New York est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part. » Ce roman est un véritable manuel de survie en milieu urbain. On y suit Jane, la quarantaine solitaire, qui tente de trouver le compagnon idéal mais tombe le plus souvent sur des hommes mariés ou des célibataires endurcis effrayés par le mot « engagement ». Avec un humour et une lucidité sans concession, Melissa Bank a fait, à l'aube des années 2000, le bilan de la génération des Working Girls new-yorkaises.
Contemporaine de Candice Bushnell, la créatrice de Sex & The City, Bank s'inscrit aussi dans la lignée de Lorrie Moore. Manuel de chasse... est un texte plein de charme devenu un classique du catalogue de Rivages et un succès de librairie jamais démenti depuis une quinzaine d'années.
Les voies qui mènent à la découverte de la sexualité sont multiples, comme le prouvent ces histoires dont les héros sont souvent des enfants.
Mais l'innocence enfantine peut cacher des réserves de dépravation insoupçonnées, et du besoin d'amour naît parfois la pire perversité.
Toutes ces nouvelles parlent de l'amour, de son excès ou de son absence, du désir et de ses frustrations, de ses fantasmes, de ses délires sadiques ou masochistes... on y verra l'amour criminel d'une mère pour son fils, l'amour explorateur d'un frère pour sa petite soeur, ou l'amour trop violent d'un adolescent délaissé pour une fillette inconnue.
Le mal rôde sous le masque de la banale réalité quotidienne.
« Je reconnais avoir moi-même participé à la conspiration de l'ennui et n'avoir eu de réelle perspicacité que dans un moment de somptueuse lucidité qui m'avait laissé à la fois confus et épuisé. Elles ne m'avaient pas trahi : moi, je les avais trahies. Je vis que j'étais en danger de devenir ordinaire et je compris que désormais il me faudrait être vigilant. » Steven Millhauser Dans le cadre de sa politique d'auteur, Galaade choisit de faire découvrir, après Irvin Yalom, Juan José Millás ou Gore Vidal, le plus singulier des écrivains américains vivants : à la fois proche de Franz Kafka, Vladimir Nabokov, Edgar Poe ou Italo Calvino, il explore dans son écriture poétique les frontières entre rêve et réalité, transformant l'enfance en voie royale d'un imaginaire tour à tour ludique, nostalgique ou inquiétant. Allemagne, XIXe siècle. Le jeune August Eschenburg possède un talent remarquable pour créer des automates plus vrais que nature. Ses créations attisent rapidement la convoitise d'un grand magasin berlinois avant de faire le succès d'un théâtre d'automates. Mais bientôt la foule se lasse, à mesure que les boutiques et les théâtres concurrents s'approprient l'idée en proposant des mises en scène où les automates se font plus sensuels, voire indécents. August, lui, refuse de prostituer son art, jusqu'à perdre ses derniers clients. August Eschenburg : le talent perdu dans un siècle où le rationalisme ne laisse plus de place au
merveilleux. Les rouages d'une vieille horloge, des pas dans la neige, l'écoulement du sable dans un sablier : autant de prétextes d'un réalisme rêveur et d'un art de la miniature. Les instants de vie d'une existence presque frôlée, à la manière d'une Virginia Woolf ou d'une Katherine Mansfield, nous font découvrir l'étrange monde de Steven Millhauser où des statues reprennent une apparence de chair dans la cité minuscule du Cathay, où la nostalgie de l'âge des jouets jette un regard trouble sur les destinées adultes.
Cletus et William grandissent à Lincoln, petite bourgade de l'Illinois, au début des années 1920, et partagent leur solitude. Jusqu'au jour où le père de William est abattu par celui de Cletus. Ce drame bouleverse évidemment la vie des deux enfants et met un terme à leur amitié. Lorsque William aperçoit Cletus dans un couloir du lycée quelques années plus tard, il ne parvient pas à lui parler mais demeurera hanté par ce silence. "Au revoir, à demain" est une nouvelle réédition d'une des plus grandes voix de la littérature américaine, couronné par le National Book award en 1982 pour cet ouvrage.
Quand le colonel Moutarde tente sournoisement de séduire Mlle Rose sous le regard concupiscent du Dr Olive, nous voilà plongés dans une étrange partie de Cluedo.
Quand un musée est si captivant que tous les habitants de la ville viennent s'y perdre inexorablement, quand un jeune garçon passe à travers l'écran d'un cinéma et y découvre un monde fascinant, quand l'illusionniste défie l'ultime frontière entre l'art et la vie, Steven Millhauser instaure avec le lecteur une partie si serrée qu'elle ne peut que le surprendre.
Lila est une jeune femme new-yorkaise, brillante et angoissée.
Poète reconnue, divorcée de Max, l'homme qu'elle a quitté parce qu'elle l'aimait trop, hantée par son identité juive qu'elle veut reconquérir, encombrée par un amant gentil qu'elle fuit dès qu'il parle mariage, elle solde douloureusement une enfance de " princesse " mal aimée. L'approche de son trente-cinquième anniversaire est l'instant de toutes les paniques, des bilans destructeurs, des dérobades impossibles, du désespoir apprivoisé.
en caroline du nord, en 1954, deux jeunes gens s'aiment à la folie : may tilley et jimmy madden.
pour eux, chaque seconde reconduit l'euphorie d'être ensemble. seulement, un jour, la belle histoire s'effrite : may tombe enceinte et la morale de leur petite ville exige qu'ils se marient. leur vie bascule brutalement, chacun devant composer avec l'abandon de ses rêves d'adolescent libre et tumultueux. en épousant tour à tour les voix de may, de jimmy et celle de leur fils, joey, david payne compose ici une magnifique fugue sur la mort de l'amour...
" rarement on a aussi bien parlé de l'enfance, du désespoir insensé que c'est d'avoir une famille qui se déchire, de ces brefs moments où l'on reprend confiance en l'avenir. [...] le monde perdu de joey madden est un livre formidable, un des plus beaux romans que l'amérique nous ait envoyé depuis longtemps. on le ferme, on le reprend, on y repense sans arrêt. " eric neuhoff, madame figaro
Il est des écritures magiques, qui transportent le lecteur parfois très loin sans que rien se passe vraiment : quelques amis et voisins réunis au fin fond de la campagne irlandaise, des mariages, des dîners après la moisson, des soirées au pub, des envies de quitter cette Irlande figée dans le temps mais que n'épargne pas la violence politique...
C'est la manière de faire parler ses personnages qui rend John McGahern unique : ce langage savoureux de la campagne, gouailleur et tendre, qui donne aux petites histoires l'allure de mythes lorsqu'au soir on se retrouve pour boire du rhum au jus d'airelles. La magie de l'écriture, aussi, qui nous imprègne de l'atmosphère à la fois paisible et inquiète de ce Giono irlandais.
D'une pudeur extrême, John McGahern nous envoûte, nous fascine. C'est hors d'âge, comme un très bon whisky.
« Dans une langue à la fois simple et subtile, austère et tendre, McGahern nous offre ce formidable don de voir, à travers des vies imaginaires, plus clair que nous ne voyons dans nos propres vies. »
Londres. Une petite usine de mise en bouteilles. Le patron, M. Paganotti, règne en bienfaiteur révéré sur une colonie d'Italiens dévoués qu'il a fait venir de son village natal. Dans cette usine, deux Anglaises - Freda, l'héroïne du cruel fait divers que nous conte Beryl Bainbridge, et Brenda, sa terne protégée en rupture de conjugalité - ont été embauchées à l'étiquetage. À peine parachutée dans ce petit monde clos, Freda jette son dévolu sur le neveu du patron, l'insipide Vittorio, bellâtre sans caractère, et pour le mieux séduire, organise une sortie dominicale à la campagne. Mais, en ce sombre dimanche, la partie de campagne vire au pique-nique tragique...
À Holloman (Connecticut), ville rongée par le désespoir et la dépression, le docteur Joshua Christian prodigue à ses patients une attention particulière. Son charisme et l'aura magnétique qu'il dégage suffisent souvent à soulager les maux.
Judith Scariott, une femme manipulatrice et sans scrupules, semble avoir trouvé en sa personne une figure d'espoir et une voix libératrice pour tous les Américains.
Elle fait alors de Joshua une star des médias, dont la seule apparition suffit à convaincre les foules. Joshua se prête admirablement au jeu, jusqu'à se sentir investi d'une véritable mission. Ses initiales, J. C., ne seraient-elles pas celle d'un nouveau prophète ?
C'est alors qu'il décide de s'affranchir de ceux qui le manipulent.
«Un premier roman d'une intensité remarquable.» The New Yorker De retour chez lui à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Bill Chambers ne songe qu'à oublier ses blessures. Dans la confortable maison canadienne où il vit entouré de son épouse et de leurs trois enfants, il envisage l'avenir avec optimisme. Mais le décès brutal de sa femme va se charger de lui rappeler que le bonheur est une chose fragile.
Sur trois générations, le roman retrace le destin de cette famille, au fil d'années ponctuées par les mariages, naissances, enterrements et les retrouvailles au moment des vacances. Le temps met à l'épreuve sentiments et promesses, d'inévitables mensonges masquent les failles de chacun et l'amour lui-même pose ses propres pièges. Malgré tout, la maison familiale demeure ce point d'ancrage vers lequel chacun finit par revenir.
En 1954, dans une petite ville de Caroline du Nord.
Jolie jeune fille de dix-sept ans, May Tilley vient d'une vieille famille de producteurs de tabac, prospère et aimante. Star du lycée, Jimmy Madden est quant à lui promis à un bel avenir de médecin, ou d'écrivain, peut-être. Ils s'aiment d'un amour fou, ils ont la vie devant eux... jusqu'au jour où May découvre qu'elle est enceinte. Le mariage, accepté à contrecoeur par Jimmy, marque la fin de ses rêves d'adolescent et le début d'une lente déchéance.
Le quotidien entame peu à peu les illusions du couple, sous les yeux de leur fils aîné, Joey, soudain privé de ses repères et d'un modèle paternel dont il a tant besoin. May, Jimmy, Joey... trois voix pour raconter l'échec d'un amour, la fragilité du bonheur, la pesanteur et la force des liens familiaux et le difficile passage de l'enfance à l'âge adulte. Tout imprégné de l'atmosphère nostalgique des années cinquante et de la touffeur du vieux Sud, Le Monde perdu de Joey Madden est de ces romans qui touchent au coeur.