L'inspecteur Laidlaw enquête sur le meurtre d'une jeune fille. Laidlaw veut identifier le meurtrier, mais il veut aussi le soustraire à la vengeance populaire. Car, dans l'ombre de Glasgow, la pègre recherche l'assassin pour le mettre à mort. "J'ai rarement été aussi séduit par un style ou aussi captivé par un personnage qu'en lisant Laidlaw. Mc Ilvanney a ouvert une nouvelle voie et doit être félicité pour son talent et son audace." (Ross Mac Donald)
Avec sa drôlerie et son ton jamais imité, grace paley met en scène les drames de la vie quotidienne dans le new york des années 60.
Dans ce deuxième recueil de nouvelles, après les petits riens de la vie (rivages, 1985) on retrouve certains personnages, en particulier faith, l'alter ego de l'auteur, qui sera aussi présente dans son troisième recueil plus tard le même jour (rivages, 1986).
A vingt ans, alison mène l'existence d'une " fille à papa " -à ceci près qu'elle ne voit jamais son père, un businessman surmené et amateur de fruits verts.
Cours de théâtre, fêtes, dragues, la liste des activités auxquelles se livre alison tiendrait sur une carte de crédit. pourtant le cynisme d'alison n'est que le masque d'une fragilité extrême. et ces confessions d'une enfant du siècle, égarée dans la nuit new-yorkaise, reflètent les multiples tentations qui la guettent. parce qu'elle se refuse à confondre ligne de vie et ligne de coke, à mélanger le sexe et les affaires de coeur et à prendre l'indifférence pour le début de la sagesse, alison risque le pire : la solitude, quand la neige tombe sans fin dans une blancheur d'hôpital.
C'est un récit à deux voix, une alternance de deux monologues intérieurs entre Jack Ernest Stokes, un vieil ouvrier de ferme et Ruby, sa femme, vingt ans de moins. Ruby était belle comme un coeur lorsque Jack l'a rencontrée. Mais Ruby va mourir. Le roman s'ouvre sur les préparatifs de Ruby : trois mois de plats tout préparés à mettre au congélateur et destinés à Jack après la mort de Ruby. Ruby et Jack racontent, l'un après l'autre, les épisodes tragi-comiques de leur vie quotidienne avec un sens du grotesque tout à fait hors du commun. Et c'est tout le vieux Sud rural des États-Unis qui resurgit.
Issue d'un milieu rural et orpheline à neuf ans, Kaye Gibbons est née dans le comté de Nash, Caroline du Sud, en 1960. Elle vit actuellement à Raleigh, en Caroline du Nord.
« Or, un soir qu'il parcourait pour la quatrième fois Les Trois Mousquetaires, mais sans plaisir, parce que ces diables de Mousquetaires, au lieu d'agrandir la France, ne pensent qu'à des fariboles et à des carambistouilles - un soir, dans son lit, il sentit une main qui lui frappait l'épaule. Il releva les yeux et il aperçut un gentilhomme en pourpoint jaune, avec des culottes rouges, des bottes de cuir vert et des plumes blanches sur son chapeau. »
Y avait-il quelque affinité entre l'opiniâtre fidélité de Pénélope, la décision infanticide de Médée, l'exubérance criminelle de Clytemnestre ? Si l'on met à part la moralité, si l'on cherche l'origine, la force originelle de ces femmes qui ne cèdent jamais, ne peut-on pas percevoir quelque chose qui désigne chez les femmes un vouloir fondamental, venu des origines, d'avant même la décision ?
Ce que l'historien et philologue Jackie Pigeaud (grand spécialiste de l'Antiquité) en revenant sur toutes les femmes de la poésie grecque qu'il a tant fréquentées - les bonnes comme Pénélope ou Alceste, les terribles comme Médée ou Clytemnestre - entend par "vouloir" n'est pas les caprices, non pas seulement la décision, mais la force de décider et la capacité de réaliser, d'aller jusqu'au bout. Le terme vouloir couvre quelque chose qui est de l'ordre de la force.
Et surtout la femme aime aimer ; il y a en elle comme une gravité sourde, admirable et redoutable. Elle veut aller jusqu'au bout pour le pire, pour le meilleur.
À la fin de sa vie, Traum, un écrivain talentueux mais délicieusement raté, se confie à Baragouin, sorte de secrétaire auquel il livre ses dernières pensées, ses rêves, ses amours, mais également des révélations. Celles-ci tournent autour de Kurtz, un ancien ami, écrivain lui aussi mais à succès, le plus grand, le plus malin, le plus pourri de sa génération. Au coeur des ténèbres et des amitiés mortes, la farce cauchemardesque s'apaisera pourtant sous un nouveau soleil : celui de l'amour et de la rédemption.
En 1898, le docteur Edward Byrne tombe dans une crevasse du glacier Arcturus, dans les Rocheuses canadiennes. Là, coincé la tête en bas, il perçoit dans l'épaisseur de la glace une forme humaine aux ailes déployées. Hallucination ? Rencontre avec le surnaturel? De retour à la lumière, le Dr Byrne n'aura de cesse de traquer cet énigmatique fantôme, et cette quête changera sa vie, faisant de lui le pionner d'une science alors balbutiante : la glaciologie.
Situé dans cette période charnière où trappeurs et Indiens ont cédé la place au tourisme des cimes, "Le Champ de glace" est un hommage envoûtant aux décors miraculeux que l'empreinte de l'homme viendra modifier à jamais. Dans la lignée de Jules Vernes et Stevenson, Thomas Wharton y fait résonner les légendes surgies du Grand Nord.
Un retraité qui rêve dans les étoiles, un fils à la recherche de son père, un vieux couple qui se souvient de la jeunesse de l'amour, des hommes qui doutent et des adolescents qui rient pour mieux cacher les larmes amères de l'avenir...
Ce recueil de nouvelles d'une écriture simple, vivante, souvent drôle, décrit des fragments de vie ordinaire et mystérieuse. Les nouvelles de Ethan Canin dansent brillamment sur cette étroite passerelle où d'invisibles empereurs règnent sur l'air qu'on respire : elles ouvrent nos menus faits et gestes sur l'inexplicable qui donne le vertige. " Les nouvelles de Canin sont éblouissantes -tantôt à couper le souffle, tantôt à briser le coeur.
" Walker Percy