Depuis les années 60 et Bob Dylan, jusqu'à Kurt Cobain dans les années 90, en passant par Bowie, Lou Reed, les punks, Sonic Youth et bien d'autres artistes, William Burroughs, écrivain novateur, rebelle et sulfureux, exerce une fascination et une profonde influence sur le monde du rock. Une étude originale sur des rapports parfois complexes...
L'idée même a quelque chose de chic : Balzac, rédacteur à La Mode, accepte d'écrire une sorte d'étude sur les manières et les vêtements. Il est déjà le grand génie que son destin l'appelle à être, mais il a encore les manières, le piquant, l'ironie du journaliste parisien, capable d'asséner de fausses vérités et de se moquer de lui-même. Son texte d'observation s'adresse aussi bien à la jeune recrue qui fait ses premiers pas dans la promenade sociale, qu'aux tenants confirmés du bon goût qui y reconnaîtront leur expérience.
Avec la Théorie de la démarche, l'analyse gagne les terains du geste et du mouvement - car l'élégance ne connaît pas les étroites limites de la matière. Passant du dandysme le plus maîtrisé aux considérations de toilette les plus quotidiennes, le romancier scanne avec humour les manières de faire briller de tous ses feux la noble apparence humaine - jusqu'à ce qu'elle flambe, délicieusement consumée par sa propre image.
J'ai dit à mes débuts qu'il ne fallait pas plus de quatre heures - et encore, quand on n'est pas doué - pour apprendre la mise en scène, et je le pense toujours.
Il suffit de quatre heures pour apprendre ce qui est nécessaire : à quoi correspondent les objectifs, la petite grammaire sur la direction des regards, comment réaliser les mouvements d'appareil, la profondeur de champ. Claude Chabrol Du choix du sujet à l'écriture du scénario de la recherche d'un producteur à l'aventure du tournage de la direction d'acteurs à celle des techniciens de la finition du film à la sortie en salles - le service après vente -, Claude Chabrol nous donne une vision chaleureuse et caustique de son métier.
Rebelle de naissance, toujours joyeusement subversive par son art, Catherine Deneuve est la figure exquise pour toutes celles et tous ceux qui désirent commencer leur vie sans avoir jamais à courber la nuque. Une leçon de liberté, de fantaisie, de choix souverains, de fidélité à l'anarchisme de l'enfance. (Arnaud Desplechin)
À l'aube des années soixante-dix, le jeune Nick Kent rejoint le New Musical Express.
Rapidement devenu la plume la plus prestigieuse de l'hebdomadaire anglais, il y signe des articles qui imposeront le titre comme une référence de la presse musicale. Son approche journalistique, l'implication maximale, amène Kent à fréquenter de près les Stones, Led Zeppelin, Iggy Pop, David Bowie, les Sex Pistols, pour le meilleur et pour le pire. Apathy For The Devil raconte son histoire, de l'ascension à la chute, et déroule la chronique d'une décennie rock éclatante. Comme l'écriture de Kent lui-même qui, sans jamais se départir d'une élégance toute british, manie, avec brio, humour et panache dans ce livre fulgurant.
Du country blues du Deep South à la naissance du rock du côté de Memphis, des champs de coton aux studios Chess de Chicago, Peter Guralnick a rencontré, parfois peu de temps avant leur disparition, ces illustres pionniers (Muddy Waters, Howlin' Wolf, Jerry Lee Lewis) et ces perdants magnifiques (Skip James, Robert Pete Williams, Charlie Rich) qui ont écrit quelques-unes des plus belles pages de la musique populaire américaine.
Publié pour la première fois aux Etats-Unis en 1971, inédit jusqu'à aujourd'hui en France, Feel Like Going Home est aujourd'hui considéré comme un document exceptionnel et un incontournable classique qui inaugure une nouvelle façon d'écrire sur la musique. Comme un livre intense et émouvant qui ne donne qu'une envie : se plonger dans les enregistrements avec des oreilles neuves. Comme un livre culte absolument intemporel enfin, signé d'un des deux ou trois plus grands écrivains spécialisés dans la culture musicale américaine.
"Biographe exceptionnel, l'un des plus grands historiens de la musique populaire américaine s'est toujours défini comme un érudit de terrain. Voici enfin, en français, son petit chef-d'oeuvre sur les chemins du blues et du early rock." (Rolling Stone).
"Le tout se lit d'une traite (...). Personne ne sait conter la musique comme Peter Guralnick." (Les Inrockuptibles).
"De loin le meilleur livre sur le sujet." (Politis).
« Je voudrais donner au lecteur le désir et le moyen d'aller passer une journée à Amiens en une sorte de pèlerinage ruskinien. Ce n'était pas la peine de commencer par lui demander d'aller à Florence ou à Venise, quand Ruskin a écrit sur Amiens tout un livre.
Sans doute le snobisme qui fait paraître raisonnable tout ce que Ruskin touche n'a pas encore atteint (pour les Français du moins) et par là préservé du ridicule, ces promenades esthétiques. Dites que vous allez à Bayreuth entendre un opéra de Wagner, à Amsterdam visiter une exposition, on regrettera de ne pouvoir vous accompagner. Mais, si vous avouez que vous allez voir, à la Pointe du Raz, une tempête, en Normandie, les pommiers en fleurs, à Amiens, une statue aimée de Ruskin, on ne pourra s'empêcher de sourire. Je n'en espère pas moins que vous irez à Amiens après m'avoir lu. » Marcel Proust Ce livre de Ruskin, consacré à Notre-Dame d'Amiens, a été publié en Angleterre en 1885 après un long voyage en 1880 pendant lequel l'auteur avait visité les cathédrales du nord de la France, Abbeville, Amiens, Beauvais, Chartres, Rouen, et puis à nouveau Amiens, où il passa la plus grande partie d'octobre. La Bible d'Amiens était destinée à être aux Sept Lampes de l'Architecture (1849) ce que Le repos de Saint-Marc (1884) était aux Pierre de Venise (1853).
Il a été traduit, annoté et préface par Marcel Proust en 1904 (Mercure de France). La parution de ce volume faite suite à celle au mois de mai de Sésame et les Lys, dans la même collection, (PBR n°718).
Los Angeles 1997. L'inspecteur de la LAPD Russell Poole enquête sur une fusillade au gros calibre entre policiers en civil. Très vite, il découvre que l'officier abattu était lié à Death Row Records, le célèbre label gangsta rap de Marion "Suge " Knight. Au fil de son enquête, Poole réalise alors qu'un nombre croissant d'officiers noirs travaille non seulement pour Death Row, mais sont aussi de mèche avec le redoutable gang des Bloods. Pire, l'inspecteur découvre que quelques-uns de ces " gangsta flics " pourraient bien être impliqués dans les meurtres non élucidés de deux monstres sacrés du rap de cette fin de siècle, Notorious B.I.G. et Tupac Shakur... Dans ce document brut de décoffrage aux allures de furieux polar, Randall Sullivan suit pas à pas l'enquête de l'inspecteur Russell Poole pour nous offrir une hallucinante plongée non seulement dans l'univers sanglant du gangsta rap californien, mais surtout dans les labyrinthes les plus obscurs d'une police de Los Angeles franchement corrompue.
Après avoir joué les beatniks titubants dans la Californie des années 70, alors dominée par le folk-rock des Eagles, Tom Waits a développé, d'une voix abrasive, une oeuvre excentrique et baroque, émaillée d'albums incontournables, de Blue Valentine à Orphans en passant par Swordfishtrombones ou Rain Dogs. Rock star bohème à la démarche chaloupée, fan de Kerouac et de Bukowski, mais aussi acteur reconnu grâce à Francis Coppola, Jim Jarmusch ou Robert Altman, Tom Waits évolue désormais dans la cour des plus grands, aux côtés d'un Bob Dylan. Pourtant, on ne sait toujours pas grand-chose de ce bien fantasque personnage. À travers ses chansons, comme au fil d'une vie privée jalousement protégée, Tom Waits s'applique habilement à brouiller les pistes. Bref, après plus de quarante ans de carrière, notre homme reste pour beaucoup un mystère. Un cas. En s'appuyant sur des rencontres avec l'artiste et de nombreux témoignages de ses proches, ainsi que sur une étude approfondie de son oeuvre, le rock-critic Barney Hoskyns, longtemps basé à Los Angeles, nous offre la brillante biographie, unique en son genre, d'une des stars les plus énigmatiques de la scène rock.
Des premiers orages punks aux grandes heures de la britpop, en passant la new wave, l'âge d'or du label Factory et les folies acid de l'Hacienda. Peter Shelley, Howard Devoto, Morrissey, Peter Hook, Shaun Ryder, Johnny Marr, Noel Gallagher, Ian Brown, Tony Wilson, le journaliste Jon Savage et plus d'une centaine d'autres figures de la scène de Manchester, parfois plus obscures mais tout aussi essentielles.
Tous ont longuement raconté leur histoire à l'écrivain et musicien John Robb. Leurs souvenirs, leurs analyses, leurs confidences (souvent pleines d'anecdotes et de révélations !) dressent le portrait haut en couleurs d'une ville indissociablement liée à quelques grandes pages du rock anglais.Un document unique aux allures de folle épopée, plein de fraîcheur, de naïveté et de passion.
Londres. Fin de la deuxième guerre mondiale. Tout est à reconstruire. Et tout semble désormais possible. Dans les ruines encore fumantes laissées par le Blitz, écrivains excentriques, peintres bohêmes et artistes fêtards définissent alors les contours d'une avant-garde créative et libertaire, en pleine ébullition. Des premiers clubs du West End aux boutiques branchées de Carnaby Street, des Teddy Boys en cuir noir des fifties aux nouveaux romantiques des années 80, des premiers magazines de la Free Press aux fanzines punks, des light shows de Pink Floyd à l'UFO aux performances de Throbbing Gristle, Londres va s'imposer durant près de quarante ans comme la capitale d'une foisonnante et bruyante contre-culture.
Une réflexion sur le mythe de la rock star et un formidable abrégé de l'histoire du rock et de ses héros, à travers une impressionnante galerie de portraits.
Co-fondateur et rédacteur en chef de Oz, un des permiers magazines underground, l'Australien Richard Neville se retrouve à Londres, au coeur du cyclone, durant les années soixante. Hippie Hippie Shake retrace avec candeur et humour cette flamboyante épopée.
De Lenny Bruce à John Lennon et Yoko Ono, en passant par Germaine Greer, Abbie Hoffman, Jerry Rubin, Robert Crumb, Mick Jagger, Pete Townsend, Pink Floyd, John Peel, Tiny Tim, Jimi Hendrix, Eric Clapton ou Charles Shaar Murray, des rayons bariolés du magazin Biba aux light shows de l'UFO, du concert des Rolling Stones à Hyde Park au festival de l'île de Wright de Sydney à Katmandou, de Londres à Tanger... ce livre émouvant raconte les rêves de toute une génération de changer le monde et le combat acharné d'une "free press" décidée à lutter contre toutes les censures de l'époque. Une chronique haute en couleurs des folles sixties.
Le 6 décembre 1969, un grand festival gratuit réunit, devant une foule immense, Santana, Jefferson Airplaine, les Flying Burrito Brothers, Crosby, Stills, Nash and Young, Grateful Dead (qui finalement ne jouera pas) et les Rolling Stones, sur le circuit automobile d'Altamont, non loin de San Francisco. Mais très vite, ce qui devait être la réponse de la Côte Ouest aux « trois jours de paix, de musique et d'amour » du festival de Woodstock , tourne au cauchemar. Une horde de Hells Angels brutaux et défoncés, assurant la sécurité du show, envahissent la scène, rossent plusieurs musiciens et font régner une terreur qui s'achèvera dans la soirée par le meurtre d'un spectateur, alors que Mick Jagger et ses hommes plaquaient les derniers accords de « Under My Thumb ». Un documentaire de 1970, «Gimme Shelter», évoque ces événements à chaud. Ce livre de Joel Selvin est d'une autre nature, et apporte aujourd'hui des éléments inédits et de nouveaux éclairages sur cette Bérézina. A partir de plus d'une centaine de témoignages (musiciens, Hells Angels, policiers, roadies, secouristes, familles des victimes et du tueur...), le journaliste vétéran du «San» «Francisco Chronicle» retrace en détail, et parfois avec les accents d'un véritable document « true crime », les nombreux étapes d'un drame qui allait rester comme un des jours les plus noirs de toute l'histoire du rock, détaille les rouages d'une tragédie américaine qui allait faire définitivement faire basculer les sixties «peace & love» dans une nouvelle ère, plus dure, plus sombre.
Quelques années après Feel Like Going Home, son premier livre, Peter Guralnick repart à la rencontre de la musique populaire américaine, sur les routes du blues, de la country et du rockabilly. Des géants du country & western comme Ernest Tubb, Hank Snow, Waylon Jennings ou Hank Williams Jr aux premières légendes du rock'n'roll (Elvis Presley, Scotty Moore, Merle Haggard, Sleepy LaBeef ou le patron des studios Sun Sam Phillips), en passant par quelques bluesmen des clubs de Chicago, aujourd'hui tous disparus, Peter Guralnick dresse une série de portraits exceptionnels des grandes figures et des obscurs héros du genre. Evoque avec passion leurs succès, leurs galères, leurs naufrages. Restitue toute l'âpreté et parfois même toute la tragédie de vies souvent passées sur les routes, de club en club, de concert en concert, de rêve en illusion perdue.
Lost Highway, deuxième volet d'un diptyque entamé en 1971 avec Feel Like Going Home (déjà disponible chez Rivages Rouge) constitue un document absolument unique sur la culture musicale américaine. Un livre intemporel et rare, aujourd'hui unanimement considéré comme un classique. Un livre culte, jusque-là inédit en France.
En juillet 1965, Bob Dylan débarque sur la scène de Newport avec une guitare électrique et fait scandale. Un moment mythique de l'histoire du rock, raconté et analysé dans tous ses aspects par un des plus grands critiques américains, jusqu'ici inédit en France.
On se souvient de lui au guidon d'un chopper, traçant la route dans Easy Rider. En fou visionnaire, un Nikon en bandoulière, aux côtés d'un Marlon Brando complètement cinglé, dans la jungle d'Apocalypse Now.
En terrifiant psychopathe dans Blue Velvet. En jeune voyou dans La Fureur de vivre. En acteur indomptable, jusqu'à ses derniers rôles. En metteur en scène d'une poignée de films cultes (Out of the Blue, Colors, Hot Spot), dans un Hollywood en pleine révolution. En amateur éclairé de pop art. En photographe inspiré... Dennis Hopper reste le symbole de l'artiste rebelle, sans cesse sur la brèche d'un underground à la recherche de nouvelles frontières. De « l'ami américain », bien au-delà du film de Wim Wenders...
Loin d'être une stricte biographie, ce texte électrique propose une chevauchée sauvage à travers ses nombreuses vies, folles et brillantes. Un portrait au couteau, vif et nerveux, réalisé à partir d'une multitude d'interviews de ses collègues et amis, acteurs, artistes, musiciens, ex-femmes, ou simples habitants de Taos, Nouveau Mexique, où Dennis Hopper passa d'une bonne partie de son existence. Bref, un livre à son image.
La vie de Muddy Waters se confond avec la grande histoire du blues. Avec la vie âpre dans les plantations de coton, au coeur de ce Delta du Mississippi où il nait en 1915. Avec les fêtes dans les juke joints enfumés où courent d'étranges légendes de guitaristes ensorcelés. Avec le célèbre musicologue Alan Lomax, qui croise son chemin et l'enregistre presque malgré lui. Avec l'exode vers Chicago, ses usines, ses abattoirs et ses clubs. Avec les stars du blues (de Howlin' Wolf, son ennemi juré, à Otis Spann, James Cotton, Willie Dixon, ses complices). Avec, enfin, les jeunes blancs-becs d'un rock en pleine explosion, impressionnés par son jeu saturé d'électricité (sa chanson Rollin' Stone donnera accessoirement son nom à un petit groupe anglais).
À partir d'une multitude de témoignages, le journaliste et écrivain Robert Gordon dresse un sidérant portait - grouillant d'anecdotes - de ce géant du blues. De ses musiciens hauts en couleurs (et souvent armés jusqu'aux dents !). De ses nombreuses femmes (jalouses). Et surtout de cette musique du diable, dont il fut un grand seigneur.
New York, 1973. Une adaptation latino de l'opéra rock Tommy des Who relance la fièvre salsa dans le South Bronx. Le rock décadent des New York Dolls assomme le Waldorf Astoria. Bruce Springsteen joue sur Park Avenue, au Max's Kansas City. Philip Glass fait scandale au Carnegie Hall. Sam Rivers, David Murray ou Rashied Ali inventent un jazz nouveau dans les lofts du Lower Manhattan. Lou Reed sort l'album Berlin. Les graffitis commencent à recouvrir les murs de la ville et les wagons du métro. Et ça n'est qu'un début...
Bientôt les Ramones, Blondie, Patti Smith, Television, Wayne County, les Dictators, les Heartbreakers, les Talking Heads, Alan Vega et Suicide vont animer les nuits blanches du CBGB. Durant les cinq petites années que raconte en détail ce livre, une ville sinistrée, à la dérive, rongée par la misère, la violence et la drogue (en 1975, 200 kg d'héroïne passent par Harlem chaque semaine !) va devenir un formidable laboratoire musical dont vont sortir le punk, la disco et le hip-hop, le jazz le plus avant-gardiste du moment et les musiques contemporaines les plus audacieuses. Cinq ans qui vont non seulement changer la ville, mais aussi la musique.
L'amour n'est pas l'unique source d'inspiration des pop songs. Loin de là ! Demandez à un amateur de blues Deep South ou de gangsta rap West Coast, à un fan de groupes féminins des Sixties ou de rock indé des années 80, à un aficionado de ballades country ou d'hymnes gothiques et black metal : la mort rôde souvent au détour d'un couplet ou du refrain d'un tube. Les anglo-saxons en ont d'ailleurs fait un genre. Death Songs. Les chansons de mort. Des chansons qui parlent de meurtres, d'overdoses et de gros calibres, mais aussi d'accidents de la route, de catastrophes naturelles, d'épidémies et de suicides... de " Cop killer " à " Leader Of The Pack ", de " Paint It Black " à " Candle In The Wind ".
À partir d'une impressionnante documentation et d'interviews exclusives d'artistes comme Mick Jagger, Paul McCartney, Richard Thompson, Ice T ou Will Oldham, le journaliste anglais Graeme Thomson explore (sans pour autant casser l'ambiance !) le côté obscur d'une pop où se profile sans complexe la silhouette inquiétante de la Grande Faucheuse. Analyse des chansons des Beatles ou des Stones, de Nick Drake ou de Dylan, de Tupac ou de Leadbelly, de Metallica ou de Nick Cave, d'American Music Club, de Johnny Cash et de bien d'autres. Avec, en guise d'épilogue ou de dernière oraison, le Top 40 des meilleurs albums du genre.
Ce livre parle de quatre petites minutes. Quatre petites minutes qui ont secoué le monde. 6 juillet 1972 : David Bowie débarque sur le plateau télé de The Top Of The Pops pour présenter le premier single de son nouvel album, The Rise And Fall of Ziggy Stardust and the Spiders From Mars. Un choc ! Moulé dans une combinaison multicolore aux reflets fluo, chaussé de bottines rouge cerise, David Bowie, cheveux orange de feu, une guitare acoustique d'un bleu éclatant en bandoulière, bouscule tous les codes de l'époque pour apparaître en flamboyant alien, glamour et décadent, sur les notes d'un hymne venu d'ailleurs, Starman. Le mythe Ziggy est né. En quatre minutes historiques, David Bowie donne subitement de nouvelles couleurs à la pop, à la mode, à l'Angleterre et très bientôt au monde, dont il devient une des plus immenses stars