Ohio, 1972. Derf Backderf entre au collège et se lie d'amitié avec Jeffrey Dahmer, un enfant solitaire au comportement étrange, submergé de pulsions morbides. Les deux ados se suivront jusqu'à la fin du lycée. Deux mois après la fin de leur année de terminale, Jeffrey Dahmer commettra son premier meurtre, suivi d'une série de seize assassinats.
Dans ce roman graphique salué unanimement par la presse, Derf Backderf raconte la jeunesse de son ancien camarade de classe, devenu le cannibale de Milwaukee, l'un des plus terrifiants tueurs en série des Etats-Unis.
Une petite ville de Pennsylvanie, un salon funéraire : le Fun Home. Alison grandit dans ce cadre peu banal, entre secrets de famille et blessures cachées. Jusqu'à ce qu'elle découvre son homosexualité et en même temps celle du tyran charmant qu'est son père.
Cette plongée vertigineuse dans les non-dits d'une famille américaine est le prétexte à revisiter l'une des plus grandes révolutions du XXe siècle - celle des genres sexuels.
« En avril 2006, sur le site internet de l'Institut National de l'Audiovisuel (INA), je suis tombée sur un reportage tourné à Beyrouth en 1984.
Les journalistes interrogeaient les habitants d'une rue située à proximité de la ligne de démarcation, qui coupait la ville en deux. Une femme, bloquée par les bombardements dans l'entrée de son appartement, a dit une phrase qui m'a bouleversée : 'Vous savez, je pense qu'on est quand même, peut-être, plus ou moins, en sécurité, ici'.
Cette femme, c'était ma grand-mère ».
Alison Bechdel tourne le scanner ravageur de sa lucidité et de son humour vers sa mère : lectrice vorace, mélomane invétérée, ardente actrice amateur. Mais aussi, épouse infortunée d'un gay du placard, mère dont les aspirations artistiques ont bouleversé l'existence de sa fille, mais qui a cessé de la toucher et de l'embrasser à l'âge de sept ans. Retour sur les replis d'une enfance singulière.
Le temps d'un livre, zep abandonne titeuf, son personnage fétiche, pour nous livrer des tranches de sa propre existence.
De ses premiers pas à sa première guitare, de ses premiers copains à ses premières amours, il découpe tendrement son passé et son quotidien. autant de promenades poétiques et humoristiques dans le monde si personnel de l'un des plus grands dessinateurs de notre époque.
Poil à gratter de la politique, Plantu pose son regard aiguisé sur cinq années de présidence normale. Avec dérision, empathie ou colère, son crayon vise toujours juste. 140 dessins pour un bilan tout en humour.
"Gros bouquet" est un boxeur aussi massif que son cerveau est petit. Un vrai looser qui entraîne dans ses échecs son manager, son coach et son soigneur. Un humour coup de poing !
Dans l'oeuvre d'Hergé, les animaux ne sont jamais bien loin des héros, quand ils ne sont pas eux-mêmes des vedettes à part entière, comme, bien sûr, Milou, le fidèle (et longtemps unique) compagnon et interlocuteur du reporter.
Qui dit aventure dit exotisme et quoi de plus exotique pour un jeune Belge « né » à l'orée des années trente et pour ses non moins jeunes lecteurs de cette époque (...et des suivantes ) que de rencontrer « pour de vrai » les seigneurs de la forêt, de la savane ou des océans que sont les lions, les gorilles, les girafes, les pythons, les requins et tant d'autres. Selon les exégètes, 112 espèces, sauvages ou domestiques, apparaissent dans les 23 albums de la saga!
Lors de ses voyages en Afrique, en Asie, aux Amériques, en Europe même, Tintin n'aura donc cessé de croiser des animaux,... pour leur plus grand malheur parfois, car la protection de la nature n'était pas une priorité pour un dessinateur des années trente non plus que pour ceux qui lisaient ses histoires... Les temps ont heureusement changé et Tintin lui même s'est de mieux en mieux comporté avec la gent animale, comme le racontent ici des "tintinologues" avertis comme Philippe Goddin, Jacques Langlois et Thomas Sertillanges.
Aujourd'hui - et les scientifiques et historiens (souvent eux-mêmes férus de l'oeuvre d'Hergé?! ) qui ont participé à cet album le montrent bien - nous savons que les animaux ne sont pas si éloignés génétiquement de leurs frères humains et que chacun d'eux est un sujet sensible qu'il est criminel de maltraiter.
C'est l'une des leçons de ce bel ouvrage, illustré, comme il se devait, de nombreux dessins d'Hergé, célèbres ou moins connus, mais aussi de passionnants documents photographiques.
Tabous de notre société : celui que personne ne veut ni voir, ni entendre : le viol des enfants.
Accompagnez ce troupeau hors du commun, sur les chemins tortueux d'une vérité concernant notre société contemporaine, racontée avec une pointe d'humour, de sarcasme, d'agacement, de colère et de poésie.
Investissez ce livre de votre regard, de vos pensées, de vos commentaires, de vos ricanements. Soyez choqués, attristés, abasourdis, indignés mais que plus jamais ce sujet ne vous laisse indifférents.
Julien, le narrateur, est originaire d'un petit village situé sur la Côte d'opale face à l'Angleterre. Il n'a pas pris part directement au conflit mais a été obligé de partir travailler en Allemagne. Cinquante ans plus tard, sa route croise celle de 3 vétérans, un Allemand, un Anglais et un Américain, qui semblent accomplir un devoir de mémoire envers la jeune génération qui les accompagne. Archie, l'Anglais a vécu la guerre du désert , Joe, l'Américain était un as de l'aviation et un excellent pilote de bombardier. Quand à Erwin, l'Allemand, peintre tiraillé entre son devoir et une certaine éthique, sa rencontre avec Opale, une belle et étrange jeune femme va faire basculer son destin. Mais il y a aussi Laure, l'amie peu fidèle de Julien, Sahara et Kate qui se partagent le coeur d'Archie. Hommes et femmes jetés dans la tourmente, héroïsme et trahisons et toujours bien sûr, l'amour qui fleurit parfois contre toute attente et n'a que faire des interdits.
Chasse aux bisons, sorciers mystérieux et masques magiques, enfants et ours sympas, trappeurs en toques de ratonlaveur : c'est toute l'aventure du Canada français que Marcel Uderzo fait revivre au travers de splendides couvertures et illustrations.
Nous, on avait voté pour un président pépère.
Double menton, petit bidon, sourire niais.
C'est vrai, on en avait marre de Rolexman.
Celui-ci se disait normal, on voulait du normal.
Et puis rien ne s'est passé comme prévu.
Des courbes qui restent droites, des chômeurs qui chôment, des pauvres plus pauvres, du fric qui s'évade. Et puis du sang, de la mort qui pue la mort et des kalachnikov au lieu des roses.
Marc Large et Guillaume Meurice ont eu peur comme nous, ont chialé comme nous, ont hurlé comme nous mais eux sont capables de gueuler plus fort qu'ils ne pleurent et rigoler pour continuer à vivre fort.
Moi, cette méthode me va bien et de la première case à la dernière de leur album, j'ai voyagé, voyagé sans oublier.
On ne se laissera plus bercer d'illusions normales.
Etienne Liebig
C'est que le Kristof c'est lâché ! Non seulement ses personnages sont d'une grande drôlerie mais la vraie valeur ajoutée reste son sens aiguisé de la dérision. Notre homme n'est pas avare de bons mots et, comme à son habitude, il brocarde ses amis, parce qu'ils font partie de son Panthéon, celui de la franche rigolade, de la sincérité et... du talent ! Il convoque son pirate préféré, Korri, tout comme son complice Paco et bien entendu beaucoup d'autres. En ces temps moroses, il est temps de revenir à des pensées plus agréables, celles incarnées par ses personnages où l'amitié, la fraternité, et l'humour se conjuguent au talent de l'auteur ! Après son magnifique précédent ouvrage « Buffet à volonté », chez ce même éditeur, Kristof nous offre ici une montagne de situations plus ubuesques les unes que les autres. Jubilatoire !
Voici les aventures de la Princesse Irina de Boundarie, qui, après avoir échappé aux griffes de la Duchesse Von Dominax, se retrouve aux prises avec de cruelles Pirates. Après Les Voyages de Jhen en duo avec J. Martin (aux éditions Casterman), Nicolas Van De Walle nous propose un récit d'aventures principalement féminin qui ravira les amateurs de flibuste et de jolies formes ...
Bruno Di Sano nous revient avec un très bel hommage au sport féminin... et aux corps de rêve de toutes ces sportives, bien plus séduisantes que des top models rachitiques (bon, il y a aussi de très jolies top models...). En un carnet A5 de 32 pages, Bruno revisite les tenues officielles et leur donne plus de peps. Avec une préface pleine d'humour d'Alexine, scénariste BD et sportive dans l'âme ! Format : 145 x 210, 32 pages n/b, couverture souple, 800 ex. signés & numérotés. Placement : BD
Après Automobile de charme illustré par Di Sano et Legein, Point Image passe aux 2 roues. Di Sano, avec le talent qui est le sien, a mis en scène les plus beaux engins motorisés actuels et le doux raffinement de ses « belles » pour le plaisir des yeux. En effet, le rêve et l'évasion procurés à la vue de ces superbes « carrosseries » nous apportent un bien-être inégalé. De la même manière, une virée à moto, c'est le plaisir à l'état pur, l'éloignement de toutes contingences, un déferlement de sensations extrêmes, une plongée dans un abîme de volupté, bref, les mêmes sensations que face à un dessin de Di Sano.
Une approche originale de l'une des grandes sagas de la BD franco-belge : comment Charlier et Giraud ont réussi à faire entrer un cow-boy de papier dans la légende de l'Ouest. L'auteur, longtemps collaborateur aux Cahiers de la bande dessinée, enseigne aujourd'hui l'histoire de l'illustration et de la BD aux Instituts Saint-Luc à Bruxelles. Il est également éditeur chez Casterman.
Toujours dans la lignée de ses précédents carnets PIN UP, voici peut-être le dernier opus qui regroupe ses différents travaux glanés ci et là. En effet, Di Sano pense qu'il est temps de changer de formule et si possible apporter aux lecteurs encore plus de plaisir pour leurs yeux. En attendant, voici Mes rêveries Pin Up ! 650 exemplaires signés et numérotés.