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Formés à la haine des femmes : comment les masculinistes infiltrent les réseaux sociaux
Pauline Ferrari
- Agora
- 6 Mars 2025
- 9782266346726
Une enquête inédite et rigoureuse sur les mouvements masculinistes en ligne qui séduisent de plus en plus les jeunes.
Alors que les revendications féministes intègrent la pensée collective, de plus en plus d'adolescents adhèrent aux idées masculinistes. De la pensée incel aux " mâles alpha ", Internet regorge de communautés réunies autour d'une même cause : combattre la souffrance des hommes face à une menace féministe. Loin d'être un phénomène nord-américain, cette violente haine des femmes s'exporte sur les réseaux sociaux, touchant un public toujours plus jeune.
Afin de mettre en lumière les causes sous-jacentes de cette haine nouvelle, et percer à jour leurs intentions, Pauline Ferrari a rencontré ces hommes. Elle a poussé son étude jusque dans les profondeurs du web. Formés à la haine des femmes propose une analyse profonde de la spirale idéologique masculiniste, un mouvement politique organisé et puissant. -
Si la faim est une arme qui n'a cessé d'être utilisée en temps de guerre pour faire plier l'ennemi, les nazis portèrent à un niveau inédit de criminalité l'organisation de la faim au sein des camps de concentration.
Pareille économie exterminatrice n'était cependant pas totalement inédite au regard de l'instrumentalisation de la faim orchestrée, à la fin du XVIIIe siècle, par l'avènement d'une ère industrielle contraignant des populations entières à travailler en usine pour échapper à l'inanition.
Bien que les temps aient changé, la concentration industrielle de l'agriculture et des moyens de subsistance continue-t-elle d'assujettir les populations en prenant en otage le fait alimentaire ? Comment ne pas s'interroger sur un modèle de productivité propice à la mise sous tutelle du vivant et des ressources planétaires, érigeant ainsi le besoin et l'appétit en un redoutable instrument politique de domination.
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Textes economiques ; anthologie critique
Alexis de Tocqueville
- Agora
- 3 Mars 2005
- 9782266133524
tocqueville (1805-1859) souligne lui-même la portée tout à fait singulière de sa pensée : résolument libérale sur le plan politique, elle est ambivalente dans le domaine économique.
son oeuvre majeure, de la démocratie en amérique (1835 et 1840), est à ce titre exemplaire : l'etat doit intervenir pour réguler la montée du capitalisme industriel sans pour autant devenir " immense et tutélaire ". des textes oubliés ou minorés précisent l'analyse économique et sociale de tocqueville : la défense vibrante de la liberté du commerce s'accompagne de la volonté de voir l'etat intervenir dans de nombreux cas - la lutte contre le paupérisme, l'assistance aux enfants trouvés, la construction ferroviaire, l'aménagement du territoire.
certes, le politique reste premier mais l'économique est indissociable du politique. les textes économiques de tocqueville, pratiquement tous rassemblés dans ce volume, affirment une extraordinaire modernité et leurs enseignements doivent être impérativement redécouverts.
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Petite histoire iconoclaste des idées economiques
Jean-Marc Daniel
- Agora
- 27 Octobre 2016
- 9782266260213
La science économique, qui a vraiment commencé au XVIIIe siècle, fut d'abord française, même si au travers d'Adam Smith, l'Angleterre pointait déjà son nez. Chaque époque de crise a suscité l'émergence d'une nouvelle école enracinée dans le pays dominant. On peut alors considérer que quatre écoles se sont succédé, les territoires majeurs d'influence se déplaçant au gré de l'évolution des idées économiques. Alors qu'à la fin du XVIIIe siècle, les physiocrates voient dans la croissance par l'agriculture la réponse au problème de la dette publique, les penseurs de l'école « classique » espèrent, au début du XIXe siècle, le salut dans le libre-échange ; commence alors la domination intellectuelle anglaise. À la fin du XIXe siècle, l'école néoclassique formalise le rôle de la concurrence ; le keynésianisme théorise au milieu du XXe siècle un équilibre de sous-emploi et propose l'investissement public financé par l'emprunt. Ce courant accompagne l'émergence des États-Unis et leur prise de pouvoir intellectuel sur les idées économiques. C'est cet enchaînement que raconte cet ouvrage de façon originale et accessible.
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