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Le pouvoir exerce une fascination, parce qu'il engendre la puissance et peut opérer de vraies transformations. Qu'est-ce qu'avoir du pouvoir ? Qu'est-ce qui fonde le pouvoir qu'un homme peut exercer sur d'autres hommes ?
Pour répondre à ces questions, Charles Pépin s'attarde sur le pouvoir de l'homme politique, du chef d'entreprise, d'un ami qui sait se faire écouter, du prêtre par rapport à ceux qui se confient à lui, du professeur dans sa classe...
Et même d'une oeuvre d'art.
Une réponse s'impose alors dans chacun de ces cas : avoir du pouvoir, c'est être capable de le transmettre.
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Ce livre est à la fois sauvage et réfléchi. Sauvage parce qu'il exclut d'emblée les paix morbides, qui, sous couvert d'apprivoiser la mort, empoisonnent la vie. Il clame en premier lieu que nous ne sommes pas faits pour mourir. Mais ce cri oblige à une méditation plus profonde. Nous devons mourir à notre désir de maîtrise.
Ce consentement à la mort se nomme amour. Mourir à soi-même, c'est tuer ce qui, dans notre vie, est obsédé par la vie. Ces « petites morts », lues à partir de la pensée de Simone Weil, indiquent un chemin de dépossession et de plénitude. À l'heure où nous serons dessaisis de tout, c'est notre propre vie qui nous sera redonnée. Il faudra bien l'éternité pour prendre la mesure de cette étrange nouvelle.
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Plus le monde menace de s'écrouler, plus il faut abreuver les populations de promesses exorbitantes. Tel est le rôle du transhumanisme, qui prétend nous « augmenter », nous doter de capacités faramineuses. Ces promesses sont autant de leurres, destinées à nous faire accepter l'artificialisation croissante de nos vies.Se détourner ? Cela n'est pas si simple. Le transhumanisme nous trompe parce qu'il joue en nous sur des ressorts puissants. Se donner une chance de désamorcer la fascination qu'il exerce, et le malheur qu'il propage, réclame de mettre au jour ce qui, dans nos façons de vivre et nos modes de pensée, nous rend si vulnérables à ses illusions.
Olivier Rey est chercheur au CNRS, membre de l'IHPST, et enseigne la philosophie à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a publié deux romans, dont Après la chute (2014), et plusieurs essais, dont Itinéraire de l'égarement (2003), Une folle solitude. Le fantasme de l'homme auto-construit (2014), Une question de taille (2014), Quand le monde s'est fait nombre (2018). Leurre et malheur du transhumanisme a reçu le prix Jacques Ellul 2019. -
La pensée et le mouvant ; introduction
Henri Bergson, Caterina Zanfi
- Les Carnets Ddb
- 22 Janvier 2020
- 9782220096551
La Pensée et le mouvant est le dernier livre publié par Bergson de son vivant, en 1934. Rassemblant des articles ou conférences (de 1903 à 1923) et introduit par deux essais alors inédits, ce volume constitue, selon son auteur, une « initiation à la vraie méthode philosophique » : celle qui permet de retourner vers la durée mouvante des concepts que le langage avait immobilisés.Cette édition présente et commente, pour la première fois de façon séparée, les deux parties de l'introduction, qui traitent de la philosophie de l'histoire et du rapport entre la métaphysique et la science, mais aussi des concepts d'intuition et de mysticisme. Elles constituent donc en soi une excellente entrée dans la pensée de Bergson.
Caterina Zanfi est chargée de recherche au CNRS et présidente de la Société des amis de Bergson. Elle a publié, entre autres : Bergson, la tecnica, la guerra (2009) et Bergson et la philosophie allemande (2013). Elle a édité le tome VII des Annales bergsoniennes sur Bergson, l'Allemagne, la guerre de 1914 (2014). -
La conversation n'est pas qu'un passe-temps destiné à nous divertir : elle est une occasion d'entrelacer notre existence à celle des autres, en toute liberté et selon notre humeur.
Mais comment la distinguer du dialogue ou de l'entretien ? La correspondance et la causerie ne sont-elles pas des formes plus achevées de la conversation ? Pouvons-nous converser avec Dieu, avec les poètes, entre amoureux ? Comment éloigner les goujats, les fâcheux, qui n'ont rien à attendre de nous, les ironistes aussi, à la froideur dérangeante ?
Dans cette satire joyeuse, la conversation n'est plus considérée comme l'apanage des nantis. Chacun de nous peut y participer. Nous découvrons alors notre capacité à plaire et à savoir écouter.
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