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Les Carnets Ddb
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Parmi les très nombreuses traductions françaises de La Divine Comédie de Dante, celle de Joachim-Joseph Berthier occupe incontestablement une place à part.
En effet, ce dominicain, qui a été recteur de l'université de Fribourg (Suisse), entend proposer une traduction littérale qui permet, en respectant les conseils de traduction de Chateaubriand, de « suivre le texte, ligne à ligne, mot à mot », calquant ainsi le poème avec une exacte transparence.
Toutefois, cette littéralité n'est pas la seule spécificité de cette traduction publiée en 1924. Convaincu que Dante le poète fut aussi un docteur, à savoir un philosophe et un théologien, Berthier considère que le « poème sacré » transmet un enseignement qui doit servir « pour le bien du monde qui vit mal », conformément à l'intention de Dante lui-même (Purgatoire XXXII, 103). L'étonnante beauté du poème est donc entièrement au service de la Vérité.
Une édition dont les notes constituent un véritable guide de lecture pour (re)découvrir l'un des plus grands chefsd'oeuvre de la littérature.
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Oeil ouvert et coeur battant ; comment envisager et dévisager la beauté
François Cheng
- Les Carnets Ddb
- 11 Septembre 2019
- 9782220096216
Au coeur du mystère du mal qui traverse notre monde, comment envisager la beauté ? Et, allant plus loin, comment la dévisager en vérité, sans fuite ni artifice ?À travers une méditation aux confins de l'Occident et de la grande tradition chinoise, François Cheng invite à cette authentique contemplation. Car par-delà la création artistique, la sainteté révèle la beauté de l'âme et se découvre l'autre mystère, celui du Beau qui justifie notre existence terrestre. Alors, nous ne pouvons entrer que pas à pas dans ce qui nous dépasse et nous transfigure. L'oeil ouvert et le coeur battant.
Écrivain, membre de l'Académie française, François Cheng a publié notamment Le Dit de Tian-yi, Le Dialogue, À l'Orient de tout et Cinq méditations sur la beauté. -
Cantique de l'infinistère ; à travers l'Auvergne
François Cassingena-Trévedy
- Les Carnets Ddb
- 5 Février 2020
- 9782220096513
La personnalité si singulière de l'Auvergne fait d'elle un monde d'une austère et fascinante majesté. Avec des paysages dont on ne revient pas, elle cache un peuple que l'érosion des vieux volcans, l'ascèse des longs hivers et la proximité du monde animal prépare à d'étonnantes tendresses.À l'automne 2015, François Cassingena-Trévedy, depuis longtemps familier de cette région, a arpenté en solitaire le massif du Cézallier, entre Monts Dore et Cantal. Il nous livre ici le récit de sa marche, accompagnée des premières neiges et comme étoilée de chaleureuses rencontres. Il y a ici bien plus qu'un simple récit de randonnée : un hymne de l'univers, un hommage au monde paysan et une profession de foi en l'amitié des hommes.
Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure, moine bénédictin en l'abbaye de Ligugé près de Poitiers, François Cassingena-Trévedy est également écrivain. Il a reçu le Grand Prix catholique de littérature 2017 pour ce livre. -
"L'éducation a pris aujourd'hui une importance insoupçonnée : elle ne vise pas seulement à évoluer à l'intérieur de l'école, mais elle s'étend au-delà, pour s'allier à la science, à la sociologie... Les termes de nouvelle éducation , de pédagogie scientifique s'appliquent au mouvement ardent d'une réforme qui est le résultat d'une aspiration profonde, éprouvée par toute l'humanité... Oui, l'enfant nous a ouvert un monde nouveau et nous a révélé un homme meilleur.
Cet homme, nous ne devons pas seulement l'instruire ; il nous faut le défendre tout comme le trésor le plus précieux de l'humanité ; et il nous faut le servir afin qu'il nous fasse ses révélations parce que nous avons besoin de lui". Publié pour la première fois en 1936 chez Desclée de Brouwer, ce livre reprend la grande conférence prononcée à la Sorbonne en juin de la même année par Maria Montessori (1870-1952).
Avec des accents de profondeur et de sensibilité, la grande pédagogue italienne présente de manière ramassée les grandes intuitions de sa démarche. Maria Montessori (1870-1952) fut l'une des premières femmes médecins d'Italie. Elle est mondialement connue pour la pédagogie qui porte son nom. Son oeuvre en français est éditée chez Desclée de Brouwer.
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D'où vient donc cette manie de tout quantifier, de sans cesse parler de nombres et de statistiques au point de les substituer à la réalité ?
La faute à la science, diront certains... et pourtant, c'est d'abord comme instrument de mesure de la population et de la production qu'est apparue la statistique. De là à en faire un principe de gouvernement...
La statistique est aujourd'hui un fait social total :
Elle règne sur la société, régente les institutions et domine la politique. Un vêtement de courbes, d'indices, de graphiques, de taux recouvre l'ensemble de la vie. L'éducation disparaît derrière les enquêtes PISA, l'université derrière le classement de Shanghai, les chômeurs derrière la courbe du chômage...
La statistique devait refléter l'état du monde, le monde est devenu un reflet de la statistique.
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Dans ce compte-rendu quotidien exceptionnel, nous assistons au jaillissement même de l'enseignement de Krishnamurti, son éclosion naturelle. Comme il l'écrit lui-même dans ces pages : « Il se produit à chaque fois quelque chose de nouveau dans cette bénédiction, une nouvelle qualité, un nouveau parfum, mais pourtant elle est sans changement. » De même, l'enseignement n'est jamais identique, bien que souvent répété. Tout comme les arbres, les montagnes, les fleuves, les nuages, la lumière du soleil, les oiseaux et les fleurs décrits à maintes reprises sont éternellement nouveaux, puisqu'il les voit chaque fois avec des yeux qui ne s'y sont jamais habitués. Chaque jour, sa perception est entièrement neuve et il nous la transmet dans ces carnets.
Auteur de plus de soixante ouvrages, Jiddu Krishnamurti est considéré comme l'un des penseurs indiens les plus renommés. -
Le pouvoir exerce une fascination, parce qu'il engendre la puissance et peut opérer de vraies transformations. Qu'est-ce qu'avoir du pouvoir ? Qu'est-ce qui fonde le pouvoir qu'un homme peut exercer sur d'autres hommes ?
Pour répondre à ces questions, Charles Pépin s'attarde sur le pouvoir de l'homme politique, du chef d'entreprise, d'un ami qui sait se faire écouter, du prêtre par rapport à ceux qui se confient à lui, du professeur dans sa classe...
Et même d'une oeuvre d'art.
Une réponse s'impose alors dans chacun de ces cas : avoir du pouvoir, c'est être capable de le transmettre.
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L'épreuve ; ou le tout petit livre de la divine douceur
Maurice Bellet
- Les Carnets Ddb
- 5 Février 2020
- 9782220096636
On oublie vite. Est-ce que déjà ne s'efface pas, en moi, la trace de ces jours-là ?
J'écrivais, sur mon lit, de petites notes. Ça me venait comme ça, comme une parole qui m'était dite en même temps que je la disais. C'était une parole de consolation. Peut-être touche-t-elle, en moi, en chacun, à des choses trop proches pour qu'on ait envie de discourir dessus. Pudeur oblige.
Il ne reste qu'à dire simplement, sans rien ôter ni ajouter, sans réfléchir ni arranger.
En peu de mots.
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Les histoires que nous conte ici Idries Shah - qu'il nous donne à entendre et à vivre - illustrent les modes de pensée et d'action des sages soufis.
Il s'agit de faire ressortir par-delà les apparences la réalité des êtres et des situations.
Plus que toute autre caractéristique, la tendance à entretenir des idées arrêtées, à s'en tenir à des suppositions faciles, fait obstacle à la compréhension et, par là même, à la maturation psychologique et spirituelle. Idries Shah ne se contente pas de porter sur ce travers fondamental un regard grave et amusé, il offre encore une fois un remède, sous la forme d'un livre-exercice.
Ces « contes » s'adressent à l'esprit intérieur. Ils sont interactifs, ouverts. Ils réveillent chez celui qui les lit ou les entend la faculté peu exercée de revenir toujours au point de départ, l'aptitude à percevoir ce qui est là. Ils dessinent un chemin.
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Le chant des jours ; une année en poésie
Marie Noël, Colette Nys-Mazure
- Les Carnets Ddb
- 16 Octobre 2019
- 9782220096278
Dans cet petit ouvrage nous est offerte, pour chaque jour de l'année, une pensée, une fulgurance de la poète française Marie Noël dont l'oeuvre, marquée par une spiritualité tourmentée et rebelle, se redécouvre aujourd'hui dans toute sa force et sa singularité.
Souffle de la création, épreuves et espérances toujours vives, solitude tantôt recherchée, tantôt haïe, amour et compassion: toute l'âme humaine, dans ses fragilités et ses forces, est présente. Les mots de la poète nous accompagnent, jour après jour, sur notre chemin.
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La plupart des crises contemporaines (politiques, économiques, écologiques, culturelles) tiennent au dédain affiché par la modernité pour les questions de taille. Pourtant, la taille n'est pas un paramètre que l'on pourrait fixer à volonté : elle détermine ce qui est viable et ce qui ne l'est pas.Nous mesurons tout aujourd'hui, des volumes de transactions à la bourse aux taux de cholestérol, de la densité de l'air en particules fines au moral des ménages. Mais plus nos sociétés se livrent à cette frénésie de mesures, moins elles se révèlent aptes à respecter la mesure, au sens de juste mesure. Comme si les mesures n'étaient pas là pour nous aider à garder la mesure mais, au contraire, pour propager la folie des grandeurs.Ce livre s'attache à décrire et comprendre par quelles voies, au cours des derniers siècles, nous avons perdu la mesure. Et aussi ce sur quoi nous pourrions nous fonder pour la retrouver, afin de mener une vie authentiquement humaine.
Olivier Rey est chercheur au CNRS, membre de l'Institut d'histoire et de philosophie des sciences et des techniques. Il a enseigné les mathématiques à l'École polytechnique et enseigne aujourd'hui la philosophie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a publié chez le même éditeur : Leurre et malheur du transhumanisme et Quand le monde s'est fait nombre. -
Ce livre est à la fois sauvage et réfléchi. Sauvage parce qu'il exclut d'emblée les paix morbides, qui, sous couvert d'apprivoiser la mort, empoisonnent la vie. Il clame en premier lieu que nous ne sommes pas faits pour mourir. Mais ce cri oblige à une méditation plus profonde. Nous devons mourir à notre désir de maîtrise.
Ce consentement à la mort se nomme amour. Mourir à soi-même, c'est tuer ce qui, dans notre vie, est obsédé par la vie. Ces « petites morts », lues à partir de la pensée de Simone Weil, indiquent un chemin de dépossession et de plénitude. À l'heure où nous serons dessaisis de tout, c'est notre propre vie qui nous sera redonnée. Il faudra bien l'éternité pour prendre la mesure de cette étrange nouvelle.
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La paix est une science, un art, une culture. Et pour Maria Montessori, qui qualifiait sa pédagogie d'« éducation à la paix », elle s'apprend. Car ce qui se joue au niveau de la famille, de la classe, du quartier, se retrouve aussi dans les rapports entre les nations.
En favorisant les potentiels de l'enfant, en lui apprenant l'autonomie, la coopération et le respect de l'autre, on contribue à bâtir le citoyen qu'il deviendra. Dans ces textes plus que jamais d'actualité, Maria Montessori souligne l'importance de construire dès l'enfance une culture de paix.
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Plus le monde menace de s'écrouler, plus il faut abreuver les populations de promesses exorbitantes. Tel est le rôle du transhumanisme, qui prétend nous « augmenter », nous doter de capacités faramineuses. Ces promesses sont autant de leurres, destinées à nous faire accepter l'artificialisation croissante de nos vies.Se détourner ? Cela n'est pas si simple. Le transhumanisme nous trompe parce qu'il joue en nous sur des ressorts puissants. Se donner une chance de désamorcer la fascination qu'il exerce, et le malheur qu'il propage, réclame de mettre au jour ce qui, dans nos façons de vivre et nos modes de pensée, nous rend si vulnérables à ses illusions.
Olivier Rey est chercheur au CNRS, membre de l'IHPST, et enseigne la philosophie à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a publié deux romans, dont Après la chute (2014), et plusieurs essais, dont Itinéraire de l'égarement (2003), Une folle solitude. Le fantasme de l'homme auto-construit (2014), Une question de taille (2014), Quand le monde s'est fait nombre (2018). Leurre et malheur du transhumanisme a reçu le prix Jacques Ellul 2019. -
Penser la foi chrétienne après René Girard
Bernard Perret
- Les Carnets Ddb
- 9 Février 2022
- 9782220097763
L'oeuvre de René Girard a remis l'anthropologie religieuse au goût du jour et influencé en profondeur d'autres domaines des sciences humaines et sociales. Son apport à l'intelligence de la foi chrétienne est considérable : en montrant comment la Passion du Christ dévoile les ressorts de la violence constitutive des sociétés, Girard a éclairé la singularité des Évangiles par rapport aux mythes fondateurs de la culture humaine.Ce livre est d'abord une présentation des enjeux pour le christianisme d'une pensée qui reste profondément novatrice et un premier bilan des théologies qui s'en inspirent. Il aborde la question des rapports entre anthropologie et théologie et montre comment Girard peut nous aider à réfléchir aux relations entre religion et violence, et au sens du rituel chrétien dans un contexte de sécularisation.
Bernard Perret est essayiste et vice-président de l'Association Recherches Mimétiques (www.rene-girard.fr). Ses travaux touchent des sujets variés : questions économiques et sociales, écologie, anthropologie sociale, christianisme. Il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Quand l'avenir nous échappe, en 2020. -
Le livre de la Voie et de la Vertu (Tao-Te-King)
Lao-Tseu
- Les Carnets Ddb
- 6 Novembre 2019
- 9782220096452
Le Livre de la Voie et de la Vertu (Tao Te King) est attribué à Lao Tseu (Ve-IVe siècle av. J.-C.).C'est comme une superbe prose classique. Elle jaillit comme le souffle de l'univers entre le Ciel et Terre.La Voie, comme leur principe unique, produit tous les êtres. Elle les contient, elle les soutient, elle les régit, maintenant leur cohérence intime et leur cohérence globale. D'un seul mouvement du coeur, contemplons le repos de cette Mère, observons les enfants qui sortent d'elle. Tel est le monothéisme si vivant des Chinois.Le Taoïsme sécrète l'optimisme, désarme l'agressivité, élude les difficultés, avec la grâce du naturel propre à l'esprit chinois.
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Depuis les années 1980, la spéculation a envahi la sphère financière, puis l'économie réelle et enfin la société tout entière. Elle a bouleversé le travail, la consommation, les entreprises, les mentalités, mais aussi notre vie quotidienne et notre manière de nous situer dans une société à la fois fébrile et fataliste. Bien que les dettes financières, sociales et environnementales se soient creusées de manière vertigineuse, l'esprit de ce nouveau capitalisme a affirmé que notre avenir sera si riche que nous n'avons pas à nous en soucier : elles seront effacées par les performances technologiques que nous promet l'avenir. Rebondissant après chaque crise depuis un demi-siècle, le capitalisme spéculatif a pris la forme de la financiarisation, puis de la digitalisation. La crise de la Covid-19 prépare-t-elle une nouvelle mue ou marque-t-elle un coup d'arrêt à son expansion insouciante ?
Voici l'édition revue et augmentée d'un ouvrage qui se lit comme le roman de l'économie contemporaine raconté par un des meilleurs spécialistes du lien entre les entreprises et la société. -
Extraite des Frères Karamazov, la Légende du Grand Inquisiteur - précédée ici de la Révolte d'Ivan - constitue l'un des passages majeurs de l'oeuvre romanesque de Dostoïevski. À travers une mise en scène saisissante, elle oppose la douce figure du Christ de l'Évangile à celle de l'Inquisiteur médiéval, symbole d'un pouvoir absolu sur les corps et les âmes que l'écrivain russe ne cesse de dénoncer.Guerres, totalitarismes, intégrismes... cette parabole n'a pas fini de hanter la conscience moderne par sa force et son actualité. Comme le souligne Michel del Castillo dans sa présentation, elle « ne montre rien d'autre qu'un pari désespéré, proprement insensé, contre l'absurdité du monde, contre le mal, contre le réalisme froid des Églises, contre la tiédeur et le conformisme ».
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Comment faire en sorte que l'éducation de l'enfant rejaillisse à sa manière sur le destin de toute l'humanité ? Toute sa vie, la grande pédagogue que fut Maria Montessori (1870- 1952) a tenté de répondre à cette question.
Dans cet ouvrage, elle insiste en particulier sur deux convictions fortes. Elle voit d'abord dans l'éducation le seul moyen de construire la paix entre les hommes. Elle explique ensuite combien, pour assurer la formation de l'homme de demain, il faut aider l'enfant à grandir comme être de liberté et de créativité, comme être ouvert à tous les possibles.
Écrit en Inde et publié en pour la première fois en 1949, ce texte apparaît comme le testament spirituel de Maria Montessori et livre la clef de toute son oeuvre.
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L'Ennéagramme est un formidable outil de connaissance de soi et des autres. C'est à sa découverte et à sa pratique que Marielle Bradel convie son lecteur, en analysant les neuf types de personnalité qu'il regroupe.
Chacun pourra y trouver une aide précieuse pour grandir, changer son regard sur soi et sur les autres, vivifier sa relation de couple et pacifier sa manière d'être avec son entourage.
Emaillé d'exemples concrets et de témoignages, ce livre offre une initiation à un véritable art de vivre, où les différences ne sont plus vécues comme un obstacle à la relation mais comme une richesse.
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« Se mettre en quête de quelque chose, c'est faire une recherche. Ensemble, nous allons chercher, trouver, découvrir la réponse juste », disait Krishnamurti à ses élèves.En dialoguant avec eux, en répondant aux questions qui prenaient leur source dans les complexités de la vie et les difficultés quotidiennes, il explique ici divers aspects de son enseignement, en apportant une compréhension profonde sur ce que sont les émotions, la vérité, l'espoir, le moi et son dépassement, le sens de l'action ou encore de la liberté.
Jiddu Krishnamurti, né à Madanapalle le 12 mai 1895 et décédé à Ojai le 17 février 1986, est un philosophe d'origine indienne. -
« Je suis venu dire un seul mot et ce mot je le dirai. Mais, si la mort devait m'en empêcher, alors il sera dit demain. Car demain ne laissera aucun secret dans le livre de l'Eternité. ».
Dans ces textes, Khalil Gibran nous propose une invitation à la méditation et à la réflexion. Le fil conducteur de ces poèmes, nouvelles, pièces de théâtre, maximes et manuscrits est l'amour, aux couleurs nuancées par les larmes et les sourires.
Khalil Gibran livre ses réflexions sur l'art et la beauté, appelle à la renaissance du Moyen-Orient, parle de son amour pour Salma Karamé et pour l'humanité et chante l'essence du mysticisme.
C'est toute l'âme de ce visionnaire « porteur de souffle » qui se découvre.
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Depuis des siècles, toute une tradition populaire d'humour et de sagesse marque le monde de la Méditerranée.
Conteur, écrivain, André Nahum offre ici avec les farces de Ch'hâ (ou Jeha ou Goha), personnage mythique du bassin méditerranéen, une anthologie d'histoires, d'expressions et de proverbes utilisés par les juifs de Tunisie.
Certains ont été adoptés et adaptés par les juifs à partir du folklore arabe, d'autres sont spécifiquement juifs.
Ces contes et proverbes ont été recueillis, pour la plupart, auprès de personnes originaires d'Afrique du Nord et d'Egypte.
Expressions de la sagesse populaire, ils ont accompagné vingt siècles de présence juive au Maghreb, avec des alternances de bonheur et de tristesse, de crainte et d'espérance et une indéfectible confiance en Dieu.
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« Penser, vivre, être présent au monde, c'est essayer d'écouter-voir ce qui monte du fond des temps, se laisser troubler par des songes venus d'ailleurs, d'infiniment plus loin que soi, et cependant nous concernant au plus intime. ».
En méditant sur les fêtes, en parcourant les saisons d'un hiver à un autre, de l'Avent à la Toussaint, en s'arrêtant aux bords des jours les plus ordinaires comme des plus irradiés de mystère, en traversant aussi quelques nuits, étoilées ou obscures - Sylvie Germain donne au poids du temps un relief inédit.