Après des années passées seule dans la forêt à étudier les arbres, la botaniste Pat Westerford en revient avec une découverte sur ce qui est peut-être le premier et le dernier mystère du monde : la communication entre les arbres. Autour de Pat s'entrelacent les destins de neuf personnes qui peu à peu vont converger vers la Californie, où un séquoia est menacé de destruction.
Au fil d'un récit aux dimensions symphoniques, Richard Powers explore ici le drame écologique et notre égarement dans le monde virtuel. Son écriture généreuse nous rappelle que, hors la nature, notre culture n'est que « ruine de l'âme ».
En 1875, un chef cheyenne demanda au président Grant de lui faire présent de 1000 femmes blanches à marier à 1000 de ses guerriers afin de favoriser l'intégration.
Prenant pour point de départ ce fait historique, Jim Fergus retrace à travers les carnets intimes d'une de ceS femmes blanches, May Dodd, les aventures dans les terres sauvages de l'Ouest de ces femmes recrutées pour la plupart dans les prisons ou les asiles psychiatriques.C'est à la fois un magnifique portrait de femme qu'il nous offre ainsi, un chant d'amour pour le peuple indien, et une condamnation sans appel de la politique indienne du gouvernement américain d'alors.Cette épopée fabuleusement romanesque, qui s'inscrit dans la grande tradition de la saga de l'Ouest américain, a été un événement lors de sa publication aux États-Unis. Elle a été encensée par les plus grands écrivains américains. Les droits de ce livre ont été achetés par Hollywood.
À sa parution en 2000, Mille Femmes blanches a inauguré la littérature étrangère au cherche midi.
1875. Dans le but de favoriser l'intégration, un chef cheyenne, Little Wolf, propose au président Grant d'échanger mille chevaux contre mille femmes blanches pour les marier à ses guerriers. Grant accepte et envoie dans les contrées reculées du Nebraska les premières femmes, pour la plupart « recrutées » de force dans les pénitenciers et les asiles du pays. En dépit de tous les traités, la tribu de Little Wolf ne tarde pas à être exterminée par l'armée américaine, et quelques femmes blanches seulement échappent à ce massacre.
Parmi elles, deux soeurs, Margaret et Susan Kelly, qui, traumatisées par la perte de leurs enfants et par le comportement sanguinaire de l'armée, refusent de rejoindre la « civilisation ». Après avoir trouvé refuge dans la tribu de Sitting Bull, elles vont prendre le parti du peuple indien et se lancer, avec quelques prisonnières des Sioux, dans une lutte désespérée pour leur survie.
Avec cette aventure passionnante d'un petit groupe de femmes prises au milieu des guerres indiennes, Jim Fergus nous donne enfin la suite de Mille femmes blanches. Le miracle se produit à nouveau et cette épopée fabuleusement romanesque, véritable chant d'amour à la culture indienne et à la féminité, procure un incommensurable plaisir de lecture.
1875. Dans le but de favoriser l'intégration, un chef cheyenne propose au président Grant d'échanger mille chevaux contre mille femmes blanches, afin de les marier à ses guerriers. Celles-ci, « recrutées » de force dans les pénitenciers et les asiles du pays, intègrent peu à peu le mode de vie des Indiens, au moment où commencent les grands massacres des tribus.
1876. Après la bataille de Little Big Horn, quelques survivantes décident de prendre les armes contre cette prétendue « civilisation » qui vole aux Indiens leurs terres, leur mode de vie, leur culture et leur histoire. Cette tribu fantôme de femmes rebelles va bientôt passer dans la clandestinité pour livrer une bataille implacable, qui se poursuivra de génération en génération.
Dans cet ultime volume de la trilogie Mille femmes blanches, Jim Fergus mêle avec une rare maestria la lutte des femmes et des Indiens face à l'oppression, depuis la fin du xixe siècle jusqu'à aujourd'hui. Avec un sens toujours aussi fabuleux de l'épopée romanesque, il dresse des portraits de femmes aussi fortes qu'inoubliables.
Philadelphie, juillet 1973. Voilà un an qu'Amy est sans nouvelles de sa grande soeur partie tenter sa chance au Manoir Playboy, à Los Angeles. Inquiète, la jeune adolescente décide de la rejoindre. Pour cela, il lui faudra traverser les États-Unis. Seule.
Dans une Amérique de la contre-culture secouée par le scandale du Watergate et traumatisée par la guerre du Vietnam, elle croisera la route d'individus singuliers : vétéran, couple en cavale, hippies de la dernière heure, un Bruce Springsteen encore débutant, mais aussi une certaine Lorraine, autrefois serveuse à Birmingham, en Alabama...
Dans ce deuxième roman, les auteurs d'Alabama 1963 convoquent Sur la route, L'Attrape-coeurs, Le Magicien d'Oz ou encore Alice au pays des merveilles pour un road trip initiatique sensible et original. Une ode à l'amitié et à la liberté.
Le monde change : il vacille, il tangue.
Olivier de Kersauson est de ceux qui l'interrogent sans cesse tout en le connaissant bien. Son point de vue si caractéristique, son écriture pure et sans détours ont fait de lui un témoin hors norme de notre époque. Depuis le large, ce grand marin aperçoit nettement les contours de notre société en constante mutation. Pour lui, une seule chose compte : garder le cap au milieu des tempêtes. Alors, comment faire pour ne pas chavirer ? Comment rester libre dans une société de plus en plus contrainte ? Comment ne pas sombrer dans les « idéologismes » ?
Olivier de Kersauson, moraliste autant que poète, revient avec un essai qui ne pourra laisser personne indifférent tant, au fil du temps, sa pensée donc sa plume, s'aiguisent.
Quelque chose ne tourne pas rond chez Martha, et depuis longtemps. Lorsqu'elle avait dix-sept ans, une petite bombe a explosé dans son cerveau et elle n'a plus jamais été la même. Et malgré toutes les consultations, thérapies sans fin et traitements hasardeux, elle ne sait toujours pas ce qui ne va pas... Pourquoi passe-t-elle des journées entières au fond de son lit ? Et pourquoi continue-t-elle à se mettre à dos des inconnus, et des proches, avec ses remarques cruelles et désinvoltes ?
Aujourd'hui, son mari l'a quittée et elle n'a plus nulle part où aller, si ce n'est dans la maison de son enfance, une maison bohème (délabrée) dans un quartier romantique (délabré) de Londres. Et rien d'autre à faire que retrouver sa mère, une sculptrice au talent confidentiel - et très alcoolique - et son père, un poète célèbre - bien que jamais publié... Mais comment survivre là-bas sans sa soeur dévouée, grande gueule, qui rendait tout ce chaos supportable pendant leur enfance, et qui est maintenant trop occupée ou trop fatiguée pour prendre soin d'elle ?
Peut-être qu'en repartant de zéro, Martha pourra écrire un meilleur dénouement pour son histoire ratée - ou découvrir que cette histoire n'est pas encore tout à fait terminée.
Birmingham, Alabama, 1963. Le corps sans vie d'une fillette noire est retrouvé. La police s'en préoccupe de loin. Mais voilà que d'autres petites filles noires disparaissent...
Bud Larkin, détective privé bougon, alcoolique et raciste, accepte d'enquêter pour le père de la première victime.
Adela Cobb, femme de ménage noire, jeune veuve et mère de famille, s'interroge : « Les petites filles, ça disparaît pas comme ça... » Deux êtres que tout oppose. A priori.
Sous des airs de polar américain, Alabama 1963 est avant tout une plongée captivante dans les États-Unis des années 1960, sur fond de ségrégation, de Ku Klux Klan et d'assassinat de Kennedy.
Kafka demeure aux yeux de beaucoup un visage amaigri au regard enflammé, une vague silhouette qui rôde à l'ombre de son oeuvre, ou le nom d'une angoisse. On oublie quelquefois qu'il fut avant tout écrivain, et l'on ignore presque qu'il fut aussi un homme.
La monumentale trilogie biographique de Reiner Stach accomplit le prodige de ramener Kafka à la vie, de restituer l'effervescence intellectuelle de la Mitteleuropa à la charnière des xixe et xxe siècles.
Avec vigilance et rigueur, elle redonne corps et dimensions à une existence qui a, comme les textes, trop donné lieu à la spéculation. Ce premier tome couvre les années 1910-1915. Des années où Kafka écrit tour à tour Le Verdict, La Métamorphose, Le Disparu (Amérique) et Le Procès, et où sont posés, coup sur coup, des jalons décisifs pour la suite de son parcours : lourdes responsabilités professionnelles, redécouverte du judaïsme, premières publications, catastrophe de la Grande Guerre, et surtout rencontre, correspondance, fiançailles et rupture avec Felice Bauer.
Un ouvrage fascinant, à la fois récit d'une vie, livre d'histoire et essai critique, mené avec un rythme et une sensibilité de romancier.
1875. Du fait de son mode de vie anticonformiste, May Dodd, jeune femme de la bourgeoisie de Chicago, est séparée de ses enfants avant d'être enfermée par sa famille dans un asile. Sa seule façon de s'en sortir : rejoindre un convoi de femmes blanches destinées à épouser des guerriers cheyennes. Devenue l'épouse du chef Little Wolf, May prend fait et cause pour les Indiens face aux traîtrises du gouvernement.
1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants. L'accompagnent dans ce long voyage son amant, Chance Hadley, un jeune Cheyenne, Horse Boy, et sa compagne de toujours, Martha Atwood. Après bien des péripéties, la petite troupe arrive enfin dans la métropole, où elle va devoir s'adapter à un mode de vie radicalement différent. Pour May et les siens, l'aventure se conclura en 1889 en France, d'abord à Paris au moment de l'Exposition Universelle, puis en Camargue, dans des circonstances que rien n'aurait pu laisser présager.
Avec May et Chance, Jim Fergus retrace le parcours captivant d'une héroïne hors du commun. On y retrouve toute l'empathie et le sens du romanesque qui ont fait le succès de la trilogie Mille femmes blanches.
Hannah Swensen est de retour dans sa ville natale d'Eden Lake. Entre sa mère, plutôt envahissante, et l'ouverture de sa boutique, le Cookie Jar, elle a fort à faire. Son quotidien devient plus passionnant encore quand son livreur, Ron LaSalle, est retrouvé assassiné juste derrière son magasin. Le beau-frère d'Hannah, shérif adjoint du comté, fait appel à elle pour l'aider à trouver le coupable. Un nombre surprenant de suspects et de mobiles émergent alors. Très vite Hannah va réaliser qu'elle n'est pas seulement douée pour les cookies, mais qu'elle est aussi une enquêtrice hors pair.
Fous rires et frissons, mystères et pépites : cette histoire pleine de rebondissements ressemble au meilleur cookie du monde : sucrée mais légère, surprenante de bout en bout.
Plus de six millions d'exemplaires vendus dans le monde. Après Meurtres et pépites de chocolat, le phénomène Hannah Swensen frappe de nouveau.
Hannah est de retour ! Incapable de fonctionner sans café et toujours en proie à ses passions dévorantes pour son chat et pour le chocolat, la jeune femme s'apprête à participer au concours du meilleur pâtissier de la ville. C'est l'occasion, elle en est certaine, d'offrir une très bonne publicité à sa boutique de cookies.
Mais la fête est vite gâchée : Boyd Watson, entraîneur de l'équipe de basket du lycée, est retrouvé mort, le visage enfoncé dans la charlotte aux fraises de notre pauvre Hannah.
Les premiers soupçons se tournent vers Danielle, la femme de Boyd, victime de maltraitance. Bien décidée à prouver l'innocence de cette dernière, Hannah décide de s'en mêler, malgré les avertissements de son prétendant , le policier Mike Kingston. Mais ce genre d'enquêtes, apparemment, Hannah y a pris goût !
Rebondissements incessants, personnages délicieux et recettes fatales... Les amateurs de surprises et de sucreries vont se régaler !
10 mai 1940. Le jour où Churchill est nommé Premier ministre, Adolf Hitler envahit les Pays-Bas et la Belgique. Au cours de l'année qui suit, l'Allemagne nazie mène contre l'Angleterre une campagne de bombardement d'une intensité inédite. Acculé, le « Vieux Lion » doit préserver à tout prix le moral de son peuple... et convaincre le président Roosevelt d'entraîner les États-Unis dans la guerre.
Si durant cette période la vie publique de Churchill est chaotique, sa vie privée ne l'est pas moins. Son épouse et lui doivent gérer leur fille qui se rebelle contre leur autorité, et leur fils, confronté à l'adultère de sa femme.
À partir de nombreux documents inédits (depuis les journaux intimes des principaux protagonistes jusqu'aux documents confidentiels récemment déclassifiés), Erik Larson redonne ses lettres de noblesse à la politique en nous faisant vivre une année exceptionnelle aux côtés de Churchill. Que ce soit au 10 Downing Street ou à son domicile privé, cet homme aux ressources inépuisables, toujours surprenant, fera preuve d'un leadership hors du commun qui permettra à tout un pays - et à une famille - de rester unis.
Aussi palpitant et addictif qu'une série, La Splendeur et l'Infamie s'est classé numéro un des ventes dès sa sortie en Angleterre et aux États-Unis. Il a été élu meilleur livre de l'année par le Washington Post et Barack Obama l'a désigné parmi ses livres préférés de l'année.
« Le genre de page-turner que l'on voudrait trouver plus souvent parmi les livres d'Histoire. Larson réussit véritablement à donner au lecteur l'impression «d'y être?, de vivre aux côtés de Churchill. » Bill Gates.
À propos d'Erik Larson : « Larson raconte comme on filme : au plus près des événements, des acteurs et des témoins. Hautement recommandable. » Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Pour consulter les sources de l'auteur, rendez-vous ici, et pour sa bibliographie, c'est ici.
Rentrée littéraire 2021.
1995, région des Grands Lacs. Jim Fergus rend visite à sa grand-mère, Renée, 96 ans. Fille d'aristocrates français désargentés, mariée trois fois, celle-ci a connu un destin hors du commun, qui l'a menée de son petit village natal de la région de Senlis jusqu'aux États-Unis, en passant par les sables de l'Égypte. D'un caractère entier, froide et tyrannique, elle a brisé la vie de sa famille, en particulier celle de sa propre fille, Marie-Blanche, la mère de Jim. Pour essayer de la comprendre, et peut-être de lui pardonner, celui-ci va tenter de retracer son parcours.
En parallèle, à travers le journal intime de sa mère, l'écrivain nous fait entrer dans l'intimité de celle-ci. Internée en 1966 dans un asile de Lausanne, Marie-Blanche se souvient de sa vie, commencée comme un conte de fées mais qui prit peu à peu des allures de tragédie.
Henri, le père, et Yann Queffélec, le fils, deux romanciers réunis dans cette Suite armoricaine, hommage à la Bretagne d'hier et d'aujourd'hui.
Qui d'autre qu'un Queffélec pour évoquer la Bretagne ? Un Queffélec ou plutôt deux : Henri, le père, et son fils Yann, enfant lui aussi du pays dans la mer . Les voici réunis dans cette Suite armoricaine, hommage à la Bretagne d'hier et d'aujourd'hui.
Deux textes où père et fils se livrent tour à tour, évoquant leur jeunesse et leurs souvenirs. Le temps a passé et la Bretagne a bien changé entre l'enfance d'Henri, dans les années 1910, quand les grands-mères parlaient encore uniquement breton, et le récit par Yann de ses étés au pays des abers. Deux Finistériens, deux romanciers, qui disent les choses, chacun à sa manière.
Brest, la ville où je ne suis pas né. Lanildut et l'Aber-Ildut, deux villages bretonnants qui se touchent au nord de Brest.
C'est là-bas qu'étaient nos enfances à la mer, nos rêves, nos maisons. [...] Et je n'ai qu'à fermer les yeux pour franchir les miroirs de ces belles heures carillonnées jadis par les cloches de Lanildut, jour et nuit, celles-ci toujours à leur poste de granit à la minute où j'écris ces mots essentiels : Brest, Lanildut, l'Aber-Ildut. Années cinquante, soixante, mes âges d'or aux frontières volages de l'Atlantique et de la Manche. YQ
Plus piquante et acide que jamais : Hannah Swensen est de retour !
La pétillante Hannah Swensen n'a que très peu de temps pour elle. Confectionner les meilleurs gâteaux de Lake Eden est en effet une occupation à plein temps. Elle doit également faire avec ses deux prétendants, toujours aussi envahissants. Sans oublier sa mère, omniprésente, et son chat Moshe qu'elle soupçonne de faire une dépression nerveuse. Serait-elle en train de frôler le burn-out ? Et pire que tout pour cette irréductible gourmande, elle doit, après des années de laisser-aller, se résoudre à faire un régime.
Pressée comme un citron, Hannah a décidé de se détendre un peu en acceptant de faire partie du jury pour le concours du meilleur pâtissier de la région. Tout se passe bien, jusqu'au moment où notre héroïne arrive la première sur une scène de crime. Ce qui est synonyme de nouveaux soucis, certes, mais c'est aussi l'occasion idéale de mettre un peu de peps dans son quotidien fatigué !
Quoi de mieux qu'une nouvelle enquête d'Hannah pour vivre un moment réconfortant ? Ajoutez-y quelques recettes inédites de pâtisseries succulentes, et vous comprendrez vite pourquoi six millions de lecteurs à travers le monde sont devenus addicts aux gourmandises de Joanne Fluke !
Le seul " cold case " d'Agatha Christie n'est pas dans son oeuvre, mais dans sa vie.
Londres, 1926. Agatha Christie a trente-six ans. Au rythme de succès littéraires plus éclatants les uns que les autres, elle fréquente une société glamour qui se réunit lors de somptueuses fêtes et de week-ends dans de belles maisons de la côte anglaise. Sa fascination pour le drame et le mystère n'ont, semble-t-il, aucune répercussion sur sa vie privée. Jusqu'au jour où son mari lui annonce sa liaison avec la jeune Miss Nan O'Dea et son intention de divorcer pour l'épouser. Là, tout s'écroule. Agatha accuse le coup. Puis disparaît. C'est la stupéfaction.
La police du pays est mobilisée. La presse à sensation s'en mêle. Tout le monde se demande ce qui est arrivé à la romancière. Est-ce une fuite délibérée ? Et surtout, quel rôle la maîtresse de son mari a-t-elle bien pu jouer dans cette étrange histoire ?
Nina de Gramont s'inspire ici de la disparition réelle d'Agatha Christie, qui reste l'une des grandes affaires jamais résolues du XXe siècle, pour nous offrir un magnifique roman d'intrigues. Fidèle à son modèle, dont elle restitue la vie et la personnalité avec un réalisme et une grâce rares, elle nous entraîne dans la campagne anglaise pour une aventure aux multiples rebondissements.
En 1964, Robert Penn Warren lance une série d'interviews des représentants du mouvement des droits civiques aux États-Unis. Il rencontre Martin Luther King, Malcolm X, James Forman mais aussi les écrivains James Baldwin et Ralph Ellison, sans oublier de nombreux militants locaux, actifs sur le terrain.
Pour l'auteur de Tous les hommes du roi, il s'agit d'une véritable quête, qui va bien au-delà du reportage ou de l'exercice journalistique. Enfant du Sud des États-Unis, Robert Penn Warren a vécu dans une société ségrégationniste. Il s'interroge sur le poids de cette éducation et sur l'avenir des relations entre communautés. Loin de tout militantisme, il retranscrit ici ses entretiens en veillant à conserver le ton exact des échanges. À l'heure où les questions d'intégration comptent parmi les sujets centraux de nos sociétés, Au nom des Noirs constitue un document exceptionnel où les dialogues sont complétés par les réflexions personnelles de l'un des derniers géants de la littérature américaine.
Historique, introspectif, porté par une exigence jamais prise en défaut et un style unique... cet ouvrage échappe à toutes les classifications. « Il s'agit de ma tentative pour comprendre ce que je pouvais comprendre. J'ai conservé la forme des conversations car je voulais que le lecteur puisse voir, écouter et ressentir ce que j'avais vu, écouté et ressenti. Ce livre devait être le plus honnête possible », résume Robert Penn Warren.
Richard Powers a écrit le grand roman américain sur la famille, l'amour, la musique et les problèmes raciaux. Mieux : il en a fait un chant inoubliable.
Frederick Busch En 1939, lors d'un concert de Marian Anderson, David Strom, un physicien juif allemand émigré aux États-Unis pour fuir les persécutions nazies, rencontre une jeune femme noire, Delia Daley.
Ils se marient et élèvent leurs trois enfants dans le culte exclusif de la musique, de l'art, de la science et de l'amour universel, préférant ignorer la violence du monde autour d'eux.
Cette éducation va avoir des conséquences diverses sur les trois enfants. Jonah devient un ténor de renommée mondiale, Ruth va rejeter les valeurs de sa famille pour adhérer au mouvement des Black Panthers, leur frère Joseph tentera de garder le cap entre l'aveuglement des uns et le débordement des autres, afin de préserver l'unité de sa famille en dépit des aléas de l'histoire.
Avec des personnages d'une humanité rare, Richard Powers couvre dans cet éblouissant roman polyphonique un demi-siècle d'histoire américaine, nous offrant, au passage, des pages inoubliables sur la musique. Le Temps ou nous chantions a été élu meilleur livre de l'année par le New-York Times et le Washington Post.
Le meilleur livre que j'ai lu sur la musique et la joie qu'elle peut procurer.
Donna Leon Le roman le plus ambitieux - et le plus abouti - que j'ai lu depuis Pastorale Américaine, de Philip Roth. Un choc !
Greil Marcus Prodigieux.
The New York Times
Crimes et développement personnel : bienvenue dans le Breaking Bad du bien-être !
Il n'y a guère de métier plus éprouvant pour les nerfs que celui d'avocat de la mafia. Björn Diemel en sait quelque chose. Par bonheur, il a trouvé une solution pour en finir avec le stress et l'anxiété qui minaient son quotidien : la méditation de pleine conscience. À l'aide d'un coach, il a ainsi réussi à faire ses premiers pas sur le chemin du bien-être. Et aujourd'hui, tant sa vie professionnelle que ses relations avec sa femme et sa fille se sont nettement améliorées.
Björn n'est pourtant pas tout à fait au bout de ses peines. Pour véritablement lâcher prise et profiter du moment présent, il a en effet omis quelques étapes importantes. Alors que les cadavres s'accumulent, il lui est maintenant urgent d'apprendre à éliminer son stress sans pour autant éliminer ceux qui le provoquent...
Parsemés de conseils pratiques aussi irrésistibles qu'ordinairement efficaces pour trouver la voie de la sérénité sans pour autant devoir tuer son patron ou son voisin, Des meurtres pour lâcher prise s'est vendu à deux millions d'exemplaires en Allemagne. La série des « Meurtres Zen » est en cours d'adaptation par Netflix.
« La résilience par le sport, c'est la métamorphose du handicap auquel on ne se soumet pas, et qui nous conduit ainsi à la réparation narcissique. Au concept de "morale sportive", je préfère celui d'empathie, dans lequel je me représente le monde de l'autre. Même sans loi, quelque chose m'empêche. Dans le sport, c'est le règlement qui freine, et non le sujet lui-même. L'empathie est plus morale que le sport.
J'aime le sport de «petit niveau» parce qu'il socialise, il moralise, il produit une relation humaine, et fait naître une épopée. » Par le prisme du sport, qu'il a pratiqué jeune adulte, Boris Cyrulnik nous entretient de la « condition humaine », avec la bienveillance qui le caractérise.
Phénomène social majeur du xxe siècle, le sport constitue à ses yeux un magnifique terrain de reconstruction. Le concept de résilience, qu'il a fait connaître, trouve dans le sport une application exemplaire.
Son approche anthropologique le conduit aussi à former l'hypothèse de la naissance des conventions de jeux dès l'avènement de la conscience de l'autre chez l'enfant, et du plaisir qui jaillira de se mesurer à lui. Ainsi, ce « protosport » de l'Homo ludens s'enracinerait dans l'être en devenir dès les premiers temps de l'humanité.
« Notre histoire est solitaire. Notre naissance est solitaire. Quand on meurt, on est seul ; on a beau tenir la main d'un mourant de toutes ses forces, il part. Les choses fortes de notre vie sont solitaires, toujours. L'illusion qu'on passe son temps à se donner, c'est que nous ne sommes pas seuls. Comme on est nombreux, on tente de se reconstituer un monde où l'on serait ensemble ; mais on n'est jamais ensemble. Irréductiblement seuls.
J'aime la solitude. J'ai la nostalgie de l'homme seul. Mon fantasme absolu, c'est que le monde ressemble à la réalité que je perçois. En somme, la non-solitude n'est qu'un accident. J'ai souvent plaisir avec le groupe mais je ne sais pas partager mes émotions. D'ailleurs, ceux qui disent partager leurs émotions, je me demande comment ils font. La vie est solitaire. Et j'ai le goût d'être seul.
La solitude en mer, c'est l'isolement du reste des hommes. La vraie vie est en mer. La vie, à terre, c'est de la complaisance ? pas de la compromission car le mot est inélégant ? de la complaisance pour l'autre, de la politesse vis-à-vis de lui. Quand vous marchez sur un trottoir, vous envoyez en permanence des signaux pour que les autres s'écartent.
La solitude, chez les anglo-saxons, elle est suspecte car pour eux, tout est « dans le groupe ». Chez les latins, elle est déjà plus romantique. D'ailleurs, on remarque que dans une course en solitaire, il y a plus de latins que d'anglo-saxons.
Au vrai, la solitude, c'est une belle histoire. c'est nous. Voilà, c'est nous. Je suis seul donc je suis moi. Ce n'est pas avec les autres qu'on se connaît, c'est seul. Alors, on éprouve ce que l'on est : tout ce qu'il y a de formidable et d'infiniment médiocre. C'est une comptabilité qu'on ne rend pas obligatoirement publique !
On ne vit pas pour l'image que vous renvoie l'autre mais pour être mieux en soi. Le destin est une forme d'intransigeance : il faut tenter de bien se tenir avec soi. La vraie histoire, c'est soi. Mieux on se connaîtra et plus on sera indulgent avec l'autre. La meilleure manière d'aimer un peu l'autre, c'est de se connaître bien. » O. de K.
À la suite d'Ocean's Song, Olivier de Kersauson revient sur ses courses, ses grands exploits. Plus intimiste, il parle aussi de sa vie, de ses sentiments, de l'amour, de l'amitié... Avec ce deuxième opus, il se livre davantage sur sa véritable nature. Au vrai, il tombe le masque. Ainsi découvre-t-on un homme profond, habité par des idéaux.
Evelyn Couch, femme au foyer vivant mal l'approche de la cinquantaine, se rend chaque semaine dans une maison de retraite pour voir sa mère. Là, elle se lie d'amitié avec Ninny Threadgoode, fringante octogénaire qui lui raconte ses fabuleuses histoires de jeunesse. Nous voici en Alabama, dans les années 1930. Commence alors l'aventure du Whistle Stop Café, bientôt connu de tous les laissés-pour-compte du pays comme un refuge idéal contre les rigueurs de l'époque. Peu à peu, les personnages de cette vivifiante épopée deviennent pour Evelyn davantage que des amis : des modèles. Rassérénée par le récit de la vieille dame, ode à la joie, à la fraternité et à la résilience, notre héroïne reprend le dessus. Suivant les conseils de Ninny, elle va enfin pouvoir se confronter à ses peurs et retrouver le goût au bonheur.
Une chronique nostalgique et tendre, généreuse et colorée, pleine de saveur et d'humour.
La voix singulière et le franc-parler du secrétaire national du Parti communiste français.
Inconnu du grand public avant la présidentielle de 2022, Fabien Roussel est aujourd'hui l'une des personnalités de gauche préférées des Français. Après le succès de son précédent livre, Ma France, heureuse, solidaire et digne, le secrétaire national du PCF tire les enseignements des scrutins présidentiels et législatifs et donne sa vision des défis que doivent relever la gauche et les communistes français.
Fabien Roussel fait entendre une voix singulière, nourrie par ses multiples rencontres avec cette France qui travaille, qui souffre autant qu'elle aspire au bonheur. Il affirme avec force l'urgence d'en finir avec la société du chômage, de retrouver une indépendance énergétique, de lutter contre le patriarcat, mais aussi d'écouter les Français, de combattre le poison de l'extrême droite, de convaincre les déçus de la gauche et tous ceux qui ont renoncé à voter.
Avec le franc-parler qu'on lui connaît désormais, Fabien Roussel n'évacue aucun sujet : le score décevant du premier tour de la présidentielle de 2022, les résultats des législatives, le " plafond de verre " que la gauche doit briser pour être majoritaire... " Je suis convaincu que tous nos efforts paieront. Les Jours heureux sont devant nous. "