Académie française. La dénigrer, mais tâcher d'en faire partie si on peut.
Baragouin. Manière de parler des étrangers. Toujours rire de l'étranger qui parle mal français.
Érection. Ne se dit qu'en parlant des monuments.
Ainsi s'égrenne avec malice, humour, parfois noir, ironie certaine les aphorismes sortis de l'imagination de Gustave Flaubert qui travailla dès 1850 et jusqu'à la fin de sa vie à son Dictionnaire des idées reçues ou Catalogue des opinions chics.
Il comporte environ 1 000 définitions se rapportant à des noms communs ou des noms propres. Y défilent tous les clichés de la société française de son époque, la pudibonderie, les lieux communs, les poncifs esthétiques, ou les sujets d'indignation futiles.
Flaubert utilise souvent l'infinitif à valeur d'impératif impersonnel, ce qui donne à son Dictionnaire des allures de parodie de manuel de bonne conduite en société. Publié de manière posthume en 1913, il eut une énorme influence et certainement sur Pierre Louÿs qui écrivit à son tour un « Manuel de Civilité pour les jeunes filles à l'usage des maisons d'éducation », publié en 1926 aussi de manière posthume et également lu aux éditions Autrement dit, téléchargeable sur ce site.
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