"'Jubilatoire, enchanteur, génial, fantastique, inclassable, brillantissime...' Les lectrices ne ménagent pas leurs louanges à Fred Vargas. Il faut reconnaître qu'avec Pars vite et reviens tard, la romancière ne lésine sur aucun moyen pour nous scotcher à notre fauteuil. " Elle
On l'a peint soigneusement sur les treize portes d'un immeuble, dans le 18e arrondissement de Paris : un grand 4 noir, inversé, à la base élargie. En dessous, trois lettres : CLT. Le commissaire Adamsberg les photographie, et hésite : simple graffiti, ou menace ?
À l'autre bout de la ville, Joss, l'ancien marin breton devenu crieur de nouvelles est perplexe. Depuis trois semaines, une main glisse à la nuit d'incompréhensibles missives dans sa boîte à messages. Un amuseur ? Un cinglé ? Son ancêtre murmure à son oreille : "Fais gaffe à toi, Joss. Il n'y a pas que du beau dans la tête de l'homme."
Ce livre a reçu le Prix Des Libraires 2000, le Grand Prix des lectrices de Elle 2002, le Prix du Meilleur Polar Francophone 2002, et le Deutscher Krimipreis 2004 (Allemagne).
"- Trois morts, c'est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n'est pas de notre compétence.
- Ce qu'il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J'ai donc rendez-vous demain au Muséum d'Histoire naturelle.
- Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
- Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.
- Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l'araignée recluse ?"
La jeunesse dorée des golden-boys new-yorkais des années 1980 : l'argent et les filles abondent, tout est facile et superficiel. Patrick Bateman a 27 ans, et rien ne lui est impossible. À travers une écriture révolutionnaire, Bret Easton Ellis livre le récit désillusionné d'un homme pour qui le dernier after-shave acheté compte plus que le dernier clochard qu'il aura tué la veille. Un roman sombre et dérangeant où la violence et l'absence de morale forment la trame principale. ©1991 Éditions du Seuil / Curtis Brown (P), Traduction Alain Defossé
"Adamsberg attrapa son téléphone, écarta une pile de dossiers et posa les pieds sur sa table, s'inclinant dans son fauteuil. Il avait à peine fermé l'oeil cette nuit, une de ses soeurs ayant contracté une pneumonie, dieu sait comment. La femme du 33 bis ? demanda-t-il. Veines ouvertes dans la baignoire ? Pourquoi tu m'emmerdes avec ça à 9 heures du matin, Bourlin ? D'après les rapports internes, il s'agit d'un suicide avéré. Tu as des doutes ? Adamsberg aimait bien le commissaire Bourlin. Grand mangeur grand fumeur grand buveur, en éruption perpétuelle, vivant à plein régime en rasant les gouffres, dur comme pierre et bouclé comme un jeune agneau, c'était un résistant à respecter, qui serait encore à son poste à cent ans. Le juge Vermillon, le nouveau magistrat zélé, est sur moi comme une tique, dit Bourlin. Tu sais ce que ça fait, les tiques ?"
1947, à Los Angleles. Elizabeth Short est découverte morte dans un terrain vague, nue et mutilée d'un rictus tracé au couteau. Ce crime ébranle l'Amérique et James Ellroy en particulier, pour qui ce meurtre fait écho à celui de sa mère, perpétré quand l'auteur n'avait que dix ans. Le roman qu'il en fit par la suite met en scène deux policiers du LAPD, dont l'obsession pour la jeune fille légère que fut la victime révèle le goût pour le morbide. L'ambiguïté des personnages et la noirceur des motifs de ce livre en font un des sommets du genre. Une lecture féminine de ce texte rend d'autant plus fascinant le tourment semé par la mort du « Dahlia noir ». ©1992 Rivages/Noir (P) Traduction Freddy Michalski
La mort surprend Louis Lorenzo au milieu de son salon, sac de courses en main. Une disparition soudaine que personne ne remarquera. Personne, si ce n'est Louis Lorenzo lui-même, qui abandonne son corps et contemple son cadavre depuis les quatre coins de la pièce. Louis part alors explorer les environs qui l'ont vu vaquer à ses banales occupations de retraité. Parfois propulsé dans des dimensions dont il ne soupçonnait rien, il se heurte encore au mur de verre de sa solitude. Et sans cesse, obsédé, il revient à ce corps qu'il n'habite plus mais sur lequel une autre forme de vie commence à proliférer.
De sa magnifique écriture précise, douce-amère, Hervé Le Corre nous livre un texte à la lisière du roman noir, du conte fantastique et de la Vanité. Habitué à mettre en lumière l'existence des "petites gens", l'auteur de Traverser la nuit invente ici la mort minuscule, celle qui, logiquement, clôt une vie minuscule.
"Fred Vargas griffe cet écrit au loup d'une prose incisive et singulière. Non contente de faire la peau au polar franchouillard, Fred Vargas le hisse au sommet. La meute des "crime writers" anglo-saxons n'a qu'à bien se tenir !" Le Monde des Livres
Le mardi, il y eut quatre brebis égorgées à Ventebrune, dans les Alpes.
Et le jeudi, neuf à Pierrefort.
Un loup solitaire ? Roué, cruel, avec son cul bas sur ses pattes grises ? La Bête du Mercantour.
Mais au village de Saint-Victor-du-Mont, tous n'y croient pas, à la Bête. Ce n'est pas une Bête. C'est un homme. Un loup-garou.
Elle était étendue dans la paille crottée, sur le dos, les bras écartés, la chemise de nuit remontée jusqu'aux genoux. À la gorge, une blessure avait laissé échapper un flot de sang.
À Paris, devant son poste, Jean-Baptiste Adamsberg - le rêveur et "sylvestre" commissaire de L'Homme aux cercles bleus - guette les nouvelles du Mercantour. Il ferme les yeux. Son enfance pyrénéenne, la voix des vieux... Comme des tisons, mon gars, comme des tisons ça fait, les yeux du loup, la nuit.
"Commencez ce livre, vous ne pourrez plus vous l'arracher des mains. Quant à savoir dans quel rayon le classer, peu importe. Vargas est unique en son genre." Téléobs
"Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?" Ça amuse les Parisiens. Depuis quatre mois, cette phrase accompagne les cercles qui surgissent la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs ; en leur centre, prisonniers, un débris, un déchet, un objet : trombone, pince à épiler, patte de pigeon... Le phénomène fait les délices des journalistes et des psychiatres. Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite "suintent" la cruauté. Il le sent : bientôt, de l'anodin on passera au tragique.
L'Homme aux cercles bleus était l'acte de naissance du commissaire Adamsberg. Après une longue absence, il réapparaissait dans L'Homme à l'envers. Entre-temps, on découvrait la trilogie des "Évangélistes" (Debout les morts, Un peu plus loin sur la droite, Sans feu ni lieu), où trois jeunes chercheurs "dans la merde" - Mathias le préhistorien, Marc le médiéviste et Lucien le contemporanéiste - cohabitaient dans une baraque pourrie de la rue de Chasle.
Ce livre a reçu le prix du Festival de Saint-Nazaire.
À Athena, dans le Mississippi, Charlie Harris coule des jours paisibles en compagnie de Diesel, son fidèle maine coon, véritable coqueluche de la ville. Pour le bibliothécaire, la présence du félin est une source de bonheur, tout comme celle des étudiants à qui il offre le gîte et le couvert dans sa charmante maison. Cependant, sous ses airs tranquilles, Athena recèle mille et un secrets sur le point d'être dévoilés lorsque Godfrey Priest est retrouvé inerte dans sa chambre d'hôtel. Le célèbre auteur de thrillers, enfant du pays, venait assister à un dîner de gala en son honneur. Pour sûr, le criminel est un habitant du coin... Si l'enquête est officiellement confiée au bureau du shérif, Charlie et son compagnon à quatre pattes se lancent incognito dans leurs propres recherches...
"Il suffit de voir la correspondance entre Moby Dick et le lion de Belfort, et de remâcher cette phrase : "La quête des paroxysmes à l'essentiel, qui est ordinairement caché." Et on obtient un franco-polar hilarant et de qualité."
Le Canard enchaîné
Un hêtre peut-il pousser en une seule nuit dans un jardin, à Paris, sans que personne ne l'ait planté ?
Oui. Chez la cantatrice Sophia Siméonidis ; et elle n'en dort plus. Puis elle disparaît sans que cela préoccupe son époux. Après une série de meurtres sinistres, ses trois voisins "dans la merde", aidés par l'ex-flic pourri Vandoosler, découvriront les racines du hêtre, vieilles de quinze ans, grasses de haine et de jalousie.
Ce livre a reçu le prix Mystère de la Critique et le prix du Polar de la Ville du Mans.
Silas Sibley, jeune espion de la Compagnie surnommé le Trieur, ne se doutait pas qu'en mettant au point un nouveau système d'écoute téléphonique il découvrirait un complot capable de bouleverser le fragile ordre mondial : dans vingt-sept jours, une bombe nucléaire explosera à Téhéran, et tout porte à croire qu'elle sera lancée sur ordre du ministère de la Justice des États-Unis. Le compte à rebours est enclenché pour la cité iranienne... et pour la vie du jeune Silas.
«- Là-bas, quand quelqu'un dit "J'ai vu passer l'Armée furieuse", tout le monde sait très bien de quoi il retourne. Je vais mieux vous décrire l'Armée que voit Lina, et vous comprendrez que ses nuits ne soient pas douces. Et s'il y a une chose de sûre, commissaire, c'est que sa vie à Ordebec doit être très difficile.
- Que voit-elle? demanda Zerk, cigarette pendant aux lèvres.
- Armel, cette vieille armée qui répand son fracas n'est pas intacte. Les chevaux et leurs cavaliers sont décharnés, et il leur manque des bras et des jambes. C'est une armée morte à moitié putréfiée, hurlante et féroce, qui ne trouve pas le ciel. Imagine cela.»
Sofia, 1968. Une bande de copains farfelus forment le cercle Octobre. Artistes, clowns ou athlètes, tous célèbres pour des raisons différentes, ils vivent dans l'idéal d'un humanisme socialiste.
Mais la répression du Printemps de Prague met fin à leurs espoirs autant qu'à leurs illusions. À l'aide de leurs talents variés, ces doux rêveurs vont tenter un baroud d'honneur pour contester l'intervention russe... et ainsi s'attirer les foudres du Kremlin.
Savoir surprendre, amuser, tenir en haleine le lecteur avec autant d'intelligence et de grâce ne mérite qu'un mot : merci, Fred Vargas ! Le Figaro
Adamsberg termina son café et posa son menton dans sa main. Il lui était arrivé en des tas d'occasions de ne pas se comprendre, mais c'était la première fois qu'il échappait à lui-même. La première fois qu'il basculait, le temps de quelques secondes, comme si un clandestin s'était glissé à bord de son être et s'était mis à la barre. De cela, il était certain : il y avait un clandestin à bord. Un homme sensé lui aurait expliqué l'absurdité du fait et suggéré l'étourdissement d'une grippe. Mais Adamsberg identifiait tout autre chose, la brève intrusion d'un dangereux inconnu, qui ne lui voulait aucun bien.
Fidèle à son style, Fred Vargas vient de conquérir définitivement son statut de reine française du polar. Le Figaro Magazine
– Danglard, la voyez-vous ? demanda Adamsberg d'un ton uni. L'Ombre ?
Le commandant revint sur ses pas, tournant les yeux vers la fenêtre et vers la pluie qui assombrissait la pièce. Mais il était trop fin connaisseur d'Adamsberg pour se figurer que le commissaire lui parlait du temps.
– Elle est là, Danglard. Elle voile le jour. Vous la sentez ? Elle nous drape, elle nous regarde.
– Humeur sombre ? suggéra le commandant.
– Quelque chose comme cela. Autour de nous.
Danglard passa la main sur sa nuque, se donnant le temps de la réflexion. Quelle ombre ? Quand, où, comment ?
– Depuis quand ? demanda-t-il.
– Peu de jours après que je suis revenu. Elle guettait peut-être avant, rôdant dans nos parages.
" - Et qu'est-ce qu'ils vont en faire ? demandait Estalère. Trouver vingt personnes sans pieds pour les recoller avec ? Et après ?
- Mais il semble qu'il n'y en ait pas plus de dix-huit. Ce qui nous ferait neuf personnes.
- D'accord. Mais si les Anglais avaient un problème avec neuf personnes sans pieds, ils seraient déjà au courant, non ?
- S'il s'agit de personnes, dit Adamsberg. Mais s'il s'agit de corps, pas forcément.
Estalère secoua la tête.
- Si les pieds ont été coupés sur des morts, précisa Adamsberg. Cela nous donne neuf cadavres. Les Anglais ont quelque part neuf cadavres sans pieds, et ils ne le savent pas."
Avec une élégance tranquille, Fred Vargas tisse, dans la touffeur de la Ville éternelle, avec de fréquentes incursions dans le monde feutré de la Bibliothèque vaticane, une toile subtile, donnant au lecteur un divertissement de qualité. Le Monde
Claude, Tibère, Néron, les trois étudiants, les trois empereurs , promènent leur nonchalance inquiète dans les rues de Rome.
Des dessins de Michel-Ange ont été volés à la Bibliothèque vaticane !
Henri Valhubert, le grand expert d'art parisien – et père de Claude – est assassiné un soir de fête devant le palais Farnèse.
Que venait-il faire à Rome et comment a-t-il pu boire de la ciguë ?
Avec ce roman choral, Colin Niel orchestre un récit saisissant dans une campagne où le monde n'arrive que par rêves interposés. Sur le causse, cette immense île plate où tiennent quelques naufragés, il y a bien des endroits où dissimuler une femme, vivante ou morte, et plus d'une misère dans le coeur des hommes.Une femme a disparu. Sa voiture est retrouvée au départ d'un sentier de randonnée qui fait l'ascension vers le plateau où survivent quelques fermes habitées par des hommes seuls. Alors que les gendarmes n'ont aucune piste et que l'hiver impose sa loi, plusieurs personnes se savent pourtant liées à cette disparition. Tour à tour, elles prennent la parole et chacune a son secret, presque aussi précieux que sa propre vie. Et si le chemin qui mène à la vérité manque autant d'oxygène que les hauteurs du ciel qui ici écrase les vivants, c'est que cette histoire a commencé loin, bien loin de cette montagne sauvage où l'on est séparé de tout, sur un autre continent où les désirs d'ici battent la chamade.© Rouergue Noir
Berlin, 1950. En pleine guerre froide, un dignitaire russe demande à changer de camp. En gage de bonne foi, il affirme détenir le nom d'une taupe haut placée au sein de la CIA. Jack McAuliffe, nouvelle recrue de la Central Intelligence Agency, et Harvey Torriti, vieux routard de l'espionnage porté sur la bouteille, vont devoir l'exfiltrer et tenter de démasquer l'agent double.
Commence alors une extraordinaire épopée, magistralement contée par Robert Littell. La vie de ces agents jusqu'aux années 1990 nous fait traverser tout un pan de l'histoire du XX siècle. Une histoire faite de conflits ouverts, mais aussi de secrets, d'assassinats et d'enlèvements commandités dans l'ombre par les deux puissants organismes, la CIA et le KGB.
Entre fiction et réalité, de la Bulgarie à l'Afghanistan en passant par Cuba, La Compagnie est un immense thriller politique et une expérience de lecture inoubliable.
Quand Alice Somerville s'est lancée sur la piste de deux motos américaines enfouies par son grand-père dans la tourbe des Highlands pendant la Seconde Guerre mondiale, elle n'imaginait pas déterrer le cadavre d'un homme assassiné par balle. Et le commandant Karen Pirie s'attendait encore moins à ce qu'il soit chaussé d'une paire de baskets Nike, témoins d'une tout autre époque. C'est loin d'être la seule incongruité dans l'enquête dont se charge son unité, spécialisée dans les dossiers non élucidés. Alors qu'une conversation surprise entre deux femmes au sujet d'un mari violent conduit Karen sur une affaire bien différente, elle découvrira sans tarder que les apparences se révèlent parfois trompeuses dans cette région préservée de l'Écosse, et que tout le monde ne partage décidément pas la même conception de la justice.
"De ce récit savoureux, on retiendra surtout le héros, philosophe obscur mais perspicace détective, imaginé par Fred Vargas qui confirme ici son réel talent de romancière." Le Courrier de l'Ouest
Embusqué sur le banc 102, celui de la Contrescarpe, Kehlweiler, "l'Allemand", avise une drôle de "bricole" blanchâtre égarée sur une grille d'arbre.
Ce petit bout d'os humain - car il s'agit bien de cela - l'obsède jusqu'à ce qu'il abandonne ses filatures parisiennes pour rallier Port-Nicolas, un village perdu au bout de la Bretagne.
Et l'attente commence dans la salle enfumée du vieux Café de la Halle. Il écoute, il surveille, de bière en bière, de visage en visage... Et, sans trêve, par les routes humides et les grèves désertes, il fait courir son assistant, Marc Vandoosler, le médiéviste rencontré dans Debout les morts.
Qui tue ?
"Un coupable idéal doucement timbré, quatre justiciers branquignols et des osselets. Sans feu ni lieu, comme les quatre précédents romans policiers de Fred Vargas, mise sur le décalage et l'absurde."
Libération
Pourquoi Louis Kehlweiler dit l'Allemand, Marc, Lucien et Mathias - retranchés dans leur baraque pourrie de la rue Chasle à Paris -, s'intéressent-ils à un simplet à tête d'imbécile pas franchement sympathique, dont la culpabilité ne fait de doute pour personne, même pas pour eux ?
Pourquoi tiennent-ils à sauver ce Clément Vauquer, un détraqué recherché par toutes les polices de Nevers et de Paris pour les assassinats effroyables d'au moins deux jeunes femmes ?
À Athena, les soeurs Ducote sont en conflit avec Vera Cassity au sujet de l'emplacement du gala de financement de la bibliothèque. Aura-t-il lieu dans la sublime demeure des Ducote ou dans celle, non moins majestueuse, des Cassity ? Le bibliothécaire Charlie Harris préférerait se blottir dans un coin plutôt que de prendre part au conflit. Les tensions sont à leur comble, et il semble que tout le monde, en ville, ait une dent contre Vera... Le soir du gala, qui se déroule chez des Ducote victorieuses, Vera se montre particulièrement odieuse avec plusieurs personnes. Mais ses mots amers sont les derniers car, quelques heures plus tard, Charlie découvre son corps inerte au bas de l'escalier de service... Avec l'aide de son fidèle félin Diesel, il va tenter de retrouver le tueur.
Roger Ackroyd se confie un soir à son vieil ami le Dr Sheppard. Il était sur le point d'épouser une jeune et richissime veuve quand celle-ci a mis fin à ses jours pour échapper à un affreux chantage. Dans sa dernière lettre elle lui livre un secret terrible : un an plus tôt, elle a assassiné son mari !
Traduit de l'anglais par Françoise Jamoul