« Accomplir sa légende personnelle est la seule et unique obligation de l´homme. »
« Mon coeur craint de souffrir, dit le jeune homme à l'Alchimiste, une nuit qu'ils regardaient le ciel sans lune.
- Dis-lui que la crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même. Et qu'aucun coeur n'a jamais souffert alors qu'il était à la poursuite de ses rêves. »
Santiago, un jeune berger andalou, part à la recherche d'un trésor enfoui au pied des Pyramides. Lorsqu'il rencontre l'Alchimiste dans le désert, celui-ci lui apprend à écouter son coeur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve.
Merveilleux conte philosophique destiné à l'enfant qui sommeille en chacun de nous, ce livre a marqué une génération de lecteurs.
Décider. Changer. Se réinventer. Agir. Expérimenter. Réussir. Oser. Rêver. Gagner. Découvrir. Eloigner. S'engager. Penser. Croire. Grandir. Appartenir. S'éveiller. Nous avons parfois besoin de redonner un sens à notre vie, de lui rendre souffle et équilibre. Et si un livre en avait le pouvoir ? Et si, grâce à la magie des mots et d'une histoire, vous commenciez un nouveau chapitre de votre vie ? Aleph est ce livre. Aleph est un voyage qui pourrait bien changer votre existence.
En plein festival de Cannes, la Croisette fourmille de starlettes en mal de gloire, de puissants réalisateurs, d'acteurs de renom et de touristes surexcités. Parmi eux rôde également Igor, brisé par une rupture sentimentale douloureuse. Et qui a décidé de se venger. Les destins se croisent : Gabriela, jeune actrice naïve mais ambitieuse ; Jasmine, mannequin rwandais exilé aux Pays-Bas ; Javits, producteur influent et véreux ; Hamid Hussein, styliste parti de rien et aujourd'hui au sommet de sa gloire... Tous tentent de se faire remarquer dans le monde vicieux et superficiel du show-business. Mais l'irruption d'Igor bouleversera leur vie à jamais.
La Solitude du vainqueur fait le portrait d'un monde aux valeurs morales en perdition. Paulo Coelho dépeint une Croisette où les puissants écrasent les faibles, où les hommes s'accrochent à des espoirs illusoires de réussite et les femmes à des canons de beauté tyranniques pour atteindre un but superficiel et vain.
Brida, une jeune Irlandaise à la recherche de la Connaissance, s'intéresse depuis toujours aux différents aspects de la magie, mais elle aspire à quelque chose de plus. Sa quête l'amène à rencontrer des personnes d'une grande sagesse, qui lui font découvrir le monde spirituel : un mage habitant la forêt lui apprend à vaincre ses peurs et à croire en la bonté de l'univers ; une magicienne lui explique comment danser au rythme du monde et invoquer la lune. Brida part alors à la rencontre de son destin. Parviendra-t-elle à réconcilier sa vie amoureuse et son désir de tout quitter pour devenir sorcière ?
Ce roman enchanté renoue avec des thèmes chers aux lecteurs de Paulo Coelho : le conteur y tisse un récit qui mêle amour, passion, mystère et spiritualité.
Les gens créent une réalité et ils en sont ensuite les victimes. Athéna s'est rebellée contre cela - et elle l'a payé très cher.
HERON RYAN, journaliste
Athéna m'a utilisée et manipulée, sans la moindre considération pour mes sentiments. Elle était ma maîtresse, chargée de transmettre les mystères sacrés, de réveiller la force inconnue que nous possédons tous. Quand nous nous aventurons sur cette mer inconnue, nous faisons confiance aveuglément à ceux qui nous guident - croyant qu'ils en savent plus que nous.
ANDREA MCCAIN, actrice de théâtre
Le grand problème d'Athéna, c'est qu'elle était la femme du XXIIe siècle, alors qu'elle vivait au XXIe - et qu'elle permettait à tous de le voir. L'a-t-elle payé ? Sans doute. Mais elle aurait payé bien plus cher si elle avait réprimé son exubérance. Elle aurait été amère, frustrée, toujours inquiète de « ce que les autres vont penser», disant toujours «laisse-moi résoudre d'abord ces problèmes, ensuite je me consacrerai à mon rêve », se plaignant sans cesse que « les conditions idéales ne se présentent jamais ».
DEIDRE O'NEILL, connue sous le nom d'Edda
Le "Bairro", ce célèbre quartier inventé par Gonçalo M. Tavares qui rassemble des Messieurs célèbres, - écrivains, dramaturges, poètes ou scientifiques - accueille cette année de nouveaux voisins : Monsieur Henri, Monsieur Juarroz, Monsieur Breton et Monsieur Eliot.
Réunis pour la première fois, chaque Monsieur apporte sa vision sur notre monde, à la fois philosophique, surréaliste, ironique, voire absurde jusqu'à l'extrême. Mais tous ont un objectif commun : comme le village d'Astérix, ce "bairro" entend bien résister, coûte que coûte, à l'avancée menaçante de la barbarie.
Une nouvelle fois, Gonçalo M. Tavares nous interroge, avec le talent qu'on lui connaît, sur notre rapport au quotidien et sur notre capacité à nous adapter ou à nous heurter à la réalité.
Auteur portugais, Gonçalo M. Tavares est né en 1970. Après avoir étudié la physique, le sport et l'art, il est devenu professeur d'épistémologie à Lisbonne.
Depuis 2001, il ne cesse de publier (romans, poèmes, essais, pièces de théâtre, contes et autres ouvrages inclassables). Il a été récompensé par de nombreux prix nationaux et internationaux dont le Prix Ler/BCP (le plus prestigieux au Portugal).
Il est considéré comme l'un des plus grands noms de la littérature portugaise contemporaine.
Le lecteur n'a qu'une envie : replonger dans l'œuvre, tant l'écrivain sait rendre cette vision littéraire du Portugal moins une énigme qu'une allégorie inépuisable. Le Monde des Livres
Tout commence au lever du soleil.
Dans un village portugais au nom de mammifère, un homme armé disparaît. Au même moment, à Lisbonne, le vent tourne : la révolution des Œillets met fin à la dictature.
Mais où a pu se rendre l'insaisissable Celestino ? Le docteur Augusto Mendes détient probablement la clé de l'énigme qui nous mènera jusqu'en Argentine en passant par Vienne et d'autres villes d'Europe. Les lecteurs suivront, fascinés, l'histoire de ce dernier et celle de sa famille, en commençant par Antonio, son fils, revenu traumatisé de ses deux missions en Angola ; puis Duarte, son petit-fils, pianiste surdoué, qui incarne tous les espoirs de ses proches et se livre aux facéties de la jeunesse...
La Main de Joseph Castorp est le portrait d'une famille marquée par les années de tyrannie salazariste, la répression et la guerre coloniale. Ses secrets, ses mystères, ses joies se dessinent au rythme de l'Histoire, tragique parfois, somptueuse toujours, du Portugal, et composent une symphonie inoubliable.
Ce roman a reçu le Prix LeYa 2011.
Gonçalo M. Tavares a un talent rare, celui de raconter des histoires invraisemblables avec une clarté, une simplicité, une justesse qui rendent ses textes immédiatement compréhensibles alors qu'ils pourraient désarçonner. Libération
Aaronson n'a pas toujours été mort.
Il fut un temps où Aaronson était même, sans exagérer, un être vivant.
De vingt-sept à trente ans, Aaronson tournait – tel un insecte obsessionnel – autour d'un rond-point.
Tous les matins, on pouvait voir un homme, entre sept heures et sept heures et demie, faire le tour du principal rond-point de la ville, vers lequel convergeait 60 % de la circulation.
C'est ainsi que Gonçalo M. Tavares nous invite à suivre les aventures extravagantes de ses personnages : un joggeur, un enquêteur sondeur, un enseignant, un collectionneur de cafards... Jusqu'à l'apparition de son héros, le vrai, Matteo, celui qui a perdu son emploi. Vingt-six individus dont les destins sont liés comme dans un jeu de dominos, la chute d'une pièce entraînant celle de la suivante.
Le lecteur avance de surprise en surprise, empruntant simultanément les chemins de l'absurde et de l'intelligence, il découvre au fil des pages une créativité fascinante qui rappelle celle de Kafka, Beckett ou Melville. Un univers où les ambiguïtés sont reines et offrent de passionnantes réflexions sur l'homme, la ville, la vie moderne et l'ironie de l'existence.
L'un des écrivains les plus ambitieux de ce siècle. Alberto Manguel,
El País
Il fallait de l'audace à l'écrivain pour sortir ainsi les plaques de marbre et viser le chef-d'œuvre de manière publique et assurée. Mais Tavares, dont paraît ici le huitième livre traduit en français, n'est pas doué seulement d'audace. Dans sa main sûre, il tient fermement le burin de l'artiste. Le Figaro littéraire
L'intense jubilation que l'on éprouve en lisant
Un voyage en Inde, le magnifique roman de Gonçalo M. Tavares, doit beaucoup à la scansion qui se dégage de sa liberté formelle.
C'est l'histoire de Bloom. Pourquoi, en l'an 2003, a-t-il décidé de fuir Lisbonne ? Quel crime a-t-il commis ?
A-t-il vraiment tué son propre père pour venger sa bien-aimée, morte en de bien mystérieuses circonstances ? Son voyage vers l'Inde lui permettra-t-il de se réconcilier avec lui-même et de trouver un sens à la (sa) vie ?
Chanceux que nous sommes, de le suivre dans son périple aux escales incertaines, sa quête inlassable de l'humain...
Fiction ambitieuse, errance pétrie de mélancolie et de fantaisie, cette épopée touche à l'harmonie magique entre suspense, poésie et philosophie.
Bloom est entré dans la très célèbre famille dont font déjà partie le dernier homme de Nietzsche, Monsieur Teste de Valéry, Plume de Michaux, Bernardo Soares, Bartleby de Melville. Antonio Guerreiro,
Expresso
Un véritable triomphe littéraire qui confirme, s'il subsistait encore des doutes, qu'il est bel et bien le grand écrivain portugais du XXIe siècle. José Mario Silva
Un livre qui ne va marquer non seulement l'histoire de la littérature portugaise mais aussi celle de la culture européenne. Vasco Graça Moura
Souvent, il faut choisir entre le bonheur de la lecture et les délices de l'interprétation. Le Portugais Gonçalo M. Tavares invite à mener les deux de front [...] Ajoutez à cela un suspense capable d'aller crescendo, en dépit de ce qui émerge ou surgit, et vous aurez idée du plaisir de lire à nul autre pareil que procure cette prose à la fois sincère et en tapinois. La Croix
– C'est votre fille ?
– Non, répondis-je. Je l'ai trouvée dans la rue. J'ai déjà demandé dans des magasins : personne ne sait qui elle est. Personne ne l'a jamais vue dans le quartier. Elle est à la recherche de son père. Elle s'appelle Hanna. Il y a une institution qui accueille ce genre d'enfant, je vais l'y conduire.
Cette rencontre déterminante dictée par le hasard va bouleverser la vie des deux protagonistes.
Marius – qui jusque-là fuyait un danger inconnu – décide de prendre Hanna sous son aile et de l'aider à retrouver son père. Un détail retient son attention : la jeune fille tient entre ses mains une boîte contenant une série de fiches dactylographiées destinées à l' apprentissage des personnes handicapées mentales. Mais cette définition,
handicapée mentale, s'applique-t-elle vraiment à la situation de la jeune fille ? Rien n'est moins sûr.
Une odyssée moderne et initiatique commence alors, portée par l'écriture quasi hallucinée propre à Gonçalo M. Tavares.
Une lecture choc et fascinante. L'Humanité
Il y a des exercices pour s'entraîner à la vérité : par exemple, avoir peur. Ou avoir faim. Et puis il y a des exercices pour s'entraîner au mensonge : vivre en groupe, faire des affaires. [...] Klaus était pour la première fois à la tête des affaires familiales. Il n'avait pas peur, n'avait pas faim, n'était pas amoureux. Chaque jour offrait ainsi une nouvelle occasion de mentir.
Il avait éliminé la grande faiblesse de l'existence, il avait fait disparaître la fragilité primaire de l'espèce : il n'avait pas la moindre inclination pour l'amour ni l'amitié ! Et, tandis qu'il marchait en pleine rue, désarmé, observant le dessus de ses vieux souliers marron, ces souliers que Klober qualifiait par moquerie d'irresponsables, à cet instant Walser se sentait autant en sécurité – et en même temps aussi menaçant – que s'il avait avancé dans la rue à bord d'un char.
Ils s'appellent Klaus Klump et Joseph Walser. L'un est éditeur, l'autre ouvrier. Leur pays est en guerre. Gonçalo M. Tavares les surveille, à l'affût des mécanismes de leurs âmes soumises aux vicissitudes de l'Histoire. Et, comme s'il se trouvait devant un tableau de George Grosz, le lecteur est saisi, hypnotisé par la virtuosité d'un très grand écrivain. Ceci n'est pas un roman, ceci est un coup de poing !
De mères en filles est une plongée dans l'histoire du Brésil à travers une lignée de femmes allant d'Inaia, fille d'un guerrier indien née en 1500, jusqu'à Amanda, jeune Carioca des années 2000. Indigènes, Africaines, Portugaises, Espagnoles, Françaises et un métissage de tout cela, esclaves, libres, sorcières, guérisseuses, amoureuses, meurtrières ou artistes, toutes sont des femmes aux personnalités colorées, complexes et inoubliables. Il y a Guilhermina, chasseuse de fauves, Ana de Pádua, propriétaire d'esclaves et de bétail, Diva Felícia, photographe et voyageuse, ou encore Lígia, activiste politique sous la dictature. À travers cet enchevêtrement de récits et de destins au féminin, Maria José Silveira fait revivre l'histoire de ce colosse aux pieds d'argile qu'est le Brésil.
« Tante Palma était une sorte de mère. C'est la première féministe que j'ai connue. Elle disait que "célibataire" n'était pas un état civil mais un état de grâce. »Au beau milieu de la grande cuisine familiale de la fazenda, Antonio attend l'arrivée de son arrière-petit-fils. Son esprit s'envole, les souvenirs l'assaillent. Tante Palma surgit.Jeune, audacieuse, indépendante, elle captive ses neveux et nièces. Un véritable théâtre à elle seule, créant chaque jour la surprise. À commencer par cet étrange cadeau de mariage qui rythmera les joies et désespoirs de toute la famille sur quatre générations : le riz ramassé sur le parvis de l'église, le jour du mariage de José et de Maria Romana. Qui aurait pu imaginer que, presque cent ans plus tard, leur fils Antonio serait encore en train de cuisiner ce riz aux vertus saisissantes...Traduit du portugais (Brésil) par Daniel Matias.
L'unanimité et la puissance de la vindicte collective - en France comme en Italie et au Brésil - est un fait sans précédent dans les annales des acharnements judiciaires du siècle.
Dix ans ont passé depuis le début de l'affaire Battisti , qui enflamma démesurément l'opinion publique. L'unanimité et la puissance de la vindicte collective - en France comme en Italie et au Brésil - est un fait sans précédent dans les annales des acharnements judiciaires du siècle. Il fallait donc que l'Histoire s'en mêle, qu'une recherche exhaustive fût rigoureusement conduite, disant tout ne cachant rien, qu'un livre expose enfin l'ensemble des faits auxquels le public ne put jamais accéder. Car il y a droit : qu'a fait, au juste, Cesare Battisti ? Sur quelles bases fut-il condamné à vie, en son absence, sans preuve et sans témoins ?
Ne citons qu'un seul fait : les trois procurations par lesquelles Cesare Battisti désigna des avocats pour le défendre sont des faux. Ils furent utilisés durant les onze années de son procès par la magistrature italienne. Un élément trop crucial pour qu'il soit dévoilé : en neuf ans écoulés depuis cette découverte, pas un journal n'accepta de reproduire ces faux. Et pas un tribunal, de France, d'Europe ou du Brésil ne voulut en tenir compte. Pour la première fois, chacun peut ici les découvrir et constater par lui-même la fraude qui lui fut cachée avec tant de soin. Cette fraude-là, mais aussi bien d'autres. Avec ce livre, le lecteur pénètre dans les coulisses obscures de trente années d'Histoire, par le biais de cette stupéfiante affaire, dont le dernier mot n'est pas encore écrit.