Gueule cassée de 14, Édouard Roux trouve refuge dans l'atelier de la sculptrice animalière Jeanne Sauvage. Elle lui redonne un visage et l'introduit dans le milieu des artistes de Montmartre. En échange, Édouard lui fait découvrir la majesté du plateau du Vercors et l'histoire du dernier ours qu'il a vu tué quand il était enfant. Au coeur du Cirque d'Archiane, il lui dévoile la Dernière Reine et incite Jeanne a créer le chef d'oeuvre qui la fera reconnaître.
Dans la veine des grands romans feuilletons du 19e, La Dernière Reine croise les destins du dernier ours du Vercors et d'Édouard Roux gueule cassée de 14.
Comme précédemment dans Le Loup, homme et animal se confrontent dans un récit puissant, mêlant questionnements écologiques, féminisme, histoire d'amour et histoire de l'art.
Avec le lapin César et le vieux rat Azélar, Miss B doit convaincre les animaux de ne surtout pas céder à la violence pour mettre fin au règne de Silvio...
Au château, la dictature continue. Grâce aux efforts de Miss B, les animaux se remobilisent avec peine pour faire renaître, en même temps que le printemps, le mouvement pacifiste des Marguerites. Mais Silvio ne l'entend certainement pas de cette oreille, et le taureau dictateur en a sous le sabot pour conserver son pouvoir. Toujours aidé par sa cruelle milice canine, il décide de faire embastiller les animaux rebelles au donjon. Qu'à cela ne tienne : Miss B et ses amis répondront une nouvelle fois par la ruse... et la solidarité !
Quelque part dans la France de l'entre-deux guerres, niché au coeur d'une ferme oubliée des hommes, le Château des animaux est dirigé d'un sabot de fer par le président Silvio... Secondé par une milice de chiens, le taureau dictateur exploite les autres animaux, tous contraints à des travaux de peine épuisants pour le bien de la communauté... Miss Bangalore, chatte craintive qui ne cherche qu'à protéger ses deux petits, et César, un lapin gigolo, vont s'allier au sage et mystérieux Azélar, un rat à lunettes pour prôner la résistance à l'injustice, la lutte contre les crocs et les griffes par la désobéissance et le rire... Premier tome d'une série prévue en quatre volumes, Le Château des animaux revisite La Ferme des animaux de George Orwell (1945) et nous invite à une multitude de réflexions parfois très actuelles...
L'ensemble des sources numériques a disparu brutalement de la surface de la Terre et le monde est paralysé. Les autorités découvrent que le seul survivant d'un équipage rentré d'une mission sur Mars est habité par un alien qui a accès à toutes les données perdues. Les États, les entreprises, les mafias et même des particuliers se jettent sur les traces de l'astronaute et de son extraterrestre.
Dans un avenir proche, en une fraction de seconde, le monde numérique disparaît, comme aspiré par une force indicible. Un homme, seul, malgré lui, se retrouve dans une tourmente planétaire. Détenteur de l'ensemble de la mémoire humaine, convoité par tous, il n'a qu'un seul but : survivre pour sauver sa fille.
En juin 2019, Étienne Davodeau entreprend, à pied et sac au dos, un périple de 800 km, entre la grotte de Pech Merle et Bure. Des peintures rupestres, trésors de l'humanité encore protégés aux déchets nucléaires enfouis dans le sous-sol, malheur annoncé pour les espèces vivantes. Étienne Davodeau, sapiens parmi les sapiens, interroge notre rapport au sol. Marcheur-observateur, il lance l'alerte d'un vertige collectif imminent et invite à un voyage dans le temps et dans l'espace.
De quelle planète les générations futures hériteront-elles ? Qu'allons-nous laisser à celles et ceux qui naîtront après nous ? Comment les alerter de ce terrible et réel danger pour leur survie ? Il est de notre responsabilité collective d'avancer sur les questions énergétiques pour protéger la ' peau du monde '.
Dans cette marche à travers la France, il est parfois accompagné d'amis, de sa compagne, mais aussi de spécialistes, qu'il convoque sur ces sentiers pour qu'ils nous racontent l'histoire unique du sol de notre planète, ou encore celle du nucléaire et de ses déchets, dangereux pendant plusieurs centaines de milliers d'années.
À la marge du témoignage et du journalisme augmenté, le Droit du sol marque le grand retour d'Étienne Davodeau à la bande dessinée de reportage.
Alors que le grand Bug planétaire a rendu impossible l'accès aux données numériques, l'hypermnésique Kameron Obb est la proie de toutes les convoitises. Traqué à travers le monde par des instances gouvernementales autant que par des groupuscules contestataires, il réussit à communiquer avec sa fille, elle-même kidnappée par de mystérieux ravisseurs... Mais quelle est la véritable nature du Bug ? Est-ce seulement une catastrophe technologique ou bien la conséquence d'une véritable attaque contre l'Humanité ?
Dans ce troisième épisode, Enki Bilal se régale dans la mise en scène de nombreuses femmes puissantes, avec une suite de rebondissements et de séquences spectaculaires ponctué de réflexions satiriques aussi inattendues que réjouissantes...
Aujourd'hui, un quart de la population française trouve ses racines à l'extérieur du territoire. De la IIIe République à nos jours, cette fiction documentaire en bande dessinée illustre la construction d'une nation par le prisme de son immigration, de toutes les immigrations. Celle des Italiens, des Polonais, des Arméniens, des Russes, des Espagnols, des Portugais, des Algériens, des Maliens, des Cambodgiens... et de tous ceux venus y faire leur vie.
En croisant enquête historique et contemporaine, les auteurs racontent la France ' au pluriel ' et la manière dont elle s'est construite depuis plus de 150 ans. Un document salutaire.
Grâce à Honoré Fia, son illustrateur de beau-frère, Adèle est sauvée du poison du Docteur Chou, qui transforme son prochain en bovin écervelé. Mais elle n'est pas tirée d'affaire pour autant, puisqu'un autre danger la guette, des clones explosifs, qui lui ressemblant comme deux gouttes d'eau et se font sauter aux côtés de pontes du gouvernement lui pour faire porter le chapeau !
Margaret, actrice "terrifiante", spécialisée à Hollywood dans les rôles de méchante ; Agnodice, gynécologue de l'Antiquité grecque qui dut se déguiser en homme pour exercer ; Lozen, femme apache, guerrière et chamane ; Annette, sirène australienne qui inventa le maillot de bain féminin... Pénélope Bagieu brosse avec humour et finesse quinze portraits de femmes, combattantes hors normes, qui ont bravé la pression sociale de leur époque pour mener la vie de leur choix.
Fresque en 3 tomes, cette adaptation initiée par Jean Teulé fait la part belle à l'image et l'imaginaire. En trois volumes, elle s'attarde sur les grandes périodes de la vie de Baudelaire et enlumine de peintures expressionnistes les grands poèmes qui jalonnent le récit. Teulé montre un homme qui travaillait ses vers sans relâche, qui voulait réunir dans une même musique l'ignoble et le sublime, et qui a changé à jamais, avec les Fleurs du Mal, la poésie française.
À Namur, en sortant d'une église, Baudelaire fait une mauvaise chute qui lui fait lâcher ce juron : Crénom ! Il ne dira dès lors plus rien d'autre. Nous sommes en 1867. Il ne lui reste que peu de temps à vivre...
Enfant, il ne se sent heureux que dans les jupes de sa mère. À tel point que le décès de son père le réjouit car, désormais, la femme de sa vie ne sera que pour lui ! Son bonheur sera toutefois éphémère, car quelques mois plus tard elle épouse le chef de bataillon Jacques Aupick qui entend faire son éducation.
Après son renvoi du lycée Louis Le Grand, son beau-père l'envoie sur un navire partant vers les Indes pour une année qui doit en faire un homme. À bord, il évite les autres passagers pour se consacrer à la poésie dont il est persuadé qu'elle fera sa gloire. C'est à bord qu'il écrit les vers de L'albatros...
1919. Dans une Belgique qui se reconstruit, Luce redécouvre son village, sa famille et ses amis. La guerre, l'éloignement et le temps qui passe ont changé beaucoup de choses. Elle fait connaissance avec son tout jeune frère et renoue avec sa meilleure amie, Clarisse, mais elle réalise peu à peu qu'elles sont devenues très différentes. Lucien, Luigi et Franz ont voyagé pour la rejoindre. Leurs retrouvailles sont un grand moment de joie mais elles révèlent aussi les blessures de chacun. La force de leur amitié leur permettra-t-elle de retrouver les autres Lulus ?
À l'issue d'une bataille épique, l'Oiseau Kest, Destructeur du Soleil, s'est emparé de la dernière flamme. D'un jour à l'autre, les lumières menacent de disparaître de la surface d'Irpa... Cherchant désespérément une solution pour sauver la planète, la jeune Béa et son ami Galdurien, Cad, partent à la recherche de l'esprit des eaux, censé leur donner des réponses... Mais ce sont de nouvelles questions qui les attendent. Dans l'impasse, ils devront faire un choix : arrêter l'oiseau mythique ou découvrir la vérité. La quête lumineuse et fantastique continue... Un nouveau voyage à couper le souffle dans le monde magique d'Irpa !
Avec la montée du Front Islamique du Salut (FIS) durant les années 90, l'Algérie bascule dans la guerre civile et devient un terrain dangereux, surtout pour un journaliste français. Paul-Yanis va toutefois tenter le diable afin de sortir du placard où sa rédaction l'a enfermé, se refaire une réputation professionnelle... et retrouver Nour, la jeune femme rencontrée lors des manifs étudiantes de 1988 et dont il est sans nouvelle... Fin de partie forcément tragique pour le cycle que Ferrandez consacre à l'Algérie des 30 dernières années.
À Yopougon, les problèmes vont bon train ! Aya tente de concilier un stage à la Solibra et sa relation compliquée avec Didier... mais surtout, elle s'engage dans la lutte pour les droits des étudiants de l'université de Cocody ! De son côté, Albert, rejeté par sa famille, galère pour se loger. Et ce n'est rien comparé à Bintou, devenue la star détestée de la série « Gâteuse de foyer » ! Quant à Inno, exilé en France et sans-papiers, il n'est pas au bout de ses peines car "Paris est dur comme caillou". Mais tous comptent prendre en main leur destin, quitte à mener une petite révolution !
Il y a tout juste 10 ans, Étienne Davodeau faisait paraître Les ignorants : un livre devenu un véritable phénomène. Un auteur de bande dessinée dans la vigne et un vigneron chez Gibrat ou chez Guibert. Qui sont-ils ? Deux ignorants ! Mais n'y rien connaître, c'est avoir tout à découvrir ! Comment, pourquoi et pour qui faire des livres ou du vin ? Les réponses forment le récit, vivant et joyeux, d'une initiation croisée...
Une édition anniversaire augmentée d'un entretien croisé et de photos inédites. Étienne Davodeau et Richard Leroy, le vigneron, reviennent sur cette formidable aventure qui continue encore aujourd'hui.
Lucas, Lucien, Luigi et Ludwig sont quatre des pensionnaires de l'orphelinat de l'abbaye de Valencourt en Picardie. Tout le monde les surnomme les Lulus. En cet été 1914, lorsque l'instituteur est appelé comme tant d'autres sous les drapeaux, personne n'imagine que c'est pour très longtemps. Et les Lulus ne se figurent évidemment pas une seconde que la guerre va déferler sur le monde finalement rassurant qu'ils connaissent. Bientôt, le fracas de l'artillerie résonne dans le ciel d'été. Il faut partir, vite. Mais lorsque la troupe évacue l'abbaye manu militari,les Lulus, qui ont une fois de plus fait le mur, manquent à l'appel. Sans l'avoir voulu, ils se retrouvent soudain à l'arrière des lignes allemandes.
' Ton projet me donne des sueurs froides... Tu aurais pu attendre qu'on soit morts... À la sortie de ton livre, on prendra de longues vacances, loin de tout, de nos amis, de nos voisins ! ', dit Jean-Paul à son fils, Emmanuel Lepage. ' J'ai besoin de savoir d'où vous venez, vous et les autres. J'ai besoin de comprendre ce qui vous a poussé à créer une vie communautaire ', réplique Emmanuel.
Tout est là. Comprendre. Comprendre pourquoi ses parents et cinq autres couples, tous ' chrétiens de gauche ', venus de milieux différents, se connaissant à peine, ont un jour décidé de faire ' communauté '. Comprendre pourquoi, aujourd'hui comme hier, des gens inventent d'autres façons d'être ensemble, et comprendre pourquoi ça le touche si profondément. Pour comprendre, il faut interroger, écouter, plonger dans ses souvenirs.
En partant de son récit familial, Emmanuel Lepage, finalement, retrace une histoire sociale de la France des années 1960 et 1970, comme il interroge les tentatives d'aujourd'hui de ' tout remettre à plat '. Un livre qui pourrait bien contenir les principaux questionnements qui traversent l'oeuvre d'Emmanuel Lepage : l'enfance, le partage, l'engagement, la transmission. De l'intime à l'universel, Cache-cache bâton restera comme le grand oeuvre d'Emmanuel Lepage.
Convaincu que la survie dans le Grand Nord - bien au-delà des villages inuits qu'il a visités - est non seulement possible mais aisée, l'ethnologue et explorateur canadien, Vilhjalmur Stefansson lance deux expéditions polaires en 1913 et 1921. La première, cherchant à prouver que tout ce dont un individu a besoin pour survivre se trouve simplement caché sous la glace, tourne à la catastrophe, et de la seconde, tentative de colonisation de l'île Wrangel, ne reviendra qu'une rescapée... No Limit est le récit de ces deux fiascos. Mais en associant à la véritable histoire, celle, fictive, d'un professeur d'université en pleine crise de la quarantaine, Luke Healy explore, avec la sobriété déjà à l'oeuvre dans Americana, les questions intemporelles du dépassement de soi, de l'isolement, mais aussi du regard et du jugement d'autrui et de la difficulté de s'en détacher.
Igort a vécu en Ukraine, la famille de son épouse y vit toujours. Après avoir raconté les racines de ce conflit dans Les Cahiers ukrainiens et Les Cahiers russes, il revient sur ce sujet pour donner une voix à ceux que généralement on entend peu : les gens ordinaires qui vivent et subissent les conséquences d'une guerre insensée et brutale. Un récit écrit en temps réel qui témoigne de l'horreur : une vie sous les bombardements, dans les villes assiégées... et puis la résistance, la détermination d'un peuple qui souffre mais ne cède pas. Un livre bouleversant et essentiel dont l'espoir, la désillusion, la fierté et la solidarité construisent la structure dramatique.
Paris, printemps 1789. Michel, 11 ans, est le fils d'un artisan veuf du faubourg Saint-Antoine. Lorsque celui-ci disparaît au cours d'une émeute contre la baisse des salaires, Michel est confié à un refuge pour enfants trouvés. Suite à des mauvais traitements, il fugue à la poursuite d'une petite voleuse de pain. Il la rattrape sur les toits de la capitale, où toute une bande d'enfants "perchés" survit dans des cabanes de bric et de broc. Rapidement accepté parmi eux, il va les convaincre de l'aider à retrouver son père, sûrement emprisonné à tort à la Bastille !
Entre "les enfants perdus" de Peter Pan et Les Enfants de la Résistance, une grande aventure tout public.
Attention ! Les vraies sorcières sont habillées de façon ordinaire et ressemblent à n'importe qui. Mais elles ne sont pas ordinaires. Elles passent leur temps à dresser les plans les plus démoniaques et elles détestent les enfants. La Grandissime Sorcière compte bien les faire tous disparaître. Seuls un jeune garçon et son extravagante grand-mère semblent capables de l'en empêcher...
Lucas, Lucien, Luigi et Ludwig : quatre des pensionnaires de l'orphelinat de l'abbaye de Valencourt en Picardie, et que tout le monde, par commodité, surnomme les Lulus. Leur univers a volé en éclats au cours de l'été 1914. Totalement isolés à l'arrière des lignes allemandes lors du déclenchement de la guerre, ces quatre inséparables bientôt rejoints par une autre réfugiée, Luce, 13 ans, ont dû en urgence apprendre à survivre dans un environnement soudain devenu très hostile. Réfugiés dans une cabane en forêt, les Lulus doivent en outre gérer l'inconnue que représente l'unique adulte de leur petit groupe : Hans, un soldat allemand devenu leur prisonnier. Contre toute attente, celui-ci s'avère un compagnon conciliant, trop heureux d'échapper au conflit et à ses combats sanglants. Une sorte de paisible bonheur sylvestre finit même par prévaloir au fil des mois, tandis que la guerre s'enracine dans l'année 1915. Mais combien de temps une telle parenthèse peut-elle se perpétuer, alors que l'horreur rôde si près d'eux, en lisière de leur petit monde miraculeusement préservé ?
En 1492, Isabelle Ire de Castille et Ferdinand II d'Aragon, premiers rois catholiques d'Espagne, ordonnent à tous les Juifs de quitter leur royaume. En 2015, le roi Felipe VI d'Espagne présente des excuses et propose une forme de retour aux familles juives expulsées 500 ans plus tôt. L'occasion de retracer 3000 ans d'histoire d'une famille.
D'origine juive par son père, Anne Defréville s'interroge sur le sens de son histoire. Son récit parle aussi de sa volonté de retrouver une nationalité espagnole, et des lieux de mémoires et documents qui évoquent ses origines. Anne Defréville questionne l'identité juive, restée pour elle en grande partie silencieuse pendant longtemps. Ce récit l'a réveillée, l'a questionnée. Elle le porte en elle, comme une multitude d'autres histoires cachées dans les gènes.