Cécile Coulon a grandi à Saint-Saturnin, un village situé près de Clermont-Ferrand. Issue d'une famille sportive, elle découvre très tôt la randonnée et, plus tard, la course à pied, qui devient pour elle une seconde nature : "Dans le rythme de la course et dans la foulée, il y a le même rythme et la même respiration, la même musique que dans l'écriture. On n'écrit pas sans souffle, aucun livre n'est immobile ! La vitesse, c'est aussi la vie, le désir..."
Au fil de ces entretiens, Cécile Coulon revient sur son parcours d'auteure et de lectrice, placé sous le signe de la liberté : "Les Mémoires d'Hadrien, comme les aventures de Batman, constituent pour moi une épopée : cela s'inscrit dans la même démarche, mais avec un support différent."
Entre culture classique et culture populaire moderne, il n'y a parfois qu'un pas, que Cécile Coulon franchit en une foulée.
"Imaginez que pour mettre au monde un enfant, vous ayez besoin de faire appel au vent, à l'eau, au feu ou à une autre nature que la vôtre. Comme si vous demandiez à un arbre d'apporter jusqu'à vous l'élu de votre coeur ! Comme si le végétal devenait le lien d'une union fructueuse entre vous et l'autre... Les plantes sont partout autour de nous et nous posons sur elles un regard tantôt distrait, tantôt émerveillé, sans soupçonner l'activité incessante qui règne derrière leur relative immobilité."
Des relations symbiotiques entre flore et faune, en passant par les tromperies et autres jeux de dupe, le mutualisme, l'influence des milieux et de l'évolution, Joanne Anton nous fait découvrir une vie sexuelle végétale débordante d'inventivité, voire d'excentricité pour les mammifères que nous sommes. À observer de plus près la sexualité flamboyante des plantes qui savent se faire aimer par tant d'animaux, comment ne pas être séduit ?
« Mon but n'est pas de "sauver la forêt", "venger les animaux" ou "continuer avec ce travail tant que le cours du bitcoin ne sera pas remonté". J'ai compris qu'en réalité ce qui me motive est mon désir de casser les projets des truands, de ces alphas ayant perdu toute raison parce qu'ils se croient tout permis, parce qu'ils croient dur comme fer en leur impunité. Pourrir la vie à ceux qui, autour d'eux, ne voient pas la forêt, mais une simple ressource ; pas des animaux, mais des cibles ; pas des amis, mais des larbins. »
Markiyan Kamysh, qui se bat aujourd'hui pour libérer son pays, nous livre avec Le Maître une odyssée ukrainienne : celle de Vadim, jeune hipster paumé, engagé presque malgré lui au coeur des forêts de Polésie, menacées de destruction par les mafieux. Ce roman de combat poétique et prophétique résonne comme un appel humaniste à la résistance et à la lutte contre la violence et la cupidité.
« Je vis dans une ville qui subit l'amour de plus de trente millions de personnes par an. Aucune raison de se plaindre, me direz-vous ; il y a pire comme destin : être atteint de leucémie, de toxicomanie, ou encore survivre dans les déserts glacés des zones polaires où seules certaines variétés de lichens osent pousser. Et pourtant, aujourd'hui pour ses habitants, vivre à Venise signifie surtout observer sa ville en train de mourir. »
Mariée à un Vénitien depuis de longues années, c'est seulement lorsqu'elle a su piloter sa topetta sur la lagune que Petra Reski s'est sentie pleinement vénitienne. Dans ce livre dédié à « sa » ville, elle partage ses souvenirs intimes entre le cinéma San Marco, le théâtre Ridotto et d'autres lieux mythiques et nous fait partager la parenthèse enchantée du confinement qui a rendu les canaux à ses habitants...
Cette déclaration d'amour vivante et attachante est avant tout une contre-carte postale. Écrit sans complaisance, ce récit témoigne de la nécessité d'un engagement politique et citoyen pour sauver Venise de la corruption institutionnalisée, du tourisme destructeur et de l'urgence écologique qui la menacent.
« Nous autres, enfants de l'Europe des riches, qui a produit Auschwitz, nous qui passons pour des êtres civilisés, vivant dans une paix apparente depuis plus de soixante-dix ans, nous pensions être sortis de tout cela. Et aujourd'hui que le monde en est réduit au sauve-qui-peut, aujourd'hui que la grande fuite a commencé, nous sommes encore tout imprégnés du sentiment déraisonnable d'être étrangers aux désastres qui nous environnent. »
Face à tant de violence destructrice, d'où pourrait bien venir un élan de reconstruction de l'Europe ? Qu'y a-t-il encore d'authentique dans un Occident submergé par le matérialisme ? Pourrons-nous nous rétablir sans avoir besoin d'autres guerres et catastrophes ?
À l'urgence de ces questions, Paolo Rumiz cherche une réponse dans les lieux et parmi les personnes qui continuent de tenir le fil des valeurs essentielles. Ce sont les disciples de Benoît de Nursie, le saint patron de l'Europe. Rumiz les a cherchés dans leurs abbayes, de l'Atlantique aux rives du Danube, des lieux plus forts que les invasions et les guerres. À l'heure où les semeurs d'ivraie tentent de déchirer l'utopie de leurs pères, les hommes qui y vivent selon une « règle » plus que jamais valable aujourd'hui nous disent que l'Europe est, avant tout, un espace millénaire de migrations.
« Il n'allait plus guère tarder à claquer comme un chien. Tout seul. La petite Chinoise n'était pas revenue lui apporter la soupe cuisinée par son père. Ou peut-être ne l'avait-il pas vue, en proie à ses accès de douleur et de delirium tremens. Il connut la faim, certes, mais sa peinture s'éclaircissait, elle respirait mieux. Une peinture qui respire est la plus grande réussite d'un peintre, car elle porte la vie ; il lui insuffle sa vie, sa respiration, les battements de son coeur, ses palpitations heureuses et ses craintes les plus profondes. »
Accablé par la maladie, sur une île paradisiaque de la Polynésie française, Paul Gauguin affronte les fantômes de son passé. Fiévreux et délirant, il se souvient de sa vie bourgeoise de financier avant que la peinture, devenue pour lui une passion, le pousse à tout quitter. Ce roman crépusculaire met en scène l'artiste en proie à ses ultimes visions et à ses derniers désirs.
Zoé Valdés livre ici « son » Paul, rhapsodie intime où les voix du passé se mêlent, comme des litanies. L'écrivaine fait la part belle aux corps, aux sens, à l'intime, et poursuit sa réflexion autour de l'amour, la mort, l'exil, la création et bien sûr la transgression, autant de thèmes qui nourrissent son oeuvre.
"Depuis la nuit des temps, la forêt nous a nourris et protégés. En retour, nous avons exploité ses moindres ressources, jusqu'à l'épuiser.
Aujourd'hui, dans un quotidien souvent anxiogène, nous ressentons plus que jamais le besoin de retrouver le lien qui nous unit à cet espace, pour nous ressourcer.
J'ai grandi à l'orée de deux forêts, dans les plaines feuillues des Yvelines et les massifs résineux de Haute-Savoie.
Deux lieux représentatifs de la manière dont les bois nous ont façonnés tout au long de notre histoire, et dont j'ai exploré le rôle, l'évolution, découvrant quelques mystères en chemin.
Lors de cette immersion, j'ai rencontré des forestiers, des historiens, des musiciens... et même un druide, qui m'ont raconté comment ils vivaient cet univers de branches, de feuilles, de terre et de ciel.
Cette promenade historique et sentimentale illustre comment la forêt continue de nous imprégner, de nous former en tant qu'êtres sensibles. Et de nous rappeler que, dans les bois plus qu'ailleurs, nous restons partie intégrante du grand monde naturel."
Elle n'avait que quatre ans quand elle partit pour la première fois. En 1808, la petite Aurore Dupin accompagne sa mère en Espagne pour y rejoindre son père, aide de camp du maréchal Murat. Des années plus tard, en 1829, elle rédige un court texte pour évoquer ce souvenir d'enfance. S'il est littérairement très anecdotique, le récit est passionnant car il jette déjà les bases de ce que sera le récit de voyage à la George Sand : moins une tentative touristique de décrire le pays traversé - encore que quand elle se livre à l'exercice elle y excelle - qu'un prétexte à parler d'elle, à mettre en scène son autobiographie, à jeter au fil du récit incises et digressions. S'ils n'ont pas été cantonnés à sa chambre, les voyages de Sand ont toujours tourné autour d'elle. C'est ce qui en fait aujourd'hui l'irremplaçable singularité.
Ce premier volume contient Voyage en Espagne, Voyage chez Monsieur Blaise, Voyages en Auvergne, Lettres d'un voyageur et Un hiver à Majorque.
Bernard Moitessier a acquis une renommée internationale après son tour du monde et demi en solitaire, en 1968-1969, à la suite duquel il publie La Longue Route, sans doute son livre le plus emblématique, qui fut traduit dans plusieurs langues. Un chant, un poème à la mer, où l'homme, son bateau et les éléments se pénètrent et vibrent à l'unisson.
Parti le 22 août 1968 de Plymouth pour participer au tour du monde en solitaire et sans escale organisé par le Sunday Times, Bernard Moitessier, après avoir « bouclé la boucle » en vainqueur, ne s'arrête pas et décide de poursuivre sa route. Ce marin hors norme a voulu aller jusqu'au bout de la résistance humaine et de celle de son bateau, sur une mer tour à tour câline ou rugissante comme un fauve. C'est, à l'époque, le plus long voyage en solitaire, 37 455 milles sans toucher terre, dix mois seul entre mer et ciel, avec les dauphins, les poissons volants, les oiseaux et les étoiles.
Best-seller du New York Times.
Lorsque sur un coup de tête, Cheryl Strayed boucle son sac à dos, elle n'a aucune idée de ce qui l'attend. Tout ce qu'elle sait, c'est que sa vie est un désastre. Entre une mère trop aimée, brutalement disparue, un divorce douloureux et un lourd passé de junkie, Cheryl vacille. Pour tenir debout et affronter les fantômes de son passé, elle choisit de s'en remettre à la nature et de marcher. Elle part seule pour une randonnée de mille sept cents kilomètres sur le Chemin des crêtes du Pacifique, un parcours abrupt et sauvage de l'Ouest américain. Au fil de cette longue route, elle va surmonter douleurs et fatigue pour renouer avec elle-même et finalement trouver sa voie.
Franche, dynamique et un brin déjantée, Cheryl Strayed nous entraîne grâce à ce récit humain et bouleversant sur les chemins d'une renaissance.
"Certaines nuits à Montmartre sont singulièrement fécondes en récits et en actions. Ce sont elles qu'attend obscurément, au prix d'une patience infinie, celui qui aime le mystère brusquement percé, l'aventure subite et brutale, la dure émotion."
Dans les années folles, les faits divers sont à la mode, l'essor de la presse en a fait une matière dont raffole le grand public. En 1928, Gaston Gallimard va lancer avec succès Détective, hebdomadaire illustré à grand tirage, consacré aux crimes et aux faits divers. Il n'en faudra pas plus pour attirer Joseph Kessel. Inlassablement, son tempérament aventureux et sa soif de rencontres le poussent à partir. Cette fois, pourtant, le voyage n'est pas long. Les terrae incognitae sont seulement éloignées de quelques stations de métro des salles de rédaction et des maisons d'édition pour lesquelles il travaille.
Journaliste autant qu'écrivain, Joseph Kessel va chercher la fiction dans la réalité de la ville et confère à celle-ci la noblesse des mots, le drapé de la littérature.
De ses promenades philosophiques à ses errances bucoliques, Jean-Jacques Rousseau a toujours témoigné d'une véritable passion pour l'herborisation. Entre 1771 et 1773, il rédige huit lettres élémentaires sur la botanique, adressées à Madame Delessert, à l'usage de sa jeune fille Madelon. Ces lettres, l'une des oeuvres ultimes de sa vie avec les Rêveries du promeneur solitaire, eurent un retentissement européen, au début du XIX siècle.
Véritable invitation à l'observation des fleurs, le projet de Rousseau dépasse la pédagogie. Sous sa plume, la description s'élève au rang d'art, la contemplation au statut de science. Liliacées, crucifères, papilionacées, ombellifères dessinent un herbier poétique.
Il dit non au massacre des arbres en zone urbaine. Pour protéger ces chefs-d'oeuvre de la nature qu'on abat aujourd'hui sans aucun discernement, Thomas Brail s'accroche à leurs branches et campe à leurs sommets. Grâce à lui, la cause des arbres est devenue populaire et largement médiatisée.
Thomas Brail se bat aujourd'hui avec le Groupe national de surveillance des arbres pour que la loi soit enfin respectée et que cesse le massacre. Face à l'incurie des élus et des groupes d'intérêts, ce manifeste est un appel à tous les citoyens pour sauver ensemble nos arbres.
« Les meilleurs rêves, lorsqu'ils se réalisent, en engendrent de nouveaux que notre imagination n'osait pas approcher auparavant. »
Kilian Jornet, légende de l'ultra-trail, « sky runner » à l'assaut des sommets et du ciel, a toujours considéré ses incroyables records comme autant d'étapes dans une quête personnelle d'accomplissement sportif et spirituel.
Mont Blanc, Cervin, Elbrouz, Denali, Aconcagua, Everest..., ces sommets parmi les plus hauts du monde ont inspiré Kilian depuis son enfance. Avec l'épopée Summits of my life, celui qu'on surnomme l'ultra terrestre a transformé ses rêves en autant d'ascensions et d'exploits inédits.
Ce tour de force sportif est pour lui l'occasion de défendre deux valeurs essentielles : l'amitié et l'écologie, en s'engageant au plus près de la nature sans assistance et sans laisser la moindre trace derrière soi.
Une philosophie puriste et minimaliste à l'origine de l'immense popularité de ce champion hors normes.
Né en 1925 en Indochine, Bernard Moitessier navigue avec les pêcheurs du golfe du Siam. À 27 ans, il part en solitaire à bord de Marie-Thérèse, une jonque avec laquelle il fera naufrage. Dans des conditions propres à effrayer les plus téméraires, avec à bord un simple compas et un sextant, il affronte durant quatrevingt-cinq jours la mousson, avant d'échouer aux îles Chagos. Accueilli à l'île Maurice, il met trois ans à reconstruire un bateau et reprend la mer avec Marie-Thérèse II, vers l'Afrique du Sud et les Antilles. C'est cette étonnante aventure que raconte ici Bernard Moitessier, l'un des plus grands navigateurs de tous les temps après son tour du monde et demi en solitaire, en 1968-69, à la suite duquel il publie La Longue Route, un livre culte. Celui qui fut un modèle pour nombre de marins aura aussi incarné, par ses combats écologiques et son altruisme, toute une époque.
Il est décédé en juin 1994.
"Je suis entièrement sous l'eau. La pointe de mes cheveux effleure la surface toute proche. Je les sens danser librement. Les bras se déploient avec légèreté, les mains se délient, dialoguent avec le fluide. Les pieds qui reposent à peine sur le fond ajustent leurs appuis. L'équilibre est rétabli. Le corps que la gravité a cloué sur terre retrouve ses réflexes aquatiques. Je reste ainsi quelques secondes dans une immobilité relative en forme de recueillement. La mer m'a tant manqué."
Quand l'éloignement renforce l'attachement, que le risque met en lumière la nécessité, Guillaume Néry retient son souffle pour se sentir en vie, s'immerge pour prendre un nouvel élan, s'abandonne corporellement et laisse les pensées dériver avec le courant. En remontant à la surface, il retourne à une vie terrestre apaisée.
Après son accident de plongée qui a failli lui coûter la vie, Guillaume Néry a rapporté des profondeurs des enseignements qui initient son cheminement. Du sport à la contemplation, il a fait de la mer un espace intime et un lieu de création. Sa quête va désormais bien au-delà des records. L'océan est son paradis mais aussi le coeur de son engagement pour la préservation de la nature.
"L'amitié est renforcée par la pratique de la haute montagne, qui crée des liens immédiats, développe une vision commune du monde. Il s'instaure entre les grimpeurs ce que j'appelle une intimité du vertical."
Depuis sa découverte des sommets, en Suisse pendant son enfance, Jean-Christophe Rufin (originaire des plaines du Berry) nourrit une fascination profonde pour la montagne. Amoureux notamment des Dolomites, du massif du Mont-Blanc ou des Aravis, il a toujours associé sa pratique de l'alpinisme aux notions de plaisir et de partage.
Attaché à une montagne humaine, il entrevoit la haute altitude comme une terre de dépouillement révélant la vérité des êtres.
Cette simplicité, cette économie de moyen rejoignent sa pratique de l'écriture, qui entretient de nombreuses correspondances avec celle de l'alpinisme : sur la paroi comme dans un livre, on progresse de prise en prise, pour mener le lecteur, comme un compagnon de cordée, le plus loin et le plus haut possible...
« Parti pour m'échapper du monde, j'ai fini, au contraire, par en trouver un autre. »
Huit mille kilomètres au fil des Alpes et des Apennins, cette colonne vertébrale de l'Europe. Paolo Rumiz nous embarque pour un voyage au long cours... De la baie de Kvarner en Croatie jusqu'au Capo Sud italien, il chevauche les deux grands ensembles montagneux de l'Europe, passant par les Balkans, la France, la Suisse et bien sûr l'Italie.
Parti de la mer, il arrive à la mer. Son récit navigue sur les cols et sommets dont les flancs plongent dans les ondes. Rumiz, devenu capitaine, nous élève vers ces montagnes qui naviguent. Il nous fait découvrir des vallées sans électricité, des gares de chemin de fer habitées par des mouflons, des bornes routières de légende, des bivouacs sous la pluie au fond de cavernes ; et puis des curés braconniers, des gardiens de refuge, des chanteurs à la recherche de leurs racines.
Bienvenue dans le monde déconcertant et fascinant de la sexualité animale où tout, des organes génitaux aux comportements reproductifs, n'est que diversité.
Montaigne nous avait prévenus : « Nature peut tout et fait tout », en particulier lorsqu'il s'agit d'assurer sa descendance, voire d'éprouver du plaisir... En ouvrant ce livre, vous découvrirez des pénis géants, doubles, à crochets, mobiles, sonores, détachables, des clitoris pourvus d'os ou d'épines, des vagins stockeurs de sperme, à clapets ou en labyrinthe...
Autant de variabilité morphologique en lien direct avec une multitude de pratiques sexuelles : viol, castration chimique, élimination de la concurrence, tromperie, sacrifice, homosexualité, transsexualité, masturbation, fellation, cunnilingus, orgasmes !
Tout est dans la nature ! Ce livre vertigineux vous entraînera au-delà de vos idées reçues.
Partir à seulement deux heures de chez soi et ressentir un dépaysement total, c'est toujours possible à vélo ! Suivant l'esprit du slow travel, cet ouvrage propose trente échappées cyclistes pour sillonner notre pays, destination de prédilection des Européens pour le tourisme à vélo. Inutile de s'évader à l'autre bout du monde et de vivre à la dure pour ressentir le frisson du voyage et vivre sa propre aventure.
Loin des cadences affolantes de notre quotidien, enfourchez votre bicyclette à la découverte de nos régions à un rythme paisible. Que vous partiez en famille, entre amis ou en couple, que vous dormiez sous la tente, chez l'habitant ou à l'hôtel, ce livre vous propose des circuits pour toutes les envies, le temps d'un week-end ou d'une semaine, loin du tourisme de masse et au plus près des préoccupations écologiques actuelles. En adoptant le vélo, vous allégez votre empreinte environnementale, limitez vos émissions de CO2 à la profondeur de vos expirations et dopez au naturel votre capital santé.
À chaque coup de pédale, savourez le bonheur du voyage à vélo et débusquez au détour d'une route sinueuse un panorama inédit ou au creux d'une vallée une piste agréable pour cheminer le long d'un cours d'eau. En selle !
Vaincre, au plein coeur de l'hiver et sans oxygène, le Nanga Parbat, cette montagne tueuse, immense pyramide de gneiss cuirassée de glace qui culmine au Pakistan à 8 125 mètres, c'est l'exploit qu'ont réalisé le 25 janvier 2018 Élisabeth Revol et son compagnon de cordée Tomasz Mackiewicz.
Mais l'euphorie de la victoire sera de courte durée. À peine au sommet, l'aventure vire au cauchemar : Tomek est frappé de cécité.
Comment dès lors espérer survivre, réchapper de cette « zone de la mort », où l'oxygène se fait si rare que l'on peine à mettre un pied devant l'autre, où le froid et le vent sont si extrêmes que le gel menace à tout instant ?
Dans ce récit captivant, Élisabeth Revol met ses propres mots sur cette tragédie et l'extraordinaire opération de sauvetage dont le monde entier s'est fait l'écho. Elle affronte ses souvenirs, sa terreur, sa douleur immense, le déchirement d'avoir survécu, seule, en un hommage poignant à son ami Tomek.
Joris-Karl Huysmans a vécu écartelé entre un insatiable désir d'ailleurs et "une immense aversion pour le voyage" avec tout ce qu'il peut comporter d'imprévus ou d'inconforts. Pourtant, il a parcouru la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne, la Suisse, ainsi que de nombreuses régions de France. Au cours de ses voyages, il consigne ses impressions et réflexions, ainsi que des descriptions minutieuses des paysages, des villes, des monuments, des églises et des musées qu'il visite. Introduction aux coulisses de son oeuvre littéraire et de critique d'art, ce volume rassemble, pour la première fois, ses récits de voyage publiés dans la presse et ses carnets de voyage manuscrits, dont cinq demeuraient jusqu'alors inédits.
L'ensemble forme un témoignage éloquent sur l'art de vivre et la culture d'Europe du Nord au tournant des XIXe et XXe siècles, et permet de saisir cette philosophie du voyage, si particulière, qui fut celle du touriste dilettante et éclairé qu'était Huysmans.
Ce volume constitue les mémoires d'un pérégrin attentif, à l'heure du développement du tourisme moderne.
Cosme ou l'histoire d'un fils d'immigrés espagnols, agrégé de rien, pas même bachelier, qui découvre le Graal de la poésie française : le sens caché du sulfureux et mystique poème de Rimbaud, Voyelles.
Guillaume Meurice le suit, de son enfance dans les rues de Biarritz à cette quête poétique dans son minuscule appartement parisien, en passant par la délinquance des banlieues chaudes de la capitale, un service militaire à décrypter des messages secrets ; le tout entrecoupé d'heures interminables dans différents clubs d'échecs. Cosme, c'est aussi l'amitié chevillée au corps au gré des rencontres, et la passion des mots qu'il dévore dans ses lectures ou qu'il travaille pour sculpter d'improbables sonnets.
Une vie entre passions partagées, infinie solitude, vertiges, long dérèglement des sens. Le récit d'un homme libre. Poète. Voyant ?
Sillonner le monde en quête de rêve et de poésie...
De la mythique cité fantôme de Pripiat dans la zone d'exclusion de Tchernobyl aux maisons ensablées de Kolmanskop en Namibie, en passant par le cosmodrome de Baïkonour, Jonk, photographe aventurier, amoureux de l'urbex, nous entraîne dans ce livre voyageur, à la découverte de zones interdites, de ruines dévorées par le temps où la nature reprend ses droits.
Prisons, gares, palais, bâtiments militaires, découvrez trente-cinq sites délaissés par la société des hommes et réinvestis par la magie onirique de l'abandon.