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Belin
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Comment apprend-on ? Quelle est la place de la mémoire, de la motivation, du désir ou de l'émotion ? Que sait-on des capacités étonnantes du cerveau ? Pourquoi certains enfants ou adultes ont-ils tant de difficultés à apprendre ?
Dans ce livre, l'auteur, lui-même ancien cancre, suggère une approche radicalement nouvelle de l'apprentissage. Il montre qu'apprendre est un processus complexe, souvent conflictuel, qui suppose de bousculer les conceptions ancrées dans nos têtes. S'appuyant sur sa longue expérience d'enseignant, André Giordan avance des propositions pratiques pour mieux apprendre et propose une redéfinition du rôle et de la place de l'école. Dans une société en pleine mutation, contrainte d'innover en permanence, il est vital, plaide-t-il, de développer une « culture du questionnement ».
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À trois mois d'écart, en 1905, Albert Einstein découvre la nature quantique de la lumière, puis les lois de la relativité. Ces deux coups de génie de jeunesse irrigueront toute la physique du XXe siècle. Et pourtant, il n'était pas seul. On ne peut comprendre ses travaux sans les replacer dans ce début de XXe siècle foisonnant d'idées, où les physiciens discutaient avec passion de vastes problèmes : qu'est-ce que la lumière ? Les atomes existent-ils ? Au milieu de ce bouillonnement intellectuel, l'atout d'Einstein fut son approche totalement nouvelle de ces questions, une approche fascinante par la simplicité des idées initiales, contrastant avec les étonnantes conséquences qu'il en tira.
Pour esquisser une image fidèle d'Einstein et rendre justice à son héritage scientifique, l'auteur de cet ouvrage, Silvio Bergia, se penche sur les différentes étapes qui ont façonné la personnalité du grand physicien, et sur le cheminement qui l'a conduit à ses résultats révolutionnaires. Avec une grande pédagogie, il dépeint le contexte scientifique de l'époque, de façon à révéler la subtilité de l'approche d'Einstein. Y a-t-il un "mystère" Einstein, comme le font penser de nombreux hagiographes ? Au fil des pages, le lecteur suivra Silvio Bergia dans sa tentative de lever le voile. "Le but de toute activité intellectuelle est de réduire tout mystère à quelque chose de compréhensible", a dit un jour un fameux physicien... qui s'appelait Albert Einstein.
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Imaginez à quoi ressemblerait un matin dans un monde sans abeilles. Ce n'est pas seulement le miel qui disparaîtrait de votre table. Plus de confiture de groseille, d'abricot ou de marmelade d'orange. Plus de jus d'orange ou de pomme. Plus de café ni de chocolat. Il vous resterait le thé. Au rythme où les populations d'abeilles déclinent, ce cauchemar risque-t-il de devenir réalité ?
Durant deux ans, Vincent Tardieu a sillonné la France et les États-Unis, rencontré des dizaines de chercheurs et d'apiculteurs, compilé près de deux cents publications scientifiques. Il présente ici les résultats d'une enquête exceptionnelle, où l'on découvre que de multiples raisons se conjuguent pour causer le déclin des abeilles : pesticides, parasites, pesticides, virus, apiculture intensive, appauvrissement génétique, mauvaise gestion de l'espace rural. Il est urgent de comprendre et, surtout, d'agir.
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Léonard de Vinci ; artiste et scientifique
Domenico Laurenza
- Belin
- Alpha
- 13 Décembre 2017
- 9782410013320
Léonard de Vinci a " dessiné " la science. Peintre de génie, il n'avait aucune formation universitaire et dut apprendre le latin, se faire expliquer les mathématiques, l'optique, l'hydrodynamique et l'architecture par les spécialistes de l'époque et surtout s'inspirer de l'observation de la nature pour comprendre le monde. Pour lui, saisir un phénomène, c'est en dessiner les aspects nouveaux. Ainsi, dans ses tableaux, n'hésite-t-il pas à insérer les dernières avancées scientifiques.
L'auteur de cet ouvrage nous les restitue avec force et clarté : la lecture raisonnée des magnifiques oeuvres de Léonard, outre le plaisir esthétique, permet ainsi de faire également le point sur les connaissances de l'époque. Mais si Léonard de Vinci sut peindre la nature avec force et exactitude, il ne put maîtriser intellectuellement sa diversité: la nature est trop complexe, se plaint-il, pour que l'on puisse l'expliquer avec la rationalité scientifique.
Nous sommes, de ce point de vue, tous des Léonard de Vinci. Ouvrage paru initialement dans la collection " Les génies de la sciences " (Belin-Pour la Science).
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Bourbaki ; une société secrète de mathématiciens
Maurice Mashaal
- Belin
- Alpha
- 3 Octobre 2017
- 9782410012262
La guerre de 1914-1918 a creusé un fossé de génération chez les scientifiques français. Des mathématiques françaises moribondes contrastaient avec une algèbre allemande d'une grande vitalité. Cette situation sera à l'origine de la création du groupe Bourbaki. Le 10 décembre 1934, une poignée de jeunes mathématiciens se réunissent dans un café du Quartier latin à Paris. Leur but : rédiger un traité d'analyse. C'est le coup d'envoi à une entreprise qui bouleversera les mathématiques et entrera dans la légende. Car Bourbaki présente deux visages. L'un, public, empreint de sérieux et d'aridité, qui se targue de remettre à plat les mathématiques de l'époque ; l'autre, privé, marqué par l'humour et la farce. Ainsi, pendant plus de 60 ans, plaisanteries de potaches et mathématiques de haut vol émaneront de cette société secrète.
Nicolas Bourbaki se distinguera in fine par son oeuvre monumentale, un traité de mathématiques de plus de sept mille pages. Le premier volume parut en 1939, le dernier date de 1998. Y en aura-t-il d'autres ? Beaucoup en doutent. Bourbaki renouvelle ses membres en permanence, et pourtant il n'a pas réussi à garder sa jeunesse. Quatre-vingt-trois ans après sa création, son rôle et sa survie sont en question.
Ce livre rappelle le contexte historique dans lequel est né le groupe Bourbaki (soulignant au passage son inspiration allemande), résume son histoire (sans oublier ses quelques potacheries), présente son oeuvre (les Élements, le Séminaire) et brosse au passage le portrait de quelques-uns de ses membres. Mais on ne tombe pas pour autant dans l'hagiographie, il est aussi question des critiques dont le groupe a fait l'objet.
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Jacques Testart livre ici une analyse critique de la science, des technosciences et des OGM, ainsi que des éléments de réflexion sur le citoyen et la démocratie. Les innovations s'accélèrent et sont imposées, souvent contre l'avis des populations, grâce à des arguments variés : la modernité (on n'arrête pas le progrès), la scientificité (tout est sous contrôle), le bonheur (ça va améliorer la vie), la nécessité (on risque d'être en retard). L'auteur démonte ici cette stratégie qu'il considère comme largement mystificatrice. Pourquoi, par exemple, disséminer des plantes génétiquement modifiées (OGM) sur la terre entière, sans avoir démontré leurs avantages pour le consommateur et en prenant le risque de contaminations irréversibles? L'enjeu est avant tout économique (pas d'OGM sans brevet, monopoles sur la filière agro-alimentaire, etc.). À travers cet exemple, et d'autres comme le clonage ou les nanotechologies, c'est tout le problème du « pilotage» de la recherche publique qui est posé. Des choix extérieurs aux laboratoires, réalisés en l'absence de tout débat démocratique, conduisent à privilégier certaines voies et à orienter le futur des hommes et la survie de la planète, au détriment de la production de nouvelles connaissances.
Pour Jacques Testart, si le débat réllement démocratique n'a pas lieu, alors l'innovation mercantile, juchée sur le vélo du progrès compétitif, avec dans sa roue le citoyen muselé, continuera de pédaler jusqu'à s'écraser contre le mur des illusions.
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Pierre-Gilles de Gennes ; gentleman physicien
Laurence Plévert
- Belin
- Alpha
- 6 Janvier 2017
- 9782410004069
Si nous connaissons Pierre-Gilles de Gennes (1932-2007) depuis le prix Nobel de physique qui lui fut décerné à l'automne 1991, c'est d'abord parce que ce chercheur hors normes a eu à coeur d'expliquer sa démarche et l'objet de ses travaux, visitant écoles, collèges et lycées et se prêtant volontiers au jeu des médias.
Qui est véritablement «le Newton du XXe siècle», une expression qu'il récusait mais qui n'a rien d'absurde si l'on songe à l'impressionnante étendue des domaines qu'il a abordés ? Comment s'est bâti son génie ? D'où vient l'élégance des théories qu'il a élaborées et son goût pour l'éclectisme scientifique, qui l'a conduit de la supraconductivité aux neurosciences en passant par les cristaux liquides ou la physique du sable ?
C'est ce que nous conte avec talent Laurence Plévert dans cette biographie issue d'entretiens exclusifs. Une plongée dans l'oeuvre et la personnalité de cet homme d'exception, qui aimait la vie autant que la science.
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Exploration des mondes sous-marins, conquêtes de l'air et de l'espace, machines et exploits extraordinaires... l'oeuvre de Jules Verne regorge d'anticipations scientifiques et techniques.
Près de cent cinquante ans après, on reste frappé par la pertinence de certaines de ses visions, mais aussi par la naïveté de quelques autres. Des prévisions saisissantes côtoient des erreurs formidables.
Que reste-t-il aujourd'hui des prémonitions de l'auteur des Voyages extraordinaires ? En quoi a-t-il été un visionnaire ? Qu'est-ce qui lui a échappé ? Quelle est la part d'innovation véritable dans ses récits ?
Scientifique de formation et ingénieur, Michel Clamen dresse un bilan original de la prospective «vernienne» dans de nombreux domaines scientifiques et techniques, mais aussi sociaux, économiques et politiques. Dépassant le simple constat, il nous fait partager sa passion pour le père du « roman de la Science ».
Si son analyse écorne l'image de « savant » attribuée à l'écrivain, c'est pour mieux lui rendre, celle, plus juste, de conteur génial, de créateur inspiré et de poète.
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Alexandre Yersin ; un pasteurien en Indochine
Henri-hubert Mollaret, Jacqueline Brossollet
- Belin
- Alpha
- 1 Mars 2017
- 9782410006124
Né en 1863 près de Morges (Suisse), Alexandre Yersin commence ses études de médecine à Marburg et vient les poursuivre à Paris en 1885. Il devient l'assistant du Docteur Roux à l'Institut Pasteur, inauguré en 1888.
Attiré par l'exotisme, il s'engage comme médecin aux Messageries Maritimes, qu'il quitte en 1892 pour explorer l'arrière-pays indochinois, alors très peu connu.
En 1894, il isole à Hong Kong le bacille de la peste, dont le nom scientifique Yersinia pestis vient démentir l'attribution souvent faite (et inexacte) au Japonais Kitasato.
Fasciné par la côte d'Annam, Yersin fonde l'Institut Pasteur de Nha Trang, pour l'étude des maladies humaines et animales locales. Après un bref intermède à Hanoi, où il dirige l'École de Médecine, il regagne Nha Trang en 1904 et y vit jusqu'à sa mort. Il acclimate l'arbre à caoutchouc (Hevea brasiliensis) et l'arbre à quinquina (Chinchona ledgeriana) en Indochine.
Mort en 1943 à Nha Trang, où il est enterré, il fait toujours l'objet d'une profonde vénération de la part de la population vietnamienne, qui reconnaît en lui un de ses bienfaiteurs.
Henri Mollaret et Jacqueline Brossollet ont décrypté l'ensemble des lettres (un millier) adressées par Alexandre Yersin à sa mère, puis à sa soeur, toutes deux restées dans leur Suisse originelle. À partir des extraits les plus significatifs, selon eux, de ces formidables échanges, ils ont écrit cette biographie de Yersin qui demeure la référence bien des années après.
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Boucher de Perthes ; les origines romantiques de la préhistoire
Jean-jacques Hubelin, Claudine Cohen
- Belin
- Alpha
- 21 Mai 2017
- 9782410009354
Le seul livre qui retrace la vie et l'oeuvre du "père de la préhistoire".
Jacques Boucher de Perthes (1788-1868) est le « père de la préhistoire », discipline née, autour de 1860, des révolutions scientifiques du XIXe siècle. Directeur des douanes d'Abbeville, écrivain prolixe, poète et dramaturge sans succès, il fut le témoin et l'acteur des bouleversements politiques de son temps. Il se passionna pour l'existence de « l'Homme fossile » (il parlait plus volontiers de « l'Homme antédiluvien ») qu'il fit reconnaître, au terme d'un long combat, par ses contemporains.
S'efforçant de ne négliger aucun des aspects d'un personnage complexe, Claudine Cohen et Jean-Jacques Hublin brossent à travers lui le portrait d'une génération romantique aux intérêts multiples, celle de Stendhal et de Victor Hugo, curieuse autant de science que de littérature et de politique. En présentant cette figure exceptionnelle de la science française, les auteurs proposent un récit passionnant et vif, remarquablement informé et documenté, qui associe finement histoire culturelle et histoire des sciences.
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D'où vient la vie ? Comment a-t-elle été sculptée au fil du temps ?
L'auteur présente dans ce livre les découvertes les plus récentes sur l'histoire de la vie. Il distingue trois étapes innovantes majeures, ou Genèses : celle des premières bactéries, celle des premières cellules animales et végétales et celle des organismes composés de plusieurs cellules (dont nous sommes). Et quatre types d'événements fortuits: trois « créatifs » (les mutations, la reproduction sexuée et la sélection naturelle), un quatrième destructeur (les grands cataclysmes comme celui qui vit disparaître les dinosaures).
Biologiste écologue, spécialiste des milieux marins et des premiers organismes qui ont colonisé la Terre (les algues), l'auteur agrémente son récit de ses expériences d'homme de terrain curieux et amoureux de la nature.
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Geoffroy Saint-Hilaire ; un naturaliste visionnaire
Hervé Le Guyader
- Belin
- Alpha
- 1 Mars 2017
- 9782410006094
Professeur de zoologie au Muséum d'histoire naturelle à 21 ans, membre de l'expédition de Bonaparte en Égypte à 26 ans, Étienne Geoffroy Saint-Hilaire est l'homme d'une seule idée, formulée dès l'âge de 24 ans : « Il semble que la nature a formé tous les êtres vivants sur un plan unique ». Une idée révolutionnaire qui annonçait un certain transformisme, à défaut d'une véritable évolution, ce que Georges Cuvier, fixiste et créationniste, ne pouvait accepter.
La polémique, devenue publique, opposa les deux hommes pendant plusieurs années à l'Académie des sciences. Par un curieux retour de l'histoire, l'idée tant décriée de Geoffroy Saint-Hilaire reprend vie à la fin du XXe siècle. Grâce à la biologie moléculaire, le naturaliste revient au premier plan des plus prestigieuses revues scientifiques. Rarement un savant aura eu droit à une telle reconnaissance un siècle et demi plus tard !
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N'y a-t-il pas une véritable grandeur dans cette façon d'envisager la vie... Ainsi Charles Darwin achève son grand oeuvre, L'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle, publié en 1859. " Cette façon d'envisager la vie " bouleversa la biologie, mais aussi l'humanité en remettant l'homme à sa place dans l'Univers - à la façon d'un Copernic quelques siècles plus tôt - et dans le monde du vivant.
Pour comprendre la genèse de ces idées et ce qu'elles recouvrent, suivons Darwin dans ses pérégrinations autour de la planète, dans le monde scientifique de l'époque victorienne et dans son intimité familiale. Ouvrage paru initialement dans la collection " Les génies de la sciences " (Belin-Pour la Science).
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Confessions d'un primate ; histoires de pingouins, de babouins et de sagouins
Pierre Jouventin
- Belin
- Alpha
- 7 Avril 2016
- 9782701197999
Doit-on dire pingouin ou manchot ? Pourquoi les manchots empereurs kidnappent-ils les poussins ? Pourquoi les perroquets parlent-ils et pas les singes ? Pourquoi les mandrills sont-ils si colorés ? Ce livre répond à ces questions et à bien d'autres.
À travers anecdotes et souvenirs de ses recherches menées sur tous les continents, de l'Afrique à l'Antarctique, l'auteur invite le lecteur à un voyage dans l'écologie, l'évolution, le comportement animal, la conservation des espèces animales.
Il vous fera aussi part de ses humeurs concernant l'exploitation de notre environnement et le mépris envers nos frères dits inférieurs. Observés de plus près, les animaux sont-ils «bêtes» et Homo sapiens est-il vraiment sage? Pierre Jouventin nous ouvre les yeux sur ce que les animaux nous apprennent de nous-mêmes.