LA PILOSITÉ FÉMININE, LE LOURD TABOU.
À travers cet essai documenté et riche de témoignages, le collectif aborde le rapport à la pilosité dans la société, sa symbolique et sa représentation, et pointe du doigt la violence de cette pratique. Largement admise, banalisée, normalisée, cette violence ordinaire ébranle notre rapport au corps (perte de confiance en soi, rejet de la pilosité et du corps, grossophobie, racisme...) et met en lumière l'hypersexualisation du corps féminin et la soumission à un contrôle social.
Cet ouvrage n'est pas un combat pour de nouvelles normes de beauté, mais un appel à l'affranchissement de celles-ci. À travers ce livre, les autrices nous montrent comment les mécanismes sociétaux qui visent à établir une domination se retrouvent à l'échelle de notre intimité.
Un livre qui vise à dénoncer le sexisme philophobe par les prismes sociétal, historique et culturel et à briser le tabou.
Alors que la sexualité est omniprésente dans l'espace médiatique sous forme d'images, de slogans, d'injonctions à jouir, 1 % de la population française se dit asexuelle. Il paraît donc important de comprendre ce que l'asexualité raconte de l'organisation du désir chez les humains et de saisir la particularité de l'asexualité sans la juger ni la mettre dans une case pathologisante. Pour cela, rien ne vaut la parole de celles et ceux qui sont concerné.e.s par le sujet. C'est en allant à leur rencontre et en lâchant l'idée binaire du normal et du pathologique que l'on pourra s'approcher d'une compréhension de l'asexualité. En utilisant plusieurs points de vue, ce livre veut tenter de saisir comment un autre désir est possible et ce que cela dit de notre capacité humaine à vivre avec nos émotions, nos sensations et de les partager avec d'autres sans correspondre obligatoirement à des moules sociétaux pré-établis.
Que diriez-vous si vous pouviez recadrer tonton Robert, connu pour ses opinions antiféministes lors des repas de famille, rien qu'avec une petite anecdote méconnue, le tout en brillant par votre intelligence ?
Dans une période où le féminisme imprègne de plus en plus notre manière de penser, Sabrina Erin Gin propose de traiter les grands sujets du féminisme par le biais des petites histoires qui ont forgé la grande.
Savez-vous qui est Ada Lovelace ? Cette mathématicienne a créé le tout premier programme informatique au xixe siècle, sans qui l'ordinateur n'aurait jamais été inventé.
Saviez-vous que des médecins ont voulu interdire l'utilisation de la machine à coudre mécanique pour les femmes, qu'ils soupçonnaient de se masturber dessus ?
Ce livre retrace différentes histoires, faits inconnus sur les femmes d'hier et d'aujourd'hui, des anecdotes farfelues qui ont contribué à asseoir le patriarcat.
Un ouvrage nécessaire pour abolir l'histoire des hommes.
REPENSER ENSEMBLE LA SEXUALITÉ, L'AMOUR, LE CORPS ET L'IDENTITÉ.
L'épaisseur des violences patriarcales nous écrase jusqu'à nos chambres, nos lits, nos corps, et nos coeurs : la solution réside dans la déconstruction de ce qui existe et dans la représentation juste et réelle de ce que nous sommes, ce que nous aimons, ce que nous voulons. Voici un manifeste féministe engagé pour rendre enfin visible la complexité de notre sexualité et ses enjeux, pour repenser ensemble sexe, amour, corps et identité. Il n'y aura pas de sexualité positive sans réappropriation de nos récits, sans guérison de nos traumatismes. Nos voix comptent, elles se font entendre, elles s'unissent, elles se matérialisent, et elles font trembler le patriarcat. Nos luttes sont légitimes et nous voilà ici. Je dis nous car ce livre c'est aussi le vôtre. Appropriez-le vous, prenez-en pleine possession, digérez-le et absorbez la force qu'il a à vous offrir, puis comprenez que cette dernière était en vous depuis toujours.
LE PREMIER MANIFESTE QUI BRISE LES TABOUS D'UN LOISIR MEURTRIER ET MAL ENCADRÉ.
« Un jour, on est allé se promener la boule au ventre », « Un jour, une balle atraversé toute notre maison », « Un jour, mon amie s'est fait tuer par son ex-mari avec son arme de chasse », « Un jour, le silence, l'indifférence et la complicité de nos institutions »... De la banalisation de la peur ressentie en période de chasse à la dangerosité des armes en passant par le mépris des instances juridiques, le collectif « Un jour un chasseur » libère dans ce livre la parole des oubliés de la ruralité et dresse le portrait édifiant des violences physiques et psychologiques engendrées par la chasse. Le collectif revient sur toutes les solutions possibles pour mieux encadrer ce loisir - et non pas l'abolir - afin de sécuriser les campagnes et ses habitants.
UN ESSAI POUR UNE ÉDUCATION LIBÉRATRICE, DÉMOCRATIQUE ET INCLUSIVE.
Peut-on détacher l'histoire de l'école française d'un système systémique de discrimination et de contrôle social ? L'institution scolaire peut-elle vraiment être source d'émancipation pour tous ? Est-elle une voie de libération ou, au contraire, un outil de maintien de l'ordre social ?
L'autrice, enseignante, ancienne élève, mère d'une petite fille en début de scolarité, constate : l'école publique doit changer pour avoir un réel impact sur notre construction. Et pour cela, il est important de déconstruire le système installé depuis longtemps.
Cet essai s'ouvre sur des échanges avec des élèves, bouleversants pour notre autrice, qui soulèvent de nombreuses problématiques : l'universel, le neutre et le particulier... quand l'école assoit des discriminations systémiques : la question du genre, le sexisme, l'exclusion des familles, le discours de « laïcité » et de racisme, la conception des savoirs... Le corps reste à la porte : les élèves et le personnel sont vus comme des sujets neutres, désincarnés. Un contrôle des corps, une réduction de l'estime de soi, la souffrance des profs comme outil de contrôle social et perpétuation du système.
Ce témoignage est consacré aux oppressions de genre, de race et de classe au sein de l'Éducation nationale, à partir d'une expérience personnelle, d'échanges avec les élèves et d'entretiens, afin de questionner les dynamiques hiérarchisantes et discriminantes de l'institution.
METTRE LA NOTION DE "DEVOIR CONJUGAL" AU GOÛT DU JOUR.
La vague féministe déferle sur les réseaux sociaux, explose dans le monde du travail et pousse de plus en plus de femmes dans les rues (manifestations, collages...). Mais qu'en est-il de l'intime ? Est-ce que les notions féministes réussissent réellement à pénétrer la solide bulle du couple ? Est-ce que nous parvenons, après #metoo, àconstruire autrement notre couple, notre sexualité, et à dissoudre la notion obsolète de devoir conjugal ?
Ce terme de "devoir conjugal",entendu dans le sens commun comme l'idée de devoir àson partenaire des relations sexuelles régulières,a évolué au fil du temps et a recouvert différentes réalités (institution du mariage, rôle de la reproduction, légifération de la sexualité, moralisation de la sexualité...), et si ce terme semble aujourd'hui désuet, la sexualité contemporaine est pourtant porteuse de cet héritage.
Après une contextualisation historique et juridique, l'autrice interroge le couple à travers de nouvelles réalités et celles héritées :
Sexualité,consentement, morale sexuelle, viol conjugal,charge sexuelle, mariage...
Après #metoo, le devoir conjugal est-il toujours d'actualité ?
L'ESSAI QUI ÉCLAIRE SUR L'AMOUR HÉTÉROSEXUEL ET L'IMAGE DU COUPLE PARFAIT.
Après le Précis de culture féministe pour briller en société patriarcale, Sabrina Erin Gin revient avec Les hommes ont tué l'amour, un essai axé sur l'amour, les relations amoureuses et l'évolution de nos pratiques de couples. L'objectif : dresser un état des lieux sur l'amour, le couple et envisager d'autres modèles pour s'extraire du patriarcat : hétéronormativité, monogamie, violences...
Alors, pourquoi on aime ? Qu'en dit la science ? Qu'est-ce qui définit l'amour ? Quelles sont les solutions ? Quid du célibat ? De l'amitié comme solution coresponsable ?