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Romans & Nouvelles
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« - Vous avez raison, monsieur, nous entrons dans une zone de fortes turbulences.
- Mais... nous allons pouvoir la traverser ?
- Je l'espère. ».
Jézabel, jeune enseignante de mathématiques, quitte ses montagnes de Haute-Savoie pour se rendre à Montréal. Son père, ancien pasteur et horloger amateur, lui a fait jurer, sur son lit de mort, d'aller porter à un ami au Québec la montre qu'il a conçue. Une pièce unique dont la particularité est qu'elle ne donne pas l'heure, mais... peut détruire le temps.
L'avion est pris dans une tempête et contraint de se poser en catastrophe dans un aéroport de fortune au nord des États-Unis. Il fait nuit noire, la neige tombe dru. La jeune femme trouve refuge au Plazza, vieil hôtel aux proportions démesurées. À son réveil, le cauchemar commence. On lui annonce qu'elle n'a pas séjourné au Plazza pendant un jour mais... un an !
Ainsi débute ce roman cruel où Pascal Bruckner égare son personnage, comme son lecteur, dans un univers d'inquiétante étrangeté.
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C'est l'histoire d'un enfant à la santé fragile. Né après guerre dans une famille d'origine et de culture allemandes, il est envoyé dans un village d'Autriche pour soigner ses poumons. Sous la neige, il prie chaque soir le Seigneur de provoquer la mort de son père. Ce dernier, antisémite et raciste, est un mari pervers qui bat sa femme. Son fils unique fera tout pour devenir son contre-modèle. Il sera l'élève de Jankélévitch et de Barthes, le jumeau spirituel d'Alain Finkielkraut, puis un écrivain reconnu. Jusqu'au dernier jour, il accompagnera pourtant cet étranger qui lui a donné la vie. Car au-delà du mépris et de la rage, ce récit est l'aveu d'un amour impossible à renier d'un fils pour son père auquel il doit paradoxalement toute son oeuvre.
« Certains chapitres vous prennent à la gorge, d'autres, superbement ciselés, font frissonner d'admiration. » Frédéric Beigbeder, Le Figaro Magazine.
« Vertigineux. » Éric Aeschimann, Le Nouvel Observateur.
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Un soir d'hiver, Benjamin et sa fiancée Hélène, pris dans une tempête de neige, ont trouvé refuge dans le chalet où Steiner, un avocat aux allures de vieux beau, vit avec sa femme, Francesca, et leur domestique. Ils sont accueillis à merveille mais, peu à peu, un poison se mêle au charme. Fasciné et épouvanté à la fois, Benjamin va découvrir quelle punition ces êtres disqualifiés par l'âge réservent à ceux dont la beauté est une insulte. Roman policier et conte fantastique, à la fois suave et cruel, Les Voleurs de beauté ont valu à Pascal Bruckner le prix Renaudot 1997.
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Peut-on, dans un couple, esquiver l'ennui par l'adoration, la lassitude par l'érotisme ? telle est la question implicite que se posent les personnages de ce roman à bord du paquebot qui les mène de marseille à istanbul.
Le récit que l'un d'entre eux, franz, fait à un autre voyageur, didier, de ses amours avec une certaine rebecca, également présente, sert de fil conducteur à leurs interrogations. récit dont l'enjeu caché de manquera pas d'infléchir à son tour les relations du voyageur et de sa compagne, béatrice, avec laquelle il part en inde oú ils n'arriveront, bien sûr, ni les uns ni les autres.
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Monsieur Tac est le récit d'un voyage imaginaire, une plongée dans un univers magique, celui de l'alphabet. On y voit des lettres qui parlent et agissent comme des êtres humains, des corps qui grandissent et rapetissent à vue d'oeil, des calembours baladeurs, des animaux savants, un détective qui meurt et ressuscite à volonté, tout cela raconté avec un mélange inimitable de sérieux et d'humour, en 26 chapitres, évidemment - de A à Z.En même temps, Monsieur Tac est une satire de notre culture, un démontage ironique de tout le bric-à-brac littéraire qui encombre nos cervelles, mieux : le déboulonnage de l'Homme de Lettres statufié par les Lagarde et Michard à la mode. Bref, un roman gai et brillant, sans message ni thèse.
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Imaginez qu'un groupe d'enfants s'empare du métro et y crée une société où tous les rapports soient inversés. Des savants fous, des clochards magiciens, des taupes géantes, un ogre philosophe se mettent à hanter les sous-sols de Paris et à y semer la poésie et la terreur. Telles sont les aventures auxquelles nous convie Pascal Bruckner dans ce livre qui lui a valu le Grand Prix d'Avoriaz de littérature fantastique (1978).
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Antoine Dampierre, la trentaine soignée, est un garçon normal. Ou presque. Il travaille dans une agence immobilière de luxe jusqu'au jour où deux ivrognes lui font rater une vente et qu'il rosse l'un d'eux à mort. Illumination ! Notre purificateur commence alors sa quête hallucinée dans le Paris des naufragés. Ce faisant, il croise la route d'Isolde. Cette héroïne de l'humanitaire parviendra-t-elle à le sauver de lui-même ? La Maison des Anges est un polar du bitume qui nous emporte avec effroi et jubilation dans le grand ventre de Paris.
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«Naître ou ne pas naître», telle est la question que se posent Louis et Céline, jumeaux gavés de savoir et d'intelligence dans le ventre de leur mère et qui s'acharnent à ne point en sortir. Céline s'y décide. Pas Louis. Super foetus monstrueux soumis aux diaboliques expérimentations du Dr Fontane, il ingurgite tout ce que lui transmet un gigantesque ordinateur. Devenu une célébrité mondiale capable de rivaliser avec les plus grands savants et même avec Dieu, Louis s'obstine à demeurer dans la bulle utérine. Jusqu'au jour où apparaît Lucia...
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Sous forme de conte, l'histoire drôle et grinçante de Léon, petit homme marié à la plantureuse Solange. A la naissance de chacun de ses enfants, Léon rapetisse de quelques centimètres, jusqu'à ce qu'avec sa taille, ses responsabilités diminuent et son autorité s'émousse. Une parodie de classique de cinéma fantastique et de littérature - Rabelias, Swift à JM Parisis- une fable tendre et cruelle sur la paternité et le mariage, une métaphore de la société d'aujourd'hui
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Un jeune fonctionnaire français part en mission pour l'inde, cette terre oú "tout enfantement est marqué par la mort ", et se trouve bientôt déchiré entre sa fascination pour ce pays et son incapacité à le comprendre.
De tous les personnages qu'il croise, aucun ne sortira indemne de l'affrontement ; l'un d'eux, en particulier, un agronome américain cynique et brillant, le captive par le monstrueux projet dont il est habité. mais le vrai sujet de parias, c'est évidemment l'inde : mother india. une inde imaginaire, fantasmatique autant que réelle, aimée autant que détestée et dont les démesures et la misère n'effacent jamais la séduction magique, quasi merveilleuse, qu'elle exerce sur les étrangers.
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Le jour de ses vingt-cinq ans, Balthus Zaminski, ogre de son état, promit à son valet de ne plus manger d'enfants. Cette fois, c'était la bonne, il s'amendait.
Balthus n'était pas un de ces ogres grossiers et braillards du temps jadis. Non, c'était un gentleman, un jeune homme de bonne famille qui raffolait de la grande musique, du cinéma et surtout de la mode. Hélas, le vice ancestral ne pouvait le quitter si vite et bientôt Balthus, à la vue d'un marmot et malgré son serment, se remit à saliver, à gronder, gagné par un irrésistible appétit.
Alors, son domestique et tuteur l'emmena consulter des spécialistes, le confia à un professeur de yoga, lui administra des tranquillisants. Il devait bien exister un traitement capable de soigner son maître ! Mais guérit-on jamais d'être un ogre oe Pascal Bruckner signe ici deux contes d'enfants pour adultes, entre humour et férocité.
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L'amour du prochain
Pascal Bruckner
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche
- 4 Octobre 2006
- 9782253115588
« La plupart des gens, pour changer de monde, doivent s'exiler, rompre avec leur milieu. Moi je n'avais qu'à traverser la Seine et je ne blessais personne. Je m'endormais mari, me réveillais fonctionnaire, me rallongeais catin. » P.B.
Quand on retrouve P.B. romancier, on retrouve l'outrance, le sordide, le sublime.
« L'amour du prochain est dans la ligne des Lunes de fiel ».
Laurent Seksik, Le Point.
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C'était donc une amitié forgée autour des femmes et de leurs mystères. Gabriel se voulait plutôt libertin, donnant tout pour les triomphes du lit ; Luc plutôt sentimental, subordonnant les vanités de l'érotisme à l'empire de la tendresse. Un éternel débat les opposait : Gabriel : «Il n'est rien de plus beau que de donner du plaisir à une inconnue, les lèvres baisant son sexe humide et doux.» Luc : «Le comble du bonheur, c'est de reposer entre les bras de la femme aimée.» Risible débat : Gabriel était tombé amoureux de cette étrangère dont l'accent le ravissait alors que Luc s'enlisait dans une aventure sans lendemain avec une jeune fille qu'il n'aimait pas, sans parvenir à la quitter. Au moment où les deux amis désiraient prendre leurs distances l'un vis-à-vis de l'autre, allaient-ils se découvrir tout à coup semblables, pire même, interchangeables ?