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gerard jorland
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Résilience : les connaissances de base
Gérard Jorland, Boris Cyrulnik
- ODILE JACOB
- Psychologie
- 7 Mai 2012
- 9782738128188
?Quelle est l'origine du concept de résilience ? Peut-on observer des phénomènes de résilience dans d'autres espèces que l'espèce humaine ? Comment la plasticité cérébrale intervient-elle dans le processus ? En quoi le soutien affectif aide-t-il à réparer les dégâts provoqués par le traumatisme ? Quels sont les mécanismes de défense qui favorisent la résilience ? Quel rôle peut jouer la famille ? Le vieillissement altère-t-il les capacités de résilience ? L'appartenance culturelle encourage-t-elle le processus résilient ? Faut-il raconter le trauma que l'on a vécu ? L'art peut-il sublimer le trauma ? La résilience a-t-elle des limites ? En quoi la théorie de la résilience introduit-elle, pour chacun de nous, de nouveaux degrés de liberté ?
Boris Cyrulnik est neuropsychiatre, directeur d'enseignement à l'université du Sud-Toulon-Var. Il anime plusieurs groupes de recherche sur l'attachement et la résilience.
Gérard Jorland, philosophe, est directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales.
Avec Serban Ionescu, Claude Beata, Pierre Bustany, Marie Anaut, Claude de Tychey et Joëlle Lighezzolo-Alnot, Michel Delage, Antoine Lejeune et Louis Ploton, Michel Tousignant, Martine Lani-Bayle, Silke Schauder. -
Une société à soigner ; hygiène et salubrité publiques en France au XIX siècle
Gérard Jorland
- Gallimard
- Bibliotheque Des Histoires
- 11 Février 2010
- 9782070126156
Faute de pouvoir soigner les maladies, la médecine du XIXe siècle s'est employée à les prévenir.
D'où le rôle central qu'y joue l'hygiène publique. Se donnant pour mission de supprimer les foyers d'infection qui minent la société. elle s'étend à tous les domaines : égouts et voiries. orientation et hauteur des bâtiments, alimentation et travail. pollution industrielle et urbaine, prisons. casernes, hôpitaux, mais aussi prostitution. alcoolisme, crimes. suicides, etc. Les préconisations des hygiénistes sont toujours les mêmes : faire circuler l'air et l'eau.
Désinfecter, vacciner. Mais ces avis ne sont pas toujours suivis d'effets. Dans nombre de pays européens. la vaccination et la revaccination sont obligatoires. En France. non. D'où ces deux paradoxes : qu'un pays qui a créé le mouvement d'hygiène publique moderne soit si lent à en appliquer les mesures ; que dans ce même pays. synonyme de centralisation et d'Etat fort, le gouvernement joue un rôle si limité dans la santé publique.
A la fin du siècle, les médecins finissent par se faire élire eux-mêmes au Parlement afin de faire voter une législation sanitaire. Mais pour imposer les contraintes de santé publique. il leur faut abandonner l'idéologie libérale et en construire une autre. le solidarisme. La législation perdurera, pas l'idéologie. Aujourd'hui, les politiques de santé publique appliquées en France et en Angleterre sont diamétralement opposées : libérale chez nous, étatique là-bas.
Contrairement à toute attente.
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Comment peut-on prendre le point de vue des autres tout en restant soi-même ? Comment parvient-on à ressentir les émotions des autres ? À pressentir leurs intentions ? À comprendre leurs motivations ? À leur attribuer des croyantes ? En quoi l'empathie se distingue-t-elle de la sympathie ? De la compassion ? Pourquoi le défaut d'empathie provoque-t-il des troubles du comportement ? Existe-t-elle entre les hommes et les animaux ? Ce livre dresse l'état des connaissances sur l'empathie et présente les recherches en cours dans différents domaines, de la psychologie cognitive à la psychologie clinique, de l'éthologie à l'éthique, de la philosophie à la théologie.
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La science dans la philosophie ; les recherches épistemologiques d'Alexandre Koyré
Gérard Jorland
- Gallimard
- Bibliothèque Des Idées
- 22 Janvier 1981
- 9782070228768
À une époque où la science n'a pas seulement bouleversé notre représentation du monde mais présidé à une véritable subversion du monde, rares sont les philosophes qui n'ont pas succombé à la tentation de rejeter la science comme métaphysique ou de rejeter la métaphysique hors de la science. Koyré est de ceux-là. De la révolution copernicienne à la synthèse newtonienne et à la réaction romantique allemande, il a mis au jour l'enjeu philosophique de la science moderne : la disparition de l'homme du champ de la vérité. Phénoménologue, il ne dut qu'à un demi-exil aux États-Unis et à la mort au début des années soixante de ne pas être compté parmi les structuralistes. À partir de ses Études, il était possible de construire un modèle qui rende compte de l'ordre chronologique dans l'histoire de la pensée d'une époque où s'entrecroisaient physique, métaphysique et théologie. Cette époque n'est plus tout à fait la nôtre, mais nous en sommes issus par retrait du divin qui nous laisse seuls au monde avec les moyens du bord : un savoir qui donne un prodigieux savoir-faire. Oeuvre majeure, que les meilleurs esprits se plaisent à reconnaître comme l'une des plus importantes de notre temps : Gérard Jorland en restitue l'itinéraire et en analyse les concepts, qui, par-delà la monographie, engagent toute l'histoire et la pensée scientifiques contemporaines.
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Depuis Marx, le problème de la transformation des valeurs en prix de production a suscité une longue polémique que les controverses de Cambridge ont étendue à toutes les écoles de pensée : marxistes, keynesiens, ricardiens et néoclassiques. Gérard Jorland en retrace ici l'histoire et renouvelle notre compréhension de Marx économiste. Il montre en particulier comment ce débat crucial sur la mesure du capital a cessé d'être un affrontement littéraire entre positions hétérogènes pour devenir, grâce à son traitement mathématique, une discussion portant sur un terrain commun. Philosophe et historien des sciences, Gérard Jorland est directeur de recherche au CNRS.