Littérature
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Une jeune femme essaie de percer l'anonymat d'un correspondant qui lui adresse de brûlants messages d'amour. C'est aussi une façon pour elle de découvrir son propre coeur. Un homme tâtonne à la recherche de celle qui pourrait le sauver de l'ennui et de la dépression. Un autre tente d'apprivoiser une coquette. Bastide nous plonge dans les incertitudes du sentiment, dans le trouble de la vie intérieure. Le raffinement d'une société aristocratique et luxueuse sert de cadre aux hésitations de jeunes gens qui ont perdu les certitudes anciennes. Une langue se cherche pour dire les intermittences du coeur et les nuances du désir.
Marseillais monté à Paris, Jean-François de Bastide (1724-1798) a déployé une activité intense comme journaliste et romancier. Il est devenu un des rédacteurs de la Bibliothèque universelle des romans . Si La Petite maison s'est imposée comme un chef-d'oeuvre du récit bref et brillant, c'est l'ensemble de ses contes, recueillis en 1763, qui méritent d'être redécouverts. Bastide retrouvera alors sa place à côté de Marivaux et de Crébillon.
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Flocons de neige, poésies, par Xavier Bastide,...
Date de l'édition originale : 1856
Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr -
La 2CV vagabonde : de la France au Laos
Fabien Bastide
- Transboréal
- Sillages
- 29 Novembre 2024
- 9782361573508
Comment survivre aux -30 °C de l'hiver turc sans équipement ? Peut-on dormir sur ses deux oreilles lors d'un bivouac chez les Talibans ? Et comment sillonner l'Inde sans accident ? Fabien et Coralie se posent notamment ces questions en s'aventurant jusqu'au Laos, où la famille de cette dernière a ses origines. Avec peu d'argent en poche et sans moyen de communication, ils suivent la route des beatniks au volant de Rustine, leur vaillante 2CV. La somme des détours qui pavent leur itinéraire de rencontres et d'aventures insuffle au jeune couple la joie du voyage. Après avoir sillonné deux continents et roulé 35 000 kilomètres à travers 18 pays, Fabien et Coralie atteignent, seize mois plus tard, avec beaucoup d'émotion le Laos et touchent, grâce à la « deuche », aux racines tant espérées...
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Le premier roman de la créatrice du podcast La Poudre.
22 juin 2060. Après des siècles à vivre comme si demain n'existait pas, l'humanité se prépare à une Fin du Monde, rebaptisée FDM comme pour coniurer l'inéluctable.
Durant son ultime journée, heure après heure, l'héroïne va revivre les combats féministes et écologistes qui ont rythmé sa vie.
Dans une ambiance à la fois mélancolique et poignante, qui évoque Charlotte Perkins Gilman ou Virginia Woolf, cette fiction trouve un équilibre subtil entre anticipation, littérature et politique. -
Fascinée par un animal dont la lenteur défie notre époque, Lauren Bastide part sur ses traces. Elle laisse l'escargot questionner nos vies trop rapides, notre monde en ébullition. Car le gastéropode, vieux de 600 millions d'années, a des choses à nous apprendre... Dans ce journal d'écriture poétique et étincelant, il devient le guide d'un voyage dans la mémoire, symbole de résilience et de guérison des traumatismes. Ne dit-on pas de l'escargot qu'il a le pouvoir de glisser sans blessure sur le tranchant d'une lame ?
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Riens
Louis Coquelet, Xavier Forneret, Jean-françois de Bastide
- Marguerite Waknine
- Les Cahiers De Curiosites
- 17 Mai 2024
- 9782493282446
Mais quel est ce rien auquel il peut être accordé tant de mots ? L'une des réponses à la question se trouve peut-être du côté de ces trois textes impertinents, habiles et distingués. Un premier en forme d'exercice de haut vol, où se déclinent acrobaties verbales, érudition brillante et pirouettes spirituelles ; un second d'ordre fantastique, à la manière d'un étonnant dialogue des morts entre Byron, Voltaire et Young ; puis un dernier, avec ses airs de conte galant, où se trouve mis en jeu le poids des riens dans les méandres de la séduction. Trois textes d'envergure, éminemment doués des plus beaux éclats, dans leurs manières si singulières d'aborder ce rien. Trois auteurs admirables, écrivains véritables, qui ne seraient pas sans nous rappeler vivement ce que sont la littérature et l'art d'écrire.
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En 1720, au nord de la Bretagne, Côme de Plancoët mène une vie paisible dans sa seigneurie. Célibataire et sans héritier, il partage son temps entre l'équitation et l'érudition. Si sa personnalité intrigue, sa bienveillance a tôt fait de réduire au silence toutes les mauvaises langues. Ou presque... Car, dans l'ombre, un ennemi puissant lui voue une haine tenace et resserre autour de lui un étau redoutable. L'existence de Côme va voler en éclats et le conduire sur la route d'un druide sans âge aux pouvoirs étonnants et d'une cavalière au caractère bien trempé.
Le Sans Maître est une chevauchée magique en terres bretonnes, rythmée par les aventures d'un homme vent debout contre l'obscurantisme et la vengeance.
Un roman d'aventures qui nous embarque en terres bretonnes rythmé par la chevauchée d'un héros qui combat l'obscurantisme par la science et la vengeance par l'amour.
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Autobiographie d'une travailleuse du sexe
Nalini Jameena, Sophie Bastide-foltz
- Actes Sud
- 2 Juin 2008
- 9782742775163
en choisissant de faire le récit sans détours de ce qui a, par la force des choses, constitué pour elle une expérience professionnelle comme une autre, nalini jameela, qui revendique haut et fort son statut de "travailleuse du sexe" et récuse l'emploi du terme "prostitution", a pris le risque de briser un tabou encore extrêmement puissant en inde.
plaidant pour que la dignité soit enfin rendue aux huit mille femmes qui, dans l'etat du kerala, se livrent à cette activité, elle narre l'existence qui fut la sienne, celle d'une jeune fille pauvre, pratiquement dépourvue d'instruction, veuve et mère de famille aux prises avec une terrifiante précarité à l'âge de vingt ans, et qui, en désespoir de cause, se résolut à faire commerce de son corps. mais, en faisant état, avec détermination et courage, de sa propre expérience, nalini jameela cherche avant tout à faire entendre la voix de toutes ces femmes indiennes qui, quand elles ne sont pas purement et simplement interdites de parole, ne disposent que de très peu de tribunes pour s'exprimer, et sont systématiquement maltraitées et exploitées, notamment par les forces de police.
exceptionnel de lucidité, affranchi de toute langue de bois et dédramatisant le rapport à la sexualité tarifée, ce témoignage, poignant et combatif, a fait sensation lors de sa parution en langue malayalam, en 2005.
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« Ceci est quelque part un long poème, poème de brics, poème de brocs, poème long de nombreux poèmes courts. De poèmes engrangés un certain temps qui n'ont pas su tout de suite être d'un long poème. Un poème long par nécessité découverte à son terme, un poème conviant le simple, conviant le beau, conviant prosaïsme et philosophie, conviant le mot et sa répétition. » O.B.
D'un mot franchir le Rubicon, geste d'esthète s'il en est. Surtout révoquer l'histoire. Lui préférer l'artifice et ses feux de Bengale, la joie du vent et de l'encre. Que m'importent le but ou son écroulement quand chaque pas m'est une offrande. De tout faire trésor !
Nous sommes part de la désolation, et c'est curieux. Je me souviens des rires d'enfance, de peurs qui me tenaient au ventre. Je me souviens de ma rougeole, du premier décès familial. C'est tout près ; cela n'existe plus.
Il faudrait se nourrir d'un sable qui pétrifie, qui assèche toute tendance à l'épanchement. De la salle d'accouchement au cercueil, nous serions pris d'ataraxie, dans le tranquille oubli de soi.
Être ce cyprès près de la maison.
Olivier Bastide.
Extraits de La figure et l'élan -
Une Suédoise et un prince russe émigré, ancien général, conspirateur, escroc, mythomane, se rencontrent à Paris, unissent leur solitude, échangent leur amitié, se font souffrir. Ensemble, ils traversent les événements qui ont bouleversé la France : la guerre de 1939-1940, l'occupation, la libération. Et c'est, en définitive, leurs tentatives répétées pour se faire admettre dans la communauté française, leurs luttes à l'intérieur du catholicisme, de la bourgeoisie française, du malheur politique français qui nous sont narrées. Réfugiés l'un contre l'autre, enfouis dans ce «creux de Paris» que rencontre un jour Choralita Brichs, l'héroïne, au cours de ses pérégrinations, ces étrangers montrent par leur déchirement que la vraie vie est faite d'un mouvement volontaire d'abandon, de renoncement, d'adieu... «Les adieux, c'est ce qui fait le moins mal, lorsque personne ne vous regarde vous en aller.»
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Ce livre se présente comme une symphonie romantique. Une enfance heureuse à Biarritz en est l'andante. Le narrateur aux prises avec Luce, jeune femme moderne, c'est le scherzo. L'adagio, douloureux, raconte les amours de Fred et de Maria. Dans le finale apparaît un astrologue allemand. Peu à peu, l'autobiographie se transforme en roman, dont les thèmes sont l'enfance, la mer, la musique, la jalousie, le voyage...
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Nils Soderhamm, homme politique déçu mais fascinant visionnaire, entraîne l'auteur dans l'île suédoise d'Yxsund. Ce sera une épreuve, une initiation, un enchantement. Entre Kerstin, sereine pianiste, sa fille Sheena, l'ardente, la comédienne - l'une fut l'épouse de Nils, l'autre l'est encore -, et la toute jeune, la toute blonde Lily, la fille de Sheena, dont Nils est fou sans se l'avouer, le Français doit résister à des tentations permanentes, favorisées par ce huis clos sur la Baltique, où chacun peu à peu révèle sa vérité, dans la tension singulière d'une énigme à découvrir.
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Récit dont le narrateur est un jeune conscrit, perdu en pleine guerre de conquête de l'Algérie, dans les années 1840. Jeanne Bastide, avec beaucoup de sensibilité et de justesse pénètre son univers mental et donne voix à son désarroi, sa peur et la nostalgie de son terroir.
Joseph s'adapte comme il peut à la vie du casernement mais il lui faut bientôt tenir son rôle dans cette tragédie : détruire les récoltes, piller et brûler les villages, massacrer les populations. Alors il tue. Trop, pour lui. Il s'exprime peu ; les mots restent enfouis et tournent sans cesse dans sa tête. Car si Joseph est secret, c'est qu'il habite aussi un autre ciel où il fait corps avec l'intensité de la lumière, l'immensité du bleu, envoûté par le bruit d'une robe froissée qui s'éloigne. Entre le dit et le non-dit, Jeanne Bastide s'empare de notre douloureux héritage colonial pour interroger, à travers les pensées et les actes de son narrateur, l'ambiguïté de la conscience humaine face à l'amour et à la guerre ; un chant d'exil sensible et fulgurant.
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Ces personnages, ce sont les nôtres et les autres. On se dit : je peux donc avoir pour grand-mère la lumière et pour grand-père le temps ? On lit ces pages ajourées, inondées de clarté, on voit à travers en lisant, on voit son propre passé - et son avenir. Car ce qui semble éternel ici, dans la simplicité d'une vigne, d'une cuisine, d'un escalier, est loin d'être immuable.
Le langage de Lucarnes est un langage surpris, et qui nous surprend à chaque nouvelle image. Jeanne Bastide sculpte la lumière, les miroitements des textes nous transportent de l'oublié à l'ébloui.
Éva Almassy (extrait de la préface) -
Depuis son enfance basque, sur les collines de Guéthary, Francis Carennac était obsédé par le souci de discerner les apparences des êtres et leur vérité, le masque et le visage. Toute son adolescence est commandée par les questions qu'il se pose au sujet de sa famille et de la jeune fille qu'il aime. Jeune compositeur, «apprenti sorcier», il traverse Paris, les milieux de la musique, les revues littéraires; entraîné en Suède, à la poursuite d'une femme, d'une mère, mêlé à des complots politiques, secrétaire d'un ambassadeur, il effrite sa jeunesse, et son «éducation» est plus celle d'un détective sentimental que d'un compositeur. Du moins ne ruse-t-il pas avec la musique, qui donne à cette vaste fresque sa gravité. Voici le célèbre quatuor de Schubert, écouté par un romancier musicien.
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«Sa voiture était couverte de poussière collée par le sel de la mer. Il sortit de Mittelbourg et avisa bientôt une station-service. Il choisit le programme le plus complet, avec lustrage spécial. On indiquait même la durée : dix-huit minutes (...)Sous les rouleaux bleus et les ruissellements de mousse, il se dit qu'il était là dans le seul endroit où un homme pouvait pleurer tranquillement (...), et il sifflota souvent. Il pensa une fois de plus à la question du Prince André, voyant passer Natacha : Pourquoi est-elle heureuse ? Et il la tourna dans tous les sens, essayant aussi avec malheureuse, tantôt sur la Reine Ilma, tantôt sur Susah la Noire. Et il lui apparut que cette formidable curiosité était bien la question centrale de tout roman.Il écrirait un jour un roman, pour répondre à cette seule question. Ce ne serait pas un de ces romans à clés qu'il détestait. Il dirait tout. Par exemple, pour raconter son séjour en Villanovie, il n'inventerait pas un trop commode pays imaginaire. Il écrirait la plus longue dépêche de sa courte carrière diplomatique. Il tâcherait de la faire complète, circonstanciée, mais simple, à la première personne du singulier ; la plus modeste des personnes, contrairement à l'idée reçue.Il sifflota encore (...) Il prit lentement la route de Trieste.»
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Poetes et dieux ; etudes afro-bresiliennes
Roger Bastide
- L'Harmattan
- Connaissance Des Hommes
- 1 Novembre 2003
- 9782747530958
Cet ouvrage est paru au Brésil en 1973, alors que Roger Bastide effectue son dernier séjour dans ce pays, quelques mois avant sa mort. Il est constitué de rééditions de textes parus précédemment, de (1943 , 1946, 1951 et 1953). Il aborde le monde afro-brésilien en ce qui concerne la littérature, mais aussi la presse noire, et les cultes d'origine africaine, la macumba et surtout le candomblé dont il décrit minutieusement les différents éléments. Jamais traduites en français, ces études révèlent un Bastide ethnographe de grand talent.
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Ce livre relate l'histoire d'une femme qui s'appelle Lucie. Un jour, à cause d'une question qu'elle n'aurait peut-être pas dû poser, sa vie a basculé dans le silence et la solitude. Depuis, elle a perdu les mots.
Elle vacille devant l'inconnu, même son lieu familier lui devient étrange. Absente à elle-même, dévêtue de l'intérieur, Lucie n'en est pas moins vivante, pleine d'une présence autre, une part manquante. Une douleur au ventre qui n'a pas de nom, mais qui s'atténue avec le bruissement du vent, l'odeur du printemps. et les jeux d'ombre et de lumière. Elle ne parle pas, elle sent et habite l'instant. Elle écrit.
L'appel du dehors sera son combat quotidien.
Jeanne Bastide en exaltant le caractère infime des faits et gestes de Lucie, invite le lecteur à partager son combat nourri d'une perception tout intuitive de la vie.
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De Montmartre aux étangs du Sud, du Tuturlu à la Berchère, entre soleil et bougies douces, règne Marcel, prince partout, léger, amical et secret. Autour, gravitent Marie, Aurélien, Bertho et les autres, solidement liés depuis l'enfance. Dans ce havre magique qu'est la Berchère qui vit avec ses chansons rétro, ses spectacles surréalistes de Michou, ils vont et viennent, de la piscine blanche à la gigantesque cheminée, à la petite scène de caf'conc', eux et des estivants dont on ne saura rien que quelques paroles accrochées par le vent et la musique.
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Jeanne Bastide nous convie à partager le quotidien - nuit mêlée au jour - d'une femme qui convoque, au soir de sa vie, souvenirs et rêves afin que, chaque être aimé reprenant sa place, l'inéluctable puisse s'envisager.
Ses yeux portent encore loin, vers le passé et vers elle-même. Ses souvenirs prennent du relief, elle réinvente des lieux et pourtant quelque chose se dérobe au fur et à mesure qu'elle avance. Toujours entre mémoire et oubli. Dans son soliloque, c'est une autre qui parle et c'est elle qui se souvient. Jeu de miroirs décalés dont elle tente de lire la partition jusqu'au bout de son âge... Un remuement des jours qui, comme un ressac, envoûte le lecteur.
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Grand ours - t16 - l'apre beaute du paysage
Bastide/Sibille
- L'Ail Des Ours
- 6 Décembre 2022
- 9782491457181
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Benoît Bastide n'a donc jamais lu Autoportrait d'Édouard Levé, le dernier texte de son auteur avant son suicide. Mais la proximité factuelle de leur démarche pose question à l'auteur quand il découvre l'existence du texte d'Édouard Levé comme celui d'un frère littéraire. Cet autre autoportrait reste introuvable mais donne des échos nouveaux et une nouvelle exigence à sa propre démarche ; Mais qui est donc Édouard Levé ? Pour répondre relisons donc ensemble le mail de Fred Poulet reçu le samedi 29 décembre à onzeheurezérozéro : C'est l'homme récemment suicidé, qui a laissé une oeuvre merveilleuse dans laquelle tu ne manqueras pas de te reconnaître. Il a écrit notamment cette phrase que j'ai faite mienne : « J'essaie de devenir un spécialiste de moi-même ». Une langue simple et des assertions triviales, comme des Polaroïds anodins, dessinent l'autoportrait d'un jeune homme en discussion inquiète et ironique avec lui-même et son temps, notre présent. Une prose libre, un rythme de longue haleine où l'on retrouve l'aplomb du slammeur mais aussi une inquiétude, une sensibilité et une gravité bouleversantes.
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Une paisible forêt africaine devenue le théâtre d'un drame aux conséquences fractales.Un enfant héritier d'une lignée de guerriers mélomanes qui prend l'épineux chemin de la migration vers l'Europe.Un jeune humanitaire qui surmonte son traumatisme en gravissant les échelons d'une organisation internationale, avec ses paradoxes, jusqu'au débordement... Dans ce conte moderne à l'écriture sensible et musicale, les destins des personnages se frôlent, se croisent puis leur échappent. Des couloirs de la diplomatie aux réseaux de passeurs clandestins, des studios d'enregistrement marseillais aux dessous de l'industrie agroalimentaire, leur bouleversante quête de rédemption projette les ombres et lumières d'une époque de tous les extrêmes.Fresque contemporaine, voyage initiatique et ode à l'amour perdu, ce roman profondément humaniste nous interroge sur ces murs qui nous séparent et nous rappelle que, d'un côté comme de l'autre de la Méditerranée, nous flottons toutes et tous sur le même radeau.