En quelques nouvelles et une carrière très brève, Stanley Weinbaum a imposé son nom jusque sur la planète Mars où un cratère porte le sien. On trouve de plus en plus difficilement ses textes en ce temps où les anthologies sont passées de mode. Il nous a semblé utile de nous offrir une nouvelle traduction de ses plus belles réalisations, perles de l'imaginaire d'une époque où la SF partait à la conquête des esprits et des intelligences.
Sept nouvelles savoureuses et subtiles sur cet ailleurs qui nous résiste ou nous rend fou, et parmi elles la plus célèbre, Odyssée martienne, qui voit la rencontre d'un humain et d'un extra-terrestre et, pour la première fois dans la SF, il ne ressemble pas à un hominidé avec lequel on peut communiquer, "une des trois histoires qui ont changé la SF" (Asimov)
Publié en 1901 par un auteur anglais reconnu d'abord pour sa précocité puis sa prolixité, Le Nuage pourpre représente une arrivée sidérante dans le monde de la littérature avec sa vision post-apocalyptique illuminée, celle d'un homme absolument seul, survivant à un désastre absolu et maître d'un monde qu'il décide de brûler méthodiquement. Mais si le héros se nomme Adam, c'est bien que...
Sans équivalent, ce roman, trop mal connu et jamais édité en grand format en France, emballera les amateurs de cette littérature des extrêmes, des hallucinations d'un temps où penser la fin se faisait encore avec des précautions. Miraculeusement, ce livre a vieilli de manière unique. Un manque éditorial à combler d'urgence. Une oeuvre aussi émouvante que fascinante.