Ce livre donne des clés pour déchiffrer non seulement les faces cachées de Poutine mais aussi les aléas de ce nouveau monde. Il est le résultat d'une longue enquête qui devait être publiée plus tard, mais les événements tragiques en ontaccéléré la parution.
L'auteur, qui a connu Vladimir Poutine, aide à comprendrece qui se trame dans l'esprit du dirigeant russe. VladimirFédorovski voit en lui cinq hommes qui façonnent le leader guerrier d'aujourd'hui : l'enfant meurtri, le sportif tacticien, l'espion fourbe, l'homme politique blessé et le tsar fantasmé. Ce qui arrive est d'une gravité pire que la guerre froide car il y avait des lignes rouges à ne pas franchir.
On assiste à un grand mélange entre propagande et politique réelle ; on ne parle plus le même langage ; on joue perdant perdant. Pour reconstruire, il faut tenir compte dne erreur fondamentale qui remonte à la fin de la sortie du communisme : les Occidentaux ont refusé d'associer la Russie au monde libre. On a marginalisé la Russie, on l'a humiliée même, et on le paie très cher aujourd'hui.
De mère russe, de père ukrainien, l'auteur est doublementdéchiré. Il a le sentiment que tout le sens de sa vie diplomatique comme fossoyeur de la guerre froide a été anéanti.
Après la mort de leur mère, trois frères que tout sépare se retrouvent dans la ferme familiale.
Tor, l'aîné, se consacre à l'élevage de porcs, Margido dirige une entreprise de pompes funèbres et Erlend est décorateur de vitrines à Copenhague. Les retrouvailles s'annoncent mouvementées : la tension atteint son paroxysme lorsque la question de l'héritage amène le père de famille à révéler un terrible secret.
" Cette trilogie n'a rien de commun avec celle de Stieg Larsson (Millenium). Les intentions sont plus subtiles, les ambitions plus grandes. " Le Monde des livres.
" Ce roman d'une grande noirceur, superbement écrit, est une description magnifique d'une famille engluée dans les non-dits " Le Nouvel Observateur.
" Un final digne du film danois Festen. " Le Point.
Après le succès de la Terre des mensonges et la Ferme des Neshov, voici la fin tant attendue de la trilogie des Neshov.
Torunn découvre son père, Tor, dans la porcherie, à côté de sa truie préférée. Après cette mort tragique, Torunn reprend la ferme mais la situation financière est catastrophique. Margido lui apporte son soutien financier mais reste très distant. Quant à Erlend, il semble ne pas réaliser la situation.
Pas de " happy end " pour cette histoire de famille, ni de coup de théâtre final : chacun repart de son côté, seul le " grand-père " est heureux d'entrer dans sa maison de retraite.
La vie continue...
En attendant, on se délecte de l'écriture d'Anne B. Ragde, qui a l'art de promener le lecteur dans ce huis-clos familial.
Auteur de romans, nouvelles et livres pour enfants, Anne B. Ragde est traduite dans plus de 15 langues. Ses romans se sont vendus à des millions d'exemplaires en Norvège. La trilogie d'Anne B. Ragde a été adaptée en série TV suivie par des millions de Norvégiens. La Ferme des Neshov a obtenu en Norvège le Prix des Libraires et des Lecteurs.
Dans la troisième et dernière partie de sa trilogie romanesque consacrée au destin des juifs d'Europe durant le terrible XXe siècle, Angel Wagenstein s'attache à un épisode véridique mais encore mal connu de la Seconde Guerre mondiale : l'exode des membres de l'orchestre philharmonique de Dresde nés du mauvais côté de l'étoile jaune jusque dans un ghetto de Shanghai sous contrôle japonais. On retrouve dans Adieu Shanghai tout le talent de l'auteur du Pentateuque ou les Cinq livres d'Isaac et d'Abraham le Poivrot pour évoquer tant le drame de ces hommes et de ces femmes exilés au bout du monde que leur vie passée à Dresde, une autre vie, celle d'avant la folie nazie.
En 1867, l'Empereur Napoléon III envoie une mission de formation et modernisation militaire au Shogun Tokugawa Yoshinobu, dont la famille tient le Japon depuis plus de trois cents ans. Mais ce pouvoir vit ses derniers mois et les hommes se retrouvent plongés dans une terrible guerre civile qui va conduire à la destitution du Shogun et au retour du pouvoir de l'Empereur Meiji en 1868.
La quinzaine de Français est ballotée au gré de ces évènements tragiques. L'un d'entre eux, Jules Brunet, polytechnicien et capitaine de l'artillerie de la Garde, prend fait et cause pour ceux qui combattent le rétablissement de l'empire, déserte, et part lutter à leurs côtés jusqu'à créer une éphémère République dans l'île japonaise du Nord, Ezo (aujourd'hui Hokkaïdo).
Ce livre conte l'incroyable histoire à peine romancée de Brunet et de ses hommes. Batailles, trahisons, complots et histoires d'amour se conjuguent pour offrir une folle épopée lyrique dont la réalité dépasse souvent la fiction.
Cette histoire a inspiré Hollywood, qui a transposé l'histoire dix ans plus tard, avec pour héros un officier américain interprété par Tom Cruise dans « Le dernier samouraï » d'Edward Zwick, en 2004.
Or le «vrai" dernier samouraï était Jules Brunet, et voici son extraordinaire histoire.
J'exerce un métier qui n'existe pas. Pour la plupart des gens mon activité est du ressort de l'Etat et je passe au mieux pour un « James Bond », au pire pour une « barbouze ». Je dois toujours faire de la pédagogie pour expliquer en quoi consiste mon métier.
Pour la plupart de mes concitoyens, quand j'évoque travailler dans la « sécurité économique », on m'associe à un vigile. Avec mes interlocuteurs anglo-saxons dès que je prononce « corporate security » les gens comprennent. En France les métiers de la sécurité, de l'enquête privée, de la protection rapprochée sont associés dans l'inconscient collectif au vigile, au détective privé façon adultère, ou gros bras de boite de nuit.
La réalité de mon quotidien est très loin de leur perception. La quintescence de mes savoirs faire se révèle à travers les activités de gestion de crise. Elles ne sont pas mon quotidien mais elles sont assez significvatives pour qu'aujourd'huoi j'appuie mon expertise sur mon experience.
Quand je donne des cours ou des conferences on m'interroge (les jeunes etudiants (21/27 ans) toujours sur mon parcours. C'est pour eux que je veux raconter mon histoire et mon parcours, et pour rendre hommage auxpersonnalités qui m'oont inspiré, aux mentors qui m'ont fait confiance et mis le pied dans cette activité.
Enfin depuis mon plus jeune age j'ai des rêves ; ces rêves je les ai accompli et ils m'ont mené ou je suis de la PM Para aux EOR ; de l'Algérie au Cambodge des mes OPEX comme réserviste à mes interventions sur les conflits sociaux ou aux Kidnapping
Un petit tailleur de Galicie change de nationalité comme de chemise, ballotté au gré des vagues de l'Histoire depuis l'effondrement de l'empire des Habsbourg jusqu'à l'avènement du communisme en Europe de l'Est en passant par la Shoah. Partie d'une trilogie avec Adieu Shangai et Abraham le poivrot.
Picasso, Matisse, Lydia, Chagall, collection Morozov...
Vladimir Fédorovski nous dévoile les secrets des plus grands créateurs du XXe siècle. Enigmatiques, flamboyants, magnifiques, ils traversèrent le siècle comme une fulgurante traînée de poudre, suscitant passions et émerveillement. Mêlant l'amour à l'art, la poésie et la politique, Vladimir Fédorovski propose aux lecteurs un voyage dans le temps et dans l'espace. De Matisse à Picasso, de Chagall à Modigliani, il nous offre une méditation sur les mystères de la création, éclairant d'une nouvelle lumière le rôle des muses et des collectionneurs... tous des artistes à leur manière.
Comment les collectionneurs russes Morozov et Chtchoukine ont-ils pu influencer l'itinéraire artistique de Picasso et Matisse ? Qui fut Lydia, sa muse cachée ? Pourquoi Diaghilev devint-il un des personnages les plus illustres de l'univers artistique mondial, créant au sein de sa compagnie des Ballets Russes une étonnante symbiose du geste, de la musique, de la poésie et de la peinture ? Comment se réalisa « la magie », l'inspiration réciproque entre Rudolf Noureev et Margot Fonteyn ?
A partir de ses souvenirs des rencontres avec des personnalités extraordinaires, Vladimir Fédorovski raconte des histoires, souvent secrètes, mal ou peu connues, évoquant le rôle exceptionnel de ces inspirateurs et inspiratrices dans le tissage et le métissage des relations entre la France et la Russie. Un voyage inédit qui marquera le destin de d'auteur.
Dans le droit fil du célèbre best-seller de Vladimir Fédorovski 3Le roman de Saint-Pétersbourg », cette ode à l'art et à l'amour, aux artistes et à leurs inspiratrices, nous invite au rêve et au voyage.
Ce livre sort à l'occasion de l'exposition événement - Fondation Louis Vuitton - La Collection Morozov. Icônes de l'art moderne : https://www.fondationlouisvuitton.fr/fr/evenements/icones-de-l-art-moderne-la-collection-morozov. Cette exposition vise un million quatre cent mille visiteurs entre le 22.09.2021 et le 22.02.2022 et réunira plus de 200 chefs-d'oeuvre de la collection d'art moderne français et russe des frères moscovites Morozov. Le livre s'articule autour de ses grands axes.
Jeune médecin urgentiste de 32 ans, je suis passionnée de volcans, et décide ainsi d'aller travailler aux urgences en Guadeloupe et Martinique. Au gré des gardes, le quotidien est truffé de péripéties, de l'arête de poisson bloquée dans ma gorge, au SMUR pédestre pour un infarctus au sommet de la Soufrière. Les émotions secouent l'ordinaire comme un sismomètre, entre bonheur de la plongée sous-marine en repos de garde et difficultés de soigner dans un système de santé en souffrance, entre rêves et réalité. Soigner, et explorer.
Le hasard du destin ? L'aventure continue en tant que médecin à bord du Marion Dufresne, un bateau d'expédition scientifique à l'autre bout du globe. De l'évacuation sanitaire d'un marin malade sur un bateau de pêche, aux prélèvements d'eau de mer de nuit autour de Kerguelen, les lignes s'écrivent au gré des vagues. Le quotidien est riche de partages, scientifiques, humoristiques, humains, médicaux.
Mes pas me mèneront ensuite au sein d'un dispensaire très isolé dans la forêt amazonienne guyanaise, au bord du fleuve Maroni. C'est alors la rencontre avec le peuple Ndjuka, la pêche aux piranhas, les orpailleurs illégaux, la petite communauté soignante, les trajets en pirogue.
Un an, trois milieux très différents où le mot d'ordre reste le même : soigner. Ces cahiers de voyage se veulent avant tout une Ode à la nature, à la rencontre de l'autre, à l'émerveillement, à l'intensité de la Vie. Et à la médecine d'urgence, dans toute sa variété.
Ce roman historique évoque la période charnière entre le XIX ème et le XXème siècle en suivant le parcours du mythique amiral Beatty et de son jeune compagnon soudanais. C'est une encyclopédie vivante de la marine britannique sur une trentaine d'années, période de sa plus grande gloire, au moment où le monde d'avant était sur le point de s'effacer.
Un enfant des collines Noubas au Soudan qui rêve de bateaux et de mer, est capturé comme esclave et emmené à Khartoum où il assistera à la conquête de la ville par les mahdistes (secte apocalyptique islamiste) malgré la résistance héroïque du romanesque Général Gordon en 1884. Esclave des mahdistes, il travaille sur les bateaux à vapeur du Nil. Il s'échappe et se réfugie auprès des troupes anglaises du général Kitchener où il fait la connaissance, après l'avoir sauvé de la noyade, d'un jeune lieutenant de la Royal Navy.
Ce lieutenant, David Beatty, intrépide et spirituel, deviendra le grand amiral de la flotte britannique. « Nouba » le suivra 23 ans dans sa vie aventureuse sur des navires tous plus impressionnants les uns que les autres, en Chine, dans les méandres de l'amirauté, auprès de la famille royale, accompagnant des grands de ce monde et finalement pendant la grande guerre où il affrontera la flotte allemande à la terrible bataille navale du Jutland. Il y sera capturé par l'ennemi. Dans les ports allemands il assistera aux prémices de la révolution spartakiste avant d'être libéré. Il retrouvera son amiral pour recueillir la reddition de la flotte du Kaiser, puis assistera à Scapa Flow en Ecosse, à son sabordage. Traversant ces considérables événements, il ne cessera de réfléchir à son destin singulier et aux motivations profondes qui font agir les hommes dans ces situations extrêmes.
Il finira sa carrière, rythmée par les navires sur lesquels il a servi, riche de rencontres (Gordon, Kitchener, Churchill, Virginia Woolf, Georges V, Nicolas II, l'amiral von Meurer, Howard Carter, ) comme commandant du « Sudan » steamer de luxe construit par thomas Cook, sur le Nil où il assistera aux événements liés à la découverte de la tombe de Toutankhamon, avant de se retirer au Soudan pour y finir sa vie.
Séverine, Marie, Eloïse, Enola et Gabrielle vont vous emmener vivre leur quotidien.
Que ce soit en réanimation, en service, en salle de réveil, à l'hôpital ou en clinique mais aussi à l'étranger, l'humain est au coeur de leurs pratiques d'infirmière. La vie n'est pas un droit mais une conquête et chacune d'elle va batailler quotidiennement pour la préserver, avec des questionnements parfois contradictoires.
Dans notre société hyper-matérialiste, où la maladie est surmédicalisée, redonner à l'Humain toute sa place est un défi mais aussi, à mon sens, une nécessité.
Le quotidien saisissant de ces 5 femmes constitue le témoignage de mon parcours professionnel. J'ai souhaité rendre ce récit autobiographique plus vivant en donnant un prénom différent à chaque infirmière correspondant à un moment précis de ma vie professionnelle. Mon objectif : Toucher le grand public, le milieu médical et encourager les étudiants à se diriger vers ce métier passionnant.
Toute personne ayant cotoyé l'hôpital percevra peut être ce lieu différemment en ayant découvert une nouvelle facette du métier de soignant.
Ce récit est l'histoire vraie de l'incarcération et de l'évasion de Massoumeh Raouf, sympathisante des Moudjahidines du peuple d'Iran, opposants aux régimes des mollahs, en 1982. Mais dans la prison de sécurité maximale de Racht, une ville du nord de l'Iran, sous le contrôle des impitoyables Gardiens de la Révolution, elle décide d'envoyer un message clair et fort au régime des mollahs et de s'échapper?!
«?Je n'ai passé que quelques mois dans les cachots des mollahs iraniens. Pourtant il me semble que j'y ai passé presque toute ma vie. Car toute ma vie s'est trouvée changée du fait de cette épreuve. J'ai toujours eu l'impression que j'avais survécu à cette aventure par hasard?! J'ai survécu alors que ceux qui comme moi étaient réellement passionnés par leurs idéaux et leurs objectifs ne sont plus là.
«?J'ai perdu mes parents, mes frères et mon mari, à la suite de mes confrontations avec la tyrannie des mollahs au pouvoir en Iran. Mais je ne suis pas la seule à avoir perdu des êtres chers. Des milliers d'autres Iraniens sont devenus les victimes de ce génocide barbare et inhumain. Des milliers qui ont payé le prix fort pour avoir dénoncé ce régime, mais qui n'ont pas eu la chance ni le temps de faire connaître et comprendre les enjeux de cette terrible tyrannie religieuse au reste du monde.?».
Ce livre part du constat que jusqu'à la révolution française, il y avait des moralistes et des conseillers des Princes, des hommes d'Etat qui écrivaient sur l'art de gouverner les hommes.
Depuis, on feint de croire que les hommes sont parfaits et que les gouvernants sont des personnes chargés de résoudre des problèmes et dont on doit s'assurer qu'ils n'abusent pas de leur pouvoir et qu'ils sont honnêtes. Il y a beaucoup de juges de morale et plus de moralistes humanistes.
Et pourtant la politique et la conduite des affaires de l'Etat obéissent toujours aux mêmes lois universelles du comportement humain, décrites non seulement par des hommes d'Etat mais aussi par les plus grands romanciers.
L'ambition de ce livre est, en exposant cette sagesse millénaire, de réhabiliter l'art de gouverner les hommes comme un acte de tendresse parce qu'il suppose non pas de traiter des dossiers mais de maîtriser l'art de manier les hommes.
L'originalité de ce livre est aussi que ramenant la politique au coeur des passions humaines et de la nature humaine, il s'appuie non seulement sur les pensées des politiques mais sur le regard pénétrants des grands écrivains ou des mystiques.
Un concentré d'intelligence, d'expérience, de culture et de sagesse.
Décembre 1921. Alors qu'il se consacre désormais à l'éducation des enfants pauvres de la " Zône " au nord de Paris, Arsène Lupin doit reprendre du service pour défendre son bien. Des " forces obscures " veulent, en effet, s'approprier un livre mystérieux ayant appartenu à l'un de ses ancêtres, général d'Empire. Pour parvenir à leurs fins, ces forbans particulièrement bien organisés sont prêts à tout.
Y compris à risquer la vie de Cora de Lerne, " dernier et unique amour " du célèbre gentleman-cambrioleur. Composée en 1936, cette ultime aventure d'Arsène Lupin aura attendu soixante-quinze ans avant d'être publiée, Maurice Leblanc, affaibli par la maladie, n'ayant pu achever l'adaptation de son roman en feuilleton pour une première parution dans la presse. Après le décès de l'auteur en 1941, Le Dernier Amour sera " oublié " dans un gros dossier en toile beige.
Intrigues historiques, fausses pistes, trahisons et passion amoureuse, tous les ingrédients des " Arsène Lupin " sont réunis dans cette histoire à rebondissements. Mais, le lecteur découvrira aussi une atmosphère très particulière et notre héros sous les traits inhabituels d'un certain " Capitaine Cocorico ". N'en disons pas plus.
Fut-elle une grande tragédienne ou une people avant l'heure ? Marquise du Parc, née Marie-Thérèse Gorla à Lyon en 1635, part sur un coup de tête rejoindre la troupe des Béjart qui jouent alors les tragédies de Corneille. Jean-Baptiste, l'un des comédiens, devient Molière et s'éprend de Marquise à qui il confie de petits rôles. Reconnaissante envers un membre de la troupe surnommé Gros-René, qui la soutient par amour, elle l'épouse.
Alors qu'ils doivent passer quelques jours à Rouen, en 1658, pour rencontrer l'auteur du Cid, ils y restent six mois, l'académicien étant, comme tellement d'autres, tombé amoureux de Marquise. Celle-ci veut briller comme une étoile. À Paris, tous les artistes, les mécènes et la Cour lui font fête. Le Roi lui-même semble sous le charme ! Au faîte de sa gloire, elle rencontre Racine qui écrit Andromaque pour elle. Mais, en vérité, la belle trahit son art, sa famille, son mari et ses amis pour être adulée. Son histoire devait forcément mal finir : Marquise meurt à trente-deux ans dans d'obscures circonstances cachant à peine un scandale d'État.
À travers le fulgurant destin de cette séductrice hors normes, Christophe Mory décrit la vie des comédiens du Roi au XVIIe siècle, derrière le rideau, dans leur intimité.
Au terme d'une enquête historique approfondie, l'auteur a découvert le secret inavouable de Marquise, cet incroyable handicap qui lui interdisait les premiers rôles.