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Thomas Berger
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Je m'appelle Jack Crabb. J'ai cent vingt ans ; j'ai vécu la moitié de ma vie chez les Blancs et l'autre parmi les Indiens cheyennes. J'ai été pionnier, éclaireur, as de la gâchette, chasseur de bisons. J'ai aussi été prospecteur, joueur professionnel et tricheur, polygame et soldat. J'ai côtoyé Wyatt Earp, Buffalo Bill et le général Custer, ainsi que pas mal de braves et de chefs de différentes tribus. Je suis le seul survivant de la bataille de Little Bighorn et le dernier témoin de la conquête de l'Ouest, qui ressemble à tout ce que vous voulez, sauf à ce qu'on vous montre au cinéma. Avant de perdre la mémoire, je vais vous raconter ma vie.
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Dans cette suite de Little Big Man, nous retrouvons Jack Crabb, là où le film d'Arthur Penn avec Dustin Hoffmann l'avait laissé.
Ses attaches indiennes perdues, l'homme, vagabond errant et pitoyable, fréquente la faune des villes de l'Ouest. À Deadwood, où surgissent des personnages légendaires comme Bat Masterson et Wild Bill Hickok, puis à Tombstone, où les frères Earp et Doc Holliday s'efforcent de maintenir l'ordre jusqu'au fameux règlement de comptes à O.K. Corral.
Prenant le lecteur à témoin, Berger nous fait découvrir les coulisses de l'histoire américaine et ses incroyables prolongements en Europe avec le Wild West Show de Buffalo Bill.
Les descriptions des capitales européennes par les Indiens, sourcilleux et fins observateurs, objets de spectacle mais toujours dignes, sont savoureuses de truculence. Nous assistons, avec Crabb toujours aux premières loges de l'histoire, à l'inqualifiable meurtre de Sitting Bull, prélude à la débauche théâtrale de l'Exposition universelle de Chicago : les deux faces d'une même pièce, l'Amérique et sa part d'ombre.
Démystificateur du mythe de l'Ouest, le roman, cocasse, iconoclaste, est férocement lucide.
Il fait rire, grincer des dents, désespère et émeut..
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La construction sociale de la réalité
Peter Berger, Thomas Luckmann
- Armand Colin
- Sociologia
- 6 Avril 2022
- 9782200633196
Qu'est-ce que le réel ? Comment le connaître ? Comment se produit, sans cesse, l'articulation entre les faits objectifs et les significations subjectives ? Par quels processus un ensemble de typifications devient-il une réalité socialement établie ? Comment finissons-nous par vivre, au milieu de sociétés plurielles, dans un monde commun ? Par quelles socialisations ?
Livre majeur du constructivisme, La Construction sociale de la réalité est devenu au fil des ans une source de compréhension des modalités de (re)construction de la réalité, spécifique aux sociologues. Son importance et son succès durable tiennent à la place unique qu'il occupe dans l'histoire de la théorie sociale. Un grand nombre de traditions intellectuelles y font confluence, sans que violence soit faite à aucune d'entre elles. C'est ce tour de force qui rend cet ouvrage toujours aussi novateur.
Avant-propos de Danilo Martuccelli Postface de François de Singly -
Journal (1889-1937) : Regards sur l'art et les artistes contemporains
Harry Kessler, Sophie Goetzmann, Thomas-W. Gaehtgens, Centre Allemand D''Histoire De L''Art /
- Maison Des Sciences De L'Homme
- 20 Avril 2017
- 9782735123421
Le comte Harry Kessler (1868-1937) est une figure essentielle de la vie des arts en Europe à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Sa triple éducation allemande, anglaise et française le voue dès l'origine à une mobilité qui devient bientôt le maître-mot de son existence de collectionneur et de mécène, de critique, de directeur de musée. Resté longtemps inédit, le Journal qu'il a tenu pendant près de soixante ans en est le dépôt et le témoin assidu. Les quelque dix mille pages manuscrites de ses carnets livrent un document exceptionnel, le miroir alerte et sensible où Kessler capte sur le vif les mouvements qui ont agité les idées, la société, la politique et les arts à Paris, Berlin, Londres ou Bruxelles entre 1890 et la veille de la Seconde Guerre mondiale.
Les deux volumes de la présente édition s'attachent en particulier aux considérations et aux propos sur l'art et les artistes de son temps. Lecteur de Nietzsche, Kessler a toujours vu dans l'art « le grand stimulant de la vie », il veut en faire le ferment et le levier, sinon d'une révolution, du moins d'une réforme et d'un progrès des esprits. À cette fin, il s'engage avec passion dans les débats esthétiques d'une époque aussi inquiète que féconde, il visite les ateliers, fréquente les artistes, les soutient et les impose contre le carcan des académismes, le conservatisme de la politique impériale et les idéologies délétères de la République de Weimar. Dans ce combat, l'art et les artistes français tiennent la vedette. Kessler en est l'infatigable champion, le passeur diligent et avisé, au moment où s'invente en Allemagne, avec Hugo von Tschudi à Berlin ou Alfred Lichtwark à Hambourg, l'idée même du musée moderne. -
La construction sociale de la réalité (3e édition)
Peter Berger, Thomas Luckmann
- Armand Colin
- Bibliotheque Des Classiques
- 19 Septembre 2012
- 9782200282110
Qu´est-ce que le réel ? Comment le connaître ? Comment se produit, sans cesse, l´articulation entre les faits objectifs et les significations subjectives ? Par quels processus un ensemble de typifications devient-il une réalité socialement établie ? Comment finissons-nous par vivre, au milieu de sociétés plurielles, dans un monde commun ? Par quelles socialisations ? Livre majeur du constructivisme, La Construction sociale de la réalité est devenu au fil des ans une source de compréhension des modalités de (re)construction de la réalité, spécifi que aux sociologues. Son importance et son succès durable tiennent à la place unique qu´il occupe dans l´histoire de la théorie sociale. Un grand nombre de traditions intellectuelles y font confluence, sans que violence soit faite à aucune d´entre elles. C´est ce tour de force qui rend cet ouvrage, quarante-cinq ans après sa publication, toujours aussi novateur. Cette édition est enrichie d´un avant-propos explicatif de Danilo Martuccelli et d´une postface de François de Singly.
Traduction de Pierre Taminiaux, revue par Danilo Martuccelli.
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Liberte fragile droits de la personne et dissidence au cana
Berger Thomas R
- Hurtubise
- 1 Octobre 2005
- 9782890457607
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La construction sociale de la réalité (2e édition)
Peter Berger, Thomas Luckmann
- Armand Colin
- 14 Septembre 2006
- 9782200345952
2e éditionDans ce livre désormais classique, Peter Berger et Thomas Luckmann redéfinissent le problème fondamental de la sociologie : rendre compte des formes sociales de construction, de distribution et de légitimation de la connaissance de cette réalité qui englobe tout un chacun et que chacun réfléchit. Qu'est-ce que le réel
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Voyage dans l'Ouest américain Tome 3 ; le plateau du Colorado et les canyons
Alain Thomas
- Alain Thomas
- 2 Octobre 1993
- 9782950386458
Beau livre présentant les plus beaux paysages de l'Ouest américain.
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John Felton, agent immobilier père de deux enfants, prototype de l'Américain moyen habitant des banlieues, est en train de prendre son petit déjeuner lorsque retentit la sonnette de l'entrée. John va machinalement ouvrir et se trouve devant un inconnu à peu près de son âge qui lui demande de l'aider à pousser sa voiture, en panne d'essence, sur une cinquantaine de mètres. John accepte, sans grand enthousiasme, comme tout ce qu'il fait, et sans se douter que ce simple geste de politesse va l'entraîner dans un engrenage cauchemardesque, une spirale de violence au cours de laquelle il deviendra le complice involontaire d'une série de crimes de plus en plus révoltants. Mais la situation est-elle aussi simple qu'il y paraît, et " involontaire " est-il bien l'adjectif qui convient? Car, au cours de cette " randonnée du mal ", John découvrira peu à peu qu'en lui aussi existe une part d'ombre et d'irrationnel.Avec sa prose glacée, d'une précision impitoyable, Thomas Berger dessine ici le point où " mal " et " normalité " se rencontrent, s'opposent et _ peut-être _ fusionnent.Grand maître américain de l'angoisse, Thomas Berger est un personnage au moins aussi inquiétant que ses oeuvres. On sait qu'il a environ soixante-cinq ans, qu'il vit quelque part près de New York et qu'il a écrit à ce jour une vingtaine de romans, dont le célèbre Little Big Man (1964), porté à l'écran par Arthur Penn avec Dustin Hoffman dans le rôle principal. Parus chez Fayard: L'Invité et Le Crime d'Orrie.
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Ce que nous offre, dans son nouveau roman, celui que la critique américaine appelle "notre meilleur caméléon littéraire", auteur de Little Big Man, n'est ni plus ni moins qu'une nouvelle version de l'Orestie _ style Berger, c'est-à-dire ricanant _ qui, si elle ne parvient pas tout à fait à reléguer Eschyle dans l'ombre, n'a rien à envier à O'Neill.Augie Mencken revient de la Seconde Guerre mondiale avec une solide réputation d'héroïsme, une nouvelle fiancée, Cassie, dont il dissimule soigneusement l'existence, et la ferme intention de divorcer d'Esther. Mais Esther et son amant, le retors E.G., ont, de leur côté, décidé de le tuer en maquillant leur crime en accident _ un ventilateur qui tombe dans la baignoire _ pour toucher l'assurance de veuve de G.I. Or, dès le début, tout va de travers... Le générique comprend encore Orrie, mélancolique fils d'Augie (mais l'est-il vraiment?), Ellie, sa triste soeur, Paul Leeds, son ami de collège, un choeur moderne formé de piliers de bar, et un avocat, Anthony Pollo, qui plaidera la cause d'Orrie devant le juge Thea Pallister.A la différence de la trilogie grecque, qui montre comment une vengeance personnelle peut progressivement se muer en une manifestation de la justice immanente, la "version" de Thomas Berger dépeint une justice constamment mise en échec par l'ignorance, le hasard et le plus banal contretemps. Noir, drôle, et irrésistible.Thomas Berger, qui vit près de New York, est considéré comme le grand maître américain de l'angoisse. Il a écrit une vingtaine de romans, dont récemment, l'Invité (Fayard, 1993).