En réaction aux fantaisies de l'Art nouveau et à leurs exubérances, l'Art déco privilégie la symétrie, la hiérarchisation des volumes et la simplification des ornements sous la forme de motifs stylisés. S'illustrant dans les intérieurs comme sur les façades, le mouvement puise à différentes sources, parfois contradictoires, où l'on reconnaît l'influence de la révolution cubiste et le retour en faveur du classicisme. Il prospère en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas et bien sûr à Paris, porté par une pléiade d'architectes au premier rang desquels se distinguent Louis Süe, Pierre Patout ou Henri Sauvage.
Voici 100 réalisations parmi les plus remarquables du style - immeubles d'habitation ou commerciaux, bâtiments administratifs, hôtels particuliers, théâtres, cinémas... -, dont les lignes sobres et rigoureuses ont renouvelé l'aspect de la rue parisienne.
Dans l'entre-deux-guerres, une architecture nouvelle s'affirme, portée par une génération qui revendique haut et fort sa modernité, laquelle connaîtra des traductions très diverses. Mais les jeunes architectes ont en partage le rejet de l'académisme, du classicisme et du pittoresque.
Privilégiant les formes primaires, l'expression de la fonction des différentes parties du bâtiment, les matériaux comme le béton, le verre ou l'acier, le plan libre, le toit-terrasse et la couleur blanche, l'avant-garde s'incarne dans les noms de Le Corbusier, bien sûr, mais aussi d'Auguste Perret, de Robert Mallet-Stevens, d'André Lurçat, de Marcel Lods, de Raymond Fischer, de Bruno Elkouken et de bien d'autres.
Voici 100 de leurs réalisations les plus remarquables - villas, ateliers, hôtels particuliers, immeubles d'habitation, bâtiments publics... - que la postérité ne reconnaîtra véritablement que bien après leur émergence.
Le brutalisme est un style architectural apparu dans les années 1950 qui s'inspire notamment des réalisations de Le Corbusier, en particulier de la Cité radieuse de Marseille (1952). Le terme même désignant le mouvement dérive de l'utilisation du béton « brut de décoffrage », sans ornements ni fioritures. Par la suite, d'autres matériaux, comme le métal, la pierre ou le verre ont pu être intégrés à des constructions se réclamant du même mouvement. Les édifices sont généralement massifs, anguleux et présentent des structures répétitives. Des éléments techniques habituellement dissimulés sont volontiers exposés.
Prospérant à Paris et dans sa périphérie jusqu'à la fin des années 1970, le brutalisme a connu une désaffection au tournant du siècle avant de susciter un regain d'intérêt aujourd'hui.
L'ouvrage présente une centaine de réalisations - immeubles de logements, bâtiments publics, équipements sportifs, ensembles industriels... - offrant autant de contrepoints dans un paysage à dominante hausmannienne.
C'est à pied que l'on découvre le mieux Paris. Au fil de ces dix itinéraires, le marcheur visitera les sites incontournables et s'aventurera dans des quartiers moins connus. Il arpentera ainsi l'axe monumental filant du Louvre à l'Arc de triomphe, flânera en bord de Seine et dans ses îles, sur la butte Montmartre, dans le Marais, à Saint-Germain-des-Prés, songera au Paris des expositions universelles entre tour Eiffel et palais de Chaillot, prendra des chemins de traverse dans les passages couverts ou dans les quartiers branchés du nord-est... et ajoutera au plaisir de la promenade celui de se voir révéler l'âme des lieux.
Les quais de l'île de la Cité - La rue Saint-Jacques - La rue Saint-Denis - Les Grands Boulevards - La rue de Rivoli - Le boulevard Saint-Germain - La rue du Faubourg-Saint-Honoré - La rue de Belleville.
Un même nom répété sur des plaques bleues nous incite à considérer une rue comme un ensemble uniforme. Pourtant, loin de l'homogénéité attendue, une artère parisienne révèle surtout ses contrastes et ses dissemblances.
Le boulevard Saint-Germain présente ainsi des visages bien différents selon que ses tronçons ont été percés par Haussmann ou par ses successeurs. L'antique rue Saint-Jacques porte la trace des siècles qu'elle a traversés, radicalement élargie à son départ depuis le milieu du XIXe siècle et sous son aspect du XVIIe au sommet de la montagne Sainte-Geneviève. Telle autre artère historique s'avère influencée par les quartiers qu'elle dessert, successivement populaires et bourgeois...
Au fil de ces promenades d'architecture, c'est d'un autre oeil que nous apprenons à lire les étapes de la fabrication de la ville et à observer les rues qui en racontent l'histoire.
Des ruelles médiévales du Bouffay aux maisons colorées de Trentemoult, en passant par la villageoise butte Sainte-Anne, le charmant quartier des Olivettes ou la trépidante île de Nantes, Nicolas de La Casinière fait revivre la mémoire de la « Venise de l'Ouest » et nous livre les secrets de sa physionomie actuelle.
Au fil de dix-sept promenades, il nous entraîne de quais historiques en impasses champêtres à la découverte de vestiges gallo-romains, de cours cachées, de somptueuses maisons d'armateurs... Et de nombreuses autres curiosités méconnues.
Les Invalides, le Sacré-Coeur, la tour Eiffel, le Petit Palais, les Folies-Bergère : la physionomie de ces monuments parisiens nous est familière. Pourtant, on ignore souvent quels édifices les ont précédés ou sur quels espaces ruraux ils ont été bâtis.
Dans cet ouvrage, Danielle Chadych part à la recherche de l'histoire de ces sites dans un fascinant « avant-après » : on apprendra ainsi que la place de la Concorde, ornée au XIXe siècle de l'obélisque de Louxor, a pour origine la place royale dédiée à Louis XV et agrémentée de sa statue abattue sous la Révolution. Des monuments ont été rebâtis après des incendies accidentels, comme l'Opéra-Comique ou l'Hôtel de Ville, qui fut reconstruit après l'incendie de la Commune en 1871. Les grands magasins, parmi lesquels le Bon Marché ou la Samaritaine, eux, durent se métamorphoser pour des raisons commerciales.
À l'aide de peintures, de gravures ou de photographies, le livre compare 74 monuments actuels à leur état antérieur, montrant le site avant toute construction ou l'édifice précédent ou le bâtiment en cours de réalisation. Ces monuments, classés par arrondissements, mettent en lumière les changements opérés dans la ville et convient à une étonnante remontée dans le temps.