Depuis quand les humains ont-ils été pris du désir de confier à la matière une sensation, une émotion ?Que nous disent toutes les formes de créativité des diverses humanités identifiées à ce jour, celle de Sapiens, de Dénisova ou de Néandertal sinon cet éternel recommencement des oeuvres de l'esprit et du geste ?Dans ce Manifeste intemporel des arts de la préhistoire, Pascal Picq célèbre l'impérieuse nécessité de la création des humains depuis la nuit des temps, et nous offre une démonstration éblouissante des richesses de l'évolution.
De nombreuses découvertes récentes ont enrichi la connaissance que nous avons de nos ancêtres. Pourtant, l'histoire des premiers hommes nous fait toujours l'effet d'un labyrinthe... En prenant pour guide Pascal Picq, le lecteur parcourra sans se perdre cette longue évolution, qui commence au coeur de l'ère tertiaire, durant le long Miocène (de 23 à 5,5 millions d'années) ; il découvrira nos lointaines origines communes avec les singes, bien plus humaines qu'on ne l'imaginait !
Ce captivant récit se poursuit jusqu'à l'apparition d'Homo erectus, dont l'émergence vers 1,9 million d'années marque un tournant dans l'histoire de la vie : ses innovations techniques et culturelles, comme le feu et la cuisson, interagissent avec son évolution biologique, modifiant son corps, son cerveau et la société. Une étape décisive qui témoigne de la puissance du genre Homo, le premier grand singe qui a dominé l'ancien monde.
" La paléoanthropologie, qui étudie l'évolution biologique de l'homme, traque nos ancêtres depuis un siècle et demi. Elle répond au besoin universel de savoir "ce que nous sommes". Mais, ce faisant, elle reste profondément influencée par nos mythes séculaires, nos croyances religieuses et nos constructions philosophiques.
D'un point de vue strictement scientifique, nous ne connaissons qu'une partie de l'arbre évolutif des hommes et des grands singes africains. Mais ce que nous commençons à percevoir bouleverse toutes les conceptions classiques de l'homme et sa place dans l'histoire de la vie.
Le temps est venu de proposer un récit scientifique des origines de l'évolution de l'homme, avec ses incertitudes et ses questionnements, mais en prenant en compte toutes les avancées acquises. " P. P.
dans cette première histoire de l'homme, en croisant l'histoire des mentalités, de la philosophie et de la génétique, pascal picq explique le long cheminement menant à la reconnaissance de la pluralité des peuples de la terre.
s'appuyant sur quelques grands moments d'histoire - par exemple la controverse de valladolid ou le procès du singe en 1925, il pose les jalons d'une nouvelle histoire de l'évolution, en harmonie avec l'environnement. un livre passionnant sur la quête des origines humaines.
Dans cet ouvrage réalisé simultanément à l'écriture du scénario de Premier Homme, le documentaire dont il est le conseiller scientifique, Pascal Picq déploie l'histoire de l'évolution de la grande famille des anthropoïdes à laquelle appartient l'espèce humaine, depuis les grands singes de la fin de l'ère tertiaire jusqu'à l'émergence d'Homo erectus, le premier homme au début des âges glaciaires. Avec l'appui d'images extraites du film, l'auteur rend accessibles les nombreuses avancées scientifiques de ces dernières années et nous fait découvrir le quotidien de nos ancêtres.
Nous vieillissons, nous mangeons mal, nous nous déchirons entre clans et communautés. Et de ces problèmes et d'une foule d'autres qui sont notre lot contemporain, nous débattons comme si l'homme avait toujours été le même, comme s'il échappait à la nature, comme s'il n'était pas né d'une longue, très longue et très chaotique évolution. Fondé sur les développements les plus récents de la paléoanthropologie, ce livre est une surprenante tentative pour jeter un regard original sur nos questionnements d'aujourd'hui, à propos du vieillissement, de l'alimentation, du sort fait aux animaux, de la morale ou encore du développement durable. Car cette science en pleine explosion ne nous instruit pas seulement sur nos origines et notre histoire passée. Elle nous force à nous interroger sur nous-mêmes et peut éclairer les débats de notre temps.
Il y a plus de 3 millions d'années, des primates issus d'une grande famille empruntent un chemin évolutif qui aboutira aux hommes modernes. Au cours de ces millénaires, nos ancêtres imaginent, créent, inventent, transmettent, échangent. et inventent des outils.
Comment les identifier ? Quand sont-ils apparus ? À quoi correspondent-ils du point de vue de l'évolution du bagage cognitif (le cerveau) et moteur (la main) de l'homme préhistorique ?
Après bien des années de réductionnisme, qui ont conduit à une conception rigide de l'hominisation - c'est l'outil qui fait l'homme -, nous avons appris que les chimpanzés utilisent toutes sortes d'outils, dont des outils en pierre pour briser des noix. Et il semble bien que les orangs-outans en fassent de même. L'outil et la culture ne sont donc pas les attributs du seul homme.
Toutefois, la fabrication d'outils en pierre dure participe d'une activité idéomotrice qui implique un projet, des connaissances, des savoir-faire, et une dextérité manuelle, qui reste unique à l'homme et à ses lointains ancêtres. Et pour comprendre un ensemble de pierres taillées préhistoriques, il faut savoir reconnaître toutes les étapes de la réalisation de ce projet, depuis l'acquisition des matières premières jusqu'à l'abandon de l'outil, en passant par sa fabrication, et son utilisation.
Cet ouvrage propose une approche ordonnée de la sexualité humaine depuis ses origines lointaines jusqu'à ses problématiques actuelles.
L'orientation, l'attachement, les sentiments, l'amour, la fidélité, la puberté, les apprentissages, la sexualité adulte épanouie, les nouvelles pratiques, les perversions, la pornographie : tous les thèmes clés qui font notre vie érotique sont abordés. En fil conducteur, une question centrale : qu'est-ce qui est vraiment humain ? Et qu'en était-il de la sexualité de nos lointains ancêtres ?
En retraçant les grandes étapes de la découverte des origines de l'homme, Pascal Picq montre comment a persisté et persiste encore l'idée préconçue que l'homme se situerait en haut de l'échelle des êtres, qu'il y aurait comme un saut qualitatif de la nature entre les singes et lui. Les recherches de Pascal Picq, une nouvelle fois, nous décentrent.