Depuis quand les humains ont-ils été pris du désir de confier à la matière une sensation, une émotion?Que nous disent toutes les formes de créativité des diverses humanités identifiées à ce jour, celle de Sapiens, de Dénisova ou de Néandertal sinon cet éternel recommencement des oeuvres de l'esprit et du geste?Dans ce Manifeste intemporel des arts de la préhistoire, Pascal Picq célèbre l'impérieuse nécessité de la création des humains depuis la nuit des temps, et nous offre une démonstration éblouissante des richesses de l'évolution.
Dans ce nouveau livre, Pascal Picq cherche à comprendre et à expliquer les causes du sort fait aux femmes dans les sociétés humaines modernes.
À la lumière des enseignements de l'anthropologie sur le temps long de l'évolution, il interroge le passé proche et familier de la modernité et fait ressortir à partir de quelques thèmes emblématiques - la Querelle des femmes, la chasse aux sorcières, les femmes tondues à la Libération - le difficile cheminement des femmes entre la sortie du Moyen Âge et l'époque contemporaine.
Pour Pascal Picq, la modernité n'a pas allégé le poids de la domination masculine en Occident. Au contraire, malgré l'humanisme, les Lumières, les sciences, les femmes semblent condamnées à un combat anthropologique sans fin pour l'égalité. Car la modernité a développé des formes idéologiques qui à la fois se revendiquent de la raison et s'appuient sur la nature supposée des femmes, les maintenant dans la sujétion des hommes du point de vue sexuel, économique, politique.
Un livre qui revisite l'histoire récente en intégrant la perspective anthropologique et en redonnant toute leur place aux femmes, un enjeu fondamental pour l'évolution de l'humanité en train de se faire.
L'humanité entre dans une phase inédite de son évolution, tant par le nouveau regard qu'elle porte sur son passé que par ses interrogations sur son avenir. Ce double changement de perspective qui se pose à nous depuis le début du XXIe siècle est à la fois le fait des révélations apportées par de nouveaux fossiles et la paléogénétique et de la révolution numérique en marche à l'échelle mondiale, sur fond de dégradation de la planète et d'urbanisation massive. Avec cette question vitale qui nous taraude : notre espèce Homo sapiens peut-elle s'adapter aux conséquences fulgurantes de son succès depuis 40 000 ans et à son amplification sans précédent depuis un demi-siècle ? Plus une espèce a du succès, plus elle doit s'adapter à ses conséquences. Nous y sommes.
Il n'y a pas si longtemps, plusieurs espèces humaines se partageaient la Terre en trois empires : les Néandertaliens en Europe, les Dénisoviens en Asie et les Sapiens en Afrique. Elles échangeaient des techniques et des gènes - aujourd'hui, la diversité des populations provient en partie de gènes captés par hybridations multiples avec des espèces soeurs tout aussi humaines que Sapiens. Puis des populations sapiennes plus récentes (notre espèce), sorties d'Afrique, sont parties à pied et en bateau à la conquête du monde jusqu'en Australie et aux Amériques, avant de chasser les Néandertaliens d'Europe. Telle est la splendide aventure que raconte cet essai. Mais cette étonnante adaptabilité des hommes depuis plus d'un million d'années pourra-t-elle servir notre adaptation dans un monde urbanisé, connecté, pollué et aux écosystèmes dévastés ? C'est la dimension tragique de cette immense histoire, puisque le succès inégalé de Sapiens le rend désormais seul responsable de son devenir : Sapiens est face à Sapiens.
La femme est-elle l'avenir de l'homme ? Au présent, elle a du mal à se faire entendre sans élever la voix... Qu'en était-il dans le passé ? Paléoanthropologue, Pascal Picq enquête ici sur la femme des origines.
Dans ce livre, il ne se contente pas de présenter ce que l'on sait des rapports entre hommes et femmes dans les premières sociétés humaines, il entend placer l'histoire et la préhistoire humaines dans la perspective de l'évolution. Pour embrasser le passé évolutif, il faut élargir le regard : explorer le passé, mais aussi comparer l'humain à ses plus proches cousins, singes et grands singes. Car nos points communs avec les espèces apparentées ne sont pas seulement biologiques, ils concernent également les comportements et la vie sociale, et jusqu'aux rapports entre les sexes.
La coercition envers les femmes est-elle une fatalité évolutive ou une invention culturelle ? Comment s'est instaurée la domination masculine, qui semble être devenue la règle pour notre espèce ?
Un livre qui bouscule les idées reçues pour penser autrement l'évolution des femmes et leur rôle dans l'évolution.
Propose un inventaire de l'état de nos connaissances sur les origines de l'homme tant dans ses racines animales que dans les spécificités humaines telles les évolutions biologiques induites par ses propres innovations techniques et culturelles.
Que nous dirait une femme de Neandertal si elle revenait dans notre monde d'aujourd'hui ?
Madame Neandertal a vu le jour grâce au mariage paléoanthropologique des vieux os et de la génétique. Élevée dans le plus grand secret, elle se fait connaître lors d'une conférence sur la biodiversité dans laquelle elle s'adresse publiquement à ses frères sapiens.
Cette fable philosophico-anthropologique est l'occasion pour Pascal Picq de nous brosser un tableau de l'évolution de l'humanité tout en procédant à l'examen critique des sciences et de la modernité. Madame Neandertal s'interroge : que peuvent bien apporter à l'humanité de demain tous ces « progrès » sans compréhension de ce qu'est l'évolution ? Consternée par la pauvreté de nos débats de société autour de l'éducation, de la procréation ou de l'environnement, elle plaide pour une diversité essentielle à notre survie... Témoin d'un temps où coexistaient différentes espèces humaines, elle nous alerte sur les risques de notre hégémonie destructrice.
Drôle et érudit, le discours de Madame Neandertal nous aide à cerner les enjeux d'une postmodernité très incertaine.
Le monde a-t-il été créé en sept jours ? La Bible l'affirme et le récit de la Genèse a longtemps été au fondement de notre monde occidental ; il l'est encore pour nombre de croyants. Mais que nous dit la science sur les origines de l'Univers, de la Vie et de l'Homme ? Confrontant science et religion, Pascal Picq fait le point sur ces questions et met ici en perspective les débats actuels qui divisent l'humanité.
Comment la croyance peut-elle aller à l'encontre dece que l'on sait ? Derrière cette question, volontairementprovocante, Pascal Picq interroge les origines de l'Univers(le Big Bang), de la Vie, et de l'Homme sur la Terre.S'appuyant sur la longue histoire des sciences - une découverteen entraînant une autre -, il montre en creux la résistancede nos esprits modernes à comprendre le monde hors dessentiers sacrés. Les questions sur les commencements,nous dit-il, importent autant que leurs réponses, variées etriches, à l'instar de ces cosmogonies imaginées depuis descentaines de milliers d'années...
La Bible en donnant une place particulière à l'Hommedans l'ordre de la Création - le sixième jour - a imposé durablementsa vision du monde. Longtemps, les scientifiqueséviteront la délicate question des origines : pour un Galiléequi s'en sort, combien connaîtront le bûcher, l'excommunication,plus tard même l'autocensure ?
Il n'empêche, l'insatiable curiosité humaine ne se taritjamais. Charles Darwin puis Albert Einstein ont repousséles limites du monde. Ces deux visionnaires conscients - etinquiets aussi - de briser des tabous ont ouvert des voiesessentielles à la recherche moderne : on sait depuis querien n'est éternel, que tout évolue : l'Univers, la Vie etl'Homme...
« Pas de panique !, clame Pascal Picq, les solutions sont là. » Qu'il aborde le télétravail, la science, le vaccin, les Gafam ou la politique, qu'il traite de libertés, de démocratie, de causes essentielle, ou des élites, qu'il s'exprime sur la crise intergénérationnelle, l'innovation, l'entreprise ou le management, le paléoantrophologue passe les grands enjeux de l'époque au gril d'une règle, héritée de celui dont il est l'exégète, Charles Darwin : « chacun doit s'interroger sur les capacités à s'adapter à un monde qu'il change ».
Chacun dans son individualité, et chacun dans sa contribution à l'oeuvre collective. Car oui, chacun est la cause et la solution d'une civilisation en danger, et jamais l'enjeu du Progrès n'a été à ce point aigu.
« Les sportifs s'en remettent à l'arbitre pour rendre une décision sur la base d'une délégation d'autorité et de compétence. Cette question occupe la philosophie depuis des siècles. Si l'homme, par nature, est bon, alors pas besoin d'arbitre (Rousseau). Si l'homme est un loup pour l'homme dans la nature, alors la vie en société ne devient possible que parce que les hommes acceptent l'arbitre et le juge (Hobbes). Or ni Rousseau ni Hobbes ne connaissaient les moeurs des animaux.
Quand les confrontations sont dues à la compétition sexuelle - le plus souvent entre les mâles -, elles suivent une série convenue d'actions : parades, menaces, vocalises, mouvements et, si cela ne suffit pas, il y aura combat ritualisé. À tout moment, un des deux protagonistes peut se retirer en exécutant un comportement de soumission. Les codes sont clairs, et il n'y a pas besoin d'arbitre. » C'est en qualité de paléoanthropologue que Pascal Picq - par ailleurs handballeur, cavalier, adepte du saut en hauteur et de l'octathlon - esquisse, dans ce livre, une généalogie du sport, enracinée dans les rapports de domination et de séduction les plus fondamentaux du monde animal. L'activité physique fait renaître aujourd'hui des capacités anatomiques, physiologiques et cognitives d'un passé pas si lointain. « Le sport réveille le nomade qui est en nous. »
L'évolution ne se contente pas de raconter l'histoire de la vie avec ses fossiles emblématiques devenus héros de cinéma comme les dinosaures et les mammouths. Ce récit pourtant n'est pas un conte ou un mythe, mais une chronique fascinante construite par la science. De grands scientifiques (Lamarck, Darwin, Gould, etc.) nous aideront à comprendre pourquoi il y a toujours des espèces, qui apparaissent, d'autres qui se diversifient et d'autres encore qui s'éteignent. Et nous nous demanderons aussi pourquoi la théorie de l'évolution se heurte encore à tant de résistances. Sans l'évolution, nous ne serions pas là : mais si nous ne la comprenons pas, c'est la vie des générations futures qui sera mise en danger. Pascal Picq, paléoanthropologue au Collège de France, étudie les origines et l'évolution de l'homme et des grands singes. Fervent défenseur des théories de l'évolution, sa démarche associe volontiers art et science.
"La séparation des lieux de vie et des lieux de travail est un fait social et civilisationnel à la fois très récent et très court." Le monde du travail tel que nous le connaissons ne sera peut-être bientôt qu'un souvenir. Nos sociétés arrivent en effet à un point de bascule anthropologique : de quoi le télétravail est-il le nom ?
Pascal Picq propose une passionnante lecture évolutionniste des bouleversements en cours. Révolution numérique, nouveaux modes de collaboration, travail des femmes, essor du travail indépendant... la crise actuelle accélère, trie et révèle des évolutions jusqu'alors latentes.
Quels seront les gagnants, quels seront les perdants ? Dans cette phase de bouleversement, la logique darwinienne joue à plein : ce sont les organisations les plus agiles, les plus ouvertes, avec la plus grande variété de profils, qui trouveront les clés pour s'adapter et sortiront renforcées.
Pascal Picq trace les contours de la nouvelle écologie du travail en gestation.
"C'est nous qui éliminons les grands singes et qui créons les robots. Comment apprendre à vivre avec ces nouvelles intelligences artificielles pour assurer un futur meilleur à l'humanité ? Ma réponse d'éthologue et de paléoanthropologue est qu'il nous faut d'abord comprendre les intelligences naturelles qui accompagnent notre évolution, à savoir celle des singes et des grands singes. Sinon nous serons les esclaves des robots." P.
P. Ce livre plein d'humour nous apprend beaucoup sur nous-mêmes, sur les hommes (et femmes) politiques, sur les grands singes... et les robots. Ce livre est aussi un bestiaire à clés, où toute ressemblance avec des personnages existants risque de ne pas être pure coïncidence...
« Nous ne connaissons qu'une petite partie de l'arbre évolutif des hommes et des grands singes africains. Des pans entiers continuent à nous échapper et beaucoup reste à découvrir. Mais ce que nous commençons à percevoir bouleverse toutes les conceptions classiques de l'homme et de sa place dans l'histoire de la vie. Notre évolution n'est pas singulière mais mosaïque, plurielle, buissonnante.
Elle se place sous le signe de la diversité et l'homme moderne constitue le dernier représentant d'une grande histoire évolutive dont on appréhende à peine la richesse. » P. P.
L'humanité est-elle prête à vivre avec d'autres intelligences ? Dans ce livre, Pascal Picq analyse la coévolution de l'espèce humaine et de ses proches - les australopithèques d'hier comme les chimpanzés d'aujourd'hui - avec les innovations techniques et culturelles actuelles. Retraçant les fondements des intelligences animales, humaines et artificielles dans une approche évolutionniste, il nous explique comment elles ont émergé, en quoi elles diffèrent fondamentalement et pourquoi certaines d'entre elles sont plus performantes que d'autres.
Une nouvelle phase de l'évolution se dessine en ce moment, dont il est urgent de prendre la mesure : il nous faut apprendre, et vite, à vivre en bonne intelligence avec toutes ces intelligences. En attendant les promesses du transhumanisme, une décennie de tous les possibles s'ouvre à nous. Les technologies ne suffiront pas si l'humanité ne s'inscrit pas dans une véritable vision évolutionniste qui associe les intelligences humaines, animales et artificielles.
Dans ce deuxième dialogue, qui fait suite à Darwin et l'évolution expliqués à nos petits-enfants, Pascal Picq prolonge la question de l'évolution à propos des origines et de l'évolution de la lignée humaine. Il retrouve ainsi l'organisation de l'oeuvre darwinienne, imposée par les circonstances de l'époque, qui débute par L'Origine des espèces au moyen de la sélection naturelle publiée en novembre 1859, où Darwin ne fait que glisser une allusion quant aux origines de l'Homme. Mais il laisse passer deux décennies avant de publier en 1871 La Généalogie de l'Homme en relation avec la sélection sexuelle, et en 1872 L'Expression des émotions chez l'Homme et l'animal, où cette fois, il évoque les origines de notre lignée. Avec ces livres majeurs, il lègue un programme de recherche sur les fondements naturels de nos comportements et de nos capacités mentales dites supérieures. Hélas, entretemps, l'expression « l'Homme descend du singe » a déjà jeté un voile d'appréhension et d'ignorance sur ce que sont les singes et les grands singes, et donc sur nos origines communes. Un siècle plus tard, un chercheur reprend le flambeau en introduisant les grands singes et l'éthologie dans le champ de la paléoanthropologie. Deux décennies passent et il raconte cette grande aventure de la connaissance à nos petits- enfants.De même que connaïtre l'évolution, c'est comprendre les relations entre les espèces et les changements d'environnement intéressant les questions liées au développement durable, reprendre le récit qui conduit à la seule survivance de notre espèce Homo sapiens appelle une nouvelle réflexion sur la place de l'Homme dans l'histoire de la vie et sa responsabilité envers l'évolution en cours, en touchant des questions liées à la laà¯cité, au sexisme, au racisme et à l'espécisme. Pascal Picq, paléoanthropologue au Collège de France, étudie les origines et l'évolution de l'homme et des grands singes. Fervent défenseur des théories de l'évolution, sa démarche associe volontiers art et science.
«Il était une fois des grands singes qui habitaient dans d'immenses forêts au sud de l'Europe...»
« Notre humanité compte-t-elle déjà des jeunes femmes et des jeunes hommes promis à l'immortalité´ ou, tout au moins, à une vie pluricentenaire? De telles rumeurs nous viennent de Californie où les prophètes des nouvelles technologies oeuvrent pour battre le record de longévité´ détenu par notre vénérable Jeanne Calment. Plus qu'un choc culturel entre le Nouveau et l'Ancien Monde, c'est l'annonce d'une révolution anthropologique. Grâce à la magie de la fée numérique, il devient possible de libérer les humains de leur condition de chenille bipède encore engluée dans les fils de l'évolution. Cette promesse s'inscrit dans un programme : le transhumanisme. Celui-ci affiche un but: le posthumanisme, ou le déploiement du génie créatif des hommes pour dépasser leur condition.
Après le Paléolithique, le Néolithique, les âges des métaux et les révolutions industrielles, le numérique nous fait entrer dans un nouvel âge de l'humanité. » P.P.
Les nouvelles technologies nous font basculer dans une ère à laquelle l'homme ne survivra peut-être pas. Le transhumanisme est certes l'aboutissement de millions d'années d'évolution, mais le posthumanisme annonce une rupture.
Appréhender ce nouvel âge de l'humanité est donc une urgence et un défi. Pour le relever, Pascal Picq replace les bouleversements en cours dans une perspective paléoanthropologique. Et il le fait de façon accessible, en dialoguant avec une lycéenne.
Cet essai vif et érudit permet à chaque lecteur de prendre conscience que nous vivons un moment décisif de l'histoire de l'humanité.
« L'homme est un animal politique », dit-on, en oubliant un peu vite que, s'il est politique, il reste aussi animal, et que peut-être d'autres espèces aussi sont elles-mêmes politiques. C'est ce que rappelle Pascal Picq dans cet ouvrage tonique et un rien provocateur où il explore les origines naturelles de la politique.
S'ouvrant à la manière de La Fontaine sur une petite galerie de fables et de portraits où il appartiendra au lecteur de deviner quelles personnalités se cachent sous les figures du babouin à toison grise, de l'orang-outang, du gorille ou encore du bonobo et du titi à fraise, ce livre n'est pourtant pas qu'une amusante suite de « singeries » ; c'est aussi une réflexion sur le pouvoir, dans ses jeux et ses enjeux, tels qu'ils apparaissent chez les animaux eux-mêmes, notamment les chimpanzés, les plus étudiés à cet égard.
Sexe, intérêt et conflits, mais aussi entente et réconciliation : nous n'avons rien inventé !
" Sur quels arguments s'appuient les créationnistes ? Ils ne datent pas d'hier, mais quelles sont leurs formes contemporaines ? Et, surtout, qu'est-ce qui permet de les récuser ? La théorie de l'évolution n'explique pas tout, ce n'est pas une vérité absolue, établie une fois pour toutes, mais elle ne s'en distingue pas moins radicalement de toutes les autres tentatives, mythologiques, religieuses, idéologiques, philosophiques pour rendre compte de notre monde, et de ce que nous sommes. Voilà, je crois, de quoi remettre le débat sur de nouvelles bases. " Pascal Picq.
dans cette première histoire de l'homme, en croisant l'histoire des mentalités, de la philosophie et de la génétique, pascal picq explique le long cheminement menant à la reconnaissance de la pluralité des peuples de la terre.
s'appuyant sur quelques grands moments d'histoire - par exemple la controverse de valladolid ou le procès du singe en 1925, il pose les jalons d'une nouvelle histoire de l'évolution, en harmonie avec l'environnement. un livre passionnant sur la quête des origines humaines.
La théorie de l'évolution au secours de la crise entrepreneuriale et économiqueA priori sans lien aucun, l'entreprise et la paléoanthropologie partagent pourtant un terrain de réflexion commun. Cet ouvrage original et brillant, illustré d'exemples historiques et récents, est plongé dans l'actualité économique et financière.Pascal Picq y démontre comment le courant darwiniste de l'évolution peut aider à faire sauter les blocages de l'entreprise en France, prisonnière des vieux réflexes lamarckiens.De Lucy au développement durable, des solutions innovantes et une autre façon de penser sont envisagées.
Le célèbre naturaliste Charles Darwin, à l'aube de sa carrière, accomplit le périple qui lui permit de prendre la mesure de l'extraordinaire richesse du monde naturel. Pour lui, pas de vie sans évolution, et pas d'évolution sans diversité !
Un siècle plus tard, celui qui deviendra le très grand anthropologue Claude Lévi-Strauss, parti tout jeune à la découverte des peuples amazoniens, comprit que la diversité culturelle est tout aussi cruciale pour l'évolution de l'homme.
Dans ce nouveau livre, Pascal Picq imagine que nos deux savants repartent à l'aventure, à la redécouverte du nouveau monde. Mais ce nouveau monde, Charles Darwin et Claude Lévi-Strauss seraient bien en peine de le reconnaître, tant la diversité naturelle et la diversité culturelle ont été atteintes.
À mesure que des espèces disparaissent et que des cultures et des langues meurent, c'est notre avenir et celui de la Terre qui sont compromis.
Darwin et Lévi-Strauss nous avaient avertis. Pourquoi ne les a-t-on pas compris ? Ne peut-on enfin les entendre ?